Quand Didier Lallement pleurniche

a « écrit » un livre. Après avoir quitté son poste de préfet de police de Paris, pour aller s’installer dans une pantoufle douillette et inutile en remerciement de son zèle de bras armé du système Macron, le voilà qui s’épanche. Paris-Match publie cette semaine une recension complaisante qui détaille un peu les états d’âme du garde-chiourme. D’abord, se considérant probablement comme relevé du devoir de réserve des hauts fonctionnaires, il balance. Avec la description d’une situation de la France conforme à ce qu’en disent les oppositions en oubliant la responsabilité de son chef. Ensuite, pour être raccord avec l’époque, il pleurniche sur son sort et essaie de provoquer la compassion pour la détestation que lui voue l’opinion publique.

Didier Lallement avec quelques « confidences » expose dans son livre : « sa vision noire de la société rongée par l’individualisme, le complotisme, l’islamisme, le survivalisme, l’ubérisation du marché de la drogue, sans compter l’immigration illégale.» Donnant quelques arguments à ceux qui pointaient en lui la présence de solides névroses. Pas gêné, il reconnaît le lien entre immigration illégale et explosion de la délinquance, on a envie de dire « il était temps ! » Et de lui demander s’il a prévenu son patron, qui n’a pas l’air au courant. Il dit aussi « assumer entièrement l’échec du stade de France », mais que sa démission proposée avait été refusée par Macron. Ben voyons, c’est le scandale international postérieur qui oblige à cet aveu. S’il avait eu un minimum d’honneur, le refus de Macron n’aurait pas dû l’empêcher de prendre ses responsabilités.

Le poste de préfet de police de Paris était bien évidemment le sommet d’une carrière pour un protégé de Jean-Pierre Chevènement entré dans la préfectorale par la petite porte. Il n’aurait pour rien au monde laissé passer une telle occasion. Ce qui ne l’empêche pas, passant en mode Calimero, de se plaindre de ce que le poste est fatigant. Parce que Didier Lallement se plaint beaucoup. De son sort de préfet de police, mais également de sa vie d’après. Les Français le détestent, et le font savoir ? C’est trop injuste, et Paris-Match de conclure après la description ses horribles malheurs : « ainsi va la vie en 2022 d’un serviteur de l’État ». Eh bien non, ce n’est justement pas un serviteur de l’État, mais celui d’un ordre injuste qui s’est révélé brutal, dès lors que les couches populaires ont manifesté leur refus de ses conséquences.

Et Didier Lallement a été l’incarnation de cette brutalité contre les mouvements sociaux, à base de violence policière débridée et de mise en cause insultante de ceux qui s’y opposaient en utilisant leurs libertés constitutionnelles. Tout le monde se souvient du « nous ne sommes pas du même camp Madame ! », lancé à une passante exprimant son soutien au mouvement des Gilets jaunes. Lamentable saillie d’un haut fonctionnaire avouant crûment qu’il était au service d’un homme, en l’occurrence Emmanuel Macron, et non pas à celui de la République. On se souvient également des insultes adressées aux malades mourants du Covid considérés comme responsables de leur sort pour avoir mal respecté les consignes souvent ineptes d’une Agnès Buzyn ou d’une Sibeth N’Diaye. D’ailleurs, il persiste à nous exposer sa vision de l’ordre social tel qu’il le défend : « les convulsions sociales seront intenses et destructrices… un jour il faudra encore masser des troupes devant l’Élysée ». Aux protestations contre l’injustice, la seule réponse qu’il envisage est la matraque. En attendant pire ?

Alors Didier Lallement rapporte les injures et les menaces de mort dont il serait l’objet maintenant qu’il a rejoint sa confortable pantoufle. Les menaces de mort ne sont évidemment pas acceptables, mais en ce qui concerne les injures, si elles peuvent être des infractions, il appartient au juge de les qualifier notamment au regard du contexte. Rappelons-nous Guy Bedos traitant Nadine Morano de « connasse » et relaxé par la justice. Le préfet de police de Paris a fait le choix d’incarner le système Macron dans son visage brutal et répressif et se plaint des conséquences. Il voudrait donc qu’on l’aime et qu’on le respecte ?

Il y a manifestement un mot dont il a oublié le sens, c’est celui de décence.

Régis de Castelnau

22 Commentaires

  1. Ce personnage me parait assez peu republicain, sinon il ne se serait pas mis au service d’un monarque ayant herité de sa place par la grâce d’un militaire -DeGaulle- ayant installé un systeme destiné à retirer la parole aux seuls detenteurs de la legitimité : les representants du peuple !

    Soixante apres il est temps de mettre fin au « coup d’Etat permanent »…afin de ne plus avoir en face cette figure….

    • Votre post n’est pas clair !
      Je ne comprends pas si vous détestez la constitution de la Vè République de 1958 meme fortement amendée par les sucessseurs du général de Gaulle ou sur sa personne ?

      • Euclide,
        Pas la lumière à tous les étages on dirait. Dans cet article :
        1/ critique du personnage,
        2/ du système politique.
        Si c’est pas assez clair on pourra mettre une image à colorier si besoin.

      • C’est bien evidemment au systeme/ constitution 1962 que je fais reference; les militaires ont en commun qu’ils donnent des ordres: Napoleon, Petain, De Gaulle, et qu’à ce titre, ils n’ont pas l’habitude de debattre avec des subordonnés.
        On, peut, à la rigueur, le comprendre dans des situations extrêmes et pour de courtes periodes, ce que les romains nommaient « dictateur », ce n’est evidemment pas une façon normale de gouverner sur long terme….
        Pour memoire la Constitution que certains ressortent quand ça les arrange prevoit que l’Elysée a l’obligation de soumettre au Parlement l’autorisation d’envoyer des soldats à l’exterieur du pays pour un delai excedant quatre mois.
        En Ukraine differentes « forces » y sont stationnées depuis sept mois.
        De même dans un domaine aussi essentiel pour l’avenir du pays que l’engagement de la Dette il est incomprehensible que le plafond de la Dette ne soit pas soumis au vote des deputés comme celà se pratique aux USA.

        Soixant ans apres le peuple français est toujours l’otage d’un homme seul qui n’est soumis à aucun contre pouvoir, definition même de la democratie.

  2. L’indécence est la chose au monde de la macronnie la plus partagée. Travaux à l’Elysée, piscine à Brégancon et jetski en prêchant la fin de l’abondance. Inquiétude pour la dette à ne pas léguer à nos enfants de l’amateur de trajets aériens en avion de ligne privatisé 350 000 euros sans compter le coût du trajet à vide de l’avion de la République venu le chercher ou le hérault anti-France des assisté et ses fastueux dîners à 100.000 euros.
    Les vrais coupables au fond ce sont leurs électeurs qui vraisemblablement ont encore trop de laine sur le dos, ou alors complètement idiots.

    • Pourquoi s’en prendre à des commis au service des mafieux ?
      Ce petit personnel mettant en musique la politique du pouvoir des oligarques n’est RIEN, sinon des larbins imitant la belle vie des ‘grands’.

      Comme ce Lallement ! Si ces larbins se plaignent d’être des larbins, c’est une farce.
      C’est le policier qui se plaint des inconvénients de son métier parfois violent. Une contradiction dans le comportement, autrement-dit une folie : agir sans en assumer les conséquences.
      Ce type est fou. Il intègre des contradictions et ne s’en rend pas compte, preuve de folie.

      Et dans cette folie, il est soutenu par un grand média d’oligarque. C’est la preuve que ces oligarques veulent nous rendre fous : accepter une chose et son contraire. Une vieille histoire à la Ubu.

      Je considère absurde, inutile, de se plaindre de nos bourreaux.
      Ils sont volontairement soumis au Système oligarchique ou complètement débiles ou complètement fous.

      Notre SEULE pensée devrait être d’AGIR contre ce Système.
      Se plaindre est encore l’ACCEPTER puisqu’on ne s’organise pas à le détruire.

      • Rappelez vous qu’ils ont la Loi pour eux et qu’il est interdit d’appeler à la révolte. Avec votre fourche vous aurez l’air fond, poussé au derrière par tous les lâches avides de spectacle. Il n’y a rien à faire, il faudra boire la coupe jusqu’à la lie. Et ces abrutis vous saluent bien.

    • Effarant de supporter ce gamin immigrationniste et insignifiant, que seulement 18% ont élus nominativement si on considère que + de 50% ne se sont pas déplacés, les autres; tout sauf macron, n’ont eu de choix entre méluche/macron et mlp/macron, ainsi que les blancs et les nuls…
      L’inconscience est le péché suprême disait Carl Young. La médiocrité et l’inculture sont à plein à l’AN où rien de fécond ne peut émerger, rajoutons les sinistres nommés et nous avons un ramassis de crédules ignorants et néfastes parce que malfaisants qui méconnaissent les racines de notre si beau pays en déréliction avancée. Je crains qu’il ne soit trop tard pour assainir la pourriture qui le compose.

  3. Ben quoi, Darnand et ses milices était au service –et sévices– de…l’état de…Pétain. C’est juste un remake. J’avais désigné (« Sors d’ici Jean Moulin ») le gang squattant le pouvoir comme les « nouveaux collabos » de la nouvelle « souveraineté européenne ». C’était loin d’être exagéré…
    Méc-créant.
    (Blog: « Immondialisation: peuples en solde! » )

  4. Son nom lui va décidément si bien. Entre le rappel malvenu de la collaboration, ses quatre dernières lettres, et la pluie de « L » qui évoque à la fois le lèche-bottes et le mot espagnol llorar, il les collectionne. On peut désormais le plaindre après avoir dû le craindre.

  5. Nous ne sommes pas dans le même camp en effet, Monsieur le Préfet :
    Lorsque viendra l’épuration, au moment où les idéologues collaborationnistes dont vous fûtes le bras armé seront mis face à leurs responsabilités, vous recevrez du peuple la monnaie de votre pièce : nous deviendrons votre bourreau.
    La place sur laquelle se dressera l’échafaud que vous désescaladerez séparé de la partie de vous qui ne nous revient pas, sera par nous nassée cette fois : pas d’issue.
    Comme j’ai grand hâte de vous voir pleurer la perte de votre illusoire impunité !
    C’est nous, enfin, qui écrirons sur vous, la nature et la forme du joug que vous nous fîtes subir, car nous renverserons aussi l’inversion de la charge accusatoire dont vous êtes si coutumier.

  6. Vous êtes encore trop gentil. La mentalité de kapo et la lâcheté ne méritent que le mépris.

    • En matiere de kapo la plupart des gardiens de Konzentrationlager etaient des lettons….

  7. Cette réincarnation d’officier waffen SS ne fait que servir une mafia qu’il ne veut pas voir et dont il fait néanmoins parti. AQu peuple de le juger, mais il n’y coupera pas, sauf à se réfugier sur une île perdue…

  8. Comme je l’ai souvent écrit, sur un refrain bien connu :
    « Le préfet de Paris ment ! Le préfet de Paris ment ! Le préfet de Paris est Lallement ! »

  9. Didier L’allement est une merde et imposteur
    En plus il faudra répondre des éborgné et estropier

    La cour des miracles
    ce mec à eu une vie comme chef dans la terreur
    Certes un frustré PD dans sa négation
    En soi petite bite

    • Durant la révolution ce mec était là
      Complètement à l’aise , il viens d’une famille de merde et de très loin .
      La bouse de vache
      lorsque je le voit avec sa casquette et sa légion d’honneur , je lui renvoi
      dans sont père dutrout
      Avec lui il n’y à aucun bénéfice du doute , et con de l’histoire il reviendra sous une autre forme , mais toujours là à mater
      le simple

  10. Didier L’allement est un collector , multirécidiviste , j’imagine qu’il est déjà dans le métaverses.
    J’espère qu il gobe tout les vaccins du monde et qu’il finisse en métastase et si possible staphylocoque doré , direction déchetterie
    Où alors un cancer de la prostate bien avancé

Laisser un commentaire