Cantat, Weinstein : la semaine de la haine.

 

Cantat n’est pas un assassin, mais un imposteur

Bertrand Cantat n’est pas un assassin, car les mots ont un sens. Mais c’est un imposteur. Son retour à la scène musicale a bénéficié d’un plan média minutieusement organisé dont les différentes déclinaisons l’établissent d’indiscutable façon.

Je connaissais très mal le groupe « Noir Désir » d’avant le drame de Vilnius. Il me semblait avoir compris que nous avions affaire à des rebelles autoproclamés, installés sur la niche politique d’un gauchisme vague et confortable, leur permettant de donner force leçons à cette jeunesse qui leur faisait confiance. Les violences mortelles infligées à Marie Trintignant par Bertrand Cantat, me plongèrent dans la stupéfaction, autant pour la disparition de Marie que j’avais eu l’occasion de croiser dans le passé, que par l’incohérence du comportement du héros d’une partie de la jeunesse. Comment avait-il pu à ce point la trahir, à ce point lui mentir ? Entouré du soutien de ses amis du groupe musical, et du dévouement assez admirable de sa première épouse, il avait cependant adopté une défense de déni, passablement piteuse. Après une procédure régulière, condamné à huit ans de détention, et autorisé à effectuer sa peine en France, il avait ensuite bénéficié d’une libération anticipée régulière, accordée par le juge d’application des peines. Bertrand Cantat pouvait être alors considéré, comme quitte de sa faute pénale tant vis-à-vis de la société que vis-à-vis des victimes. Qu’en était-il de sa faute morale ?

La faute morale de Bertrand Cantat.

Le suicide postérieur de son épouse avec qui il vivait, le plongeait à nouveau dans la tragédie et jetait sur le personnage une ombre assez trouble. Mais, ce sont les conditions de ce retour qui démontrent que nous avons affaire à un imposteur. En tuant Marie Trintignant, il a trahi la confiance et l’admiration de tous ceux qui écoutaient sa musique, achetaient ses disques et se pressaient à ses concerts. Il est moralement disqualifié pour continuer à nous donner des leçons. Or le premier acte de ce retour a été de mettre à la disposition du public le premier morceau de son nouvel album. Dont le texte reprend sans vergogne le ton et le style d’imprécations d’avant Vilnius. Bertrand Cantat crache sur les couches populaires britanniques, qui à l’encontre de leurs élites, et accablées par l’austérité ont choisi le brexit. Et il les somme, il nous somme de donner la priorité à « ses pauvres à lui », ignobles égoïstes que nous sommes. Mépris social et instrumentalisation de la misère des migrants, ce ne sont pas les scrupules qui étouffent celui qui est désormais occupé à une seule tâche, reconstruire la statue du professeur de morale, pulvérisée par la mort donnée à Marie Trintignant. La couverture des Inrocks, n’est qu’une pièce de ce dispositif obscène.

L’emballement répressif.

C’est pourtant elle qui a provoqué un déchaînement finalement assez terrifiant. De façon explosive, les réseaux, la presse, jusqu’au ministre se sont précipité sur Cantat avec un seul cri « haro sur l’assassin ». Remettant sans cesse en cause la partie judiciaire du dossier, foulant aux pieds tous les principes, appelant à la répression, hurlant à la mort, la cause de l’indispensable lutte contre les violences faites aux femmes, a montré avec le visage de la meute, sa face la plus laide. Certaines de ces dérives sont plus qu’inquiétantes.

Sur le plan judiciaire répétons-le, Bertrand Cantat est quitte. Sur le plan moral ce sera probablement perpète. Il avait donné l’impression lors de son premier retour musical qu’il pouvait prendre le chemin de la rédemption (morale) avec sa chanson « Droit dans le soleil ». À la fois belle, sombre et maladroite, elle était l’acte de celui qui essayait de nous dire quelque chose de la tragédie. Malheureusement sans suite, occasion manquée, maintenant c’est trop tard.

Sacrifier Harvey Weinstein pour sauver le système ?

La grande semaine de la haine ne s’est pas contentée de passer Bertrand Cantat à la moulinette, Harvey Weinstein a eu droit lui aussi à son traitement de faveur. Mais en mode planétaire, comme DSK. Si j’ai bien compris l’histoire de ce personnage dont je n’avais jamais entendu parler auparavant, il s’agit d’un producteur surpuissant d’Hollywood, capable de faire la pluie et le beau temps dans cette industrie dont chacun sait bien sûr qu’elle est le royaume de la douceur, du désintéressement et de la probité. Il semble, qu’Harvey Weinstein avait une conception des rapports avec les femmes assez éloignée du modèle de l’amour courtois. Et comme il avait apparemment un pouvoir de vie et de mort sur les carrières dans ce monde du cinéma, les paroles ne se libèrent que maintenant qu’il est à terre, pour dire qu’il en abusait. Le reproche qui est fait à celles qui parlent aujourd’hui de ne le faire que tardivement est absolument irrecevable. Personne parmi ces jeunes femmes n’avait les moyens de briser l’omerta, et de se promettre ainsi à une mort professionnelle, voire une mort civile tout court. C’est qu’il était puissant, très puissant le producteur. Régentant Hollywood, il était capable de le mobiliser pour faire attribuer un oscar à un film français en noir et blanc sans intérêt, mais surtout de l’activer au profit du camp démocrate américain. À chaque campagne affluaient les millions de dollars, et les prises de position des stars, en faveur qui d’Obama, qui d’Hillary Clinton.

Ce qui pose une question directement politique au-delà de celle du harcèlement sexuel insupportable subi par les femmes : tout le monde savait, et tout le monde en profitait. Le spectacle auquel on assiste est assez hallucinant, où l’on voit celui à qui on passait la main dans le dos ou claquait la bise, balancé par-dessus bord. Harvey Weinstein est devenu un bouc émissaire. De tous ses amis, de ceux qui lui mangeaient dans la main, c’est à qui le piétinera, lui plantera des couteaux dans le dos, se précipitera pour en rajouter. Et dans le même temps, on nettoie Google des photos compromettantes. Deux mentions spéciales, d’abord pour Barack Obama, homme le mieux informé du monde pendant son mandat, qui donc savait tout, et qui aujourd’hui avec son épouse, prend des pincettes et traite l’ami déchu de « dégoûtant ». L’Elysée ensuite, qui se précipite pour avertir les gazettes, que Jupiter a saisi la chancellerie de la Légion d’honneur pour que la décoration remise au monstre lui soit retirée. Attendre d’en savoir plus ? Faire confiance à la Justice ? Ne pas en rajouter ? Garder son calme, et sa dignité ? Et puis quoi encore.

Le mépris du droit de la justice.

Car cette affaire, deuxième épisode de la grande semaine de la haine, pose aussi le rapport au droit et à la justice. Dans l’affaire Cantat, la clameur refuse de prendre en compte et de respecter une décision de justice déjà rendue. Dans l’affaire Weinstein, la même clameur refuse de s’en remettre aux procédures judiciaires engagées contre le producteur. La Roche Tarpéienne étant toujours très près du Capitole, celui-ci prend de plein fouet, un lynchage médiatique géant. Aucune contradiction possible, aucun débat, aucune discussion, Harvey Weinstein doit comprendre le sens du mot solitude. Encore plus grave, sous prétexte du nécessaire débat et du nécessaire traitement politique du harcèlement sexuel dans les organisations quelles qu’elles soient, on voit fleurir et se répandre des appels à la délation desquels émane un drôle de fumet. Soutenu par France Télévisions le fameux hastag #balancetonporc se répand comme une inondation sur les réseaux. Charriant avec elle, la haine, le ressentiment, l’amertume, le mensonge, une androphobie compulsive, dont rien de bon ne pourra sortir.

Les violences faites aux femmes, et le harcèlement sexuel sont deux questions essentielles. Politiques sociales et sociétales, elles doivent faire l’objet d’un traitement collectif, dans le cadre d’un débat qui ne soit pas manipulé, dans l’hystérie médiatique comme on l’avait vu par exemple de façon criante dans l’affaire Sauvage, où le mensonge a triomphé. Cela s’appelle le fonctionnement d’une société démocratique.

Quant à la responsabilité personnelle des individus, c’est à la justice de faire son boulot, dans le respect de ses règles. Cela s’appelle aussi le fonctionnement d’une société démocratique.

 

Régis de Castelnau

26 Commentaires

  1. Cantat a purgé sa peine, c’est entendu. Mais qu’il ne s’imagine pas pouvoir donner à la terre entière des leçons de morale et d’altruisme.

    Quelques temps avant la fin tragique de Marie Trintignant, succombant sous les coups d’icelui, M. Cantat faisait avec son groupe des tournées contre les brutalités policières…l’anonymat serait sans doute plus salutaire pour ce monsieur.

    • Commentaire à chaud ci-dessus parce que :grand ras le bol des gens qui n’assument pas leurs actes; qui se montrent lâches et qui par dessus se targuent de donner des leçons de morale….mais d’un point de vue juridique vous avez raison, bien sûr.
      Mais il a ôté la vie et cela d’un point de vue moral est impardonnable.

  2. Bravo pour votre texte. L’hypocrisie et la lâcheté de ceux qui savaient pour weinstein et en on profité, et maintenant le piétinent est « normale »….
    Quand à Cantat je crois que la haine qu’il suscite est à la hauteur de son indifférence pour l’horreur qu’il a commis et son manque absolu de remords.

  3. LA JUSTICE DES TRIBUNAUX N’A JAMAIS EXISTÉ ET N’EXISTE TOUJOURS PAS ACTUELLEMENT !

    On est bien dans un monde de haine comme il ne l’a peut-être jamais été depuis que celui-ci existe pour les « humains ». Le thème de la lettre de Freud à Einstein « Pourquoi la guerre ? » était : « C’est la haine qui fait la guerre et comme la haine existera toujours la guerre existera toujours ! » D’après Le petit Larousse de la psychologie la haine serait due à la jalousie, aux injustices, etc. mais celui-ci n’explique pas d’où viennent la jalousie, les injustices, etc. « Nul n’est censé ignorer la loi ! » mais peu de monde respecte la loi au vu du nombre de procès qu’il y a partout actuellement dans le monde et même en France ! « Nul n’a le droit de faire justice soi-même ! » mais la justice des tribunaux ou la justice divine sont justement incapables de faire celle-ci correctement voire équitablement puisque ce monde de merde et de fous ne perdure-t-il pas justement toujours actuellement en pire ? La justice des tribunaux n’a qu’un seul but : satisfaire le besoin du cerveau des « humains » à se venger en réglant alors son compte à ceux qui vous ont fait soi-disant du mal ou vous ont causé soi-disant un préjudice. Mais qui peut croire actuellement que la justice est juste alors même que bien souvent le jugement rendu n’est pas le même en première instance, en appel, en Cour de cassation… Si la justice était juste celle-ci ne devrait jamais commettre la moindre erreur de jugement ! Or dans ce monde de merde et de fous actuel justement les scandales ne manquent-ils pas à ce sujet ? Celle-ci est comme la médecine à deux vitesses : c’est-à-dire que les moyens pour se défendre ou pour attaquer ne sont pas les mêmes selon que l’on est pauvre ou selon que l’on est riche (exemple : je n’ai pas le droit à l’aide juridictionnelle car je dépasse le plafond autorisé pour celle-ci et comme pour payer un avocat je suis en surendettement je ne peux en rien alors ester en justice contre mes abuseurs psychiatriques). Tout est pire, les gens le vivent mal, et c’est pourquoi chacun refait à sa façon cette justice des tribunaux qui n’a jamais existé et n’existe toujours pas actuellement !

  4. Vos arguments juridiques me paraissent d’ un grand bon sens. Je trouve moins de bon sens dans l’ usage de la catégorie de haine, ou alors il serait bon de préciser qu’ elle n’ est que verbale. A moins que l’ on m’ ait caché des choses, ni Cantat ni Weinstein n’ ont fait l’ objet d’ agressions physiques.

  5. Je suis étonné que vous parliez de droit et confondiez assassinat et meurtre.
    Cantat n’est pas un assassin, c’est un meurtrier !
    Votre article aurait été l’occasion de préciser le point de droit de la préméditation.
    Dans les deux cas, c’est un salaud ! … Bien qu’il ne s’agisse pas là d’un terme de droit, je pense que nous nous accorderons sur ce point …
    Pour le reste, je partage l’essentiel de votre article, et la qualification d’imposture que vous donnez aux faits.

    • Bertrand Cantat a été déclaré coupable de « coups mortels » incriminations du droit lituanien équivalente à celle de « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » (article 222–7 du Code Pénal). CE N’EST DONC PAS UN MEURTRE !

    • Pour Weinstein je ne suis pas d’accord avec vous pour dire qu’il n’a pas été victime d’agressions physiques. Quand Jean-Jacques Rousseau écrit à mon avis à juste titre ceci : « La violence de la femme est dans ses charmes ! », dans le mot violence il y a bien alors le mot « viol ». Ce viol légal non pas du sexe des hommes mais de leur cerveau de la part des femmes indispose en réalité nombre de ceux-ci alors qu’ils ne sont en rien demandeurs obligatoirement de celui-ci. Il y a alors ceux qui supportent et ceux qui ne supportent pas et/ou ceux qui se contrôlent et ceux qui ne se contrôlent pas. J’ajoute que si l’homme alors ainsi excité sexuellement est un pervers au sens psychiatrique de ce mot cela veut dire qu’en réalité pour lui l’autre n’existe pas et qu’il est alors incapable de se mettre à sa place. La solution ? le mieux à mon avis c’est la castration chimique.

  6. Mais il n’empêche que, meurtre ou pas, il y a eu mort de femme sous les coups d’un homme violent, et il me semble humain de condamner l’indécence de cet artiste qui s’affiche à la une d’un journal, souriant et surtout bien vivant, lui. Quant à Weinstein, il a suffit qu’une voix ait parlé plus fort pour que les vannes s’ouvrent et que le monde entier s’offusque et condamne des faits avérés depuis toujours !

  7. Les excès, forfaits et méfaits qui animent ces deux personnages étaient connus depuis qu’ils évoluent sur la place publique.
    La responsabilité de la sphère judiciaire (défaillances, indulgences et autres faveurs méprisables) dans la pérennité de tels agissements n’est plus vraiment à démontrer non plus. Chez nous et outre Atlantique.

    Et c’est de ce côté qu’un état des lieux s’impose. Urgemment. L’état de droit s’effrite ….

    Les trémolos convulsifs, commisérations hypocrites, commentaires outrés, vociférations et autre « dièse » dont la vulgarité agit comme un catalyseur sur une société désorientée (balance ton porc ?!) n’y feront rien.

  8. Quand un homme frappe de ses poings un autre homme ce dernier a une chance de s’en sortir mais quand ce même homme frappe une femme ou un enfant il est bien rare que la victime s’en sorte. Regardez les mains de Cantat…..c’est un meurtre. La seule option était de prendre la porte et de sortir.

  9. Entièrement d’accord avec votre analyse. Il y a 3 points qui me turlupinent dans le traitement médiatique des deux affaires :
    1- Personne ne mentionne, alors que de mémoire, cela avait été évoqué à l’époque, de l’influence que les stupéfiants auraient pu avoir pour expliquer la violence de Bertrand Cantat. Il est vrai que personne n’use de cocaïne dans le milieu du spectacle.
    2- La maison de production de M. Weinstein aurait perdu toute sa valeur du fait du scandale, or il apparaît que quelques hommes d’affaires seraient sur les rangs pour la racheter. Un lynchage médiatique pour du commerce ? Loin de moi une telle pensée !
    3- Personne dans la presse n’évoque les cas de harcèlements homosexuels (des deux sexes, d’ailleurs !). Le mâle est toujours coupable face à l’innocente femelle. Ne serait-ce pas un peu plus compliqué ?

  10. Ayant été juré en Cour d’ Assises début 2012 (à Bruxelles, mais je pense que notre Code Pénal est le même), j’ avais oublié cet article 222-7. Je le trouve bien tarabiscoté. La volonté de tuer , qui n’ est donc pas la même chose que la préméditation, se prouve comment ? Dans l’ impossibilité de sonder la pensée d’ autrui, quel autre critère reste-t-il que les moyens employés ? L’ usage des poings face à un individu fragile n’ a pas paru convaincant aux jurés ? Que leur fallait-il de plus ? Heureux d’ avoir appris quelque chose (et notamment que les violents sont assez bien protégés dans nos sociétés), mais, à mes yeux, Cantat est un meurtrier.

  11. TOUS LES HOMMES SONT-ILS DES VIOLEURS ?

    Les dirigeantes d’associations féministes déclarent en permanence dans presque tous les médias : « Le viol résulte de la culture des hommes et de leur domination historique sur les femmes ! » Je ressens alors ce genre d’arguments comme une agression personnelle de la part de celles-ci. Car comme je l’ai déjà expliqué sur ce blog violer justement ne m’est jamais venu au moins jusqu’à actuellement. Si celles-ci ne voulaient pas dans leur propos citer tous les hommes alors pourquoi ne disent-elles pas à la place : « Le viol résulte de la culture de certains hommes et de la domination de certains de ceux-ci sur les femmes ! » ? En réalité on voit par là le besoin malsain et maniaque de ces dirigeantes d’associations féministes de faire du mal à tous les hommes autant que faire se peut et même aussi leur besoin de se réjouir de faire celui-ci à tous ceux-ci. Elles prétendent que c’est la culture du viol chez tous ceux-ci qui fait qu’actuellement celui-ci est devenu d’après celles-ci « de masse ». Je prétends au contraire que c’est la culture de la grande majorité de ceux-ci qui en réalité s’oppose en permanence au viol ! Et si tous les hommes étaient des violeurs toutes les femmes, elles, ne devraient-elles pas être alors toutes violées ?

    POURQUOI LES CURÉS PÉDOPHILES SONT-ILS SI NOMBREUX ?

    Quand on entre en religion catholique dans laquelle les curés s’engagent alors à ne pas avoir de relations sexuelles ni même non plus à se masturber cela donne alors à ceux-ci l’illusion qu’ils sont ainsi supérieurs sexuellement et moralement. Or ceux-ci ont des tendances homosexuelles inconscientes refoulées qu’ils ignorent eux-mêmes mais contre lesquelles leur morale inconsciente elle aussi refoulée lutte pour qu’elles ne soient pas satisfaites. Le fait d’avoir des valeurs sexuellement et moralement supérieures conscientes leur permet alors ainsi de mieux supporter leurs pulsions homosexuelles inconscientes. C’est pourquoi Freud a dit : « Dans la paranoïa les pulsions homosexuelles se transforment en pulsions sociales ! » Il a dit aussi sur le même sujet : « Quelle différence y a-t-il entre aimer un homme et aimer tous les hommes ? », « L’homosexualité résulte d’un attachement excessif à la mère et pour ne pas renoncer à celle-ci le garçon renonce ensuite à toutes les femmes ! », « J’ai réussi là où le paranoïaque échoue ! » (en sublimant ses tendances homosexuelles en écrivant pendant de longues années à son célèbre ami Fliess il prétend que c’est justement pour cela qu’il n’a pas alors ainsi sombrer comme certains de ses malades dans le délire paranoïaque). On ne peut ne pas prouver ces explications de Freud mais moi j’y crois !

    • @Siz gen
      Si votre hypothèse sur l’homosexualité tient la route, alors en Occident il y a du boulot pour que cette civilisation retrouve son épanouissement et équilibre.

  12. « L’homosexualité résulte d’un attachement excessif à la mère et pour ne pas renoncer à celle-ci le garçon renonce ensuite à toutes les femmes ! ».

    Allez expliquer ça aux animaux marins, terrestres et oiseaux adeptes de comportements homosexuels depuis toujours.

  13. VIOL : LE BILLET CI-DESSOUS A ÉTÉ CENSURÉ PAR LA RÉDACTION DE MEDIAPART AU PRÉTEXTE D’UNE PART QUE DE NOMBREUX ABONNÉS S’EN SONT PLAINT À CELLE-CI ET D’AUTRE PART QU’IL CONTREVENAIT À SA CHARTE ET À LA LOI DU …

    VIOL : SEULE LA CULTURE DES HOMMES PEUT S’Y OPPOSER

    Violer ne m’est jamais venu mais ce qui me vient c’est que les féministes mentent au sujet du viol. Si les femmes n’excitaient pas ou plus les hommes y aurait-il encore toujours des viols ? La cause du viol pour les féministes c’est le besoin des hommes d’humilier les femmes et non pas le désir sexuel de ceux-ci excité, provoqué, exacerbé, etc. par celles-ci. Ainsi celles-ci peuvent continuer à exciter les hommes autant que faire se peut puisque de toute façon avec ce genre d’arguments féministes ce sont toujours les hommes qui sont alors toujours coupables. Mais le problème c’est qu’en excitant toujours plus massivement les hommes le viol est devenu en conséquence lui aussi de masse ! Les féministes par-devant prétendent qu’elles luttent contre le viol, mais par derrière, elles ne font en réalité que l’entretenir voire le développer ! Quel mensonge et quelle hypocrisie vis-à-vis surtout des hommes ! Ceux-ci face à des femmes sexy qui ne cherchent qu’à les faire succomber à la tentation ne sont que des êtres humains certainement pas des ordinateurs voire des dieux capables de se contrôler sexuellement en toutes circonstances. Ce qu’a prévu au contraire la nature c’est que face au corps féminin à la silhouette féminine, l’homme tôt ou tard craque toujours afin de permettre ainsi le renouvellement et la survie de l’espèce humaine. Contrairement à ce que racontent les féministes c’est la culture des hommes qui seule peut s’opposer aux provocations de la nature féminine.

    Sig ZEN

    P.-S. : voire aussi le commentaire de Sig Zen à l’article intitulé : « Pour une juste condamnation sociétale et judiciaire du viol » sur le forum de Mediapart en cliquant sur le lien suivant : […]

    Le texte du lien ci-dessus est le suivant :

    « POUR LES VIOLEURS LA PRISON NE SERT À RIEN » « LES FÉMINISTES VEULENT CE QU’ELLES N’AURONT JAMAIS ! » (AVIS DE MES PSYCHIATRES)

    Le viol n’a rien à voir avec une prétendue culture des hommes ou avec une prétendue domination historique des hommes sur les femmes, mais, en réalité, est en rapport avec une structure mentale perverse acquise pendant la petite enfance lors d’un complexe d’Œdipe qui s’est alors mal passé. À l’âge adulte il en résulte un homme très perturbé et très faible sexuellement qui aura ainsi beaucoup de mal à contrôler ses pulsions. Il suffit alors d’une toute petite excitation par une femme pour que cela dégénère en viol, et cela d’autant plus qu’un pervers ne peut pas se mettre à la place d’autrui, l’autre n’existant pas pour lui ! Tout cela (qui est aussi bien de psychiatres hommes que de psychiatres femmes) n’a rien à voir avec les affabulations des féministes qui, elles, prétendent que le viol a pour origine le besoin des hommes d’humilier les femmes, et qu’en réalité celui-ci n’a pas pour origine une excitation sexuelle provoquée par celles-ci ! S’il y a toujours plus de viols c’est bien parce que les femmes excitent toujours plus sexuellement les hommes ! N’est-ce pas cela justement que celles-ci appellent d’ailleurs à juste titre “la libération de la femme” ou “la révolution sexuelle“ ? Comme me l’a dit l’un de mes anciens psychiatres (1999) : “Les femmes ne se rendent pas toujours compte de l’effet qu’elles font sur les hommes ! Pour les violeurs la prison ne sert à rien !” Mais pourquoi ce besoin de punir des hommes avant tout psychopathes (au sens freudien de ce mot) ? Grâce notamment à la prison les féministes ne castrent-elles pas alors autant que faire se peut ceux-ci et alors ainsi ne rétablissent-elles pas l’égalité sexuelle si enviée par celles-ci ? La preuve que les violeurs sont bien des malades ? s’ils étaient aussi sains d’esprit que l’affabulent les féministes alors pourquoi récidivent-ils ? n’est-ce pas justement parce que la prison ne les a alors ni soignés ni guéris ? Comme me l’a expliqué mon ancienne psychiatre psychothérapeute (2013-2016) : “Les féministes veulent ce qu’elles n’auront jamais !” Elle voulait dire par là que celles-ci sont des femmes très mal dans leur tête parce que justement elles n’acceptent pas inconsciemment leur castration par rapport aux hommes ! N’est-ce pas ce que Freud avait découvert en son temps sur ses patientes de la bourgeoisie de Vienne et qu’il avait d’ailleurs appelé à ce sujet : “l’envie du pénis” ? Mais pourquoi aussi bien ce besoin de mentir que ce manque de culture de la part des féministes qui pourtant se croient supérieures aux machos ?

    Sig ZEN

  14. Si c’ est votre psychiatre qui l’ a dit, alors… (une personne remarquablement efficace, ce(tt)e psychiatre, à en juger par vos textes).

  15. c’est pas ma faute, c’est elle qui m’a provoqué. C’est une femme excitante alors c’est naturel je l’ai prise et violé.
    Oui c’est naturel comme l’envie que j’ai de couper la b.. de ceux qui disent ça. Mais comme moi je suis un animal politique, j’apprends à contrôler mes pulsions grâce à l’éducation et à la société dans laquelle je vis.
    C’est pour cela que je me contente d’essayer de vous montrer que votre argument n’est pas valide en ne vous coupant pas la …..
    Maintenant si vous voulez vous comporter comme une caricature d’animal (car tous les animaux ne pratiquent pas le viol, loin de là), ne vous plaignez que l’on vous traite de porc. C’est ce que vous revendiquez être après tout.

    • Euh … oui.
      Sans les représailles dommageables peut-être. Certes notre ami semble enlisé dans un délicat conflit avec les féministes mais je ne suis pas sûre que ce soit la voie idéale pour recouvrer une certaine sérénité.

      « … ne vous plaignez que l’on vous traite de porc. C’est ce que vous revendiquez être après tout. »

      Un bémol toutefois : ce n’est pas très respectueux pour le porc qui est un animal d’une intelligence tout à fait remarquable.

  16. « LA FEMELLE DEVIENT L’ÉGALE DU MACHO » est la conclusion du billet de Fred Oberson sur son blog chez Mediapart. Pour lire celui-ci que je juge de bon sens sur le sujet du harcèlement, du viol, etc. cliquez sur le lien suivant (en espérant qu’il fonctionnera) :

    https://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&cad=rja&uact=8&ved=0ahUKEwjd14Po_IXXAhXEL8AKHdIPDicQFggnMAA&url=https%3A%2F%2Fblogs.mediapart.fr%2Ffred-oberson%2Fblog%2F221017%2Fles-hommes-tous-des-cochons&usg=AOvVaw2Uad2EI_ZHJja3-ZdEeX3l

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