Rubrique bouquins : les champs de la Shoah

L’événement « Shoah » est un épisode majeur de l’histoire de l’Occident. Un des peuples les plus civilisés d’Europe s’est livré à un massacre industriel et méthodique de 6 millions d’êtres humains hommes femmes et enfants choisis pour le supplice sur des critères de pure folie. Il faut être précis dans la désignation du coupable. Pour des raisons historiques et compréhensibles, tout a été fait pour déculpabiliser le peuple allemand et faire porter la responsabilité de l’abomination au système nazi et à ses hommes. Les nazis étaient des monstres et ont conduit à l’horreur un peuple par la terreur nous a-t-on raconté. La Wehrmacht et ses chefs étaient des gens honorables et seuls les SS étaient des monstres. C’était simplement un mensonge.

L’historiographie récente a fait litière de cette présentation utilisée et popularisée au moment de la guerre. L’énorme et indispensable ouvrage de Jean Lopez et Lasha Otkhmezuri « Barbarossa » démontre le caractère criminel de l’armée allemande déjà depuis le XIXe siècle et qu’elle fut le premier outil du grand massacre que ce soit l’extermination des juifs ou l’abominable saignée imposée à l’URSS. La lecture d’un autre ouvrage indispensable viendra compléter le tableau il s’agit de « Les crimes de la Wehrmacht » de Wolfram Wette, qui en fait lui aussi le constat impitoyable. Enfin on recommandera « La guerre allemande : portrait d’un peuple en guerre » de Nicholas Stargardt qui démontre que dans sa grande masse le peuple allemand savait tout et qu’il a soutenu Hitler et son projet jusqu’au bout. La volonté de paix, ne doit en aucun cas masquer ce qui a été ou le faire oublier. Et on pense en particulier à l’appui dont ont bénéficié les Allemands pour l’extermination de la part de certains peuples d’Europe de l’Est comme en Pologne et en Ukraine que l’on voit aujourd’hui avec horreur réhabiliter sous prétexte de nationalisme les bourreaux supplétifs de l’époque.

Concernant la Shoah, Marie Moutier-Bitan vient de publier un remarquable ouvrage que vient en appui du travail du père Patrick Desbois « La Shoah par balles ».

Notre historien militaire préféré Sylvain Ferreira nous en fait une courte recension.

Regis de Castelnau

Voyage au bout de l’horreur

Dans le projet exterminateur nazi, la destruction des Juifs soviétiques représente une phase majeure dont les modalités d’exécution sont souvent ignorées du grand public. Après plus de dix ans de recherches sur le terrain et dans les archives, Marie Moutier-Bitan nous propose une étude exhaustive de cette autre facette terrifiante de la Shoah.

Les victimes ont un nom

Cette étude majeure nous propose une plongée détaillée, à hauteur d’homme, dans l’enfer de la destruction des Juifs soviétiques ou issus d’autres pays (Pologne, Roumanie, Hongrie) réfugiés sur le territoire soviétique de 1941 à 1944. Si l’auteur nous rappelle avec clarté les processus décisionnaires et organisationnels mis en oeuvre préalablement par le régime nazi en vue de l’invasion de l’Union Soviétique, son propos permet ensuite, avec force de détails et de témoignages (y compris des bourreaux), de revivre chaque épisode terrifiant des exécutions de masse qui jalonnent la progression de la Wehrmacht à partir du 22 juin 1941. Mais au-delà des chiffres, à chaque chapitre, Marie Moutier-Bitan retrace le destin emblématique de telle ou telle famille juive emportée dans ce tourbillon infernal. Nous suivons ainsi ces micro-tragédies avec une acuité et une identification aux victimes qui n’est pas s’en rappeler celles de la caméra de Claude Lanzmann dans Shoah.

Les bourreaux aussi…

Si les victimes sont au cœur de l’ouvrage, les bourreaux ne sont pas « oubliés ». Là encore, au-delà des pérégrinations d’Himmler et de son état-major sur l’arrière-front pour orchestrer l’innommable, on découvre plusieurs figures, a priori anodines, de tel ou tel membre d’un Einsatzgruppen ou d’un groupe de miliciens ukrainiens qui vont pourtant servir de bras serviles et zélés aux exécutions. Ces portraits sont glaçants et leurs témoignages terrifiants. De même, le rôle joué par les voisins dans la dénonciation voire la participation aux exécutions (exemple le pogrom de Lvov), mais aussi parfois dans l’aide aux familles juives est particulièrement bien analysé. Enfin, la participation et le soutien de la Wehrmacht à cette entreprise est parfaitement mis en lumière, ce qui permet de poursuivre la destruction, salutaire, du mythe d’une armée allemande « propre ».

Nous ne pouvons donc que vous recommander cet ouvrage majeur qui fera date dans l’historiographie de la Shoah.

Sylvain Ferreira

Régis de Castelnau

85 Commentaires

  1. Je ne connais pas suffisamment les faits ni ne suis un historien pour prétendre à une compétence sur le sujet. Mais cette phrase est difficile à lire : « Pour des raisons historiques et compréhensibles, tout a été fait pour déculpabiliser le peuple allemand et faire porter la responsabilité de l’abomination au système nazi et à ses hommes. »
    Loin de moi de vouloir excuser : il y a des responsabilités que l’on doit assumer et elles sont au-delà de l’appartenance à un peuple, à une nation. Tous les génocides du XX° siècle (des Arméniens, des juifs, du Rwanda … Cambodge ? …) sont signés. Je ne suis pas convaincu qu’il soit indispensable, pour une lecture vraiment historique et surtout porteuse de prise de conscience et de volonté de changement pour que cela ne se reproduise plus, de coller inexorablement à un peuple, à une nation, la marque infamante des génocides. Je pense à ceux qui vivent aujourd’hui, aux générations futures : devront-ils porter cette marque d’infamie alors qu’ils n’ont pas de responsabilité ? L’histoire doit être écrite dans les livres et elle reste écrite dans les faits qu’il est impossible d’effacer. Mais comment le faire en évitant de blesser et surtout que ces blessures ne soient irréparables pour que cela ne se reproduise plus.
    On ne pourra jamais vivre en portant la responsabilité d’autrui.
    Vous connaissez peut-être :
    « En ces jours-là, on ne dira plus : Les pères ont mangé du raisin vert, et les dents des fils en sont irritées. » Jérémie 31, 29

    • les allemands de braves connards qui votent pour des neonazis, non faut pas culpabiliser ces chics types (et je parle pas de la mise à mort de la Grèce avec le soutien de l’UE)

      • On peut aussi considérer que la population allemande a été la première victime du nazisme. Il n’y a jamais eu de majorité pour Hitler, c’est le Zentrum catholique qui lui a donné une majorité, donc logiquement le Vatican. La dictature a été mise en place contre les allemands, destinataires des camps de concentration.
        La direction du PC allemand a paralysé la résistance sur ordre de Staline pour qui valait mieux Hitler et Franco que la révolution, qui aurait menacé les bases de la situation d’où sont issus les privilèges de cette bureaucratie. Et la direction du SPD capitulait activement depuis 1914.
        Si les allemands avaient été nazis en bloc, il n’y aurait pas eu besoin d’une dictature totalitaire féroce et sanglante.
        Les seuls « sondages d’opinion » après 1933 ont été ceux de la gestapo et des camps, quand les cadres de résistance organisée, syndicats et partis, avaient été organisés.
        Et oui, la Wermacht est criminelle.

        • « Si les allemands avaient été nazis en bloc, il n’y aurait pas eu besoin d’une dictature totalitaire féroce et sanglante. »

          Vous avez raison, les intellectuels, les communistes et les opposants politiques ont été assassinés et déportés, ce qui a fait place nette. Difficile de construire une opposition quand les plus à même de conceptualiser la défense et d’incarner une résistance sont tués.

          Mais pour ce qui est de la dictature, n’importe quel pays qui s’engage dans une guerre totale contre des ennemis aussi importants que l’URSS et de grands pays européens comme la France et l’Angleterre a besoin d’une dictature.

          Regardez un peu ce qui s’est passé lors de la première guerre mondiale en France : mobilisation générale (au front ou aux usines), condamnation des défaitistes (vous n’aviez pas intérêt de tenir des propos défaitistes dans un abribus), l’ensemble du pays tourné vers la guerre.

          Ce n’est peut-être pas une dictature au sens strict, mais toutes les lois ordinaires sont suspendues et le citoyen doit obéir. C’est le sort du pays qui se joue.

          On ne mène pas une guerre de cette ampleur avec la démocratie, c’est impossible.

          Un bouquin (« Libres d’obéir », Johann Chapoutot) est récemment paru qui montre que le management moderne est né lors de la seconde guerre mondiale en Allemagne lorsque les gestionnaires ont eu besoin de faire mieux avec moins de personnel : il fallait leur adhésion pour qu’ils donnent le meilleur d’eux-mêmes. «Paradoxalement, des idéologues du IIIe Reich ont développé une conception du travail non autoritaire, où l’employé et l’ouvrier consentent à leur sort et approuvent leur activité ».

          Par ailleurs, on ne saurait trop vous conseiller de lire le « Journal d’un Allemand » de Sebastian Haffner qui raconte l’année folle de l’Allemagne, où tous les repères moraux explosent et où la rationalité perd. On est très loin de la dictature. (Vous allez trouver des similitudes troublantes avec ce qui se passe actuellement.)

      • Il ne faut pas insulter un peuple qui vote; chez nous il y a des millions de « connards » qui ont voté Macron parce qu’ils ne voulaient pas de Mme Lepen;
        et je ne parlerai pas des fonctionnaires de l’UE pour qui personne n’a voté!

    • Ce que vous dites est d’autant plus vrai que c’est Hindenburg qui a nommé Hitler chancelier en janvier 1933, alors qu’il n’avait pas de majorité au parlement suite aux élections de novembre 1932 (33,1%) et que son parti était en baisse par rapport aux élections précédentes de juillet 1932 (37,4%), avec une perte de 2 millions de voix. Plus que la pression de la rue, c’est la pression des financiers représentés par Schacht qui a convaincu le président Hindenburg de nommer Hitler.

      Mussolini a lui aussi assis son influence avec le soutien financier d’un regroupement d’agrariens, d’industriels et de banquiers. Pour en savoir plus à ce sujet, vous pouvez consulter les travaux de Dominique Pinsolle, Enseignant-chercheur en histoire à l’université Bordeaux-III.

      N’oublions pas qu’Henri Ford partageait les idées d’Hitler et était même un inspirateur :

      https://www.monde-diplomatique.fr/2007/04/LOWY/14601

      Enfin, en matière d’inhumanité, l’Europe colonialiste était pas mal non plus. Il ne faudrait pas oublier les 50 millions de personnes que nous avons laissées mourir en 1890, crime que nous n’avons pas souhaité inscrire dans nos livres d’histoire. Lire à ce sujet le livre « Génocides tropicaux » de Mike Davis.

  2. Pour que l’Allemagne puisse, dès 1949/1950, rejoindre le camp des « bons » face aux méchants soviétiques, il fallait l’innocenter de ses crimes; c’est ainsi que l’on s’est mis, à Hollywood comme ailleurs, d’évoquer exclusivement les vilains nazis. C’est toujours vrai aujourd’hui, à tel point que M. MACRON invite, pour fêter le 75ème anniversaire du débarquement, Mme MERKEL (!) et « oublie d’y convier M. Poutine, oubliant – ou plutôt, méconnaissant vraisemblablement – l’offensive Bagration, menée dès le 22 juin 1944 par les soviétiques, cassant les reins de l’armée allemande tout en l’empêchant d’envoyer suffisamment de renforts vers la Normandie. Et que dire de la réécriture de l’histoire faisant croire que le camp d’Auschwitz fut libéré par les Américains.
    Nous sommes mal barrés.

    •  » Il n’y a jamais eu de majorité pour Hitler, c’est le Zentrum catholique qui lui a donné une majorité, donc logiquement le Vatican.  »
      Ah oui ! Vous lisez l’histoire comme moi le chinois !

      • Exactement, c’est le Zentrum, parti catholique, qui donne une majorité des 2/3 pour la loi des pleins pouvoirs du 23 mars 1933, qui a mis en place la dictature après l’incendie du Reichstag.
        Les dernières élections libres de novembre 1932 donnent 32% aux nazis, contre 37% en juillet 1932.
        Hitler a été désigné chancelier par Hindenburg en janvier 1933, donc jamais élu par le parlement.
        https://www.les-crises.fr/80-ans-30-01-1933/

        • Je ne mettais pas en doute votre connaissance des faits historiques mais quand j’écris «lire» je veux dire que c’est l’interprétation qui est sans doute excessive.
          Sous-entendre que ce régime a été porté au pouvoir grâce «au Vatican» … c’est quand même osé !

          • Le Zentrum était un parti catholique.
            Dans le lien que je donne :
            « Les sociaux-démocrates refusent le vote du décret. Hitler, à la tribune, les couvre d’injures. Mais le chef du Zentrum, Monseigneur Ludwig Kaas, convainc son groupe parlementaire de voter pour Hitler, contre la vaine promesse que celui-ci respecterait le droit de veto du président Von Hindenburg. Fort de la majorité indispensable des deux tiers, Hitler dispose dès lors d’un pouvoir dictatorial sur la plus grande puissance d’Europe continentale. »
            Les classes possédante des grands pays ont été pour la prise de pouvoir d’Hitler.
            Une citation du Point, https://www.lexpress.fr/actualite/politique/le-pape-et-les-nazis_492456.html
            « Il montre d’abord comment Pacelli, qui n’aimait pas le nazisme, mais craignait encore davantage le communisme, contribua en 1933 à l’avènement de Hitler en abandonnant le Zentrum, le parti catholique allemand. »
            Pacelli, c’est le nonce apostolique, agent du Vatican, qui devint Pie XII.

          • Oui enfin, sur sa première tentative de prise de pouvoir, à savoir son coup d’Etat raté de Munich, Hitler n’avait pas l’appui des élites.
            Lorsqu’il rédige Mein Kampf, Hitler formalise en prison ce que Todd ou Guilluy conceptualisent aujourd’hui, à savoir l’effondrement des classes moyennes étranglées par l’usure, comprendre par la Banque US, une classe soumise et en voie de paupérisation.

            Il fait également le constat que la menace blochévik est aux portes de l’Est, il n’a pas oublié que Guillaume II avait financé la révolution de Lénine de 17 pour faire tomber le régime Tsariste qui faisait peur à la monarchie Prussienne.
            Les pogroms à l’Est pré WWII, que l’on pourrait titrer « Staline pourchassant Trosky », entrainent en effet une immigration juive qui rentre en conflit d’intérêts de classe avec la population locale qui a peur de cette concurrence sur le marché du travail, avec des salaires à la baisse, des manifestations antisémites éclatent donc en Allemagne.

            Pour synthétiser, Hitler dénonce donc l’Alliance néfaste pour la nation du judéo-bolchévisme et du Capital et lui oppose le national-socialisme.

            Il s’inspire ici de Mussolini, le père du fascisme, issu du PSI et ayant empêché l’Italie de subir une dictature judéo-bolchévique, en nettoyant le parti d’une classe libérale de gauche prête à trahir, il fit scission en 1918 avec l’aile gauche de son parti qu’il considérait trop conservatrice, pour créer les « faisceaux de combat » en 1919, directement inspirés par les « faisceaux siciliens », mouvement violent d’extrême gauche ayant opéré dans le Sud de l’Italie de 1889 à 1894.

            Cette dénonciation sera donc un premier pas pour que certaines élites Munichoises commencent à adhérer au projet politique Hitlérien, élites qui cherchent en priorité un rempart contre la menace bolchévique et la dictature du prolétariat.
            Ce n’est que bien plus tard, qu’Hitler reçoit le soutien de grands industriels.
            Bien que désireux, eux-aussi, de lutter contre le bolchévisme, c’est surtout la volonté de restaurer une monarchie qui les motivent.

            A cet instant, Hitler gagne la bataille idéologique mais n’a pas encore les moyens pour prendre le pouvoir.
            C’est le krach boursier de 1929 qui va rebattre les cartes en sa faveur.

            L’effondrement boursier va avoir comme conséquence, le retrait des avoirs US, les élites prennent peur du déclassement, au même titre que les classes moyennes, mais c’est surtout le spectre de la guerre civile opposant milices gauchistes antiracistes à celles de droite dans tout le pays, qui va faire pencher la balance en faveur d’Hitler et au détriment de la République de Weimar, le clergé a donc suivi et sera peu payé en retour par la suite, un euphémisme, beaucoup de catholiques ayant d’ailleurs été condamnés aux travaux forcés par Hitler, comme le saint Maximilien Kolbe.

            Juste avant WWII, Hitler rencontre Mussolini à Rome le 9 mai 1938 afin de créer  »une nouvelle Europe » : une dictature européenne qui serait sous leur contrôle.
            Une équipe de juristes est alors constituée pour concevoir un cadre juridique compatible avec une suppression des frontières, ligoter les pays dominés et créer un vaste Empire où l’axe Berlin-Rome appliquerait sa politique.
            Walter Hallstein est donc nommé personnellement par Adolf Hitler comme représentant nazi pendant les négociations d’État avec l’Italie fasciste entre le 21 et 25 juin 1938 afin de mettre en place un cadre juridique compatible.

            10 ans après la crise de 29, c’est WWII.

            Post WWII, le plan Marshall permet d’imposer l’Europe de Hallstein-Monnet-Schuman, mais pilotée, cette fois-ci, par Wall Street.
            La suite, on la connait.

            WWII fut donc d’abord une guerre d’impérialismes et les Américains se sont appropriés le projet fasciste pour l’Europe, d’bord pour contrer la menace communiste à l’Est, menace qui a fondamentalement motivée en première intention l’opération « Overlord » Anglo-US et ses bombardements destructeurs et meurtriers pour les infrastructures et les civils en Normandie (notons la même stratégie du tapis de bombes à Dresde, mais pour d’autres raisons).

            Quant à la Shoah, elle fut un instrument (et le demeure), d’une efficacité redoutable quant à culpabiliser les futurs esclaves de l’Alliance Atlanto-sioniste.

            Et oui, l’histoire est toujours écrite par les vainqueurs et de plus, n’étant pas une science dure, elle en permet une lecture soit orthodoxe (celle de l’éducation nationale et de la bien-pensance) soit un peu plus iconoclaste, mais non dénuée de sens pour autant.

    • Les ingrédients du nazisme étaient présent dans la société allemande dés le début du XXém siécle, qu’il s’agisse du refus du libéralisme politique et de la collusion entre une classe dominante demeurée féodale et le pouvoir militaire, de la conception raciale de la nation, du pangermanisme qui est sa conséquence naturelle, des tendances génocidaires (cf. le massacre des Héréros en Afrique). 1918 n’aura été qu’une pause nécessaire après un premier round perdu pour des élites allemandes bien décidées à remettre l’affaire sur le tapis et qui sont allé chercher le meilleur pour ça. A notre époque qui voit la résurrection de mouvements politiques et/ou terroristes allemands ouvertement nazis, ce genre de rappel est plus que nécessaire …

      • Oui, tout à fait d’accord, en insistant sur cette notion du conservatisme « classique » et mortifère, car conduisant au libéralisme.
        Il suffit de lire des révolutionnaires-conservateurs comme Schmitt, Spann ou Edgar Julius Jung, qui en ont surmonté les apories pour proposer une dialectique complète via le fascisme, en tant que tentative de rupture totale avec ce conservatisme mortifère.

        On pourrait dire que c’est l’antithèse du Capitalisme-Libéral-Libertaire, une sorte de mélange de gauche jacobine et de droite bonapartiste.

      • J’ai déjà demandé à cet individu et à d’autres (du genre qui demande la repentance de la France jusqu’à la fin des temps) la même question sur un autre sujet; à mon avis la réponse sera: « c’est sur internet, il suffit d’une demi-journée à tout esprit normal pour trouver! »

  3. Toutes ces vieilles histoires inlassablement ressassées n´ont pour objet que de défaire encore d´avantage l´unique puissance capable de résister à la domination américaine et / ou chinoise : une europe unie de l´Atlantique à l´Oural que souhaitait de Gaulle.

  4. Rien ne pourra, jamais, déculpabiliser le peuple allemand pour ses crimes. Hitler, Himmler n’allaient pas tuer les Juifs jusque dans leurs chiottes. Ils envoyaient les Allemands qui le faisaient. Et l’Allemagne entière soutenait ces barbares. Idem pour la Pologne, la Hongrie, la Roumanie. Etait-ce leur chef d’Etat qui se déplaçait pour tuer les Juifs ? NON. Encore une fois c’était le peuple qui agissait. Et n’oublions pas les Français. S’ils pouvaient vendre un Juif contre un litre de vin, ils n’hésitaient pas. Jamais je n’oublierai.

    • « Et n’oublions pas les Français. S’ils pouvaient vendre un Juif contre un litre de vin, ils n’hésitaient pas. Jamais je n’oublierai. »

      Vous avez du boire le votre avant d’écrire cette ligne.

      • Trop bonne, la réplique de Jean B. à Rotrude Martel.
        Oui, le peuple allemand DE L’ÉPOQUE porte la responsabilité pour sa passivité, sa complicité, sa participation à l’exécution des ordres, voire même des attendus simplement insinués à demi-mots par les nazi, dans la réalisation de l’extermination des peuples Juif, Tzigane, mais aussi des handicapés, des homosexuels, des malades psychiatriques…
        Oui, le peuple français DE L’ÉPOQUE porte aussi la responsabilité pour sa propre passivité, sa complicité, sa participation à l’exécution des ordres nazi, pour avoir devancé les attentes nazi, dans la réalisation de l’extermination du peuple Juif…
        Mais tout être humain, quel qu’il soit, s’il veut développer son intelligence, doit analyser le passé en n’oubliant pas la distance qui le sépare, historiquement, intellectuellement, de l’époque qu’il veut analyser et comprendre.
        En aucun cas on ne peut incriminer un enfant des crimes commis par ses parents. Nous ne devons jamais oublier que les premières victimes des exactions d’une génération sont les individus de la génération qui en hérite.
        Ce que nous devons retenir, et ce dont nous devons nous méfier, c’est notre propension à nous habituer aux changements de contexte – social, politique, juridique – graduels, laquelle nous anesthésie contre les dangers que ces changements graduels auxquels nous n’avons pas porté attention nous font courir. Tant que nous pouvons aménager notre  » zone de confort  » dans un contexte mouvant, nous avons tendance à ne pas dépenser l’énergie nécessaire et indispensable à notre sauvegarde future. Il en est de notre réalité biologique. Tant que nous pouvons nous adapter à l’évolution de notre environnement à faible coût énergétique, nous n’allons pas nous engager dans un combat coûteux, même si nous pouvons entrevoir qu’il nous en sera profitable dans un futur très lointain.
        Nous ne devons pas oublier que, parmi les individus persécutés, certains n’ont pas voulu croire les avertissements qu’ils ont reçu de certains exécuteurs dont la soumission à l’ordre nazi posait un cas de conscience.
        A lire le livre de Sebastian Haffner : Histoire d’un allemand – souvenirs (1914-1933), on comprend comment, selon le principe de la grenouille mise vivante à cuire dans un chaudron qui s’accommode de la chaleur montante, il était difficile de percevoir le danger de l’évolution des mentalités dans le cadre du nazisme, combien il était moins coûteux de s’accommoder des railleries, des moqueries, des sarcasmes des individus favorables au nazisme, que de s’opposer à ces individus en leur faisant remarquer la teneur de leurs propos et en les contredisant pour affirmer une mentalité contraire.
        Les allemands DE L’ÉPOQUE qui percevaient la dérive que prenait leur société, mais qui n’ont pas réagi lors des prémices de cette dérive, ont réalisé trop tard qu’ils étaient pris au piège du système de contrôle de la société qu’avaient mis en place les nazi, profitant de leur passivité.
        OUI, les peuples criminels DE L’ÉPOQUE portent à jamais leur responsabilité des crimes commis contre l’humanité. MAIS nous, générations héritières de L’HISTOIRE DE CETTE ÉPOQUE, avons le devoir de comprendre les processus mentaux, institutionnels, qui se sont mis en place et qui ont serrés des peuples entiers ou en écrasante majorité – allemand, français, et autres en Europe – dans la nasse d’un totalitarisme exterminateur. Nous avons ce devoir pour aiguiser notre vigilance contre toute forme encore possible de totalitarisme, d’autant plus sournoise qu’elle peut prendre une forme encore non éprouvée parce résultant de l’évolution de nos mentalités qui ne sont plus celles de nos aînés.
        Les ouvrages cités dans cet articles sont des outils précieux pour alimenter notre analyse. Et le site de Régis de Castelnau a le grand mérite de nous ramener aux fondamentaux des règles de droit qui régissent nos sociétés européennes, et notre société française en particulier, garanties de notre liberté. Notre devoir est d’être vigilant quant aux dérives totalitaires, de forme nouvelle souvent, que peuvent prendre nos sociétés démocratiques et de réagir avant qu’il ne soit trop tard, pour ne pas nous retrouver comme le peuple allemande DE L’ÉPOQUE à n’avoir qu’une alternative : payer le prix de notre vie pour sauver, non pas notre société, mais le reste de l’humanité à long terme où rester complices du système totalitaire institué pour sauver notre propre vie à court terme.

  5. Par mes quatre grands-parents je suis un quart juif et un quart tzigane : je me félicite bien évidemment quand je constate que l’on parle de la Shoah mais, aussitôt, je pleure de ne pratiquement jamais rien lire sur le Porajmos, le génocide de 450.000 à 500.000 Tsiganes sur les 700.000 que comptait l’Europe à l’époque.
    Génocide reconnu par ailleurs seulement à la fin de 1979 par le parlement allemand.
    Il faudra même attendre 2012 – oui, 2012 ! – pour qu’un mémorial dédié à toutes ces victimes oubliées soit enfin inauguré à Berlin.
    Porajmos, Porajmos, combien de temps encore attendras-tu ton Lanzmann…

  6. Et ne pas oublier de rappeler sur le même sujet l’excellent et incontournable livre de Timothy SNYDER, « Terres de Sang » (Gallimard, en poche chez Folio)…

  7. La Shoah est un « continent », un innommable et tentaculaire dispositif à la mesure de l’immensité des populations qu’elle eut pour but d’anéantir ou de réduire en esclavage à perpétuité, ainsi que des territoires qu’elle entendait rattacher à l’ « espace vital » du Reich allemand. Chaque plongée dans l’étude d’un aspect particulier de cette machinerie conçue par une bien humaine ingénierie nous dévoile des cercles inimaginables d’une conception où le terme d’infernal prend un sens jusqu’alors impensé, tant dans l’ampleur des moyens guerriers mis en oeuvre, que dans la technicité de sinistres inventions développées à ultra-haute vitesse, que dans les abîmes de la perversité et de la cruauté. Les populations juives d’URSS comptaient plus de trois millions de personnes, enracinées dans ces contrées depuis des siècles, principalement dans de petites et moyennes bourgades où elles étaient souvent majoritaires, parmi des dizaines de millions de concitoyens, pour leur grande majorité des Slaves que le projet nazi, portant les thèses du pangermanisme à leur paroxysme, considérait comme des sous-hommes destinés à être employés comme esclaves, le sort destiné aux Juifs étant censé briser avec leur consentement les réflexes de résistance provoqués par une occupation implacable, accompagnée des saignées à blanc qui l’accompagnent au jour le jour. Aussi chaque étude approfondie, éclairant pas à pas les rouages infinis où chaque humain, chaque pouce de terrain, chaque once de ressources, chaque minute, devait être irrémédiablement assigné à l’exploitation la plus absolue, dans les sphères réelles et symboliques, représente un élément inestimable pour faire vivre la mémoire de cette face ténébreuse de l’histoire humaine.
    L’instauration du régime nazi, démontant par à-coups de terreur, dans les délais les plus brefs l’édifice séculaire des droits humains civils et politiques pour poser les fondements d’une frénésie dévorante censée forger un homme nouveau au nom de l’idée de race des seigneurs, fut un sinistre et paroxystique exemple de l’usage de la propagande par le verbe et le fait. Cette propagande faisait fond sur toutes les douleurs résultant d’une défaite causée par la démesure de l’Etat-major de Ludendorf à la fin de la Première guerre mondiale, portant là aussi à son paroxysme les ressorts mis en place par les ligues pangermanistes dans l’avant-guerre.
    L’étude de ces mécanismes visant à placer le crime au coeur des ressorts de la vie humaine est aussi indispensable à la mémoire de l’humanité, malgré l’insigne douleur qu’elle peut faire vivre à ceux qui l’entreprennent ou en prennent connaissance.
    En rien cette étude n’a vocation à éluder ou à relativiser les autres phénomènes criminels, notamment génocidaires, dont l’histoire du monde a été ensanglantée. Chacune de ses pièces représente une pierre posée pour l’éternité pour barrer le passage à toute tentative de faire jouer de semblables ressorts dans les temps présents et à venir.

  8. Le premier criminel de guerre est l’esprit colonisateur et finance international de la bande à Churchill qui on ruiné la planète dont on est pas encore sorti du plan Darfour.
    La shoah est du pur crétinisme
    6 millions un chiffre jack pot et exclusif
    Et la supercherie est que chaque jour sur une chaine télé on nous rappel hitler qui aurait eu une réalité existentiel et ceci en 2020 donc 60 ans de lessive mental .César est bien plus intéressant , mais invisible, tout en omettant la syrie, la Libye , l’Irak et j’en passe de mosanto depuis la guerre du viet les armes,la drogue , l’esclavagisme sexuel et le trafic d’organe pour la pipette du monde qui ne rechigne pas sur la marchandise , DES CANNIBALES et super sacrificateur
    Et depuis avec toute notre infrastructure mental , d’où l’OMS, ONU FMI ect…. d’autres pipettes on se la joue parking .
    Tout en sachant que le fumeux procès de Nuremberg et en passant Wernher von Braun dans le projet apollo circulant sans bracelet électronique au USA .
    J’imagine la haine

  9. Je ne sais pas si Maître de Castelnau a publié ce billet pour mettre en porte à faux les soraliens brut de brut qui tiennent les murs par ici depuis quelques temps, mais son propos et la teneur des premiers commentaires m’amènent à rappeler certains faits et à poser certaines évidences.
    D’abord que les exactions allemandes contre des populations civiles -et en particuliers juives dans l’Europe slave- n’ont pas attendu Hitler pour se déchaîner dans l’horreur.
    La mise à sac de Kiev en 1918 par exemple et le pogrom qui l’a accompagné ressemblait trait pour trait à ce qui s’est généralisé dans toute l’Europe vingt ans plus tard, et à un moment où Hitler et son futur produit théorique n’était qu’un soldat de deuxième classe lambda et parfaitement inconnu.
    Ce fait terrible, avant de rentrer dans des considérations sur « les peuples » qui répondent à l’évidence à bien d’autres choses que la réalité historique dans sa désarmante complexité, était d’abord le fait d’une armée avec ses chefs et sa doctrine approuvée aux plus hauts sommets de l’état, et qui venait de trés loin.
    Dire que c’était « le peuple allemand » le premier responsable, parce qu’il s’était choisi en toute liberté le militarisme prussien depuis au moins les guerres napoléoniennes n’a aucun sens.
    Le nazisme avait bien des causes assises tant sur l’histoire longue, sociales et religieuses notamment, que sur l’histoire récente du moment liée au cataclysme de la Première guerre mondiale et du chaos économique qui a suivi, mais une chose est certaine ; la brutalité éradicatrice de l’armée allemande prééxistait à Hitler.

    Ce sont peut-être les historiens militaires (américains surtout et quelques trop rares historiens français comme Laurent Henninger) qui en ont donné la première cause symptomatique.
    Contrairement à une idée répandue (et pour répondre catégoriquement à un commentateur récent à propos de la bataille de la Marne) les allemands étaient de piètres stratèges et ils ne pensaient les guerres qu’en terme tactique (un travers dans lequel sont également tombés les américains aujourd’hui).
    Ceci les conduisait à rechercher « La » bataille décisive comme un Graal et à ne penser les conflits que dans l’objectif d’un écrasement rapide et définitif de l’adversaire.
    Il n’y avait pas alors qu’un pas à franchir pour inclure les civils aux profits et pertes de cette tactique, les belges et les français du Nord en 1914 s’en sont longtemps souvenus.
    Il ne faut donc pas oublier que les conceptions démentes d’Hitler n’ont pu déboucher sur une réalité historique aussi catastrophique que parce que cet outil militaire et conceptuel lui a été livré en quelque sorte clé en main.

    La responsabilité des peuples en regard de l’Histoire n’est pas un problème de morale collective car les tendances lourdes qui travaillent les sociétés la dépassent complètement.
    Il n’existe pas de peuple plus moraux que d’autres avec une autorité supérieure chargée de fixer pour l’éternité les premiers prix et les blâmes.
    Ou plutôt ce genre d’autorité a prétendu exister, prétend et prétendra encore exister avant de s’effacer immanquablement dans les brumes pour cette même évidente raison.
    Si l’on veut instituer une morale collective indépassable alors il faudra traquer tous ceux qui lui ont dérogé de par leur sens profond de la morale.
    Oublier que l’allemande Sophie Scholl et ses amis ont posé leur tête sur le billot ou que d’innombrables justes connus ou inconnus ont aussi permis aux trois quart des juifs de France de survivre à la menace nazie.
    Ceux-ci devaient sans doute boire de l’eau de Vichy plutôt que du vin, pour répondre à la réflexion imbécile de quelqu’un (je respecte les personnes mais pas leurs opinions si elles ne viennent que de leurs entrailles).

    Tant qu’on y est, je constate qu’il existe au moins un pays au monde, la Russie, où il est encore possible de mettre à plat toutes les questions se rapportant à la Shoah (laquelle elle ne saurait être remise en question).
    Sans doute parce que ce pays, qui fut le véritable vainqueur de la seconde guerre mondiale au prix d’au moins vingt millions de morts (non, crétin ! Les dix millions des famines et autres purges, c’est en plus ! Il faut lire autre chose que les songes de Courtois et sa clique) à eu aussi quatre millions de prisonniers de guerre exterminés dans les camps nazis.
    Pour eux, il est établi que ce fut de maladie, de famine et de mauvais traitements permanents, ce qui devait sans doute coûter moins cher à l’intendance.
    Voici donc le texte, pétris de bon sens, d’un citoyen russe.
    Il explique à titre anecdotique pourquoi certains éléments de « la droite extrême » comme moi ne suivront jamais les ratiocinations alambiquées d’un Soral sur le sujet, sans parler des légions de braves nazbroques qui ne demandent qu’à se cacher derrière cet arbre.
    Par ricochet, s’il ne passe pas la modération, j’y verrai confirmé la véritable raison indépassable pour laquelle Macron gagnera à nouveau en 2022.

    https://lesakerfrancophone.fr/notre-desaccord-fondamental-sur-la-seconde-guerre-mondiale-hitler-les-juifs-et-la-race

    Rappel : je ne réponds plus qu’à des objections factuelles. Bon vent.

  10. Ceci dit aucune des victimes des camps ne s’est plainte dans le vis a vis de sa diaspora .
    Du moins l’information ne s’est pas véhiculé comme Hitler depuis 60 ans
    Certes ils devaient être minoritaire ou alors avoir planquer l’ or , gagné à la sueur du front légué à un autre régalien de la famille sirotant son thé sur une terrasse aujourd’hui et se la goinfrant sur la planète avec 6 millions de quoi faire comme tirelire

      • Et bien fière de finir ma vie en BRETAGNE en bord de mer avec l’horizon à mes pieds et mes chiens
        Perso j’ai rien compris avec le guenon niveau amendement de mon potager s’est crucial
        car je suis complétement perdu dans le timing et les ressources;
        je suis complètement isolé Le Guennec est certes mal placé
        mais j’aime mon jardin et la mer

      • de plus j’ai un super chat , on la découvert dans le bucher maigre comme une crêpe et à l ‘agonie complétement déshydraté
        peut êrtre 300 gr , il était à la mort et il à survécu et maintenant s’est un pote chez lui
        Et là il tue tout se qui bouge , un vrai sniper
        Si vous avez un problème mon chat s’est un super chasseur
        pas la peine de se cacher
        Il est génial et magnifique

  11. 24 FÉVRIER 2020
    PIERRIK LE GUENNEC
    J’entends bien et je ne doute pas de votre information. Je tenais simplement à souligner que le raccourci qui ferait de l’Eglise catholique sans distinction ni discrimination la complice de tous ce que le nazisme (sans discrimination !) a engendré dans le monde par son idéologie et les hommes qui l’ont appliquée. Puisque vous avez beaucoup de bonnes références vous connaissez évidemment Mit brennender Sorge.
    J’attends avec beaucoup d’espoir et sans crainte l’ouverture des prochaine archives romaines concernant le pape Pie XII. Je crois comprendre que vous connaissez bien l’histoire (sans savoir quel est votre lien avec la discipline) mais au risque d’être répétitif on ne réécrit pas l’histoire après les faits qui, vous le savez « sont têtus ». Loin de moi l’intention d’exonérer qui que ce soit de ses responsabilités mais nous vivons aujourd’hui dans un monde où l’information circule à la vitesse lumière dont le corollaire est l’insuffisance d’un regard critique qui entraîne beaucoup d’imprécisions, d’erreurs, d’approximations. La conséquence est que l’histoire devient souvent un tribunal où il n’y a plus de place pour la défense.
    Cordialement

    • Le lien entre l’église catholique et toutes les dictatures est pour moi le corporatisme.
      Cela vaut pour Mussolini, Hitler, Franco, Pétain, la Croatie et autres exploits à l’Est, Pinochet, l’Argentine, et la liste est à allonger. On peut même ajouter De Gaulle et Mitterrand, issus du maurrasisme. Sans parler des ratlines et des procès d’épuration.
      Le corporatisme issu des encycliques papales Rerum Novarum de 1891 qui codifie le corporatisme comme réponse politique d’encamisolement de la société, et Quadragesimo anno de 1931 qui glorifie la divine surprise de Mussolini.
      Ceci est mon analyse, ce n’est pas une vérité !

      Mais c’est un autre débat que le rôle de la Wehrmacht, qui n’était pas le peuple en arme, mais la population encasernée.

      • Le corporatisme est la signature de la fin de la lutte des classes et lorsqu’il s’accompagne de la fin de la dialectique droite-gauche et qu’un parti unique organise, seul, la répression politique, c’est le début de la dictature.

        Par conséquent, si lien existant, il est incomplet quant à décréter que par corporatisme, seulement, il y aurait dictature.

        En revanche, je peux vous rejoindre sur la notion d’impérialismes chrétiens et non de pseudo fascisme ou de pseudo dictature de l’Eglise catholique.
        A l’image de L’empire romain de Gratien, Théodose et Valentinien III, l’empire franc de Charlemagne et de Louis le Pieux, le Saint-Empire romain germanique d’Othon Ier et de saint Henri du Saint-Empire, l’empire autrichien, l’empire espagnol etc…

        « S’il y a un régime totalitaire — totalitaire de fait et de droit, — c’est le régime de l’Église, parce que l’homme est la créature du bon Dieu, il est le prix de la Rédemption divine, il est le serviteur de Dieu, destiné à vivre pour Dieu ici-bas et avec Dieu au ciel. Et le représentant des idées, des pensées et des droits de Dieu, ce n’est que l’Église. Alors, l’Église a vraiment le droit et le devoir de réclamer la totalité de son pouvoir sur les individus : tout l’homme, l’homme tout entier, appartient à l’Église, parce que, tout entier, il appartient à Dieu. Il n’y a pas de doute sur ce point, pour qui ne veut pas tout nier, tout refuser. (…) » Pie XI, Discours aux membres de la C.F.T.C, 18 septembre 1938.

        Pie XI est-il à mettre sur le même pied « totalitaire » qu’un Mussolini, qu’un Lénine ou qu’un Robespierre ?

        Tintin, écrit par Hergé, Hergé dont le mentor était l’abbé Norbert Wallez, prêtre formé à l’école maurrassienne et admirateur de Mussolini et de Proudhon.

        Alors Hergé clérico-fachiste ?
        Ahem…ahem…

        • Ah, je note Pie XI et la CFTC. Cela a fini par Pétain et la hiérarchie catholique corps et âme derrière le génial penseur, et au milieu de son gouvernement avec la Cagoule.
          Si l’on considère l’église catholique comme une organisation politique sérieuse depuis au moins 1800 ans, depuis la préparation de ce qui fut l’accord avec Constantin, il faut prendre au sérieux son action politique.
          Quant à Hergé, il a au moins abandonné son implication active dans le rexisme après guerre. De là à dire la vérité…

          • L’Eglise catholique a toujours été une institution politico-religieuse.
            Il n’y a qu’à analyser ses positionnements pré et post Vatican II pour le comprendre et pour les plus récents.

            Cela dit, depuis Vatican II, elle est clairement infiltrée par l’idéologie progressiste, c’est Paul de Tarse au profit de Marcion de Synope, en tant que père de l’église et légitime Théologien du Christianisme.

            Pour la BD, plus rien ne me surprend, j’ai appris récemment que l’auteur de Corto Maltese était un Franc-maçon de haut rang.
            Du coup je revisite ses œuvres avec un nouvel œil…

  12. là encore une importance disproportionné accordée digne de la plus pure et basse propagande et idéologie à la shoahet au sionisme tandis que depuis 1947 israel continue son nettoyage systématique ethnique de la palestine,et l’esclavage dont les juifs ont si bien profité étant dans la plupart des pays outre -atlantique ,en afrique et même au moyen- orient les plus grands et importants marchands et le colonialisme et tous ses massacres récent modernes et innombrables commis par l’occident qu’il refuse de reconnaître à ce jour(pas vrai faux cul de sarko),oui à la concurrence des mémoireset non à la pseudo exclusivité enflammée et erronée de l’holocauste

    • « oui à la concurrence des mémoires et non à la pseudo exclusivité enflammée et erronée de l’holocauste »

      Il y a longtemps, qu’il n’existe pas de concurrence des mémoires, ca fait 60 ans que la Shoah a été érigée comme horizon indépassable.
      Ca fait trois générations culpabilisées par le devoir de mémoire et les lois dites « mémorielles » en grave la pérennité dans le marbre.
      Car qui se souvient qu’il existait une fronde en 2006 aux lois Gayssot ?

      « Sous couvert du caractère incontestablement odieux du crime ainsi reconnu, le législateur se substitue à l’historien pour dire ce qu’est la réalité historique et assortir cette affirmation de sanctions pénales frappant tout propos ou toute étude qui viseraient, non seulement à sa négation, mais aussi à inscrire dans le débat scientifique, son étendue ou les conditions de sa réalisation.
      Les historiens se sont légitimement insurgés contre de tels textes. Il est également du devoir des juristes de s’élever contre cet abus de pouvoir du législateur. »

      • La contrainte de la loi Gayssot est une chose. Les négationnistes sont malheureusement aisément démontables.
        Mais la loi Gayssot ne vaut pas validation des montages négationnistes.
        La réalité réelle existe et est connaissable.
        Et je pense qu’après les palestiniens, les deuxièmes victimes du sionisme agent US sont les israéliens, masse de manœuvre pour gangrener la situation dans les champs de pétrole.

        Mais c’est un autre débat que le rôle de la Wehrmacht, qui n’était pas le peuple en arme, mais la population encasernée.

        • La loi Gayssot, dans son désir d’interdire les négationnistes, contraint à une lecture de la réalité historique.

          Les frondeurs ne dénoncent pas autre choses.

          Quant aux négationnistes, ils risquent bien moins sur l’esclavage ou le génocide Arménien que sur l’holocauste.

          Là aussi, la communauté organisée l’est particulièrement pour se faire plus entendre que les autres.

          Pour le reste, c’est digressif, mais le projet sioniste est messianique, donc justifiant tous les conflits planétaires.

          Fin de la digression.

    • Il y avait bien (6) (000000) millions de juifs ,
      Mathématiquement toute la shoah repose sur cette symbolique de deux 6 qui font 12 comme apôtres et 3 pour trinité avec un judas à la porte ou du moins l’un qui ce détourne, par exemple lucifère qui n’est pas d’accord et dont le monde tourne autour de lui
      Suffit d’en rajouter 1 juif de plus qui est mort , un membre de ma familles le soldat inconnu par exemple soit 6millions et 1 de plus et toute la shoah s’écroule et lucifer brule ses yeux en aveugle
      Dire qu’il y en à 1 de moins est négationniste à juste titre dans l’allusif
      Nous pouvons même dire que les 6 zéros ne font qu’un qui additionné à 6 millions font 7
      Le chiffre précieux donc toute l’architecture sur quoi repose la kabbalistique
      Repose sur l’autel , l’autel du sacrifice lié à l’unité du treizième
      Soit le serpentaire soit dieu, du moins chacun son spectacle
      J’imagine le spectacle entre ceux qui veulent encore plus de sang lié au sacrifice planétaire et les végans qui n’en veulent plus, le marcher va être secoué par le radicalisme des végans qui ne voudront rien entendre.
      Les végants qui refuse de se reproduire cédant leur place aux animaux.
      Ils sont d’une violence terrible , s’est nouveau et je doute que tout le cérémonial du sacrifice de la relique religieuse va survivre face à ses nouveaux terroristes de la pensé
      D’où d' »ailleurs » pour la tempérance nous parlons de transition écologique qui se perdra dans l’azimut .
      Les jeunes aujourd’hui à la pêche sont no kil
      Et il ne veulent plus se reproduire sur la cène des 12
      Fin du spectacle

  13. La Wehrmacht était une armée criminelle et disposait d’un soutien très majoritaire du peuple allemand. Certes… mais est ce vraiment un scoop ?

    L’armée impériale japonaise fut tout aussi criminelle (environ 15 millions de morts civils, pour la simple Chine ) et bénéficiait également – voire plus- du soutien du peuple japonais, sans que celui ci soit périodiquement rappelé à sa condition infâme au nom du principe qui voudrait que les générations suivantes soient responsables de celles les ayant précédées.

    Autant je suis persuadé que le devoir de mémoire est une absolue nécessité, autant n’appliquer ce devoir qu’à un pays et à un crime me parait être dangereusement contre-productif si le but est vraiment de tenter de limiter le risque de pareilles horreurs.

    Les risques de voir ressurgir le nazisme en Allemagne sont absolument nuls, celui de voir se dresser de nouveaux Etats totalitaires et potentiellement genocidaires est, lui, de plus en plus élevé. Se focaliser sur un danger qui n’existe plus est le meilleur moyen de lui laisser le champ libre…

    PS : merci aux nombreux commentateurs « argumentant » pour la richesse de leur apport.

    • « Les risques de voir ressurgir le nazisme en Allemagne sont absolument nuls, celui de voir se dresser de nouveaux Etats totalitaires et potentiellement genocidaires est, lui, de plus en plus élevé.  »

      Oui, je suis d’accord, mais pour appuyer votre prédiction, encore faudrait-il distinguer le Nazisme du fascisme.

      Le fondateur du fascisme, on le connait, ce fut le député socialiste italien, Benito Mussolini.
      Il est donc aisé de dresser l’autoportrait assez fidèle du fascisme : La fin de la lutte des classes grâce au corporatisme qui réunit patrons et ouvriers dans les mêmes organisations, la fin de la dialectique droite-gauche grâce à un parti unique, et par voie de conséquence, la fin de toute opposition par l’usage de la force, sans oublier la censure, les lois liberticides et la propagande.

      A bien des égards et suivant en tout ou partie cette définition à la lettre, le candidat le plus proche du fascisme en République, c’est Macron, quoi que la bien-pensance puisse en dire.
      Donc oui, le risque totalitaire est déjà présent.

      Le Nazisme, à la fois en tant qu’idéologie et système populo-totalitaire, c’est encore autre chose.

      C’est une verticalité césaro-papale bonapartiste traversée par une horizontalité proudhonienne : Le national-socialisme est donc un mixte de droite bonapartiste et de gauche jacobine, un marxisme hétérodoxe (antimatérialiste, donc vitaliste) en quelque sorte.
      Il remplace une dualité épistémologique basé sur le diptyque cartésianisme-Biblique par un monisme païen, basé sur le triptyque idéalisme-holistique-existentialisme.
      Le national-socialisme est donc l’antithèse de la dictature libérale-libertaire servant les intérêts du capitalisme financier, ce dernier étant très marqué par la symbolique des marchands du Temple pharisiens.
      Cette dictature incarnant un fascisme qui ne dit pas son nom, puisque formant un tout organique et substituant au Dieu monothéiste des religions abrahamiques, le culte de l’Etat-nation de type déiste par la laïcité, une philosophie universaliste, égalitaire et libertaire.

      La Nazisme lui oppose donc une philosophie ethno-différencialiste imprégnée de spinozisme, de nietzschéisme et de néopaganisme, il lui substitue l’égalité par l’équité et pour incarner le théologisme chrétien, rejette la loi mosaïque au profit du Marcionisme.

      C’est donc bel et bien un fascisme 2.0 qui empêche le retour du national-socialisme, dont Soros, via la stratégie de l’envahissement migratoire Européen et validé par la CEDH, en est l’un des agents zélés, exemple non exhaustif, bien sûr.

      • voilà la définition que je cherchais depuis une lustre dans mon cerveau pour définir Soral qui est absent sur son site
        « césaro-papale bonapartiste traversée par une horizontalité proudhonienne »
        et puis faut rajouter tout les titres de ses livres comme suivi et puis tout les livres astérisque au moins qui sont rigolot
        Voilà le doliprane en cas de maux de tête
        césaro-papale bonapartiste impossible d’en faire une peinture

        • Par contre « traversée par une horizontalité proudhonienne »
          S’est le putto avec son arc crève coeur
          Une âme blessé dans le vis a vis de son amour soi disant propre

          • Vous n’aimez plus les métaphores ?
            Oui, elles ont leur(s) limite(s), c’est vrai.
            Plus pragmatiquement, sans convergence des luttes, aucune chance de résurgence de la bête immonde.
            Vous avez ici l’une des explications du fascisme 2.0 sévissant dans les démocraties dites libérales en Europe, dont l’unique but est de construire des digues, dont celle de l’immigration, source d’antagonisme chez les populistes.

            Le peur, la haine, a changé de camp…pour un esclavage et une déportation de bien plus que les 6 dont vous vous faites l’écho, par ailleurs très critique.

            Au nom des droits de l’homme.

            PS : Césaro-papale, en référence à Clovis converti au christianisme romain et apostolique, dans une alliance stratégique et politique avec l’Eglise catholique.
            S’assurer, d’une part, de l’appui essentiel des évêques qui symbolisaient l’ultime autorité administrative des territoires conquis et d’autre part, des soutiens diplomatiques, le pape d’abord, mais relativement limité en terme d’influence et surtout l’Empereur romain de Constantinople, trop content de voir le christianisme se structurer en Gaulle, christianisme, certes déjà majoritaire sous la période Gallo-Romaine, mais de manière plus anarchique (ex courant arianiste)

        • Ah que «j’aime» cette façon d’écrire l’histoire avec des expressions toutes faites qui sont un fourre-tout qui ne veut rien dire !

          • Ne vous plaignez pas, ca aurait pu être pire avec l’utilisation d’anglicismes !!!

      • @Hajime : je ne suis pas certain que la distinction que nous avons appris à faire enfants entre le fascisme « autoritaire » et le nazisme « totalitaire » constitue toujours une grille de lecture pertinente dès lors qu’ils s’agit d’analyser le présent.
        Le fascisme, le nazisme et le communisme en Russie ou au Cambodge ont en commun d’avoir été établis en tant que régimes sur un coup de force (avec « habillage légal » dans le cas du nazisme) perpétré à un moment de décomposition politique avancée dans leurs pays respectifs. Après ce coup de force initial, mené par une minorité soudée, le nouveau pouvoir assoit son emprise par des mesures autoritaires et liberticides, puis dans un second temps impose un credo idéologique ‘totalitaire » auquel il faut au moins teindre d’adhérer pour survivre. Ja caricature évidemment, mais je ne parle ici que du « process » comme on dit aujourd’hui…
        Ce qui me semble tout à fait remarquable dans la tectonique actuelle, c’est que le totalitarisme idéologique précède le coup de force. En d’autres termes, la modélisation d’un « Homme Nouveau » n’est plus la seconde étape du procédé, mais son préambule, si bien que le conditionnement ne s’appuie pas -encore- sur l’autorité dure mais sur le marketing social.

        • Je pense, au contraire, que le distinguo entre nazisme et fascisme est toujours contemporain.

          Tout l’art systémique est de justement les amalgamer pour en faire des totalitarismes égaux, ayant parfaitement conscience que la véritable idéologie concurrente au monde dit « libre », comprendre le néo-libéralisme, c’est le national-socialisme, d’ou l’intérêt de le banaliser en le diluant dans un fascisme aporétique.

          Le néo-libéralisme étant une dialectique complète à part entière, ce que peu de gens ont formalisé, seule son anti thèse dialectique peut la mettre en danger et ne le sait que trop bien.

          Vous avez raison quant à souligner le caractère démocratique de son « populo-totalitarisme », là aussi, c’est un danger pour une démocratie qui tire, elle aussi, sa légitimité des urnes, donc du peuple.
          Vous avez raison, là encore, sur certains points communs entre totalitarismes.

          En revanche, l’idéologie préexistait déjà et incontestablement à la méthode de prise de pouvoir, que ce soit pour Marx ou Hitler.
          Mussolini, c’est un processus un peu différent, certes, qui part peu ou prou du nettoyage des écuries d’Augias au sein du PSI, par soupçon de trahison, déjà, d’un conservatisme bourgeois à l’aile gauche de son parti, ce qui évitera à l’Italie de subir, plus tard, une dictature judéo-bolchévique à contrario de la République post affaire Dreyfus, par la trahison d’une certaine gauche et selon la thèse de Michéa.

          En effet, Le Manifeste Communiste de Marx a présenté le communisme comme une idéologie dès 1848.
          Le plus étonnant est que c’est sur un constat de paupérisation quasi identique à celui d’Hitler, mais pénalisant des classes sociales différentes (les classes inférieures opprimées pour les premiers marxistes russes vs classes moyennes paupérisées Allemandes), que peu avant la fin du XIXème, sont introduites des notions « socialisantes » dans la classe ouvrière Russe.
          Ces sur ces bases que se crée le POSDR, les bolchéviks cherchant une alliance entre les paysans et les ouvriers alors que les mencheviks voulaient une alliance entre les ouvriers et la bourgeoisie libérale.
          Ce sont les Bolchéviks qui remporteront la bataille idéologique en 17 et en 22, la suite on la connait avec le stalinisme pratiquant la bolchévisation totalitaire.
          Pour mémoire, Hitler prendra le pouvoir en 33 par l’Alliance des classes moyenne et des élites apeurées par la menace bolchévik et le spectre de la guerre civile entre factions d’extrême gauche et d’extrême droite.

          Je pense que Hitler a également intégré dans sa doctrine, des éléments du marxisme socialisant, mais appliqué à la classe moyenne, quelque part, il était également plus mencheviks que bolchéviks, si je puis me permettre ce raccourci, dans sa vision révolutionnaire national-socialiste, il était ni de droite ni de gauche, en quelque sorte, notamment comme le montrera son positionnement sur la question de la propriété.

          Le national-socialisme reste donc, à ce jour, la seule idéologie concurrente valable au capitalisme financier allié au progressisme sociétal, bien plus que le communisme et c’est pour cela que tout le système politique libéral-libertaire, au service du NOM, l’empêche de renaitre de ses cendres, par l’antiracisme et le philosémitisme institutionnels créant leurs opposés, bien évidemment, pour mieux contrôler ces derniers par l’Etat de droit.

          • Je me suis certainement mal exprimé. Que l’idéologie communiste ou national-socialiste aient « existé » avant l’arrivée au pouvoir de ceux l’incarnant c’est une évidence que je n’aurais pas l’absurdité de contester. Mon propos était de noter qu’elles n’étaient pas « majoritaires » dans les pays concernés (sauf à estimer que plus de 50% des russes étaient communistes en 1917 ou des allemands nazis en 1933…ce qui serait tout de même très osé).
            Comme vous l’écrivez, et je vous rejoins entièrement sur ce point, les électeurs d’Hitler en 1933 étaient assez largement équitablement répartis entre ex-représentants de la classe moyenne déclassés et furieux de l’être et petits bourgeois effrayés à l’idée de voir le pays basculer dans la guerre civile. Les « convaincus » par l’idéologie nazis n’étaient par conséquent pas légion quand les « communistes » russes devaient représenter moins de 10% de la population en estimation haute…
            ….et c’est là où je vois une différence essentielle par rapport aux temps présents où l’idéologie sur laquelle se fondera – sans doute- le prochain Etat totalitaire est déjà ultra-majoritaire au sein des opinions publiques, y compris au sein des partisans de mouvements théoriquement « hors-système » (RN, LFI etc.). Fondamentalement un électeur « insoumis » ou « RN » (surtout depuis l’abandon de l’idée du Frexit dans ce parti) standard partage assez largement le – très maigre- corpus idéologique d’un électeur LR ou LREM, et quasiment totalement son, étroit, champ d’analyse.
            Le corpus que vous nommez « progressisme societal » est ainsi, à mon humble avis toujours, devenu davantage une religion – ie : une croyance ne relevant pas de l’argumentation- – qu’une idéologie au sens classique du terme. Et cette croyance est aussi solidement implantée que l’était la chrétienté au 15eme siècle….

          • L’idéologie a ceci de puissante, que si elle a besoin d’être incarnée, elle se construit de manière indépendante d’une adhésion préalable et actée de la population.
            C’est la combinaison incarnation/propagande qui infuse au départ et non le bouche à oreille, si je puis dire.
            Après, c’est certain, c’est sa cohérence, donc sa capacité à infuser dans les esprits, qui fait la différence entre réussite et échec.
            Et pour infuser, il faut exploiter une faille, comprendre déterminer les facteurs communs suscitant l’adhésion de l’opinion publique sur le triptyque économique, culturel et sociétal.

            Donc pour répondre à votre question, je ne pense pas que l’idéologie du prochain Etat totalitaire, pour reprendre vos propos, soit déjà ultra-majoritaire dans la population, sinon ce serait déjà la guerre civile et ce, malgré la répression policière par éborgnement.
            Tout du moins de manière formalisée et consciente.
            Ce que vous proposez, ce serait en quelque sorte une thèse basée sur une incubation inconsciente que ne demanderait plus qu’à être activée par l’idéologue.
            Thèse intéressante, mais à laquelle je n’ai pas réfléchi.

            En synthèse, l’idéologie dominante est l’Alliance du Capital (libéral) avec le progressisme sociétal (libertaire), mais vous avez raison, c’est également un projet religieux de par son universalisme messianique, mais qui se cache derrière la laïcité.

            C’est pour cela que sa dialectique concurrente devra, elle aussi, intégrer une dimension spirituelle en opposition à cette croyance non révélée.

          • @Hajime : « une incubation inconsciente qui ne demanderait qu’à être activée », c’est exactement ça. On pourrait également parler de « pré-formatage » , voire encore plus simplement de programmation. A ce détail près que ce n’est pas ce que je « propose » mais ce qu’il me semble constater.

            Dans ce cadre le « progressisme societal » réussit à apparaitre comme le « bénéfice individuel » offert à tous et consubstantiel du « capitalisme financier » qui lui ne profite qu’à quelques uns. Lequel capitalisme financier est dès lors habilement présenté comme un mal nécessaire.

            Attaquer le capitalisme financier, ou même en modifier les règles, reviendrait, dans la présentation qui en est faite, à se priver de ce « bénéfice » . Le gentil prolo (ou bourgeois d’ailleurs) y réfléchit donc à deux fois avant de critiquer un système qui lui « offre » Tinder, Youporn et Applemusic… et c’est exactement ainsi que les choses sont présentées. Emettre une critique sur les GAFA, par exemple (qu’il s’agisse du monopole qu’elles détiennent, du système sur lequel elles se fondent ou du cadre fiscal qui leur est octroyé) n’est ni plus ni moins que de « vouloir revenir à l’époque du téléphone fixe comme à Cuba dans les années 1960 », si, si. Et c’est aussi, bien sûr, sortir du confortable « camp du bien ».

            L’efficacité de cette programmation est indéniable, comme on peut le voir en ce moment même de manière éclatante avec le méchant virus : le directeur de l’OMS peut ainsi expliquer sans ciller que la « méthode chinoise » pour lutter contre l’épidémie (ie : la « maitrise » de l’information, une gestion militaire des « confinements » -internements en bon français- etc.) est un exemple pour le monde entier sans que personne ne tique, tandis que des « experts » commencent à nous expliquer que des applications qui surveilleraient les citoyens H24, reconnaissance facile comprise, seraient d’une grande aide pour gérer ce genre de crise. Les seules voix autorisées qui s’élèvent sont celles de ceux qui demandent….plus de contrôle encore. Et naturellement toute intervention pour s’étonner de l’hystérie ambiante ou s’interroger sur les atteintes graves aux libertés individuelles induites est impitoyablement taxée de « munichoise » (?) .

            Dans une société religieuse il n’y a pas d’arguments qui se confrontent mais des fidèles d’un côté et des hérétiques de l’autre. Et j’avoue avoir du mal à voir, même si je l’espère, qu’une « dialectique concurrente » puisse se faire entendre dans un tel dispositif.

          • Oui, « pré-formatage », si vous voulez et si l’on croit aux techniques de neuro programmation.
            Mais c’est un autre débat, il me semble, on sort de l’idéologie pure, pour aborder l’une de ses méthodes de propagation/manipulation, fut elle en sommeil.

            Pour le reste, je vous rejoins entièrement, même sur vos nombreux exemples.

            Si je voulais résumer lapidairement, faute de concurrence, le néo-libéralisme est hégémonique tout simplement parce que dans les consciences, le communisme n’est plus une alternative viable (passé mortifère, chute du mur, travail de sape de la gauche culturelle et libérale) et le national-socialisme, c’est Hitler, WWII, les millions de morts, la Shoah.

            J’ai expliqué plus haut, conceptuellement, pourquoi la dialectique du national-socialisme était, en définitive, la véritable concurrence du capitalisme financier sur le plan culturel, social et économique, expliquant la politique actuelle qui ne répond à aucune logique autre que celle d’accentuer la pression de la culpabilité sur les peuples, afin d’empêcher une renaissance dans les consciences, de la seule alternative valable à l’idéologie dominante.

            Comme vous le formaliser, c’est le mal nécessaire, mais j’y ajouterai justifiant tous les sacrifices et j’y reviendrai un peu plus bas.

            C’est donc la promesse d’un monde libre, d’une Europe en paix, des droits de l’homme et la possibilité de consommer dans la partie basse de la pyramide de Maslow, qui priment dans les consciences et peu importe les attentats, les guerres de l’OTAN, une société de plus en plus Orwellienne, cette promesse justifie tous les sacrifices et ceux n’y croyant pas, sont tous des hérétiques.

            Je pense que l’urgence, c’est de revenir à un capitalisme « raisonné », avec une dialectique différente, démontrer que cela peut fonctionner dans le monde dit interconnecté, amorcer une décroissance de le réification des rapports sociaux et des échanges avant de se montrer plus ambitieux dans la recherche de l’équité et sur le retour à une vrai liberté faite de solidarité.

  14. Le religieux spécule toujours sur l’immoralité de la mort ;
    , cela arrange tout le monde , cérémonie saint toin toin dont personne ne s’en passe du cérémonial comme bulshit
    L’immortalité au vu des mdn est une évidence., vérifier médicalement .
    D’où je n’ai pas de problème avec la loi Gayssot qui effectivement était très violente
    Déjà hermès disait tout ce qui est comme ce qui est en bas.
    S’est une maxime de lecture très gentille et une règle majeur
    Lorsque vous regardé le ciel étoilé en faite s’est vos neurones en place dans la caboche
    La caverne
    La carte du ciel est très statique et millénaire
    La mythologie au travers de ses histoires était une carte du ciel au travers d’une contine
    Evidemment neuronique d’avec ses balises et ses indications de jeu de piste , pour naviguer correctement dans le cerveau et avoir une lecture clair d’un univers tranquille et une sympathie orchestré
    Le drame est de ne pas reconnaitre cette ambivalence de lecture qui est d’une vision inouï
    de l’envers et l’endroit
    Mais s’est comme ça depuis la nuit des temps
    Nuit des temps , l’islam dit qu’il ne faut pas rire du temps

    • Pour reprendre votre métaphore autour de la statique de la carte du ciel pourtant en dynamique, que vous semblez affectionner, l’excellente Annick de Souzenelle évoque, elle, deux sortes de « temps » :

      – Le chronos, la succession dans la durée.
      – Le keiros, le temps sans commencement ni fin, ce présent en l’instant, où l’éternité.

      Dans le chronos, c’est une mesure du mouvement, sans ce dernier, point de temps.
      Le chronos est donc un rapport social, à contrario du keiros.

      En mécanique quantique, la lumière est une dualité onde/corpuscule dans le Keiros, mais soit onde, soit corpuscule, dans le chronos.

      C’est sa mesure qui révèle sa dualité dans le Keiros.

      Oui, il ne faut pas rire du temps.

      • D’où le keiros est devenu une orthodoxie
        Soit une singularité pour l’islam
        Le purgatoire pour les jésuites
        Nos poubelles en passant comme du juif errant
        Et dans nuit des temps il y a aussi le voile

        • Je remarque votre tropisme quant à évoquer les religions.

          “Dieu est une sorte de rien abyssal, et pourtant la vérité ne s’abîme pas dans cet abîme, ni ne s’écroule dans ce précipice.”

          Jankélévitch pourrait vous réconcilier avec, si besoin en était.

  15. J’aurais même pas du écrire ce texte
    Il fallait le voir par vous même s’était juste pour rigoler

  16. La métaphore est assez extatique de plus jouer dans l’allusif de lecture et puis naviguer comme un poisson dans l’eau
    S’est le Al-Khiḍr d’où j’ai renvoyer au zodiac des 12 d’avec big ben et son temps mort
    D’où pseudo transition
    J’imagine que nous circulons dans la langue d’oc sur se forum au vu du maître
    Par contre hajime vous m’étonnè par votre bibliothèque comme référence et l’allégresse de votre navigation , toujours au garde à vous comme de l’obélisque

    • « toujours au garde à vous comme de l’obélisque »

      Et sans caméra pour immortaliser l’onanisme auto hypnotique
      « Toute ressemblance avec des situations réelles ou avec des personnes existantes ou ayant existé ne saurait être que fortuite. »

      Belle digression Grivoise, ad hoc même, comme le capitaine de Hergé.

  17. onanisme faudrait l’expliquer à rené guénon , qui ne s’est pas trop engager sur les singuliers , les afrads avec ses explications alambiqué de savoir sa nature

    Je vous conseil  » le philosophe autodidacte « ,d’ibn tufayl traduit par léon gauthier
    S’est juste un mouchoir de poche.
    Vous m’avez séduit par votre pseudo hajime qui me rappel un personnage à une autre époque faisant partie de ma famille
    Si on se retrouve à une autre adresse je vous validerai comme mien

    • Guénon, ce n’est pas Zemmour qui le singe, souvent ?
      Avec Ziegler comme entremetteur….au point.

      Merci pour votre conseil de lecture, au détour d’une biblio, peut être…
      Au plaisir, dans le recoin d’une métaphore, qui sait ?

  18. Avec Ziegler comme entremetteur….au point.
    J’avais eu un flash sur cette entreprise de transport justement étant bruxellois de naissance
    Je n’y croyais pas, comme quoi le camion
    Le clou du pneu
    saviez vous selon wiki que Adolf Ziegler est un peintre et haut fonctionnaire national-socialiste. Il a été président de la Chambre des Beaux-Arts du Reich (de) (Reichskammer der bildenden Künste) et le moteur de la confiscation des œuvres d’art moderne des musées allemands et de leur diffamation publique dans l’exposition de l’Art dégénéré

    De selon de mon avis il avait raison , au vu de l’histoire
    Avec ma peinture je pense que surtout je n’avais aucune chance de survivre
    De plus l’art brut étant l’art des fous d’où il avais bien vu juste comme dégénérescence, qui nous renvoi à Dubuffet et Pierre Bergé et toute cette bande qui se sont appropriè dans leur massacre ,
    Sauf que Picasso, matisse et brayer s’en son bien sorti , les deux doigt dans le nez.comme contre pied
    Pierre Bergé faudra revenir un jour sur le coco , il est passé comme Jimmy savile complétement à l’aise( ma femme est anglaise et vegan )
    Vu de droit franchement il y à de quoi faire
    Un jour à lourde ils vendrons des sortes de médailles à leur effigie comme protection.

  19. je ne souhaitais pas développer plus loin mais Ziegler devait être fournisseur du palais royal
    Créations en 1908 à bruxelles passer 2 guerres et resté invisible ?????
    S’est un peu style Lafarge et puis pourquoi pas la sncb ou sncf
    S’est comme le mec du 33 eme degrès du grand orient de france ,Alain bauer toujours invité à c dans l’air comme invité spécialiste terroriste malgrès tout impliqué comme conseiller pour reconstruire le pays jiah islamiste avec du béton Lafarge, et puis tout faire disparait comme de monsieur propre .
    Se personnage est super lucide , mais pourquoi il ne nous aime pas ?????

  20. Ziegler était catho anti nazi.
    Ca devrait plaire à Z, non pas comme Zorro, mais Zemmour.
    Puisque vous évoquez Wiki, par curiosité, j’ai jeté un coup d’œil à la page de Guénon, bon sang, elle s’est allongée comme le nez de Pinocchio.
    C’est quasiment un roman, pas sûr que celle de Nietzche soit aussi fournie (bon là, je parle sans savoir, j’avoue).

    Son hermétisme au milieu d’un passage d’une orthodoxie à une orthopraxie semble plaire aux rédacteurs, c’est dans l’air du temps, qui sait ?

    Bauer ? Grand Maître il me semble, a totalement disparu des radars médiatiques, je crois.
    Paraitrait-il, qu’il tient des conférences aux US, il parle bien le type, mieux que son pote Valls, d’ailleurs c’est une constante chez les grands maîtres, il faut le reconnaitre, ils doivent avoir des sacrées méthodes de média-training en interne.

    Ah oui, Bauer, sans la moustache, c’est un peu Mr Propre, bien vu !

    PS : La justice a innocenté Lafarge pour complicité de crimes contre l’humanité en Syrie.
    Affaire classée.
    Circulez, il n’y a plus rien à commenter.

    • Ziegler était catho anti nazi.
      Des cathos anti nazi il y en à plein dans les nids de poule
      Le nazisme est sioniste et catholique

      Zemmour validé
      Guénon validé
      Nietzche validé
      Bauer validé
      (PS : La justice a innocenté Lafarge pour complicité de crimes contre l’humanité en Syrie.
      Affaire classée.
      Circulez, il n’y a plus rien à commenter.)
      Invalidé

      • « Le nazisme est sioniste et catholique »

        Développez, ca m’intéresse.

        « Invalidé »
        C’était ironique de ma part, vous l’aurez compris.

  21. SOS Monsieur de Castelnau … votre billet est en train de sombrer dans l’invraisemblance. Je me demande si c’est bien l’objectif d’un forum improvisé de mettre en ligne autant de stupidités.

  22. Plus haut, Martin écrit qu’il n’y avait pas 50% de nazis en Allemagne en 1933, ni 50% de communistes en Russie (1) en 1917.

    Concernant l’Allemagne, certains commentaires font allusion à ces résultats : pour les nazis, 37% en juillet 1932, 33% en novembre 1932 et aussi 43% le 5 mars 1933. Mais, dans ce dernier cas, c’est après l’incendie du Reichstag (27 février 1933) et le climat engendré (contre les communistes du KPD).

    Concernant la Russie, après la prise du pouvoir par les bolcheviks (7 novembre 1917 = 25 octobre dans le calendrier julien en vigueur à l’époque en Russie), il y eut des élections à une Assemblée Constituante en novembre 1917.

    Bolcheviks : 25%.
    Mencheviks : 4%.
    Socialistes-Révolutionnaires : 58%.
    Droite (dont Cadets = KD) : 13%.

    Une petite minorité de Socialistes-Révolutionnaires, les SR de gauche, soutiennent les bolcheviks.
    Mais, la coalition bolcheviks- SR de gauche est minoritaire.
    Finalement, le gouvernement de Lénine dissout et disperse cette assemblée.

    (1) Le terme URSS date de décembre 1922.

  23. « Pour des raisons historiques et compréhensibles, tout a été fait pour déculpabiliser le peuple allemand et faire porter la responsabilité de l’abomination au système nazi et à ses hommes.  »

    Le nazisme n’avait rien non plus à voir avec l’Allemagne de Goethe et de Schiller.
    Le stalinisme n’avait rien à voir avec la Russie de Tolstoï ou Dostoïevski, voire de la grande Catherine …
    …et pourtant, le nazisme fût bien attribué globalement à l’Allemagne, qui paya cher pour cela et on ne fît pas trop de détails non plus et à propos du stalinisme.

  24. Concernant l’Allemagne.
    La république de Weimar (régime entre 1919 et 1933) avait conservé des termes du passé impérial
    L’assemblée des députés s’appelait le Reichstag. Le président « de la République » (le SPD Ebert de 1919 à 1925 et Hindenburg de 1925 à 1934) s’appelait « président du Reich ».

    Notons que c’était un régime fédéral avec 18 lands.
    Mais, chacun de ces lands correspondait à un ancien royaume ou une ancienne principauté.
    Ainsi, le land de Prusse comprenait 60% de la population allemande. Il allait de la Prusse Orientale (maintenant en Pologne et en Russie) à la Rhénanie (frontalière avec la France).
    Les lands de Lippe, Schaumburg-Lippe ou Waldeck étaient peu peuplés.

    Notons toutefois que les élections au Reichstag étaient à la proportionnelle avec répartition des restes au niveau national.
    C’était le système le plus juste (37% des députés avec 37% des voix, 2% des députés avec 2% des voix). Mais, c’était peu gouvernable.
    En dehors des élections à l’Assemblée Constituante (janvier 1919), il y eut entre juin 1920 et mars 1933 de fréquentes élections législatives (8 fois : 1920, 2 en 1924, 1928, 1930, 2 en 1932, 1933).

    • Il est vrai que les nazis n’avaient pas la majorité en juillet 1932 (37%) et en novembre de la même année (33%).
      Le 30 janvier 1933, Hitler était nommé chancelier. Il obtenait du président Hindenburg la dissolution du Reichstag et de nouvelles élections le 5 mars.

      Mais, le 27 février, le Reichstag (le bâtiment) était incendié (probablement par des nazis dirigés par Goering). Un communiste gauchiste, Marinus Van der Lubbe, probablement manipulé par les nazis, était pris avec une torche à la main dans le bâtiment.
      Ce fut l’occasion d’accuser les communistes de cet incendie. On arrêta des dirigeants du KPD (communistes allemands) dont Thaelmann et des dirigeants du Komintern (Internationale Communiste) dont Dimitrov.

      Le KPD, dans les pires conditions, passait de 17% environ à 12% mais avait encore 81 députés.
      Les nazis, avec 43% n’avaient pas la majorité. Il leur fallait le soutien de leurs alliés (dont les nationaux-allemands du DNVP, des libéraux de droite comme Schacht et des dissidents du Zentrum comme Von Papen).

      Mais, comme les 81 députés communistes furent déchus, les nazis eurent finalement, à eux seuls, la majorité.

      • Le Zentrum était l’héritier du Centre Catholique.
        Dans les années 1870, sous le chancelier Bismarck, ce parti avait jusqu’à 27%, soit 80% environ des catholiques allemands.

        En 1919, le Zentrum avait encore 19%, soit la majorité chez les catholiques.
        Ensuite se créa en Bavière le BVP (Parti Populaire Bavarois) pour qui votaient de nombreux catholiques de ce land.

        Au niveau électoral, le Zentrum (+ le BVP) baissa, arrivant environ à 15%.
        Si en 1919, de nombreux ouvriers catholiques votaient pour le Zentrum en Rhénanie, bon nombre d’entre eux avaient rejoint le vote communiste (KPD) au début des années 30.

        Les dirigeants du Zentrum étaient de différentes tendances politiques :
        – Très à gauche : Wirth qui fut chancelier en 1921-1922 et sympathisant de la RDA (Allemagne de l’est) après 1949
        – A gauche : Erzberger, assassiné en 1921.
        – Au centre-droit : Wilhelm Marx, chancelier de 1923 à 1925 puis candidat à la présidentielle de 1925, soutenu au 2e tour par le SPD (sociaux-démocrates).
        – A droite : Brüning, chancelier (politique déflationniste) de 1930 à 1932.
        – A l’extrême-droite : Von Papen, collaborateur du régime nazi.

        Notons qu’en 1930 et 1932, peu d’anciens électeurs du Zentrum passèrent au vote nazi. Les nazis étaient forts là où il y avait peu d’ouvriers (forts votes pour le KPD et le SPD) et dans les secteurs protestants (les catholiques votaient encore largement pour le Zentrum).

        Il est vrai que le 23 mars 1933, malgré l’opposition des anciens chanceliers Wirth et Brüning, le président du Zentrum, Ludwig Kaas, fit voter par les députés de son parti les pleins pouvoirs à Hitler. Ce qui permit à ce dernier d’avoir la majorité nécessaire des 2/3 des députés.

        L’incendie du Reichstag et le vote des pleins pouvoirs furent les débuts de la dictature hitlérienne.

  25. comme le virus de la coronaire 19 vaut mieux laissé courir que confiner
    De toute façon s’est mathématique pour les vulnérables du tabac comme moi en plus bronchite chronique je me confine durant la traversé du désert , les écritures parle de 40 jours de carême ; mais faut tenir une saison soit 6 mois comme survivaliste pour survivre le temps de voir revenir la récolte tout en sachant qu il y un temps mort d’un mois entre deux patates , l’ancienne et la nouvelle récolte patate .
    dans le rapport s’est 1 sur 12 comme zone à risque d’où l’isolement
    Et puis se rappeler de trois jour à faire le mort
    Mais pour le reste de la plante rien à voir , dommage pour l’Afrique , mais il suppose qu’il y à un medoc à prendre contre le paludisme complètement à l’aise

    Pour le reste de l’humanité, le coronarien 19 est juste un flop
    L’or n’aurais pas grimpé et tout le commerce mondial aurait fonctionné.
    D’où j’imagine l ’emballement des marché du coronaire 19 comme projet pilote
    Le 20 sera plus cocasse comme 2.0
    mais sera un flop aussi.
    En faite il s’agit de voir si cette information peut tuer et faire plus de victime qu’une baltringue avec une kallach sur Nice.
    Juste un projet pilote , un teste sur notre quotidien de vie
    Les poillus je vous invite à vous arrêté de vous reproduire et de vous investir dans mon espace de mémoire
    L’afrique dans son humanisation n’aura jamais de réalité existentiel vu qu’elle n’est pas chrétienne
    Tout le continent Africain est juste une grosse friche.
    Et pour mesure chaque africain est un corrompu de sa zone comme exemple
    Et le plus noir s’est qu’il n’ont aucune lecture ou un soupçons d’intelligemment dans le texte de l’écrit
    Bil gate investis windows dans un trust pour éradiquer l’Afrique dans sa reproduction
    Et Franchement la chine comme par hasard il l’a oublier l’asie dans sa sélection

    • « En faite il s’agit de voir si cette information peut tuer et faire plus de victime qu’une baltringue avec une kallach sur Nice.
      Juste un projet pilote , un teste sur notre quotidien de vie »

      Un stress test comme il en existe pour les banques ?
      C’est une théorie ultra monarque.
      1 à 3% de mortalité et niveau anxiogène, bien plus efficace que la tension Islamiste.
      Je prends bonne note et vais réfléchir, dehors, au frais, pas pire que la grippe, même si plus contagieuse.

  26. de selon les vues sur Kim Kardashian sur les réseaux
    1 % sont des bombes humaines
    voir le film The Killing Room
    S’est mathématique
    1 milliard de chinois qui explique la boîte de pandore

  27. Aposématisme est lieu de vie sympa l’homme s’est installé dans une organisation tranquille évolutionniste et comme inversion de lecture l’homme s’est invité comme parasite ou luxure d’où le drame de l’humanité d’avec le sacrificiel à se rechercher la chaleur pour survivre dans une galaxie qui s’éloigne de sont étincelle de vie et qui se fige en statue de sel
    D’où d’ailleurs tout le marché financier qui repose sur une inversion de l’argent, tel que d’avoir créer un marcher qui repose sur une dette .
    D’où le sacrificiel des marchés , et l’hécatombe humaine d’avec tout le spectacle de sang
    et pas seulement , la survie s’intéresse à notre âme pour un droit de passage dans l’éternité
    L’essentiel est de voir que le sang coule à flot en recherche de chaleur sur notre planète .

    Voir couler le sang juste pour une pérennité de lecture de vie de voir le beau temps revenir , est une pathologie
    Le clou s’est que cela fonctionne et à la vitesse ou notre galaxie qui navigue dans l’espace , assis dans notre canapé dans la statique de présence
    Alors effectivement Darwin et Huxley sont des pirates de l’airs dans le créationnisme,
    L’église ne nous à jamais interdit d’être stupide pour le salut malgré sa violence de l’être comme crétin .
    maintenant faut voir toute les options son possible
    ibn arabi donne une finalité dans les chatons de la sagesse comme lecture avec seth.
    Sur le méridien parigot il y à la croix du sud et la croix du nord
    une tortue sur 1000 oeufs à une seule tranquillité existentiel de vie comme ‘unique.
    Même pas la peine de parler du chêne d’avec tout ses fruits qui n’a sa survie que dans le stockage d’un animal qui fessait sont stock de bouffe pour l’hiver
    assez loin de des pieds du chêne.
    La vie est un luxe et ses probabilités de survie sont un accident , hors sa fonctionne et dans l’université des couleurs et de la forme il y à de quoi déliré dans sa préciosité.
    Et nous la creusons pour nous séparer de la vie et de plus dans le sacrificiel suicidaire.

  28. Ceci dit il est mort le poete d’avec son diner de david (diné du crif) croquet à subvenir à sa toilette très officinale de savoir dans le rappel qui est qui
    Faut savoir que les juifs se lave la bite en cachette bite tiré à 4 épeingles
    Leur premier crime de l’humanité comme imprimerie est de boire la nounouche en branlette
    Le gland du chêne
    Comme ils n’avaient pas accès au fleurons (clito) dans leur club de clostro coincé du culs et qu’ils n’avaient pas trop de pésos , ils ont fait un appel de marché avec blondinette de chrétienne que la pape a dis ok
    Mais comme le pape était complètement asservi à ses enfantillages
    Il s’est dit
    J’invite au cérémonial de l’ustensile de service , , j’entends bonne , ou esclave de service
    D’où la curie des bonnes soeurs offusque, d’avoir un enfant si cela se trouve le CHRIST à survécu.
    ceci dit
    Le président de la vaste république Française de la très vaste de l’univers FRAN9AISE louk ? LUNETTE AFFELLELOU ?f
    pipète de trou noir s’est démi de s’est fonction comme président de la république française au diné du crif
    Ce qui est sympa s’est que pour une fois le juif est contaminant ,
    S’est un lustre qui tombe sur la tête de la contamination.
    Le crif prenez vos précautions la France doit avoir un parasite dans le muscle de procréation
    D’où le président de la macron comme con s’est dit, j’y vais pas
    Comme quoi ?????

  29. Lors de l’écriture d’un texte dans un débat faut toujours en revenirs au titre
    les champs de la Shoah qui est l’énoncé.
    Titre de la street art .
    « ce qui permet de poursuivre la destruction, salutaire, du mythe d’une armée allemande « propre ».

    ce qui n’empêche que nous ne pouvons condamner d’avoir vu la corruption et cette recherche de pureté.
    Malheureusement les juifs étaient le bon pigeon. du dindon , comme herzat de pensé
    Et l’arrogance de signé l’armistice dans un wagon restaurant mac do tout en asservissant une nation, peuple comme esclave de dette de guerre *sic d’avec les profits du financement sans retour d’être ruiné à jamais
    L’Allemagne dans les années folles se devait vivre être la pute de l’euro de l’élise à venir
    D’où lors de la signature la deuxième guerre était déjà engager face au banquier où receleurs
    Et la France à été exécrable dans ce traité. comme visionnaire nombrilisme de ne pas s’être vu
    venir dans le plan Marshal et après la deuxième guerre s’est Darfour et puis nos trentes glorieuse de papy mouso qui se la vente leur retraite
    faut en revenir à l’histoire dans les actes forts sur les méridien de pilier sur la fréquence de schumann d’avec le réseau hartmann
    D’où la récupération shumman de l’Europe

    Le christianisme était ruiné bien avant l’heure , du moins la les corrupteur de la foi chrétienne
    D’où ils font appel à des gens très pragmatique
    Fable la cigale et la fourmis

    La fourmis sonnante sont les juifs d’où ils prêtes de l’argent n’ayant pas de place pour s’installer et avoir une réalité de vie comme communauté chez la cigale
    Le pape qui à validé de faire de l »emprunt pour se la louer et jouer des guerres sans percevoir l’intérêt de la dette ,que dans son ambivalence se la joue aumône est un criminelle de guerre.
    N’empêche que lors des guerres sainte et du rachat de l’âme et l’inquisition s’était un super jackpot d’entrée comme de monnaie l’église .
    Le sacrificiel à du bon en transfère aujourd’hui une intox média faite le même résultat avec moins de mort, vu que s’est juste des chiffres d’avec toutes la familles d’intox qui les finissent comme moribond.Vu qu’une bombe coute très cher et la navigation dans le binaire informatique s’est zéro copec .
    Pour mon collègue hajime
    Faut pas oublier l ‘histoire du borgne , pas celle de notre pirate de l’air jean marie le simon templar
    Plutôt celle de Tariq ibn Ziyad le borgne dans le détroit de gibraltar d’entre deux piliers
    faute de temps
    Wiki :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tariq_ibn_Ziyad

    juste pour voir et se financer par qui ?????
    Les juifs n’ont jamais menti , je donne une lecture du chrétien dans leur rédemption et je cède la place à l’islam pour une lecture cohérente de toute notre histoire .
    le reste , notre lecture d’ aujourd’hui s’est juste un black out d’enfants gâter qui se la joue l’animisme, comme carte postal

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