Ne pas confondre justice et féminisme.

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Depuis quelques semaines, nous avons assisté à la mise en œuvre d’une opération qui a pris des proportions étonnantes. Les lobbies féministes ont instrumentalisé la condamnation par deux cours d’assises successives de Jacqueline Sauvage à dix ans de réclusion criminelle pour avoir tué son mari.

Support de cette opération, un récit simple des faits : Jacqueline Sauvage est restée mariée 47 ans sous l’emprise d’un monstre violeur, violent et incestueux. Au lendemain du suicide de son fils, elle a craqué et l’a abattu à coups de fusil de chasse. La peine apparaissant ainsi non seulement trop élevée, mais injustifiée dans son principe, Jacqueline Sauvage ayant d’après ses soutiens agis en état de légitime défense. Et devrait par conséquent être libre.

Sollicité par les lobbys le mainstream s’est mobilisé avec pour objectif d’obtenir pour Madame Sauvage une grâce présidentielle.

Il ne faisait pas bon émettre des doutes, s’interroger sur les deux décisions judiciaires rendues après des procédures régulières. On était sommé d’adhérer au récit sous peine d’être accusé de machisme masculiniste patriarcal et de justifier les violences faites aux femmes.

Le problème, c’est qu’au-delà de la perplexité, devant une opération qui prenant le contre-pied d’une vérité judiciairement établie en transformant un coupable en victime et inversement, l’accès au dossier et les contacts avec les protagonistes des procédures ont fait apparaître un tout autre récit.

Les bouches commencent à s’ouvrir, parmi elles celle d’une avocate spécialisée dans ces questions de violences conjugales et de protection de l’enfance dont le premier mérite est de savoir de quoi elle parle.

Vu Du Droit relaie cet article salubre.

 

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2016/01/29/31003-20160129ARTFIG00268-affaire-sauvage-ne-pas-confondre-justice-et-feminisme.php

 

Photo:l’Express.fr

6 Commentaires

  1. Ce qui est frappant, c’est que Libération se mobilise à un tel point. Pourtant, dans l’affaire du bijoutier de Nice, ils trouvaient que la légitime défense ne s’appliquaient pas et que la justice devaient frapper dans toute sa rigueur pour éviter le « Far West ». Par contre là, il faudrait étendre la légitime défense pour qu’elle s’applique. D’ailleurs ils ont pondu un « Edito » nous assénant que les deux affaires étaient différentes.

  2. Le procureur a commis une faute grave en indiquant qu’au bout de quatre à cinq ans, elle serait libérée…
    Grave décision pour le président de la république auquel on demande désavouer la justice et de valider la possibilité de se faire justice…même si l’on peut comprendre l’immense détresse de cette femme, n’avait elle pas d’autre recours?…je vous laisse méditer en votre âme et conscience….

  3. Je crois qu’il aurait été honnête de préciser que Mme Rault est également membre du cabinet de Castelnau.

    • Comment le savez-vous ? Avez vous vos sources ? Quand bien même ce serait le cas, ça ne change rien au fait qu’elle soit spécialiste des violences conjugales et de la protection de l’enfance.

    • Je n’ai rien dit. Elle est bien membre de son cabinet (elle le notre elle-même sur son blog). Mais ça ne change rien à sa spécialité et du fait qu’elle sait de quoi elle parle.

  4. LE FÉMINISME C’EST AUSSI LE SILENCE SUR LES ABUS SEXUELS DONT SONT VICTIMES BIEN DES HOMMES DE LA PART DE BIEN DES FEMMES

    Extrait de l’article : Le silence des hommes victimes d’abus sexuels du site https://www.reiso.org

    […]

    Les clichés sur féminité et masculinité

    Notre vision de la sexualité féminine fait de la femme, dépourvue de pénis, un être humain incapable d’agresser sexuellement. L’archétype maternel quant à lui dessine une mère asexuée qui ne peut qu’être bonne, aimante et bienfaisante. Entre ces deux dimensions peu de place existe pour la reconnaissance des abus sexuels perpétrés par des femmes : mères, grands-mères, sœurs… Les adultes ayant été victimes d’agressions sexuelles perpétrées par des femmes ont encore de nos jours beaucoup de peine à être entendus tant la vision de la femme est incompatible avec de tels actes. Dans notre imaginaire, l’auteur de transgressions sexuelles ne peut être que de sexe masculin.

    Quant aux représentations archétypales encore bien ancrées de la masculinité, elles amènent à construire un tableau souvent polarisé. D’un côté un homme aux prises à une violence latente qu’il ne peut pas contrôler, entre le bagarreur et l’agresseur potentiel. Et de l’autre un homme fort, protecteur, capable de se défendre et de combattre. Dans ce tableau, la victime ne peut être que de sexe féminin. Victimes impuissantes, incapables d’avoir pu défendre leur intégrité sexuelle, les hommes ne peuvent s’identifier à aucun de ces archétypes ancrés, malgré tout, dans l’esprit et dans l’inconscient de chacun et de chacune d’entre nous.

    Le sujet des hommes victimes d’abus sexuel reste une réalité sous-estimée par les cliniciens et sous-investiguée par les chercheurs. Le constat est général : peu d’hommes osent parler et demander de l’aide. À l’association Faire Le Pas, un homme pour neuf femmes vient y chercher de l’aide. Et pourtant on estime qu’un garçon sur 6 a été victime au cours de son enfance. En Suisse, aujourd’hui, 631’112 hommes pourraient être concernés.

    […]

    Pour lire l’article en entier cliquer sur le lien suivant (en espérant qu’il fonctionnera) :

    https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwin3Zm28O_WAhUMahoKHZVZD7IQFggnMAA&url=https%3A%2F%2Fwww.reiso.org%2Farticles%2Fthemes%2Fsoins%2F166-le-silence-des-hommes-victimes-d-abus-sexuels&usg=AOvVaw2ExQ2r9drvWf37I-qNXu6n

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