Dérive autoritaire : police et justice outils indispensables du macronisme

L’examen par l’Assemblée nationale de la loi dite « de sécurité globale » a vu se dérouler une séquence politique assez caractéristique des problèmes politiques auxquels Emmanuel Macron se trouve confronté.

Sur le plan des faits, les choses sont en fait assez simples et finalement caractéristiques d’une méthode visant à faire adopter par le Parlement des textes systématiquement liberticides. Mais en veillant à en faire porter la responsabilité à l’initiative parlementaire

La loi « anticasseurs » adoptée pendant le mouvement des gilets jaunes était d’abord une proposition du Sénat portée par Bruno Retailleau président du groupe LR. La mesure la plus critiquée consistait à donner aux préfets des pouvoirs permettant d’interdire la liberté constitutionnelle de manifestation à des citoyens sur simple décision administrative. Il y eut ensuite la fameuse loi Avia attaque frontale contre la liberté d’expression, visant à imposer une censure brutale aux réseaux sociaux. Là aussi c’était une proposition de la députée Laetitia Avia, personne n’étant cependant dupe du rôle de l’exécutif dans le processus. Fort heureusement, malgré un vote massif de la majorité présidentielle, le texte a été proprement déchiqueté par le Conseil constitutionnel.

C’est dans ces conditions que comme d’habitude, on a demandé à deux parlementaires de se dévouer lesdéputés LREM Alice Thourot et Jean-Michel Fauvergue, lui-même ancien policier, déposant à l’Assemblée nationale le 20 octobre 2020 une nouvelle proposition de loi. Portant essentiellement sur le renforcement des pouvoirs de la police municipale, l’accès aux images des caméras-piétons, la captation d’images par les drones et l’interdiction la diffusion de l’image des policiers.

Fort heureusement, ce texte lui aussi lourdement liberticide a suscité rapidement de fortes oppositions. Et en particulier la fameuse mesure prévue à son article 24 interdisant de diffuser, sous peine de lourdes sanctions, des images filmées des forces de l’ordre : « Est puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende le fait de diffuser, par quelque moyen que ce soit et quel qu’en soit le support, dans le but qu’il soit porté atteinte à son intégrité physique ou psychique, l’image du visage ou tout autre élément d’identification d’un fonctionnaire de la police nationale ou d’un militaire de la gendarmerie nationale lorsqu’il agit dans le cadre d’une opération de police. »

Il n’est pas besoin d’une longue exégèse pour constater à quel point cette rédaction ouvre la porte à l’arbitraire. Sur le plan des principes de spécialité et d’interprétation restrictive de la loi pénale, comment identifier l’intentionnalité de celui qui diffuse les images. Et si c’est pour appeler l’attention de l’opinion publique sur une infraction, le diffuseur pourrait-il être poursuivi par ce que la procédure pénale intentée contre les policiers frappeurs porterait nécessairement atteinte à leur « intégrité psychique » ? Il est incontestable que les deux policiers de l’affaire Zecler aujourd’hui en détention subissent une incontestable épreuve.

Et le plus grave et que la simple lecture démontre, c’est que l’intention n’est pas de protéger les forces de l’ordre, mais une fois de plus, en criminalisant les réseaux, de porter atteinte à la liberté d’expression et de communication. Et ceci pour mettre les forces de l’ordre à l’abri d’éventuelles poursuites pour des violences illégales qu’elles seraient amenées à commettre. Il faut encore rappeler que la « violence légitime » dont l’État est dépositaire et que ses fonctionnaires et en particulier ses forces de police et de gendarmeries est mise en œuvre sous le contrôle de la Justice. L’organisation et l’utilisation des forces de l’ordre relève de la responsabilité du pouvoir exécutif, mais le contrôle de l’usage de cette violence, incombe à l’autorité judiciaire. C’est si clair, que le code pénal a explicitement prévu qu’elle soit plus sévèrement punies si elle a été commise par des agents publics et en particulier des policiers ou des gendarmes. Mais dans ce domaine la question de la preuve se pose de façon délicate. Puisqu’il s’agit d’agents assermentés, et leurs dépositions ont une valeur probante supérieure au témoignage d’un simple citoyen. Or depuis plus de deux ans, le déclenchement des mouvement des gilets jaunes et d’opposition à la loi de réforme des retraites, la répression policière des manifestations a pris des formes fréquemment très violentes comme l’ont précisément établi des centaines de vidéos. Et les quelques procédures n’ont été possibles que parce qu’il existait des images incontestables. Avec de nombreux observateurs, y compris des syndicalistes policiers, il n’est pas abusif de dire que la répression policière a « sauvé» Emmanuel Macron. La longue période pré-électorale qui s’ouvre en 2021 dans une situation économique catastrophique, pourrait tout à fait déboucher sur des troubles sociaux. Il est probablement apparu nécessaire au pouvoir d’Emmanuel Macron de protéger les forces de l’ordre, non pas contre des violences auxquelles elles pourraient être confrontées, mais des risques judiciaires encourus du fait de leurs comportements trop souvent brutaux et illégaux. Il y avait de ce point de vue précis, une demande syndicale assez claire. En effet, le prétexte avancé ne tient pas puisque mettre policiers et gendarmes à l’abri d’un cyber harcèlement ne nécessite absolument pas cette interdiction. Mais simplement une mise en œuvre les dispositifs juridiques existant permettant de poursuivre les harceleurs. Et d’ailleurs, ceux qui soutiennent ce texte sont bien sont bien en peine de fournir des exemples de diffusion qui aurait mis des policiers en danger. La référence à l’atroce affaire de Magnanville est simplement un mensonge. Quant au professeur Samuel Paty, il a suffi d’utiliser les textes déjà applicables et poursuivre et incarcérer ceux qui l’ont justement mis en danger en facilitant son assassinat par la communication de son nom, son lieu de travail et son adresse. Pour se convaincre de cette volonté déjà ancienne, de censure et de mise à l’abri des violences policières des poursuites judiciaires éventuelles, il suffit de se rappeler l’initiative du sénateur macroniste de l’Hérault Jean-Pierre Grand le 19 décembre 2019, présentant un amendement à la loi « Avia » contre la haine visant à réprimer lourdement la diffusion d’images de policiers intervenant dans les manifestations. Devant le tollé, l’initiative a tourné court, mais dans le camp du pouvoir personne n’en avait abandonné l’idée. Cette manœuvre vient de loin.

Il se trouve que cet article 24 si grossièrement attentatoire à la liberté d’expression et si contraire aux articles 10 et 11 de la déclaration de droits de l’Homme a suscité une très large inquiétude et une vive désapprobation. En particulier, dans le monde de la presse et dans les organisations de défense des droits de l’homme en France et à l’étranger. Malheureusement cela n’a pas empêché les députés de la majorité d’Emmanuel Macron de voter le texte comme un seul homme rejoints par le groupe parlementaire LR et la poignée de députés du Rassemblement National. On connaît la suite, avec les trois événements qui se sont succédé en démontrant le caractère liberticide du projet. Ce furent tout d’abord les incidents de la place de la république avec la violence de l’évacuation des migrants, où des forces de police tombant dans le piège, et considérant sans doute le texte déjà applicable, se livraient sans retenue à des violences parfois spectaculaires. Il y eut ensuite la condamnation d’un commandant de police toulousain pour avoir arbitrairement arrosé de gaz lacrymogène un handicapé sur son fauteuil roulant. Le tribunal constatant que sans la vidéo la sanction de cet acte inqualifiable n’aurait jamais pu être prononcée. Et enfin la fameuse affaire Michel Zecler du nom de ce producteur de musique objet d’un tabassage en règle totalement insupportable. Chacun pouvant faire le constat d’une chose très simple, s’il n’y avait pas eu les vidéos de surveillance et des voisins, la victime aurait été poursuivie, probablement incarcérée sur les simples déclarations des policiers.

La catastrophe politique était considérable pour Emmanuel Macron. Personne en effet ne peut douter de son implication dans l’adoption de ces textes restreignant les libertés. Face à la large mobilisation qu’il n’avait pas prévue, le Premier ministre s’est encore, s’il en était besoin, complètement déconsidéré avec une proposition farfelue de faire écrire la loi par une « commission indépendante ». Provoquant même la colère dans les rangs des parlementaires LREM pourtant habituellement d’une docilité irréprochable.

Mais c’est surtout le Président de la république qui se retrouve aujourd’hui dans une situation politique très délicate. Il a pu surmonter la crise des gilets jaunes et les mouvements d’opposition à la loi sur les retraites grâce à la répression massive dont les participants ont été l’objet. La gestion de la pandémie si elle fut marquée par une gabegie étatique indiscutable, s’est déroulée aussi grâce à la mise en place de dispositifs particulièrement coercitifs. À ces diverses occasions, police comme justice ne lui ont pas manqué, et on suppose qu’il doit penser qu’il en aura également besoin dans l’année près électorale qui s’ouvre. Et on peut se poser la question de savoir si ces deux piliers dont il a un pressant besoin ne seraient pas en train de lui présenter la facture. Le remaniement du mois de juillet avait vu l’arrivée de Gérald Darmanin à la tête du ministère de l’intérieur muni d’une double feuille de route : d’abord de fidéliser l’électorat de droite, qui avait abandonné François Xavier Bellamy pour rallier Macron aux élections européennes. En prenant le virage que l’on a constaté sur les questions de l’islam et de l’immigration. Ensuite, donner aux forces de l’ordre les protections et les moyens matériels qu’elles réclament. La séquence qui vient de se dérouler a fragilisé le ministre de l’intérieur qui n’est plus la carte maîtresse que l’on imagine au départ. Le même remaniement du mois de juillet avait ouvert les portes de la place Vendôme à Éric Dupond Moretti, avocat talentueux et médiatique détesté par le corps des magistrats. Qui ont vécu cette nomination comme une agression et ont entamé contre le Garde des Sceaux, et par conséquent contre Emmanuel Macron une guérilla inquiétante pour le locataire de l’Élysée. Emmanuel Macron et ses amis sont très fragiles au plan judiciaire. De Richard Ferrand à Alexis Kohler en passant par François Bayrou, Ismaël Émelien, Jean-Paul Delevoye, Alexandre Benalla, Gérald Darmanin et quelques autres. Sans oublier bien sûr les ministres et hauts fonctionnaires exposés par les errements de la gestion de la première vague de la pandémie.

Sans le soutien que police et justice ne lui ont pas compté, la situation politique d’Emmanuel Macron pourrait devenir vraiment inconfortable.

Régis de Castelnau

56 Commentaires

  1. Du Macron Brut de Decoffrage.
    Son 2 décembre 1851, Manu l’a entamé depuis longtemps.
    Sa manière est si maligne que personne ne le remarque et pourtant…

     » celui qui ne dissimule pas ne peut régner  »
    Louis XI roi de France

  2. quand on met un doigt dans l’engrenage, pas étonnant que les rouages arrachent le bras…

    praxis 1 ? donner tous les pouvoirs au parti bolchévique, puis le contrôle du parti à un seul homme (devinez qui…), et ça donne les goulags.

    praxis 2 ? le principe de représentativité dans la démocratie française/européenne, puis concentration du pouvoir dans l’exécutif puis sa prostitution au Grand Kapital…

    si les gens sont d’accord de courber toujours plus l’échine…grand bien lui fasse.

    à sa décharge : quelle alternative ? le front de gauche ? allez allez…Vu du droit est un site sérieux…

    Geof’Rey, neo-communiste gaulois belge

    • On dirait du Charles Gave!
      Il a un blog particulièrement intéressant et enrichissant (IDL Liberté) ; vous devriez aller voir!

  3. Non !!!!
    « Dérive autoritaire : police et justice outils indispensables du macronisme »

    Demain le 6 décembre s’est le jour du grand saint Nicolas un dimanche matin comme luxe.

    Style trêve calendaire d’avec le père fouettard de nom est personne juste pour un dimanche de rêve d’avec ses jouaient par milliers , comme les étoiles du ciel d’avec tout les coups durant l’année
    Le jours de la saint Nicolas s’est le seul jour ou le sado père et mère fouettard ferment leurs gueules d’ensemble un matin de sec la jouer enfance sur mon dos
    « Chemin de croix »
    Perso la loi et tout le saint toin toin ça fait depuis l’Égypte ancienne qu’on nous la bassine comme utilitaire de vie

    La c’ inéquation est cette tendance obsessionnel à toujours vouloir contrôler la vie tout en validant nos et l’histoire dans son ensemble , d’utilité poubelle

  4. J’invite rdc de défendre les droits de l’enfance, pour l’éternité
    Seul fenêtrage contre le transhumanisme
    Bien sur les macaques ambulants ne seront pas invité

      • Dans mon petit village des yvelines, les gendarmes ont mis une prune à 135€ à une octogénaire en déambulateur qui allait chercher son pain comme tous les jours à 11h30. Seule sortie pour elle.

        • L’Alzheimer peut frapper à tout âge, et même les gendarmes, la preuve.
          Les sujets jeunes et vigoureux sont tout particulièrement dangereux, c’est bien connu.

        • ça peut aussi s’appeler la grève du zèle.
          Objectif : montrer aux chefs l’absurdité des ordres reçus.
          Il serait trop facile pour ces chefs de se reposer sur le discernement des subordonnés

  5. L’art 24 permet la diffusion d’images de Policiers ou de Gendarmes, pourvu que l’on ne puisse voir leurs visages ni aucun élément d’identification. Soit que dès l’origine ces images ne comportaient rien permettant d’identifier les Policiers ou Gendarmes, soit qu’une version modifiée (floutage) ait été réalisée pour la diffusion. S’il permet la diffusion, il permet aussi nécessairement la réalisation.
    Quant à la condition de l’intention malveillante à l’encontre des Policiers ou Gendarmes, elle prive le texte de quasiment toute efficacité. Comment prouver cette intention ? Serait-elle établie si ces images montrent des violences ? Mais le texte ne dit pas qu’il est interdit de montrer de telle images, ce serait quand-même plus simple d’interdire de les diffuser que d’aller chercher les intentions de leur diffuseur. Et les juges ne peuvent pas décider eux-mêmes de ce qui est interdit si la loi ne le dit pas. Mettre en avant des éléments extérieurs à la diffusion elle-même comme les opinions politiques du diffuseur ne veut pas dire que la diffusion proprement dite a été faite dans une intention malveillante, elle a pu l’être dans une pure volonté d’informer le public. Dit autrement, la diffusion des mêmes images par un média ultra-anarchiste sera-t-elle sanctionnée, alors que des médias parfaitement neutres pourraient les diffuser aussi ? Il y aurait probablement moins d’arbitraire à ne pas conserver cette condition. Je suis tenté de penser qu’elle a été délibérément mise dans le texte pour ne pas gêner la Presse tout en permettant de caresser les Policiers dans le sens du poil avec cet art 24.
    Les images du passage à tabac de M.Zecler ne permettent pas d’identifier les Policiers en cause, elles ne seraient donc pas tombées sous le coup de l’art 24 s’il avait été en vigueur. Le moins qu’on puisse en dire est qu’elles n’ont tout de même pas été sans effet. Comme quoi, l’art 24 n’est pas incompatible avec la liberté d’informer.

    • Sauf qu’il suffit aux policier de dire qu’ils suspectent que pour confisquer votre matériel.

      • Ils n’ont pas à suspecter quoi que ce soit. S’ils confisquent, ils sont dans l’illégalité. Point. Je crois pouvoir conseiller de refuser de céder le matériel, et une fois au commissariat, d’exiger la présence d’un avocat (c’est un droit) avant de parler.

        • Dès filmé , dès envoyés dans le cloud perdu de vue ,

          De nouvels apps sortent
          Une écriture indélébile pour IA
          Le reste s’est de l’occupation de tags
          Tout les matins je vois que mon chat qui s’emmerde
          Alors je lui fille le billet

  6. L’usage inconsidéré de la violence la plus extrême sur ordre du politique dès novembre 2018 et notamment les tirs de lbd ont souvent mutilé des gens totalement inoffensifs. Ils ont provoqué une vraie cassure, aggravée par les actions de la justice qui a eu une main lourde et injuste, elle qui tolère les multirécidivistes de banlieues.

    L’usage politique dévoyé de ces 2 piliers fondamentaux de notre démocratie ne peut que provoquer une catastrophe dont les signes deviennent de plus en plus visibles.
    Lorsque le divorce sera consommé, l’inaction totale et l’impunité des blacksblocks le prouvent chaque samedi, le pouvoir pourra amèrement regretter d’avoir cassé le pacte démocratique: le citoyen respecte la loi votée par le parlement et mise en œuvre par l’exécutif, le tout sur la base d’un contrat de confiance réciproque.

    • Effectivement, j’aimerais bien connaitre le nombre de Black blocks avec une main arrachée ou un œil énucléé par une tire de LBD! Cela doit être des statistiques au moins « secret défense »!

  7. excellente analyse mon cher ami mais vu l’état de la gauche qui se déchire grâce ,entre autre ,à Melanchon ,ca ne pousse pas à l’optimisme pour les prochaines élections ni pour la « société d’après  » « 

    • Pourquoi tant de gens écrivent-ils « MélAnchon », alors que c’est « MélEnchon » ? Il n’est quand-même pas un nouveau-venu dans la politique française.

    • C’est bien la première fois que j’entends que JL Mélenchon déchire (quoique ce soit)

  8. Quand on regarde les images des FDO qui circulent, ils sont tellement cagoulés que leur propre mère ne les reconnaîtrait pas, c’est donc bien de mauvaise foi qu’il s’agit. Il serait temps que toutes ces manipulations se retournent contre leurs auteurs. Quant aux FDO on se demande quelle est leur formation : comment peuvent ils renoncer à ce point à leur humanité pour satisfaire un pouvoir si ingrat

  9. Il est temps de se tourner vers le troisième front de la dictature sanitaire, et le quatrième de la mise en faillite avant liquidation (au profit de qui , RPC, RFA ?) de l’économie et des fonds sociaux (santé, retraites)

  10. Pour info, par décret du 5 décembre 2020, sans débat donc, le fichage et l’aggrégation de toutes sortes de données individuelles sont rendues possibles, sans recours à la CNIL. En font partie, je cite:

    – « des signes physiques particuliers et objectifs comme éléments de signalement des personne »
    – « des opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndical »
    – « des données de santé révélant une dangerosité particulière »
    – « comportement et habitudes de vie »
    – « déplacements »
    – « activités sur les réseaux sociaux »
    – « pratiques sportives »
    – « pratique et comportement religieux »

    voir https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGIARTI000042611541/2020-12-05

    Notez que cela s’ajoute aux précédentes lois et décrets qui déjà autorisait la collecte des données de déplacements via les transports publics, de santé, des activités publiques sur les réseaux sociaux, de l’ADN

    Voir,

    – fichage des déplacements en avion (août 2018): https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=DD9475E819A2D9AFF637AFF10E93D221.tplgfr41s_2?cidTexte=JORFTEXT000037301107&dateTexte&oldAction=rechJO&categorieLien=id&idJO=JORFCONT000037301094

    – nouveau fichage de tous les déplacements utilisant des transports en commun (décembre 2019): https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000039654469&categorieLien=id

    – reconnaissance faciale (mai 2019): https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000038475477&categorieLien=id

    – prélèvement ADN sur simple présomption, avant même que la personne concernée soit reconnue coupable d’un quelconque délit et création d’une infraction en cas de refus (mars 2003, modifié en mars 2010): https://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006071154&idArticle=LEGIARTI000021958969&dateTexte=20130207

    Le qualificatif public/publique ayant désormais disparu, j’en conclu que toutes les données des réseaux sociaux sont désormais collectées et maintenant sous prétexte d’atteintes à la sécurité publique, alors qu’auparavant elles étaient collectées uniquement à des fins de détection de la fraude fiscale.

    voilà, voilà, à bon entendeur…

  11. Voici une vidéo sur une manifestation contre le totalitarisme sanitaire à Valencia (Valence en Espagne).
    J’ai suivi les 21 minutes de cette manifestation. Des policiers aussi participent.
    C’est contre les décisions du désastreux gouvernement d’union de ;la gauche en Espagne (1).

    On peut noter que, si le gouvernement espagnol, gère de façon totalitaire la crise sanitaire, en France, la clique Macron/Castex/Véran est en train de rattraper voire de dépasser le gouvernement Sanchez.
    Mais, en France, on a cette engeance que sont les black-blocs et les antifas, engeance bien utile au pouvoir pour empêcher une opposition sérieuse. Comme dit Florian Philippot : les black-blocs, c’est la milice de Macron.

    https://www.youtube.com/watch?app=desktop&feature=youtu.be&v=eX3o-tHee30

    (1) Gouvernement dirigé par Pedro Sanchez (PSOE) avec Pablo Iglesias (Podemos, sorte de LFI espagnole) et avec 2 ministres du PCE (pour la 1ere fois depuis le 5 mars 1939).

  12. S’écrit une allégorie
    Style

    S’est des enculés niqué du cerveau dans le déni comme malade
    Ils se la jouent métier , petite maison dans la prairie
    Mais s’est des merdeux , des pouffs de putes , des clous de terrain , des torchons , des pavés.
    L’extase d’une manif dans toute la splendeur d’étalage comme un seul porc
    Non porc comme viander

    Ils ne formait qu’un seul corps , à quel heure
    Corps qui est mourut , dans un oeil , l’estropie d’un membre pour une vie
    Le corpus de l’agneau de dieu
    Les légions romaine de césars qui en block avec leur boucliers en carré font de la reculade et revenir à rome

    En 2020 s’est parabiose possible

    De selon de mon avis la France va carrément tiré à balle réel sur le peuple
    S’est d’une évidence même

    Et la raison gardé , dans le culs de l’autre

  13. Moi je suis raciste , tout simplement raciste
    J’aime bien être seul

    Bonne ambiance et mauvaise ambiance pour les squatters

    Et l’esprit d’humanité est une chiotte

    • Bien sur j’ai plein d’amis et personne

      Seul s’est assez difficile , les animaux sont sympat
      D’où le bestiaire , de l’animalisme

  14. De toutes façons je ne suis pas encore mort d’écrire aussi nul soit il
    que j(interviens dans ma sauté du mur

  15. Je t »‘aime !!
    depuis la nuit des temps comme de mon pire cauchematd
    le jouet extraordinaire

    CLOCLO !!!!

  16. Juste pour compléter notre information sur le tropisme autoritaire du Président choisi par l’Oligarchie et pour lequel 20 millions de citoyens apeurés et bien conditionnés par les médias des sponsors de Macron et le soi-disant Service Public qui est toujours du côté du manche surtout quand le manche est néo-libéral en économie, européiste et/ou sociétal (puisque cela ne met pas le grisbi de « l’Élite » en péril).
    Je mets en lien ci-dessous, un article de RT France (horreur, Poutine en serait le rédacteur en chef!) sur les 3 décrets liberticides discrètement pondus le 4 décembre dernier par le Ministère de l’Intérieur, sans que la « grande » presse des milliardaires (libre, indépendante et blablabla) ou du service public d’information sous tutelle ne daignent nous en informer clairement.
    Si ces décrets avaient été « pondus » par un gouvernement dirigé par la gourde de Marine Le P… (hypothèse très peu probable!), je parie qu’on en aurait entendu parler matin, midi et soir!

  17. Votre vidéo Front populaire (bien que j’apprécie « peu » M. Onfray qui a cependant le grand mérite d’être dans l’opposition) : « Le gouvernement élargit par décret le fichage pour « atteinte à la sûreté de l’État ».

    Merci pour cette analyse et ses explications indispensables. Il (Macron) vat tellement vite en besogne que votre dernier livre à paraitre et déjà incomplet!

    • Le syndicat de la magistrature est très minoritaire au sein de la magistrature. Il rassemble des magistrats aux convictions politiques clairement affirmées ce qui ne peut qu’influer sur les décisions que ces magistrats devront prendre.

  18. l’intelligence artificiel s’est pas pour aujourd’hui
    de plus elle ou iul de question , et je soupute que se sera un trans , il ne pourra que se contrôler dans sa propre lecture .comme petite bite et sans chatte
    Faute de style dans la procréation qui invite à la stérilise du langue

    Hier j’ai regarde questions pour un champion ., la pertinence des questions s’est la rame des pâquerettes dans la nouvelle mouture.comme merde

    Geneviève Boyer culbute dans sa fausse myopie
    Haymaoul à changé de passeport , maintenant il est bosniaque cos ovidé

    faut grimper dans la montagne pour le retrouver
    Quitte à faire du lait de chèvre
    Style l’affaire pas miila son père qui se la joue le cyclope
    Alors qui pue du cul
    Rien à voir avec Polyphème le cyclope
    S’est de la merde
    Par contre l’épopée d’avec Ulysse est authentique
    D’ailleurs tout est dans le texte
    https://www.youtube.com/watch?v=-al5riIj1kk

  19. Je fait comme Boyer boyer

    Jean Paul B., ez, François Lacoste Pompone
    cloclo s’est prix une édition flèche
    si j’avais un marteau

    D’où il s’est pris du jus dans sa sale d’eau
    Tagada

    cloclo à vécu toute sa vie à l’envers
    S’est une option de lecture

    https://www.youtube.com/watch?v=H8grVC-YO8M

  20. Geneviève Boyer
    « Je suis flattée mais je dois décliner. J’ai passé l’âge. »
    je ne t’ai pas menti comme enfant violé

    Tu y crois macron qui se la joue le virus cocod
    Tiens aujourd’hui mon père est mort

    Hachmacoub est un agent double
    je vai le mettre dans la case « Hajmin Consulting Engineers »
    Dans une trainée de piste il récupère sa compagnie de suiveur

    Oui s’est des super muslim , il ne se la joue pas dans les mosqués
    Le combles s’est qu’ils s’ignorent

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