Présidentielle : Chasser Macron. Quoi qu’il en coûte !

« L’effet drapeau » dissipé

Le déclenchement de la guerre en Ukraine fut pour Emmanuel Macron une divine surprise. Plongeant la presse système dans le ravissement, les sondages nous annoncèrent une réélection de celui-ci par tacite reconduction. Plus la peine de faire campagne, c’était dans la poche, et le président se préparait même à une nouvelle manipulation. À savoir, la dissolution de l’Assemblée nationale pour organiser immédiatement après le 24 avril le scrutin législatif. Pour obtenir une nouvelle majorité dans les trois semaines, au lieu d’attendre les deux mois prévus dans le calendrier fixé l’année dernière. Patatras, plusieurs occurrences ont grippé une mécanique que Macron et ses soutiens pensaient inarrêtable.

« L’effet drapeau » n’a fonctionné que quelques jours. Les délires russophobes occidentaux ont commencé à trouver leurs limites. Le coup d’État juridique d’Ursula von Der Leyen s’arrogeant des pouvoirs qui n’étaient pas les siens ont heurté une partie de l’opinion. Le caractère obsessionnel de la couverture médiatique du conflit a fini par lasser et l’inquiétude initiale a été remplacée par l’angoisse économique liée à l’augmentation du coût de la vie. L’examen des courbes publiées par les instituts de sondage est de ce point de vue très frappant. Et sur ce terrain, Emmanuel Macron avec ses annonces antisociales n’est vraiment pas le mieux placé pour attirer le chaland.

Arrogance et affaire McKinsey

Ses équipes et lui qui n’ont jamais été confrontés au véritable combat électoral, ont commis l’erreur calamiteuse de refuser de descendre dans l’arène. Affichant son arrogance habituelle, Macron a fait savoir que ses concurrents n’étaient « pas dignes de lui » et que sa réélection pouvait très bien se faire par tacite reconduction. L’organisation du seul meeting à l’Aréna de la Défense est le symptôme de cette déconnexion. Il ne fallait pas être grand clerc pour savoir que le choix de la plus grande enceinte d’Europe, si difficile à remplir, était particulièrement risqué. Le meeting s’est déroulé devant une salle à moitié vide, et que dire du spectacle de ces brochettes de soutiens assis au premier rang. Mélange de ministres ridicules, de ralliés venant à la soupe et de vieux chevaux de retour cacochymes comme Raffarin et Chevènement, l’ensemble était assez pitoyable. Pendant son discours, Emmanuel Macron manquait singulièrement de pugnacité et d’enthousiasme. Et puis il y a désormais le formidable scandale d’État des cabinets de conseil extérieur que le système Macron a couvert d’or pendant tout le mandat. Le PNF, l’institution chargée d’éviter au président de la République et à tous ses amis les conséquences judiciaires pénales de leurs agissements, après être resté arc-bouté sur le refus d’agir malgré l’évidence de la corruption, y a finalement été contraint. Il faut dire qu’on avait même vu la publication d’une tribune de magistrats protestant contre cette protection. Démarche démontrant enfin le recul de ce corporatisme qui protégeait jusqu’à présent les dérives politiques de la haute fonction publique judiciaire.

Et désormais, les vannes étant ouvertes, on apprend chaque jour l’existence d’un nouveau scandale. C’est la mission inutile confiée à la société Alpha dirigée par des amis proches du président, pour près de 300 000 €. C’est celle commandée au cabinet Roland Berger, pour près de 500 000 € alors même qu’elle faisait doublon avec le travail demandé à Boris Cyrulnik, bénévole celui-là.

Tout sauf Macron !

Les conséquences ne se sont pas fait attendre comme le montre la lecture des sondages. Poussés par leurs votes utiles respectifs et auteurs de bonnes campagnes, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon effectuent des percées et se rapprochent du sortant qui lui continue de baisser.

Et l’on se prend à rêver. Et s’il était possible dans l’intérêt de la France de chasser Emmanuel Macron et son système ?

Il est clair qu’un deuxième mandat serait une catastrophe pour notre pays. Souveraineté disparue, État-providence détruit, grands services publics anéantis, industrie vendue à l’encan, république bananière définitivement installée, la France serait méconnaissable dans cinq ans.

Il y a donc une urgence, on peut même dire un devoir, de débarrasser la France d’Emmanuel Macron et de sa clique, installés au pouvoir par l’alliance de la haute fonction publique d’État avec les grands intérêts oligarchiques, et grâce à un coup d’État judiciaire.

Finalement, le véritable mot d’ordre politique de l’élection présidentielle 2022 est simple : « Tout sauf Macron ! »

La campagne électorale a été, on l’a bien vu, une compétition pour savoir qui serait le challenger du président sortant. Celui-ci, comme en matière sportive a toujours été présenté comme le titulaire du titre de champion qu’il fallait venir défier. Ce tournoi politique là, va donc s’achever le 10 avril et nous saurons normalement à 20 heures qui pourrait être l’instrument de ce qu’il convient d’appeler une libération. Celle de l’emprise sur notre pays d’un bloc élitaire corrompu dont Emmanuel Macron est le représentant. Il ne faut d’ailleurs se faire aucune illusion à ce sujet. Le groupe des affidés et des profiteurs, qui n’ont aucune conviction autre que celle de leur portefeuille, ceux-là ne vont pas se laisser dépouiller facilement de leurs fromages indus.

Alors, il faut être réaliste ce sera Marine Le Pen ou Jean-Luc Mélenchon, la première étant en avance dans les sondages de premier tour et bénéficiant de meilleures prévisions pour le deuxième.

Mais peu importe, l’un ou l’autre s’il l’emporte, ne pourra gouverner seul et devra nécessairement construire des alliances permettant enfin au bloc populaire de se structurer et surtout de peser à nouveau sur la marche du pays. Et prétendre qu’il y a un danger fasciste avec l’une, et un danger bolchevique avec l’autre est simplement grotesque. L’autoritarisme liberticide, il est actuellement au pouvoir avec « l’extrême centre » et son incarnation.                                                                                               

Qu’il est indispensable de chasser. Quoi qu’il en coûte…

Régis de Castelnau

56 Commentaires

  1. ça va vous faire une belle jambe me direz vous : je ne vous suivais déjà plus qu’à moitié ( la moité d’années au PC) , mais là je ne vous suis plus du tout : pourquoi aller se fourvoyer avec MLP ?
    pour moi ce sera Mélenchon …

  2. OK avec vous M. De Castelnau. Macron, ce prince des ténèbres habillé en manager de la tartuffe Nation, est bien plus dangereux que Mélenchon à moyen et surtout à long terme. Il est le digne héritier de cette lignée qui corrode et dissous le monde Traditionnelle depuis des siècles en pourfendant le cœur de notre nation et jadis celui de notre chrétienté. Il fallait défendre la Royauté contre la Nation, et déliquescence oblige, il faut défendre la Nation contre le mondialisme. Haro sur les illusionnistes ! Sus aux progressistes et autres gougnafiers libéraux.

  3. Hé, Rosine RB ou avez-vous vu qu’il se  » fourvoie  » avec mlp ??? il annonce que le + probable c’est que ce sera Mélenchon ou elle face a macron … (Haaaa, s’ils étaient face a face les 15 jours suivants seraient enfin démocratiques, non? ) On est un certain nombre a le penser. Mais ce n’est ni  » lui  » ni vous ni moi ni les journaleux qui ont perdu l’emphase ridicule qui allons décider seuls. J-marc

  4. Évidemment RdC ne votera pas Zemmour.
    Quand on est un extrémiste c’est impossible de changer.
    De toutes les façons tout sauf Macron c’est ce qu’il faut retenir.

    • zemmour n’est pas bien positionné, donc il n’est pas évoqué CQFD (Mbilout’)

      Geof’Rey, neo-communiste gaulois belge

  5. vous oubliez le principal « les délires russophones dont vous parlez ?  » La défaite de l’armée russe la deuxième du monde devant Kiev et surtout ,l’armée russe ne fait plus peur à personne en France et les français se sont aperçus des difficultés de poutine , englué dans la rapoustitsa,la boue du dégel …. , , Alors ces français reviennent au pouvoir d’achat que Marine le Pen , recentrée par l’idiot utile Zemmour a toujours fait son principal cheval de bataille . Si Marine le Pen fait un bon débat tv au second tour alors l’Elysée est possible pour elle , Macron a fait l’erreur de refuser le débat aux français , ces derniers y avaient droit

    • quant aux performances de l’armée russe…
      Je constate quelques éléments :
      – à Kherson, le gouvernement Ukrainien clame depuis 15 jours que c’est une question d’heures avant que leurs forces ne reprennent la ville. Toujours aux mains des russes.
      – Autour de Kiev, les villes reprises ne l’ont en fait pas été tant que ça. Il est plus juste de dire qu’elles ont été évacuées par les Russes.
      – Autour de Marioupol les lignes progressent toujours dans le même sens : de moins en moins de place pour les Ukrainiens.

      J’aurais tendance à voir donc les performances de l’armée russe comme celles d’un python ou d’un boa. Les anneaux sont refermées autour de la proie. Ils vont se resserrer peu à peu. Et il n’y a pas grand chose à faire contre.

      • L’armée russe a plus de temps pour parfaire son « opération spéciale » que ne veulent bien le dire les experts de la télé. Elle se contrefiche de ce qu’aucun des candidats du scrutin français ne lui reconnaisse la moindre légitimité à démilitariser et dénazifier l’Ukraine : la russophobie, elle y est maintenant habituée au point de se prémunir contre un regime change à l’irakienne.
        Elle a constaté dans de multiples labos biochimiques (dont ceux spécialisés dans les oiseaux disséminateurs ou les chauve-souris) l’implication US (le fiston Biden ?) dans des programmes d’assassinat massif. Et tant pis si le Conseil de sécurité a été empêché par les anglais de creuser le sujet.
        Elle sourit tristement quand on l’accuse de crimes de guerre à Boutcha (ville qu’elle venait d’évacuer après négociation, et où des civils exécutés étaient pro russes puisque porteurs de brassards blancs) ou à Kramatorsk (avec des missiles dont elle ne dispose plus depuis des années ! Sur une gare qui ne permettait même plus de transport vers l’ouest !).
        Elle maîtrise largement l’espace aérien, et peut au fur et à mesure détruire les armements fournis par la bande à U van der Leyen.
        Elle va finir le boulot de nettoyage à Marioupol, notamment dans cet étrange super-laboratoire souterrain dont l’OTAN ne parvient pas à évacuer ses huiles.
        Elle va aussi (juste contre-sanction) casser l’espoir des investisseurs étatsuniens du pétrole quant à l’exploitation du gaz de schiste sous le Donbass. Celui-ci aurait sûrement pu pallier en partie l’arrêt des affaires européennes avec Газпром.
        Il n’y a pas grand chose à faire contre.

  6. En cas d’échec de Mélenchon, des gauches écologiques au premier tour, nous allons être confrontés au deuxième tour au même dilemme qu’en 2017 : Macron ou Le Pen ? Ou le massacreur des GJ, du pouvoir d’achat, le privatisateur ultralibéral du système social public, le fossoyeur des droits, des libertés, le banquier des riches… Ou le national-socialisme, le fascisme, la xénophobie…!
    En 2017, nous n’avons, pour la plupart, pas voté pour Macron mais contre Le Pen. Depuis des années nous ne votons plus par assentiment mais par défaut, pour le moins pire. Il est fort probable que la consigne de nos  petits« chefs » sera la même qu’en 20I7, celle de la lâcheté, de l’hypocrisie, du non dit de Ponce Pilate : « Faites ce que vous voulez mais si vous voulez faire barrage à l’extrême droite, faites aussi barrage à l’extrême centre, et vice versa : ne votez ni Macron, ni Le Pen.. »
    Donc les mêmes qui ont, au premier tour, fustigé l’abstentionnisme, le vote nul ou blanc profèreront, sans doute, au deuxième tour le contraire : reculons pour mieux sauter, tenteront de sauver à bon compte, par le sophisme, la virginité de ce qu’ils appellent leur conscience, en se disant qu’ils ont fait le meilleur non-choix et rejetteront sur les autres la culpabilité du résultat. Le problème est : Que ce soit Macron ou Le Pen, il nous faudra nous battre pied à pied pour faire respecter nos droits et là, il ne s’agit plus de stratégie électorale, de manipulation idéologique, morale mais de stratégie militaire, d’ordre de priorité : se débarrasser en premier « koikilencôute » de l’ennemi le plus fort, dont on connaît les capacités de nuisance pour n’avoir plus qu’à faire face au plus faible, dont on connaît parfaitement les points sensibles, les contradictions.
    D’une part, Le Pen n’aura probablement aucune majorité à l’AN et devra sans doute cohabiter avec Macron ou E. Phlippe, avec des droites concurrentes et hostiles, d’autre part toute décision fasciste, contraire aux droits de l’homme, risque cette fois-ci de rencontrer en face d’elle une gauche écologique enfin unie.
    Et dites-vous bien que toute forme de centralisation des pouvoirs va contre la démocratie, le pouvoir du peuple, qui est désormais possible directement, décisionnairement, localement par des RIC!

  7. Quoi qu’il en coûte ? Certainement beaucoup moins cher en souffrances et en ravages que de le laisser reconduire… dehors!! 5 ans, c’est déjà beaucoup trop.

  8. Votre détermination à ne jamais citer Zemmour est amusante. Vous êtes un fin analyste, mais parfois vous tombez dans l’infantilisme du déni. Comme quoi, chacun a ses limites.

    • Sauf moi ! Vieux fonctionnaire en retraite, je voterai pour n’importe qui en face de Macron !

  9. Sur le fond, l’article est globalement juste.
    Régis de Castelnau parle de « chevaux de retour cacochymes » concernant « les 2 Jean-Pierre » : Chevènement et Raffarin.
    Sur le fond : je suis déçu par Chevènement pour qui j’ai voté en 2002, mais je n’attendais rien de positif de Raffarin.

    Maintenant rions un peu.
    « Cacochyme » Raffarin ?
    Aïe, aïe, aïe ! Il n’a que quelques mois de plus que moi. Et il a moins de 2 ans de plus que R de C.

    Ceci étant, je pourrai citer un livre que j’ai acheté quand j’avais environ 25 ans : « 10 jours qui ébranlèrent le monde » de John Reed (cf le film « Reds » de Warren Beatty en 1981).
    C’était sur la révolution « d’octobre » (1) (prise du pouvoir par les bolcheviks en 1917).

    Au début, il cite les partis existant en Russie en 1917.
    Il fait par exemple allusion au parti de Georges Plekhanov.
    Ce dernier était un des premiers marxistes russes.
    En 1898, il avait fondé le Parti Ouvrier Social-Démocrate (2) de Russie.
    Entre 1903 et 1905, il avait de bonnes relations avec Lénine.
    Mais, en 1917, il était foncièrement hostile aux bolcheviks.

    Explication de John Reed : en 1917, Plekhanov était « un vieillard ».
    Or, Plekhanov était né en 1856.
    S’il était « un vieillard », que sommes-nous en 2022 Régis de Castelnau et moi ?

    Quant à John Reed, il ne fut jamais « vieillard » : il mourut du typhus à Moscou en octobre 1920, 3 jours avant ses 33 ans.

    (1) Lénine et les bolcheviks prirent le pouvoir en Russie le 25 octobre 1917 dans le calendrier julien en vigueur en Russie. Mais, dans le calendrier grégorien en vigueur chez nous, c’était le 7 novembre. Le gouvernement de Lénine adopta plus tard le calendrier grégorien : le lendemain de leur 31 janvier fut …. le 14 février 1918 (comme chez nous).

    (2) A la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, le terme « social-démocrate » n’avait pas le même sens que maintenant. Bon nombre d’entre eux étaient marxistes. Lénine fut membre du Parti Ouvrier Social-Démocrate de Russie jusqu’à la scission de 1912.

  10. Je suis d’accord. Dimanche, on votera utile , pour que Macron dégage, quoi qu’il en coûte.

  11. Dans un esprit de résistance on désigne l’ennemi du moment et on fait tout pour l’éliminer. Macron c’est le véritable ennemi qu’il faut détruire. Au deuxième tour, aucune hésitation tous unis contre Macron !

  12. En ce qui me concerne, je l’ai déjà écrit.
    Mon 1er choix serait Nicolas Dupont-Aignan.
    Avec Florian Philippot (qui le soutient), il est un des rares politiques à avoir combattu la gestion du covid, véritable atteinte aux libertés.
    Mais, le « vote utile » me ferait pencher en faveur de Marine Le Pen pour garantir sa présence au 2e tour.

    • Je pense comme vous PEPE.
      Philippot n’étant pas candidat, je voterai utile dès le 1er tour pour essayer de dégager démocratiquement Macron l’éborgneur.

  13. Comme souvent votre analyse décrasse les neurones ! Merci pour ce constat aveuglant de clairvoyance. TOUT SAUF MACRON ET SA CLIQUE CORROMPUE !

  14. Ah, le facteur temps, celui qui fait la difference entre la victoire et la defaite.
    Le « juste moment » echappe souvent à ceux qui decident …..de la date de l’election !

  15. La « forfaiture » de 1962 a eu cet effet imprevu de pousser les français à voter « contre » de plus en plus souvent à chaque election; une façon de montrer leur desir de se debarasser de cette inique Constitution ?

  16. I had a dream : Mélenchon et Le Pen qualifiés pour le 2ème tour. Exit le virus. Mélenchon gagne au 2ème.

  17. photo : il aurait fallu montrer un VRAI panneau électoral ! tout est déchiré et le plus lacéré est le macron ! sa tronche insupporte tout le monde (sauf les bénéficiaires de ses mesures de riches, suppression de l’ISF exit tax flat tax etc …)

  18. La guerre en Ukraine a évité effectivement un désastre pour Macron, sans ça il serait probablement absent du second tour. Il a commencé de chuter non seulement avec l’affaire McKinsey mais quand il a dû faire état de son programme de régression sociale. Ceci dit il n’est pas le premier à s’être attaqué à l’Etat Providence. Ses prédécesseurs l’avaient commencé avant lui, Macron a seulement achevé la tendance.

  19. Il faut se rendre à l’évidence, l’alliance des sondages et de la logique du vote utile a détruit nos élections présidentielles. Les gens ne votent plus pour leurs idées, mais pour savoir qui pourra battre un tel ou un tel au second tour en fonction des sondages préfabriqués. Il va falloir militer pour l’interdiction des sondages au moins un an avant une échéance électorale.

  20. Grâce à Micron, il n’y a donc plus en termes de forces politiques que lui et la fille d’un vieux fasciste. Voyons le bon côté des choses : pêche à la ligne au deuxième tour 😀😀😀

  21. Au premier tour de l’élection présidentielle de 2017, macron avait 24,01% des voix suite à une campagne médiatique et judiciaire en sa faveur. On voyait en lui le renouveau, la technocratie efficace etc.
    Après 5 ans d’insultes, d’économie en berne, de manifestants éborgnés, mutilés, d’échecs internationaux, de projet de déconstruire la France, il a 28,1% des voix au premier tour.
    C’est très surprenant.
    Jean Lassalle est passé de 1,21% en 2017 à 3,1% en 2022.
    Dupont-Aignan, le seul à représenter le courant souverainiste, et le seul à critiquer radicalement la gestion du covid et à ne pas donner dans le covidisme manipulateur et liberticide, est passé de 4,7% en 2017 à 2,1% en 2022.
    Mélenchon qui veut accueillir tous les migrants « sans discrimination » fait plus de 21%.
    Ces résultats sont surprenants. Tout le monde parle de fraude. On peut se poser la question.

    • Fraude ? Tout est possible, mais ce résultat ressemble beaucoup aux scores dans ma commune.

  22. D’après les informations qu’on a, le vote pour Mélenchon est :
    – Un vote communautaire : il fait de gros scores (parfois plus de 50%) là où les populations musulmanes sont majoritaires. Sa participation scandaleuse à la manifestation de novembre 2019 lancée par « les Frères Musulmans » du CCIF a certainement contribué à cela. Ah ! Il est « beau » ce « bouffeur de curés » !
    – Un vote bobo : il fait de gros scores dans les grandes villes, y compris là où, autrefois, le PCF était en-dessous de sa moyenne (Paris, Lyon, Bordeaux, …).
    – En revanche, dans les communes traditionnellement ouvrières mais peu communautaires, ses scores sont très très légèrement au-dessus de sa moyenne, y compris dans des lieux où le PCF faisait autrefois plus de 40%. Là, c’est souvent Marine Le Pen qui fait de gros scores.

    LFI est sur une pente « woke ».

    Allez, il est bon de rappeler ce que pensait le président égyptien Nasser, en 1953, des positions des « Frères Musulmans » :
    https://www.youtube.com/watch?v=fnDY6WfqDw8

    Quelle régression par rapport à cette époque-là !

    • J’étais assez partagé sur les positions de Fabien Roussel.
      Là, je n’apprécie pas du tout son appel à voter Macron au 2e tour.
      Notons aussi autre chose.
      Le candidat Roussel était soutenu entre autres par certains anciens ministres PCF : Jean-Claude Gayssot, Charles Fiterman.
      Gayssot a souvent montré qu’il était un opportuniste, mais Fiterman, c’était « le pompon ».

      Charles Fiterman finit par adhérer au PS.
      Lors du référendum de 2005 sur la constitution européenne, il appelait à voter « oui » à la constitution européenne !!

      • Je ne suis pas partisan de Lutte Ouvrière.
        Ce mouvement est très sectaire.
        En revanche, il faut reconnaitre que ses dirigeants sont souvent cohérents avec les idées qu’ils soutiennent.
        Ainsi, pour le 2e tour, Nathalie Arthaud n’appelle pas à voter Macron : elle votera blanc.

  23. Je suis etonné que personne ne rappelle que nous vivons sous un regime d’exception depuis 60 ans, regime qui au depart trouvait sa justification dans la situation insurectionnelle du pays lorsqu’un attentat avait failli priver la France de son president.
    Aucun pays en Europe ne vit aujourd’hui sous un regime semblable d’autocratie oligarchique dont les français ne semblent pas pressés de se debarasser !

    • @Michel PAPON

      Effectivement, nous avons une Constitution qui dit (art. 20) que « Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation ». Cela n’a pas changé avec le référendum de 1962 par lequel a été adoptée l’élection présidentielle au suffrage universel direct. Mais les Présidents successifs usurpent cet art. 20. Je déplore ce fait, mais je n’imagine pas les Français se mobiliser en masse pour une élection où les candidats ne feraient qu’expliquer la façon dont ils vont appliquer le titre II (le Président de la République) de la Constitution et ne diront rien du pouvoir d’achat, des retraites, de l’immigration, etc. A mon humble avis, il faudrait revenir à l’élection par un collège de « Grands électeurs », telle que prévue dans le texte de 1958.

      • C’est ce qu’on appelle un cercle vicieux puisque , pour defaire ce qui a été fait par referendum, il faut un autre referendum dont l’initiative revient au President et, par consequent, que ce dernier decide lui-même de supprimer les pouvoirs qu’il a eu tant de mal à obtenir !

      • Ou acter le présidentialisme du régime – comme on dit dans les IEP : fin de la responsabilité parlementaire mais pouvoirs du Parlement accrus.

        • Possible. Mais je doute que ce soit ce que réclament à cor et à cris les partisans d’une VIème République.

  24. TOUT SAUF MACRON !

    Je crois que ce que veut dire Pasolini c’est que nous sommes bien davantage conditionnés qu’à l’époque du fascisme historique qui n’avait que des moyens superficiels d’embrigadement. Désormais nous sommes conditionnés jusque dans notre intimité par la technique, pour le meilleur et pour le pire, quelle que soit d’ailleurs la couleur du régime politique ; à moins de se couper dès la naissance de ce mode factice d’être au monde. Qui peut effectivement aujourd’hui se passer d’un smartphone ?

    La situation a bien empiré depuis le bilan déjà calamiteux qu’avait dressé Pasolini à son époque. En poète « lanceur d’alerte » Pasolini n’aimait pas mai 68, il avait bien raison d’y voir le marchepied de la dérégulation néolibérale et de la libération du marché devenu roi jusque dans les rapports humains publics et intimes, notamment sur le lieu de travail et entre les hommes et les femmes, avec l’obligation de s’y prostituer pour y survivre, c’est-à-dire l’obligation d’y perdre son âme sous peine de mort sociale.

    Que Macron soit réélu sous le prétexte facile du barrage au fascisme, ce qui est fort probable, ou Le Pen élue, cela ne changera absolument rien à la situation très périlleuse pour la nature humaine, dans laquelle nous sommes. C’est pour ça d’ailleurs que Houellebecq rejoignant Pasolini parle d’une extension du domaine de lutte jusque dans la sphère privée, sous l’action de la pression néolibérale.

    Pasolini une fois de plus a été un bon prophète : le fascisme est effectivement revenu sur scène, maintenant depuis 40 ans, sous la forme d’un néolibéralisme technocratique et sous l’habillage d’un anti-fascisme de façade, pour lequel un phénomène comme celui des Le Pen a été créé au départ de toutes pièces par machiavélisme politique sous l’action de Mitterrand qui avait provisoirement rétabli la proportionnelle aux législatives de 1986 à cette fin… jusqu’à ce que la créature prenne vie sous l’action d’un mouvement populaire de longue haleine ayant la nostalgie des valeurs traditionnelles qui gouvernaient le monde avant la rupture néolibérale, la chute du mur, la mondialisation, et la « fin de l’Histoire ».

    La nostalgie s’est ancrée à droite, mais il n’est pas du tout sûr qu’elle soit de nature plus fasciste que le néolibéralisme technocratique régentant nos vies jusque dans notre intimité, et il n’est pas du tout sûr non plus que ce mouvement populaire soit de nature à nous en extraire, car il a bien des accointances, hélas inévitables lorsqu’on est de droite, avec le néolibéralisme et la logique du profit.

  25. Je suis d’accord ErwanB, le fascisme c’est lui: le chef SS et sa clique d’aliénés aux ordres. Il est pitoyable de les voir se pavaner sur les plateaux avec des paroles et des airs de suffisances accolés aux incultes stériles du bulbe.
    Aujourd’hui nous n’avons que le choix de voter MLP pour dégager ce minable psychiatrique et ses 25% de fidèles qui se sont agglutinés (comme en 2017 si on y soustrait inscrits et réellement votants) sur sa personne. Sinon, les immigrés ajoutés à la population étrangère qui vote, Mélenchon (ils ont failli y parvenir et avaient bien aider Hollande antérieurement) fera le plein et nous serons alors en minorité…

  26. Quoi qu’il en coûte

    est suicidaire comme mouvement genre secte fm
    on pourrait dire  » au delà de sa gouelle  » de son oculaire ou de l’oculus , genre soleil noire.

  27. Louis 14 avait inventé le cinéma louis 15 s’est un 6 , il à fermer la salle du spectacle
    d’où les frère lumière se sont pris pour le christ de la reproduction, genre batterie , andy

    Comme quoi le trône est préservé dans la contre nuité
    Outre que le louis 16 il à fait une jonction avec 14 , comme avortons , entre louis 14 et louis15
    D’où l’avorton de napoléon et de son substrat de tête en l’air

    Ce qui est intéressant avec l’histoire de France , s’est que tout est archivé
    Tout ce que j’écris est archivé dans le cloud , pour l’éternité
    Je ne sais si je si je dois laisser passer cette hallucination en doublé
    s’est pas la faute à voltaire
    S’est https://www.youtube.com/watch?v=1bGOgY1CmiU

    • je voyais gavroche , cela nous éloigne du seigneur de l’anus qui fait mal avec son pops inhalant comme haleine , alors qu’il meurt comme pourriture
      En plus il s’invite dans ma gorge , voir alien
      S’est exactement ça

      • je ne te dis le spectacle de parasites de gilet jaunes dans le monde
        Ce qui est inintéressant s’est que la carte du monde comme lecture n’est pas pas spécialement celle qu’on nous fait croire de voir
        Et rien ne nous empêche de les confondres
        Certes

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