Pandémie et incurie de l’État : qui paiera les dommages ?

Coronavirus : la responsabilité pour faute de l’Etat

Par Philippe Prigent, avocat au Barreau de Paris

Qui paiera ?

Les multiples conséquences humaines et économiques de la mauvaise gestion de la pandémie posent la question de la responsabilité de l’Etat envers les victimes.

Au XIXème siècle, l’Etat pouvait commettre n’importe quelle faute dans l’exercice de ses prérogatives de puissance publique sans engager sa responsabilité. Les erreurs du gouvernement dans la lutte contre les maladies, les incendies, les émeutes ou encore les terroristes n’avaient aucune conséquence juridique envers les victimes.

Le droit a considérablement évolué depuis 1905 dans le sens d’une responsabilité croissante de l’Etat à mesure que les connaissances progressaient et que les prélèvements obligatoires augmentaient. Plus l’Etat dispose de ressources et pouvoirs importants, plus on peut le tenir responsable s’il échoue et faillit dans les missions qui lui ont été confiées.

Cette responsabilité joue notamment en matière sanitaire.

La faute peut résulter soit d’une action soit d’une omission d’adopter une mesure de précaution qui s’imposait. Il y faute à chaque fois que le gouvernement ou l’administration s’est écartée du comportement qu’on pouvait attendre d’un dirigeant raisonnablement prudent et dynamique.  

Ainsi, la responsabilité de l’Etat a été engagée pour ne pas avoir interdit l’usage de l’amiante dans les constructions (arrêt Botella du Conseil d’Etat 3 mars 2004). La responsabilité pour faute de la puissance publique a aussi été engagée pour ne pas avoir empêché l’utilisation du Mediator une fois sa nocivité connue (arrêt Bindjouli du Conseil d’Etat du 9 novembre 2016).

Conditions de l’indemnisation

La responsabilité pour faute de l’Etat suppose la réunion de trois conditions : une faute, un dommage à réparer et un lien de cause à effet entre la faute et le dommage.

Seuls les dommages qui auraient été évités si l’Etat avait fait preuve de la prudence qu’on pouvait raisonnablement attendre de lui peuvent être indemnisés. C’est pourquoi il existe deux limites à l’indemnisation.

D’une part, l’Etat n’est en faute que si la mesure de prudence s’imposait. Dans les affaires de l’amiante et du Mediator, par exemple, l’Etat n’est responsable pour faute qu’à partir du moment où les dangers de l’amiante et du Mediator aient connus. En matière d’incendie, l’Etat n’est responsable que des dommages causés après qu’il a été averti d’un incendie et seulement s’il a réagi de façon trop imprudente au vu du danger.

D’autre part, les dommages qui n’auraient pu être évités même en faisant preuve de prudence et de réactivité ne sont pas indemnisables non plus, car par hypothèse ils ne pouvaient être évités. Par exemple, ce qui a brûlé même après que l’Etat a donné tous les moyens disponibles aux pompiers ne peut donner lieu à aucune indemnisation.

Il faut donc examiner au cas par cas les mesures de prudence qu’on pouvait raisonnablement exiger et la partie des dommages qui de toute façon était impossible à prévenir pour estimer si l’Etat doit indemniser les victimes.

Face à la pandémie, deux méthodes sont envisageables pour déterminer les fautes commises par le Gouvernement et donc par l’Etat.

Comparaison avec l’étranger

La première est de comparer le nombre de décès par rapport aux pays étrangers.

Selon les estimations disponibles en ligne, le nombre de décès de covid-19 déclarés par million d’habitants est de l’ordre de 380 en France, 80 en Allemagne et au Danemark, 65 en Autriche, 35 en Hongrie et 20 en Tchéquie, en Croatie ou en Pologne.

https://www.worldometers.info/coronavirus/#countries

En droit, il serait peut-être excessif d’exiger d’Emmanuel Macron et de ses ministres le niveau de compétence de Victor Orban ou des dirigeants tchèques, croates et polonais. En revanche, il semble raisonnable d’exiger des dirigeants de la cinquième puissance mondiale des performances égales à celles de l’Allemagne ou de l’Autriche.

Or manifestement notre gouvernement fait cinq à six fois pire que ces pays. Il a donc commis des fautes qui expliquent le nombre si élevé de décès, auquel il faut ajouter le nombre d’infectés souffrant peut-être de séquelles et les dommages économiques.

Le dirigeant bon père de famille

La seconde méthode pour déterminer s’il y a eu faute est d’examiner ce qu’on pouvait raisonnablement attendre de dirigeants raisonnables.

Dès février, de toute évidence, les personnes qui venaient de pays où des cas étaient déjà diagnostiqués risquaient d’importer le virus et donc d’aggraver la contamination en France. Or le Gouvernement n’a pas fermé les frontières et a refusé de tester ceux qui rentraient en France.

De toute évidence, le port d’un masque réduit la transmission du virus en raison de la respiration en protégeant à la fois le porteur et les personnes qu’il rencontre. Or le Gouvernement a découragé le port du masque jusqu’à mi-avril inclus, allant jusqu’à plaider le 17 avril que le port du masque imposé violait les droits de l’homme. Le Gouvernement a d’ailleurs rejeté les demandes tendant à la production de masques ou à leur réutilisation après stérilisation, manières pourtant évidentes de pallier la pénurie.

De toute évidence, les « stocks stratégiques » de masques et de respirateurs de réanimation avaient une importance stratégique. Or depuis 2010 les gouvernements LR/PS/LREM ont laissé dépérir ces réserves.

De toute évidence, dès février on pouvait s’attendre à une pandémie et l’une des meilleures façons de limiter la propagation est d’identifier les contaminés pour les isoler jusqu’à ce qu’ils aient guéri. Or le Gouvernement n’a pas lancé la production massive de tests. Encore le 30 avril, le Ministre de la santé justifiait sa carence par une étrange théorie selon laquelle le nombre de malades aurait été identique même si tous les cas contagieux avaient été identifiés en février…

Tous ces faits sont évidemment fautifs.

La comparaison avec un comportement de bon sens comme avec les Etats étrangers même gérés de façon moyenne comme l’Allemagne fait apparaître des fautes de l’Etat qui engagent sa responsabilité. Si la loi s’applique encore en France, l’Etat devrait donc indemniser un grand nombre de victimes des dommages causés par le coronavirus qui auraient pu être évités si notre gouvernement était au moins aussi compétent que celui de l’Autriche.

Le gouvernement Edouard Philippe et la jurisprudence Papon

La jurisprudence Papon régit notamment la situation où un agent public a commis une faute personnelle comme une infraction pénale et où cette faute n’est pas séparable du service public. L’affaire Papon illustre bien la situation : d’un côté, l’administration de fait (pas de droit) ordonnait des déportations de juifs, de l’autre, M. Papon avait fait preuve d’un zèle particulier pour mettre en œuvre ces instructions, qui n’émanaient pourtant pas du gouvernement en droit de notre pays.

Dans son arrêt de 2002, le Conseil d’Etat a notamment posé le principe selon lequel l’administration condamnée pour faute peut se retourner contre son agent auteur d’une faute personnelle qui a contribué au dommage que l’Etat a dû réparer. C’est par exemple le cas d’un pompier alcoolique. La puissance publique doit indemniser les victimes des incendies que ce pompier aura laissé s’étendre dans l’exercice de ses fonctions mais elle pourra ensuite se retourner contre le pompier qui buvait ou cuvait pendant ses heures de service au lieu de protéger les personnes et les biens. Le pompier devra alors rembourser à l’administration une partie du montant versé aux victimes.

Dans la crise, de nombreux hauts fonctionnaires agissaient certes sous l’autorité des ministres mais ils ont commis une faute personnelle de deux manières.

D’une part, ils participaient à la définition des ordres que les ministres donnaient ensuite, de sorte qu’ils ne sauraient se soustraire à leur responsabilité pénale en invoquant des instructions illégales qu’ils ont suscitées. A titre de comparaison, le directeur de cabinet du ministre qui l’encourage à partir avec le mobilier public et l’assiste dans ce détournement ne peut évidemment pas invoquer l’autorité du ministre pour échapper à toute responsabilité pénale. La complicité exclut la défense tirée de l’obéissance.

D’autre part, de nombreux ordres étaient manifestement illégaux car ils conduisaient à des mises en danger de la vie d’autrui, des homicides et blessures involontaires ou encore des sabotages (notamment des masques). La primauté du droit interdisait à ces fonctionnaires d’appliquer des ordres manifestement illégaux.

C’est pourquoi l’Etat condamné pour faute dans l’exercice de la police sanitaire pourrait se retourner vers les hauts fonctionnaires fautifs comme les membres des cabinets ministériels et les directeurs d’administration centrale pour qu’ils remboursent l’Etat par une saisie de leurs biens présents et futurs.

On objectera peut-être que la sanction est sévère mais est-elle différente de ceux que subissent tant d’entrepreneurs, artisans, commerçants et professions libérales ?

Un avocat ou un médecin qui commet une faute grave en répond sur ses biens propres. Un artisan, un commerçant ou un entrepreneur qui fait faillite est ruiné et voit ses biens saisis, parfois après plusieurs décennies d’efforts. Tous ceux-là ont pris des risques et en subissent les conséquences, sans avoir causé le millième des dommages créés par les hauts fonctionnaires dont les graves négligences ont aggravé la pandémie.

Pour reprendre une formule chère au Président de la République, la France doit devenir une « start up nation ». Le droit public devance ses souhaits en permettant de faire payer les échecs des hauts fonctionnaires fautifs de la même manière qu’un dirigeant d’entreprise ruiné pour faute de gestion.

Inégalité devant les charges publiques

L’égalité devant les charges publiques est issue de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, qui prévoit la contribution égale de tous en fonction de leurs facultés aux inévitables charges publiques. La raison d’être de l’article 13 de la DDHC était évidemment de rompre avec les multiples exemptions fiscales d’Ancien régime pour que chacun contribue à égalité à ressources égales.

Les charges publiques sont surtout les prélèvements obligatoires mais pas seulement ; l’Etat peut en effet imposer d’autres contraintes coûteuses comme la réquisition temporaire d’un bâtiment, l’obligation de contribuer à un service public (comme un médecin requis lors d’une catastrophe sanitaire) ou encore l’obligation de supporter des installations publiques sur sa propriété (comme des pylônes électriques). 

Lorsque l’Etat soumet seulement certaines personnes à une charge qu’ils supportent pour autant dans l’intérêt public, il rompt par hypothèse l’égalité devant les charges publiques. Par exemple, l’administration qui interdit la circulation sur une route ruine les commerçants qui s’y étaient installés car leur clientèle ne leur rendra plus visite.

Une telle restriction est parfois tout à fait légale, de sorte que les personnes affectées par la décision administrative ne peuvent demander son annulation. C’est le paradoxe d’une décision légale – et donc impossible à annuler – voire bénéfique – mais qui entraîne une conséquence illégale, la rupture de l’égalité devant les charges publiques.

La solution juridique n’est pas d’annuler la décision mais d’indemniser les victimes spécifiques de la décision administrative. Il faut mais il suffit qu’une catégorie particulière de personnes subisse une charge particulièrement grave et distincte des autres pour être indemnisée. L’avantage de cette solution est de maintenir des décisions potentiellement utiles à la société dans son ensemble mais qui coûtent particulièrement à une petite partie des personnes affectées, sans faute de leur part.

La lettre et l’esprit du principe d’égalité devant les charges publiques sont que tous se cotisent pour indemniser celui qui souffre particulièrement dans l’intérêt de tous.

Dans la crise actuelle, la fermeture des restaurants ou de parcs touristiques pourrait justifier leur indemnisation pour rupture devant les charges publiques.

Ces activités restent fermées malgré la levée du confinement et pourraient ne pas rouvrir pendant de longs mois afin de n’ouvrir que les entreprises indispensables à l’activité économique et qui présentent un faible risque de contamination.

Cette fermeture administrative de seulement quelques entreprises est motivée par un intérêt public (légitimé par la contagion) mais frappe seulement certaines personnes, qui supportent seules une charge extrêmement élevée. Si la santé publique peut justifier une interdiction prolongée (que la mesure soit bonne ou mauvaise, elle est compréhensible), l’égalité devant les charges publiques exclut que seules certaines personnes supportent une charge immense dans l’intérêt général.

Si le principe d’égalité n’a encore jamais été employé à une telle échelle, il ne semble toutefois pas exclu que notamment les restaurateurs et les exploitants de parcs touristiques puissent réclamer une indemnisation de la charge qui leur est ainsi imposée dans l’intérêt de tous.

Philippe Prigent

70 Commentaires

    • Tiens, c’est exactement le passage du « 1984 » de George Orwell que je suis en train de lire.

  1. Dans le temps, en cas d’épidémie, on lapidait ou lynchait les coupables désignés.
    Aujourd’hui on prétend les traîner devant les tribunaux, c’est un notable progrès. Bravo ! Mais le ressort est le même, il est toujours aussi irrationnel, injuste.

    Soyons francs et lucides.
    Tous autant que nous sommes ou presque, jusqu’au dernier moment, nous avons pensé que nous échapperions à l’épidémie.
    Et tous autant que nous sommes ou presque, quand l’épidémie est arrivée, nous avons estimé judicieux, et avons même réclamé, que tout s’arrête pour éviter la submersion des hôpitaux.

    Avant de juger, attendons de connaître le bilan final. Le pire de la crise est devant nous. Peut-être les accusations s’inverseront-elles. Peut-être sera-t-il estimé insensé d’avoir ainsi paralysé tout le pays, provoquant des ravages dramatiques, pour sauver quelques vieux. Peut-être…

    Qui faudra-t-il traîner devant les tribunaux alors ? Nos dirigeants ou ceux qui les accusaient d’impéritie trop tôt ?

    Le pire de la crise, sanitaire, économique, sociale, politique, idéologique… est devant nous. Affrontons-le ensemble au lieu de nous déchirer.

    • Superbe exercice de second degré !

      Chapeau, vraiment.

      Yves Chauvel appréciera…

        • « Où voyez du second degré ? »

          Dans chacun de vos arguments loufoques.

          « Qui est Yves Chauvel ? »

          Un spécialiste auto-proclamé du second degré et sévissant sur le blog.

    • « Tous autant que nous sommes ou presque… »
      Décidément, chez les Macronistes, on a l’estimation au doigt mouillé facile. Qu’il s’agisse du nombre d’infectés ou du reste, on ne fait pas dans la dentelle.
      « avons estimé judicieux et avons même réclamé… »
      Dans quel monde vivez-vous ? Le confinement est tombé comme le couperet d’une guillotine, sans débat ni discussion possible. Et cette décision sans précédent dans le monde moderne (notez cette précision, elle est capitale) a été prise par un chef de l’Etat qui incitait encore les gens à sortir une semaine plus tôt. Et qui, montagne de logique, a d’ailleurs organisé des élections deux jours avant. Les Français, cher monsieur, ont été frappés de sidération, puis désocialisés si brusquement qu’ils en sont restés étourdis. Aujourd’hui, ils sortent de leur hébétude, et c’est ça qui ne fait que commencer.
      Je conçois très bien que votre camp appelle de tous ses voeux une deuxième vague (au moins) qui le dédouanera (peut-être) de son aveuglement. Ce qui m’intéresse beaucoup plus, c’est de savoir quel élément (en plus des modélisations du sinistre Neil Fergusson, récemment débarqué du British College) a poussé les gouvernements mondiaux à ce suicide de lemmings nommé le confinement. Parce que bousiller un monde pour le sauver, il fallait vraiment le faire.
      PS : L’analyse des chiffres, aujourd’hui, est sans pitié. En nombre, une hécatombe très très relative, et en « profil », une écrasante majorité de personnes très âgées ou gravement malades. En d’autres termes, 90% au moins des confinés n’avaient et n’ont toujours rien à craindre de plus qu’une grippe (j’ai bien dit grippe et pas syndrome grippal, histoire de désamorcer vos objections). Les dégâts collatéraux, eux, seront terribles.
      PS2 : La chance des Macronistes, c’est d’avoir une opposition qui joue dans sa main. Parfois avec la plus touchante bonne foi (comme Me Castelnau) souvent par déficience mentale chronique (Mélenchon, la CGT, Le Pen) ou avec en tête de sombres calculs (LR). Voyons si ça suffira à leur sauver la mise.

    • Les coupables ne sont pas coupables de l’épidémie, mais ceux qui ont négligé leur devoir:
      -Devoir de maintenir les stocks necessaires en cas d’épidémie. (Un besoin pourtant légalement définit)
      -Quelles mesures prises par les autres pays n’ont pas été prises chez nous? Avec les mêmes information d’autres ont fait des choix différents pourquoi. rappellons que la non fermeture des frontiéres á été massivement critiqué.
      -Sur les masques, les tchéques confronté aux mêmes manques ont agit pour inciter la population a fabriquer en masse des masques. Chez nous l’état a systèmatiquement découragé les initiatives.
      Sur les masques toujours, les fabricants ont signalé une forte hausse des commandes et demandé au ministère ce qu’il fallait faire. Sans réponses, pourquoi?
      Sur les tests, les laboratoires vétérinnaires ont signalés l’existence de leur capacité de tests et c’est resté sans réponse.
      L’ambassadeur de france en Chine a informé dés le début de l’épidémie, sans effet.
      Alors tout autant que je sois, je n’était pas destinataire de ces courriers et je ne touche pas de salaire pour y répondre. Ceux qui vivent de cela devront en répondre.
      Si jamais il s’avérait que la crise n’est pas si grave, il restera quand même que les moyens bien utilisé auraient permit d’éviter les mesures les plus contraingnantes et donc ont causé un dommage au pays.
      Il est normal que ceux dont le métier était de préparer le pays rendent des comptes.
      Et si vous voulez que je ne déchire pas alors j’attends une attitude EXEMPLAIRE de ces qui sont chargé de gérer le pays et sont payés pour cela avec l’argent des travailleurs francais.
      L’union nationnale ne doit jamais être un processus pour épargner les fautifs, sinon j’aurais le sentiment de trahir mon pays.

  2. « Un test ne guérit pas, ne change pas le traitement ni le diagnostic […] Si l’on avait testé absolument tout le monde, on aurait eu peu ou prou le même nombre de malades. »

    Uchronie totale, comme le fait d’affirmer que sans confinement, il y aurait eu plus de morts.
    Le test détecte, c’est tout ce qu’il fait.
    Ce qui est important, c’est l’après.
    le mieux est d’isoler et soigner tout de suite.
    Le pire étant de confiner et de ne pianoter le 15 que si noyade respiratoire.
    Le mieux, c’est peu ou prou le même le score que pour une grippe saisonnière sans vaccin, bref ce sont les résultats à l’IHU de Marseille.
    Le pire, c’est la méthode Buzyn-Salomon-Veran appuyée par la médecine de plateaux et validée par l’exécutif avec les résultats que l’on connait.

    Ca m’a pris 1mn, la question qu’il ne faut plus se poser, c’est pourquoi la médiacratie ne fait pas de même ?

  3. Monsieur DENIS MONOD-BROCA
    À la lecture de votre texte, j’ai le regret de croire que vous n’êtes ni franc, ni lucide, mais de parti pris et je crois deviner duquel.
    Déchirant, n’est-il pas !

    • J’ai déjà répondu à #DENIS MONOD-BROCA sur ce site et sur un autre (IDL de Charles Gave où j’écris sous mon nom Charles Heyd, comme ça il ne pourra pas dire que je me dissimule; mais ce n’est pas le style de ce monsieur très correct au demeurant);
      je n’arrive pas à cerner sa personnalité; donc je vais me hasarder à un exercice périlleux de psychanalyse: #Denis Monod-Broca est un pasteur protestant car il cite souvent la Bible mais avec un regard bien particulier, bref, pas catholique ni celui de Charles Gave; il me rappelle un personnage qui fonce vers une porte qu’il voudrait enfoncer mais qui est déjà ouverte et quand il pense que la porte est ouverte il se la prend dans la tronche!
      Bref, je pense que Denis Monod-Broca est un macroniste qui découvre peu à peu le pot aux roses, et il sent que cela ne sent pas bon du tout!

      • « Protestant », « macroniste », n’en jetez plus !… c’est drôle cette propension à qualifier le bonhomme et à éviter de réfuter ses arguments.
        Désolé de n’entrer dans aucune de vos cases. Ça vous déroute manifestement. Que surtout cela ne vous empêche pas d’essayer de comprendre ce que j’essaie d’exprimer.

        • Je vous donne le point.

          Vous seriez Macron lui-même que ca ne mondiferait en rien le niveau de bouffonnerie de votre second degré quant à la défense du gouvernement, dont le contre-pied sont autant d’arguments valables pour la partie adverse.

          En fait, vous êtes en phase avec notre hôte mais vous l’exprimez par apagogie.

          Bien vu ^^.

          • Je ne défends pas le gouvernement.
            La question n’est pas là.
            La question est : est-il opportun de désigner des coupables, de les traîner devant la justice ?
            N’y a-t-il rien de mieux à faire ? À quoi cela sert-il ?
            Nous avons devant nous des mois et des mois de crise et d’une crise sans doute bien pire que ce que nous connaissons aujourd’hui, alors gardons quelques forces pour y faire face.

          • Cher Monod-Broca,
            Comme j’ai pu l’explique part ailleurs, le formalisme juridique m’est plutôt abscons, en revanche celui politique m’est, si je puis dire, naturel (feues mes parents étaient communistes).
            D’ailleurs, même les chimpanzés en font.
            En politique, donc, quand l’état ne remplit pas son rôle face à une crise de grande ampleur, il y a deux possibilités seulement quand la grande majorité de la population en est grandement irrité: la violence, quelle soit populaire et/ou d’état, soit la justice,
            Or, si notre gouvernement adopte ce premier choix, ce que vous souhaitez me semble-t-il, nous aurons le droit (c’est le cas de le dire) à de la violence, ceci d’autant plus que, dans le cas qui nous occupe, et en raison même de son inaction posant de graves questions quant à leurs raisons, tant politiques que psychologique (politique et psychologie allant de paire), les menant aux actions entreprises, ou bien plutôt à leur inaction.
            Ces errements de la plus haute puissance publique ont en effet des raisons collectives tant objectives, les faits, que subjectives, les raisons psychologiques, et c’est à la justice de montrer, en toute indépendance normalement, la nature de ces faits.
            Aux psychiatres, psychanalystes, sociologues, anthropologues et autres historiens, ensuite, de déterminer la nature de ces raisons qui, à mon sens, semblent d’essence ad minima névrotique, mais je laisse à ces professionnels de le déterminer réellement.
            Alors, cher Monsieur, pourriez-vous, je vous prie, de nous préciser ce que vous préféreriez pour le futur entre ces deux possibilités: un guerre civile telle qu’Emmanuel Todd peut la sentir venir, une dictature pour l’éviter qui, de violence, ne pourrait qu’être importante, ou à ce que la justice passe pour que la paix sociale revienne.
            Violence que, par ailleurs, le gouvernement sent venir, c’est pourquoi ce déconfinement est si lent quand, de fait, la pandémie recule grandement.
            Bon, j’arrête là en précisant une chose, ledit gouvernement s’est mis tellement de forces, non pas seulement nationales, sur le dos, que je les avais senti présentes bien avant la survenue du covid machin, forces qui, désormais, ont repris de la vigueur après qu’elles se soient un temps calmées, ce que nos incompétents n’avaient pas su voir et ne perçoivent toujours pas.
            Demandez-vous donc seulement si les autres pays de l’union, l’Allemagne et les USA sont ou non charmés que la France les entraîne, de part les insuffisances de sa direction, vers le fond.
            Et quand à la la Germanie, veut-elle vraiment rester au sein de l’UE et, si non, si elle ne préférerait pas que ce soit l’un de ses voisins, la France, par exemple, qui détruise l’union en la quittant!.

          • @Denis Monod-Broca « est-il opportun de désigner des coupables, de les traîner devant la justice ?
            N’y a-t-il rien de mieux à faire ? À quoi cela sert-il ? »

            A quoi sert donc la justice ?
            Si ce n’est d’arbitrer selon la loi, les présumés coupables ou responsables ?
            Vous n’y croyez donc pas ou plus, comme beaucoup ?

            Nous avons devant nous des mois et des mois de crise et d’une crise sans doute bien pire que ce que nous connaissons aujourd’hui, alors gardons quelques forces pour y faire face.

            Une crise fabriquée par, au mieux, l’impéritie et l’incurie, au pire, par calcul politique, dans tous les cas avec des morts politiques comme le dit l’anthropologue Jean Dominique Michel.

            Rien que pour le souvenir des morts sacrifiés sur l’autel du mieux et du pire, il faut que la justice passe.

          • Mon cher Theuric
            Du blog  » le grand jeu » je vous propose celui économique de Bruno Bertez.
            Vous prendrez votre pied . Si ! si !

  4. Bonne question Hajime: pourquoi, ce qui nous parait de bon sens n’arrive pas jusqu’aux cerveaux de ceux qui sont aux commandes? Parce que leur logique n’est pas la notre. Leur logique c’est quels profits peut-on tirer de cette situation.
    Notre logique est plus on fera de tests, plus on connaitra le virus, sa localisation, sa transmission.
    La logique de ceux qui nous dirige est tout autre: Ne pas laisser apparaitre la réalité, rester dans le flou pour profiter au mieux de l’état de sidération de la peur qui est proportionnelle à l’ignorance de ce qui nous menace réellement. C’est une entreprise de détournement des peurs.

    • « C’est une entreprise de détournement des peurs. »

      De génération de peurs, je dirais plutôt, par l’hyper com’, comprendre la communication, la saturation neuronale par les communiqués, comme autant de mots d’ordres contradictoires.
      Cette entreprise participe à ce que Deleuze dénoncait il y a plus de 30 ans, mais également d’une Arendt, lorsque cette dernière écrivait qu’à force de tels procédés, la vérité ne pouvait plus être débusquée.

      Deleuze : https://youtu.be/4ybvyj_Pk7M
      Monumental !!!

      • « C’est une entreprise de détournement des peurs. »
        Une occupation de l’esprit plutôt , ils ont peur que nous aillons le temps de voir
        D’où ils captent notre attention , s’est plus subtil que la peur comme agent
        Leur existentiel est de vampiriser notre « attention  »
        Durant le confinement les médias ont luter pour garder l’audimat , et le politique son programme comme projection
        Alors que le peuple s’inventait le monde , l’affaire des casseroles était un détournement de fond , je n’ai pas vu de gillet jaunes sur les toits
        Au Mexique vous avez l’affaire des morts avec des masques , au Tibet Cham : les danses sacrées et masquées du Tibet
        Et puis d’autre culture le cobra au Masque de diable au Sri Lanka, l’affaire du voile, celle du casque ect…
        Et celle de la caméra , la reconnaissance facial , la laïcité enfin toutes les salades de qui je dois être
        Mais les anciennes cultures par traditions nous apprenait comment affronter nos propres démons
        Voir le cobra dans le voyage initiatique de certaine drogue en Amazonie
        Le démon tout simplement ou le déni
        Il ne faut surtout pas être présent d’où la peur , la dette, l’hypothèque, un programme politique , la voie , ect des projections mentale
        Y en à même qui travaille comme des esclaves toute leur vie sans avoir le temps de voir qu’ils sont déjà mort
        D’autres attende la retraite durant des décennies comme mort vivant et lorsqu’ils arrivent ils sont malades
        Alors que , la voie suffit de s’arrêter et de se retourner , d’où le risque du confinement

        • Oui, je partage votre conclusion.

          Le confinement, dans une optique disciplinaire sous prétexte sanitaire (ne pas engorger les réas des hôpitaux publics ) possède un revers à sa médaille, celui de nouvelles habitudes et de nouvelles constructions sociales, certaines peu compatibles avec le retour à l’estive pour la tonte.

          D’ou la date du déconfinement qui ne correspond à rien d’autres que de contrer ce tropisme possiblement naissant, en dehors de la fixation d’un horizon indépassable pour l’économie, en deca duquel le chaos serait encore réversible.
          L’occupation des esprits, que l’on peut ranger sous « colonisation des cerveaux », a néanmoins besoin d’un point d’entrée et c’est ici que la peur, « fabriquée » sur des bases réelles ou pas, est indispensable.

          Cette peur permet l’occupation collective (pandémie, terrorisme, climatique etc…) et non individuelle, par introduction de « programmes » dans l’émotionnel et créant des constructions sociales collectives, d’ou la nécessité de vecteurs de communiqués très puissants et étendus, en fonction de la complexité du mot d’ordre envoyé.

          Peur générée entraine colonisation des esprits, votre occupation.

          Tout ceci a été étudié par les maitres de la psychanalyse et les philosophes des « sciences » sociales, le freudo-marxisme en terme générique et pour simplifier.

          Et il est très difficile d’entrer en résistance en luttant contre notre émotionnel, puisque le sensible est l’un des piliers existentiels, comprendre indispensable à la compréhension de ce qui nous entoure, c’est le précepte.

          Ou alors il faut jeter tous les écrans à la déchetterie, éteindre la radio et ne rien lire de ce qui est de la presse subventionnée.
          C’est faisable, mais avec la certitude de s’isoler socialement, faute de partager les « constructions » du plus grand nombre, à savoir du salariat moderne, occupé les 2/3 de son temps par le travail.

          Or l’Homme est un animal social, qui oserait donc s’infliger une telle mutilation et surtout pourquoi, alors que les trois voire quatre besoins primaires sont à sa portée ?

          • Pour compléter un de vos textes
            « Confinement et confinement »,cela fera 4 mois de blabla télé comme quarantaine, quarantaine , comme de traversée du désert d’entre deux monde ou mer, ou hémisphère !!!

            La seule date effective comme arrêté de mort est celle du confinement
            Le dé confinement est un tour de passe passe , comme du jeu de dès devant la croix , de plus ils le feront en pente douce sans date butoir.
            Ils sont très malin dans leur ingénierie qui est une science, mais ils n’arrive pas capter le point de rencontre , par contre la reconversion il sont très fort de l’un à l’autre tourné comme une brochette

            Dans une autre lecture je vois plein de choses confinement dé confinement , les deux centurions devant , mais au pied de la croix pour l’un et puis l’autre qui l’accompagne dans sa mort jouant un pari , comme des deux larrons , le tout comme témoins de nos traditions , pendant que l’autre se meurt avec le coeur qui se vide de son sang, style christ roi
            Une forme d’eucharistie , de ceci est mon corps et ceci est mon sang
            Jeu de hasard , Lazard
            Le cognitif est assez curieux mais je voulais écrire se passage avant de l’oublier

            Pour revenir à brochette , dans le style ben oui oui ben non non de la république en marche

            la république en marche même schéma et la république, la laïcité se calque vraiment comme d’une religion avec les même procéder et rituel

            Qui n’est pas noir, dans le sens que la tradition reste tout aussi cachée .
            Évidemment le texte les trahis puisque j’en ai une lecture lucide

  5. L’adjoint au maire de La Baule est intervenu fortement pour que la plage soit ouverte.
    Mais, comme il a peur que, si les consignes ne sont pas respectées, la plage soit refermée, il est allé dire aux gens de ne pas rester assis.
    On peut comprendre son attitude, mais, ce sont les consignes gouvernementales qui sont désagréables.

    Ils en ont reparlé dans l’émission de Pascal Praud, sur CNews, après 20 heures.
    J’ai apprécié la réflexion de Praud.
    Il rappelait le film « l’Aveu » (1) avec Yves Montand.

    Artur London (joué par Montand), emprisonné, n’a pas le droit de se reposer dans sa cellule.
    Il y a toujours un gardien (un tortionnaire) qui le regarde et qui lui dit sans arrêt : « Marchez ! »

    (1) « L »Aveu » est un film de 1970, de Costa-Gavras et Jorge Semprun. Yves Montand joue de rôle d’Artur London et Simone Signoret, celui de son épouse Lise.
    Le film est tiré du livre de London.
    Celui-ci était ministre communiste en Tchécoslovaquie, il fut arrêté en 1951 avec plusieurs autres dirigeants (dont Slansky, secrétaire général du PC) et obligé d’avouer de multiples crimes et trahisons.
    Le procès stalinien de Prague eut lieu en novembre 1952. La plupart des accusés furent pendus. London fut un des 3 rescapés.

    • (de ne pas rester assis)
      Dans la bonne société l’espace public s’est la promenade et non l’installation à boire de l’eau potable u source gratos
      Soit tout à l’oeil
      Sans cela les appartements ne se vendent plus et plus la peine de travailler pour la retraite comme esclave

    • Je cite: « On peut comprendre son attitude, mais, ce sont les consignes gouvernementales qui sont désagréables. ».
      Les consignes gouvernementales ne sont pas seulement désagréables, elles sont ineptes!
      D’autre part, une autorité subordonnée ne peut normalement que renforcer des consignes d’un échelon supérieur sinon à quoi sert cet échelon supérieur. Les consignes gouvernementales sont donc totalement illogiques car que risque-t-on à rester assis plutôt que de marcher (sans garder les distances tant que le virus circule)?

  6. Le sdf est ok tant qu’il marche , dès qu’il s’installe il est mort
    Perso je peut pêcher en Bretagne , mais si je m’assis sur le rocher devant la cane je suis un indigent
    L’idéal est d’être sur une chaise roulante
    Migrant est mieux avec une assos comme bon père de famille

    • En marche et vous vivez, stationnaire et vous mourrez, c’est vieux comme le monde, c’est l’éternel conflit entre nomades et sédentaires, dont on situe l’origine peu ou prou il y a 12000 ans.

      Conflit que l’on retrouve dans le Pentateuque de la Genèse, avec le duel à mort entre Caïn et Abel, respectivement le sédentaire cultivant son jardin et Abel, le nomade conduisant ses ovins, dont l’offrande Agnelle fut préférée aux fruits du labeur de Caïn.
      Caïn en portera les stigmates comme tous les sédentaires, puisque forcé de…devenir nomade, étant chassé par le tout puissant après son fratricide.

      Et c’est justement cet héritage Caïnite qui domine le monde, à savoir les nomades actuels.

      Depuis les Mongols des Khan jusqu’à l’oligarchie nomade et mondialiste.

      En revanche, les migrants ou réfugiés sont des déracinés, à savoir des sédentaires forcés de se nomadiser, bien entendu et parmi eux, il y a une volonté de profiter des effets d’aubaine que le consumérisme leur fait miroiter.

      Lire ou relire Michel Serres.

      • stationnaire et vous mourrez,
        La république en marche forcée , mais ils se prennent une claque de virus invisible face à leur arrogance , d’où la république en marche est à l’arrêt , comme novice s’est gros comme nul , je cherche toujours l’exception

        La providence m’épate, je m’attendais à une nouvel jeanne d’arc vestimentaire
        Ceci dit le monde vie une reconversion, une sorte de baptême pour d’autres
        Comme quoi

  7. Concernant les responsabilités.
    Certes, la gestion de la crise sanitaire relève des actuels Président et gouvernement, auxquels il faut ajouter bon nombre de hauts fonctionnaires.

    Mais, globalement, si nous avons cette situation désastreuse, c’est parce que depuis plus de 30 ans, nos dirigeants politiques (et notre administration) ont désarmé la France.
    On a désindustrialisé en délocalisant. On a supprimé des lits d’hôpitaux. On a créé un nombre impressionnant de structures bureaucratiques, administratives qui ralentissent et même bloquent ce qui doit être accompli.

    Sur ces derniers points, l’équipe de Macron a sa part de responsabilité. Mais, comme les inepties remontent à un peu plus de 30 ans, Macron qui est au pouvoir depuis 3 ans a 10% de responsabilités.
    Hollande, Sarkozy, Chirac, Mitterrand ont aussi une lourde responsabilité.

    • s’est le modèle de pensez qui est bête
      Depuis l’ère de la telé radio soit 30 ans + 30 glorieuses de consumérisme ,soit 60 ans , avant cela 2 guerres de diète pour faire basculer l’ancien monde qui n’était pas mieux juste faire basculer le monde .
      Depuis l’écriture et la communication des neurones , s’est tronqué , depuis des millénaires
      Surtout depuis que le monde est à l’envers et qu’il avance en aveugle et avance dans le même schéma dans sa propre narration suffit de voir la division cellulaire et ses images comme modèle.
      Suffit de voir la synthèse qui n’est que poussière et sable qui se perd dans le moyen de communiquer soit à se ressembler pour en revenir au même point de départ
      Une cellule n’invente rien de neuf

      • « Surtout depuis que le monde est à l’envers et qu’il avance en aveugle et avance dans le même schéma dans sa propre narration »

        J’ai réfléchi à ce concept de « monde à l’envers » depuis que nous en évoquions la possibilité.

        Les dernières théories cosmogoniques tendent à privilégier, non pas une singularité de départ, (?->Big Bang->mur de Planck->fond diffus cosmologique etc…), mais une singularité spatio-temporelle qui serait un rebond d’une fin de contraction du ou d’un univers précédent.
        Ce point, cette singularité, aurait une limite de température maximale et donc ne serait pas nulle, comprendre néant, il aurait une existence « matérielle » (taille, densité, chaleur etc..) fixé par l’horizon indépassable de sa température limite et non pas infinie, comme certains le théorisent.
        C’est intéressant, puisque cette vision en boucle, validerait un univers précédent qui a fini par s’écrouler sur lui-même pour rebondir dans le nôtre.

        En fait, il ne s’agirait pas de deux univers distinctes, puisque c’est une « renaissance ».

        Ce ne remet donc pas en cause les notions d’entropie et de complexité dans les logiques de big crunch-big rip, en revanche, ca pose questions sur la pertinence du sens (endroit, envers) de l’univers et des concepts de début et de fin liés au temps.
        En effet et dans cette vision, c’est le mouvement perpétuel auto entretenu dans une mécanique hyper réglée et s’auto générant à l’identique et à l’infini.
        Nous serions donc dans une phase expansive de notre univers en terme d’entropie, dont la complexité ne suffit pas ou plus quant à enrayer la marche en avant de la première, les galaxies s’éloignant toujours plus vite des unes des autres et à mesure qu’elles augmentent leur éloignement en relatif, ce qui conduira, là aussi et probablement, à une taille maximum fixée par sa température limite basse et précédant le début de sa contraction pour finir sur lui-même.

        Se pose alors la question de savoir si nous, êtres vivants, observants, mesurant, faisons partie intégrante de ce cycle universel rebond-expansion-effondrement-rebond, ou pas.

        En d’autres termes, sommes-nous à l’intérieur d’une onde de propagation ou pas ?

        La question, à mon sens, reste ouverte.

  8.  » l’Etat n’est responsable pour faute qu’à partir du moment où les dangers de l’amiante et du Mediator aient connus  »

    Mais QUID du principe de précaution ?

    Je mets sur le marché une poudre magique un dentifrice, une truc de peau, shampoing, qui tue dans 10 ans (genre produit radioactif difficilement détectable: émetteur alpha) mais personne ne le sait.
    C’est légal ? Et l’État s’en moque ?
    Une erreur bête d’approvisionnement …

    • Il faut ici distinguer la loi pénale des autres lois.
      Distribuer un produit donc on ignore la nocivité est illégal au sens du Code civil et oblige à indemniser les victimes. En revanche, il n’y a pas mise en danger délibérée de la vie d’autrui, homicide involontaire ou empoisonnement si on n’avait aucune raison de penser que le produit était nocif.
      Le droit pénal est évidemment le plus répressif mais la responsabilité civile joue aussi un rôle de sanction (payer un million d’euros de dommages-intérêts est en pratique une lourde sanction).

  9. Au fait que devient le contributeur appelé ZORRO sur ce blog ?

    J’ai en mémoire un de ces messages . Il prédisait que le personnel soignant aurait une faible gratification mais surtout des hochets. C’est malheuresement c’est qu’il va se passer puisque au prochain défilé du 14 Juillet certains ou certaines vont poivoir défiler avec leurs breloques.
    C’est pour moi , un scandale vis à vis de ces gens là !

    • Peut-être a-t-il disparu parce que, sur France 3, ils ont interrompu la série « Zorro » (de Walt Disney) ?
      Ils ont même coupé au milieu de 4 épisodes où il y avait l’oncle de Diego de la Vega (Zorro).
      Cet oncle veut épouser une jeune femme pour ses sous.
      Quand Zorro montre à la jeune la mentalité de l’oncle, elle dit : « un beau gredin ».
      Mais, ça, on ne le verra pas.
      Allez, c’est un commentaire pour rire.

  10. S’il devait y avoir un procès où seraient jugés coupables Macron, Philippe et d’autres principaux décideurs, il serait préférable que ça ne soit pas l’État qui en assume les frais, mais bel et bien les belligérants sur leurs deniers personnels. Il ne me semble pas normal que ce soit nous, par le biais de nos impôts, qui nous remboursions des erreurs volontaires commises par ces clowns…

  11. Cher citoyen Prigent, vous êtes peut être avocat comme d’autres universitaires mais , je pense, d’abord citoyen.
    En d’autres temps et en temps d’Etat d’urgence, vos propos auraient frise l’outrage à l’Etat et aux autorités élues.
    Juste en passant , vous avez passé sous silence le Royaume-uni ou l’Italie.
    Vous ressemblez un peu au boulanger de la fable : a force de le dénigrer, il n’y a plus eu de pain pour aucun urbain contempteur.

  12. Thierry Crouzet
    bonjour le 15 mai 2020 au cas où on se perd dans le lustre comme point de rencontre
    Carnet de bord du Capitaine : Thierry Crouzet
    objet : au pied de l’aurore
    (S’il devait y avoir un procès où seraient jugés coupables Macron, Philippe et d’autres principaux décideurs, il serait préférable que ça ne soit pas l’État qui en assume les frais, mais bel et bien les belligérants sur leurs deniers personnels. Il ne me semble pas normal que ce soit nous, par le biais de nos impôts, qui nous remboursions des erreurs volontaires commises par ces clowns…)
    Faudrait arrêter d’engager un clown et plus tôt reconnaitre sa lecture de texte
    Saviez vous qu’en faite vous êtes seul et complètement isolé dans votre cerveau où spectacle
    Façon madame figaro
    Votre texte est très authentique comme de celui de 99,9% de l’humanité ,j’écris bien de l’humanité
    La planète on s’en fou

    Pour les suivants j’ai mal dormis et un peu d’humour occasionnellement sur des sujets très sérieux ramène au pied de la lettre
    Comme du seigneur et de son serviteur

  13. poncharal
    carnet de bord du capitaine :Poncharal
    Objet : très important
    (Cher citoyen Prigent……..
    En d’autres temps et en temps d’Etat d’urgence)
    On n’est pas encore à l’auspice , calmez vous vous n’avez même pas commencé

    (Juste en passant ) comme touriste qui est louable vu les circonstances d’étranger ou sanitaire
    (contempteur) conteur Linky

  14. Pepe

    Carnet de bord du capitaine : sous capitaine de bord Pepe
    Objet : Star trek premier épisode , mister spock
    (Journal de bord du capitaine date stellaire 1329.8. l’entreprise poursuit un vaisseau non identité
    Le voilà centrage sur écran , il cherche toujours à nous semer (dialogue)
    Capitaine:: Ne le merdé pas monsieur Sulo
    Pépé : Non capitaine s’est un (Allez, c’est un commentaire pour rire.)

  15. Euclide
    Carnet de bord du capitaine : Euclide
    Objet: j’ai perdu le hochet de la mère Michel

    ( C’est malheuresement c’est qu’il va se passer puisque au prochain défilé du 14 Juillet certains ou certaines vont poivoir défiler avec leurs breloques.
    C’est pour moi , un scandale vis à vis de ces gens là !)

    Pas de panique le 14 juillets s’est le vide grenier en France

  16. Becquerel
    Carnet de bord du capitaine : Euclide
    Objet : hypocondriaque
    (Je mets sur le marché une poudre magique un dentifrice, une truc de peau, shampoing, qui tue dans 10 ans (genre produit radioactif difficilement détectable: émetteur alpha) mais personne ne le sait.
    C’est légal ? Et l’État s’en moque ?
    Une erreur bête d’approvisionnement …)
    Dans un chassé croisé à l’hôpital , au cas où on se perd
    D’où le Becherel , conjugaison,,ecole, ,l’essentiel et la grammaire puisque nous sommes perdu

    Vu sur IA google en chemin

  17. hajime
    Carnet de bord du capitaine :inconnu au bataillons
    Avis de recherche comme perdu de vue
    Ceci dit j’ entant un murmure comme
    d’un son .l’Amour est Cerise de jean ferrat
    https://www.youtube.com/watch?v=XvRbJIWsrvA

    mais en fait lalalalala et lalalalala
    Le son est plus intéressante que le teste quoique que ils se chevauche dans la bonne entente.
    OK Zorro est arrivez s’en se presser

    • jean ferrat, chante l’éternité s’est gentil et convivial
      J’espère qu’il va se retrouver dans sa résurrection sans émotionnel

    • Ah ah ah !
      Je ne connaissais pas cette chanson !
      un poète !
      lalalalala et lalalalala !!!!

  18. Vanhonsebrouck
    Carnet de bord du capitaine : Seul
    Rien à dire , il attend juste de retrouver sa famille au-delà des morts.
    Ce dit il se la joue , naviguant tant Père Pénard sur la grande vague des canards sur une chanson de jean Força dans l’humanitaire La France
    Avec majuscule
    il ne peut être l’ombre de lui même , occasionnellement il se la joue frenchi

  19. charlymesdoun
    Carnet de bord du capitaine: voyage sur la croisette
    Il est mal engager à Cannes il ré-enroule le tapis rouge
    Comme d’un somnifère
    Je ne souhaitais pas croire d’où mon cinéma et toute la compagnie qui suis
    Dans le pâturage ils sont né comme non advenu

    Histoire de fausse couche

  20. Après j’ai poursuivi mon chemin sur cette hallucination de texte
    J’ai vu marine comme un poison
    Sans oublié Pierre Davoust

    Monsieur DENIS MONOD-BROCA
    comme de narkoze di broska
    Pour les popes momo
    Des copains d’abord au cas ou on se perd comme nul.

    Et tout le spectacle est juste d’écrire

    (pandémie et incurie de l’État : qui paiera les dommages ?)

    Réponse faute de texte

  21. Pandémie et incurie de l’État : qui paiera les dommages ?

    J’ai fait un tour d’horizon

    • En général lorsque un article est pondu , s’est de la merde
      en plus
      (Par Philippe Prigent, avocat au Barreau de Paris )

      Déjà parler au nom du Barreau , s’est l’hôpital
      Camille Claudel n’est pas encore réhabilité que Rodin était une merde

      ((Par Philippe Prigent, avocat au Barreau de Paris ))
      Des apostrophes complètement niqué
      et encore gentil de ne pas vous dévoiler que vous êtes à l’endroit ou 99,9 % de l’humanité s’oublie
      comme chiotte
      Profanité ; comme invité
      (Par Philippe Prigent, avocat au Barreau de Paris ) il y à un club de vacance très intéressant comme catacombe .
      dans la transformation du neo luctage , l’eden s’ouvre à vous comme lieu de bétail pour brouter

  22. Si vous souhaitez naviguer et passer tout les barrages dans le style de sésame ouvre toi
    Le mot de passe s’est
    Question pour un champion ; réponse

    «  » » » » »Par Philippe Prigent, avocat au Barreau de Paris «  » » » » »

  23. J’ai voulus faire un scan de lecture plus loins sur cet échange sur l’article il se trouve que dans la déontologie je me la jouait causettes directement avec le big boss
    mais comme Philippe Prigent sans oublié ses merdailles; titre et diplôme , bien confortable

    Général Prigent
    Occasionnellement prenez un bol d’air

  24. Du péril probable, voire certain de la loi Laetitia Avia…
    Il a trait aux propos ineptes, voire logorrhéiques de ce monsieur VANHONSEBROUCK dont ils sont évidemment à connotation haineuse et que la loi imposerait qu’ils fussent supprimés, ce qui serait bien dommage pour la raison que ce monsieur se discrédite très bien tout seul sans qu’il soit besoin qu’on le fasse ou même qu’on lui réponde pour lui faire remarquer, ce que je ne ferais jamais !

    • discrédite
      Évidemment
      Et votre propre hypocrisie à me sucer le sang comme parasite de ni vu ni connu à m’envoyer votre salade et puis vous m’imposez à ne pas vous dévoilé comme parasite
      Comme d’être stupide
      Liez votre texte

      Et en plus complètement con , qui se la dédouane culture et de classe papier de toilette
      Je suis invulnérable dans votre monde .
      J’ai ét é violé dans mon enfance et j’ai manger de la merde
      Alors votre hôpital je ne l’ai pas vu venir

      En faite je vous ai catalogué dans ma lettrine pour être poli
      Ceci dit rien ne vous empêche de vous débattre dans votre spectacle
      Au travers du texte
      Mais j’ai été violé d’où ça va être difficile de vous la jouer comme bon père de famille
      Hors vous êtes zappé en salade dans le rap des nul des cité

      La texture du langage
      ne me touché pas

  25. Quelle sanction ? Sainte Hélène, ou l’Ile d’Yeu. Cayenne ou la Nouvelle Calédonie, l’Irlande ou Jersey ?
    Quelle réparation ? Comment supprimer, empêcher ce fake-gouvernement, restaurer une parole publique responsable, contradictoire, vérifiable ou évaluable.
    Quelle reconstruction ? la fin de l’autocratie présidentielle, de la technocratie manageuse.
    Vaste programme

    • (Vaste programme)
      Jib s’est le whisky
      après effectivement je peu vous r »pondre
      Mais je n’ai pas envie
      puisque j’ai le choix

  26. Lorsque l’on écris du texte faut savoir qu’on communique très clairement

    J’ai dans mon avantage l(orthographe et la filiation du texte

    « Pandémie et incurie de l’État : qui paiera les dommages ? »
    s »est un appel d’offre
    de plus personne

  27. VU DU DROIT est un forum de discutions de mort
    Et encore plus
    Avec ma peinture je tourne le monde en bourrique
    Il est clair et d' »évidence même il n’y à pas de talent
    s’est le drame de reco…. dans l’invité de commande

  28. Pandémie et incurie de l’État : qui paiera les dommages ?

    Réponse : niet
    Pas la peine de se la jouer un film de réponse
    après chacun vois midi sa porte comme branleur dans son paysage

  29. VISITE-SURPRISE

    Dans la presse écrite, à la télé comme à la radio, les Français ont régulièrement cette info que le président Macron a fait « une visite-surprise » à tel ou tel endroit. Pourquoi cette expression est-elle mise en valeur avec une telle unanimité ? Les médias répètent avec docilité une expression venue du Château, et des communicants du Président.

    Trois exemples , au moins,qui sont dans toutes les mémoires.« Visite-surprise » du Président dans un centre de recherches médicales au Kremlin-Bicêtre. Là où les télés firent croire mensongèrement que le Président était applaudi par le personnel en blouse et charlotte, alors qu’ils applaudissaient des propos d’une déléguée syndicale. « Visite-surprise » du Président au professeur Raoult à Marseille avec conversation de trois heures, qui n’a pas eu les effets espérés sur les choix du ministre Véran et qui n’a pas annulé son décret scélérat.« Visite-surprise, ces jours-ci, à l’hôpital parisien Pitié-Salpètrière.

    Tous les chefs d’Etat du monde se déplacent. La belle affaire ! Mais visite-surprise, c’est bien mieux. Cela magnifie, cela embellit, cela dynamise, cela héroïse, cela poétise l’action macronienne. Quelle meilleure manière de contrer l’idée que le président est impuissant, n’est pas à la hauteur, ne trouve pas les bons remèdes à l’épidémie ?

    Au fond, soyons triviaux, il s’agit , à chaque « visite-surprise » de regagner quelques points dans les sondages. Fastoche ! Vous pouvez être certains que l’expression « visite-surprise » va resservir dans les prochains semestres du quinquennat.

  30. Les médias se nourrisse de nos projections de perfusé ,occasionnellement ils se la jouent
    D’où d’ailleurs ils balancent la question  » en ont ils fait trop  » comme rapatrié
    avec le luxe de nous endormir durant le coronaire comme timing.
    La médiocrité est franchement pas ce qui ne me manquera le jour de ma mort
    Ils espère que je reviens dans la matrice complètement installé comme plastique de vie de rien à transmettre

  31. Une bonne information doit servir à nous éduquer et apprendre dans la clarté
    Depuis des millénaires s’est comme ça
    Alors depuis notre cerveau de civilisation comme reptile
    L’information est une chiotte ligne droite directe

  32. De solon de mémoire on s’ennuie en France comme touriste
    S’est mieux Florence ou Venice
    Comme artiste Paris s’est de la merde

  33. Dans les catacombes l’exposition universel de 1900 à Paris était un mauvais champ de tire comme fenêtre
    Le drame qui à suivis !!!!

  34. Ce qui n’empêche que le son France de
    écrire un article est facile
    En 2 moins 4 pépé me fera une salade

  35. « exposition universel de 1900 à Paris  »

    État d’urgence comme bleuet
    Après il se la joue le printemps multiforme.

  36. Bonjour Hajime,
    Quelle grande dame qu’Hanna ARENDT et la banalité du mal. Nous vivons dans une société de contrôle qui va en s’aggravant pour ceux qui ont des neurones vifs, et l’angoisse que les communicants insinuent sans cesse, génère l’impossible analyse des réalités. il est devenu utopique de cerner les contours de la vérité: tout est dit, affirmé, « en même temps » que le contraire par des censément « sachants » et les caisses de résonances médiatiques. Bien à vous.

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