Peillon révisionniste multi-récidiviste

peillon-germanophobie

« Ah non ! Pas encore Peillon, avec toi c’est tous les jours.
• Ah oui mais non ! C’est Peillon qui dit des conneries tous les jours.
• Tu n’es pas obligé de les relever, surtout qu’en général face aux réactions, il recule toujours après avec des explications filandreuses.
• Oui, mais là non seulement il dit une connerie qui me touche personnellement mais une fois de plus, Monsieur le professeur du lycée Papillon insulte l’Histoire. Sur un point essentiel qui en dit long sur la ligne politique qu’il incarne, celle de la soumission et de la compromission. »

Le 7 décembre, sur le service public pluraliste de la télévision, une émission elle aussi pluraliste recevait Claude Askolovitch, Mazarine Pingeot et Vincent Peillon. Je paie le service public pluraliste de la télévision mais je ne regarde pas les émissions pluralistes. C’est David Desgouilles mauvais camarade qui a appelé mon attention ce matin sur l’énormité proférée par le professeur.
À 9 minutes 30 sur la vidéo on entend distinctement Peillon dire : « si on commence à les insulter (il parle de l’Allemagne) tous les jours, comme beaucoup le font on va voir le résultat, on l’a déjà connu. La germanophobie, elle a produit ce que nous avons connu à plusieurs reprises ».
Vincent Peillon défend une ligne politique ce qu’il est tout à fait en droit de faire. Il pense que l’Union Européenne doit être dirigée et dominée par l’Allemagne ordo-libérale. De la part d’un dirigeant socialiste, cette soumission est habituelle. Il n’y a pas lieu d’en être surpris.
Mais là où il redevient abject, ce qui semble être son registre, c’est qu’il disqualifie ceux qui démocratiquement contestent et s’opposent à cette orientation. Il les insulte en les traitant de germanophobes, et fait porter la responsabilité des trois guerres franco-allemandes à cette germanophobie. On avait constaté que le professeur agrégé avait de réels problèmes avec l’Histoire de son pays. Mais là, il bat un record. Si les historiens discutent de l’enchaînement des causes de la guerre de 1870 et de celle de 1914, on rappellera qu’il existe un consensus pour considérer que dans les deux cas la responsabilité allemande est lourdement engagée. On rappellera aussi que dans les deux cas c’est le territoire français, pas celui de l’Allemagne, qui fut ravagé, et que l’empire allemand fut symboliquement proclamé en mars 1871 dans la galerie des glaces du palais de Versailles.
Mais en ce qui concerne la deuxième guerre mondiale, par sa formule Peillon exonère ainsi le nazisme et le peuple allemand qui le soutint jusqu’au bout de sa responsabilité dans l’abominable conflit qui fit près de 60 millions de morts. Eh bien Monsieur le professeur c’est au contraire l’absence de vigilance et la lâcheté qui conduisirent à toutes les capitulations des années 30 pour plonger l’Europe dans la barbarie.
Ce révisionnisme est simplement une insulte, à ceux qui ont sacrifié leur vie au combat contre la Bête. Je pense à ceux que j’ai connus, qui en avaient réchappé et aux autres dont je n’ai pu qu’honorer la mémoire, et je leur dis de ne pas s’inquiéter, pour ce zigoto ce seront les poubelles de l’Histoire, sans passer par le centre de tri, directement.

Régis de Castelnau

1 Commentaire

  1. N »oubliez pas l’aspirine!

    Attention cher maître, vous frôlez l’obsession.
    Que nous importent les petites leçons du candidat des socialistes parisiens à la primaire de ce qui n’est qu’une mise en scène du prochain congrès du P.S? Dénoncer les phobies, qu’elles soient germano-pratines ou outre-rhénanes, c’est un exercice salutaire.
    Que vous devriez pratiquer avant d’ être l’otage de celles qui vous assaillent.
    Vous disiez naguère avoir besoin d’aspirine… Un bon bol d’air serait plus indiqué.
    S’il est une germanophobie, à dénoncer, c’est bien celle de celui que vous rêviez d’opposer à Sarkozy en 2017.
    Remarquez, vous partagez les mêmes phobies. Petit un, la soumission socialiste. Petit 2, la démission socialiste. Petit 3, la trahison socialiste. L’éternel salmigondis des petits marquis gauchistes, donneurs de leçons et champions de mauvaise foi. Profitez, c’est tendance..

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