Répression du mouvement social : entre homme de main et garde-chiourme.

Emmanuel Macron n’avait aucune expérience politique avant qu’il soit propulsé à l’Élysée en 2017 grâce à une opération concoctée par la haute fonction publique d’État, probablement aujourd’hui une des plus corrompues d’Occident. Il ne possède aucune culture démocratique et considère tout désaccord avec ses orientations et ses décisions comme une injure personnelle. Son narcissisme pathologique fait le reste. Comme le dit Frédéric Lordon, concernant la conduite de son projet de réforme des retraites, il a commis toutes les erreurs possibles, en général sous forme de provocations insupportables. Mettant l’énorme majorité du peuple français dans un état de rage dirigée contre sa personne. La seule solution qu’il envisage pour en sortir, est celle qu’il avait mise en œuvre au moment de la crise des gilets jaunes : une répression policière et judiciaire de masse que l’on n’avait pas vue depuis la guerre d’Algérie. Il a bénéficié pour cela de l’appui des forces de police chargée du maintien de l’ordre qui n’eurent aucune hésitation à utiliser une violence débridée, mais aussi de celui de la magistrature. Qui a non seulement condamné à tour de bras, mais refusé méthodiquement de sanctionner les débordements et les violences policières, alors que c’est une de ses missions essentielles.

Répression policière et judiciaire du mouvement social, deuxième saison.

Le couple Darmanin/Dupond Moretti a donc remplacé celui qui avait officié pour les gilets jaunes à savoir Castaner/Belloubet. Auquel avait été adjoint le chevènementiste Didier Lallement de sinistre mémoire, officiant comme préfet de police de Paris. On a su très vite l’absence de scrupules de Darmanin pour conduire les répressions voulues par son patron, mais il est clair que la catastrophe du Stade de France nous a montré qu’un homme de main ne faisait difficilement un véritable Ministre de l’intérieur.

Éric Dupond Moretti, ancien avocat médiatique batteur d’estrade, a été choisi par Emmanuel Macron pour occuper un des postes les plus importants de la République, celui de Garde des Sceaux. Ce représentant de la société du spectacle, et d’ailleurs probablement choisi sur ce critère, nous avait habitué entre deux grossièretés, à la plus grande docilité vis-à-vis du locataire de l’Élysée. Il vient de nous indiquer clairement l’idée qu’il se faisait de sa mission : celle d’un garde-chiourme. En adressant aux parquets de notre pays, une « dépêche » contenant les consignes les plus fermes pour une répression implacable à l’égard de ses couches populaires qui osent user de leur droit constitutionnel de manifestation contre la politique voulue par son patron. Dans cette « dépêche » adressée aux procureurs généraux et aux procureurs de la République, le garde des Sceaux a demandé « une réponse pénale systématique et rapide » à l’encontre des manifestants violents interpellés en marge des rassemblements contre la réforme des retraites pour « troubles graves à l’ordre public, atteintes aux personnes et aux biens et actes d’intimidation et menaces contre les élus ». Inspiré par le précédent de la crise des Gilets jaunes, qui avaient vu la mise en place d’une répression pénale de masse sans précédent depuis la guerre d’Algérie, accompagné de la protection offerte aux débordements de violence policière, Éric Dupond Moretti escompte probablement briser ainsi le mouvement social qui s’oppose à Emmanuel Macron et à ses projets impopulaires.

Le problème est que la « gauche », qui était restée un bon moment à distance des Gilets jaunes, soutient cette fois-ci ce mouvement. Et grâce aux réseaux sociaux, où les vidéos de brutalités en tout genre font florès, la violente répression voulue par le couple Darmanin / Dupond Moretti se donne à voir. Cahin-caha, les médias nationaux sont obligés de suivre. La presse internationale, quant à elle, ne va pas par quatre chemins et dénonce la violence d’un État qualifié de brutal et sans complexe.

On parle de rafles illégales couvertes par les parquets, qui nassent les manifestants pour les mettre sans raison en garde à vue et les empêcher de manifester. Infractions commises par des agents publics qui sont autant de séquestrations arbitraires réprimées par le code pénal. On parle de groupes de policiers à la violence débridée, chargeant et gazant également à tort et à travers en se livrant sous l’œil des caméras à des brutalités sidérantes sur des manifestants pacifiques, quand il ne s’agit pas de simples passants. On parle de l’épisode effarant du groupe de policiers-nervis proférant à des personnes interpellées, des menaces de mort, comme le démontre l’enregistrement récupéré par le média Loopsider. Les observateurs objectifs savent à quoi s’en tenir. Encouragée par le pouvoir à utiliser une violence débridée, protégée par une justice refusant de la contrôler et de la sanctionner, une partie de la police française s’est transformée en une milice qui par la violence et l’intimidation porte gravement atteinte à la liberté constitutionnelle de manifestation.

La reconnaissance du bout des lèvres, à la fois par le pouvoir et les médias qui le servent, de l’existence de cette violence nous offre à nouveau le spectacle de la soumission de certains journalistes qui ne sont finalement que des militants du macronisme. Plusieurs sortes d’arguments ont été avancés. Tout d’abord que très « rares (!) », ces violences policières n’étaient que la réponse aux « effroyables » violences des manifestants, et ensuite que la police n’utilisait à cette occasion que la « violence légitime » dont l’État est dépositaire. C’est tout simplement une manipulation : les « violences des manifestants » abondamment et systématiquement filmées et photographiées par la presse du pouvoir ont été celles de groupuscules provocateurs parfaitement identifiés et utilisés pour justifier la « riposte » policière. Ensuite, on nous a servi la rengaine de la légitimité juridique de la violence policière, les forces de l’ordre usant d’un « droit républicain » de frapper, d’amputer, d’éborgner et de détenir. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un dévoiement complet du principe de légitimité dans toutes ses définitions.

Le « monopole de la violence légitime », qu’est-ce que c’est ?

Comment, dans ces conditions, comprendre l’utilisation par les amis du pouvoir du concept de « violence légitime » dont disposerait la police, pour répondre à l’émotion de l’opinion publique devant les exactions policières qui se déroulent et dont l’évidence a fini par s’imposer ? C’est tout simplement un abus de langage avançant l’idée d’une « autorisation juridique » donnée aux forces de l’ordre de violenter les corps dans l’intérêt de l’État. Il y a d’abord une impropriété des termes puisqu’il s’agit en fait de ce que Max Weber appelait « le monopole de la violence » que seul l’État sur un territoire donné est autorisé à utiliser. Cette violence qui se caractérise par le « pouvoir sur les corps » est déléguée à la police, à l’armée et à ce qui est essentiel, à la Justice. Pour deux raisons : d’abord, c’est celle-ci qui punit les délinquants et qui si nécessaire les prive de leur liberté et enferme leur corps entre quatre murs (et auparavant pouvait le couper en deux). Mais elle doit aussi, et c’est absolument essentiel, exercer son contrôle sur l’utilisation de la violence par les agents armés de l’État.

Il est important de rappeler que pour que cette violence dont l’État a le monopole soit « légitime », deux conditions indispensables doivent être réunies : d’abord, que son usage en soit défini et réglementé par la Loi. En nature, en intensité, et en proportionnalité, pour que ceux qui vont en disposer sachent les limites de leurs pouvoirs et les risques de sanctions qu’ils encourent. Il faut qu’ensuite, le caractère légal et régulier de cet usage soit contrôlé par le juge. La première condition est réalisée : user de la violence physique dite « légitime » par les forces de l’ordre est strictement encadré et le Code pénal prévoit une répression spécifique pour les agents publics titulaires par délégation de l’État du pouvoir sur les corps. Si l’auteur d’une violence illégale (parce qu’excessive et non proportionnelle) commise à l’égard de ses concitoyens est un agent public, c’est une circonstance aggravante et elle devra être plus sévèrement punie que celle commise par un simple citoyen. Citons à ce titre l’exemple des violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique prévues et réprimées par les articles 222-7 et suivants du code pénal. Une lecture, même rapide, montre bien que les violences volontaires, comme le fait d’éborgner en visant la tête avec un LBD ou un lance-grenade, sont des crimes relevant de la cour d’assises !

Cette situation juridique et institutionnelle est fondamentale dans la mesure où l’État doit pouvoir conserver la totale maîtrise de l’usage qui est fait de ses pouvoirs par son personnel armé.

Sans le contrôle de la Justice, toute violence d’État est illégitime

L’absence de la deuxième condition, celle du contrôle juridictionnel, prive le « monopole de la violence » dont dispose l’État de sa légitimité juridique et démocratique. Car force est de constater que si la loi a bien créé les outils légaux d’encadrement, la défaillance quasi totale de la justice française dans l’accomplissement de cette mission de contrôle a complètement déréglé le dispositif républicain et démocratique. Pour une raison très simple : ceux dont c’est la mission de contrôler l’utilisation par les forces de police de la violence légitime de l’État, ce sont les magistrats du service public de la justice. Ce sont eux qui sont chargés de notre protection face à ces débordements. Or, ils ne l’assurent pas.

La responsabilité du pouvoir exécutif et surtout d’Emmanuel Macron est évidemment lourdement engagée, puisqu’il a laissé faire, quand il n’a pas directement organisé ce scandale, mais celle de la Justice est première.

L’utilisation par Emmanuel Macron de l’expression de « forces de sécurité intérieure » pour désigner policiers et gendarmes caractérise un glissement sémantique à la fois troublant et inquiétant. Les « forces de sécurité extérieures et intérieures », ce sont les forces armées. Gendarmes et policiers sont des forces de l’ordre. Doit malheureusement constater qu’aujourd’hui, les conditions institutionnelles et juridiques indispensables à l’usage du « monopole de l’État sur la violence » ne sont plus réunies. Ce qui veut dire que de ce point de vue, notre pays a basculé dans une forme d’arbitraire, tout simplement. Un pouvoir minoritaire a décidé de ne plus respecter les libertés démocratiques fondamentales pour traiter un mouvement social profond. Il a pour cela donné carte blanche à une police dont une partie est dévoyée. Et demander à sa justice de la laisser opérer. (J’ai décrit tout ceci dans mon ouvrage « Une justice politique », j’y renvoie encore une fois).

Lorsque le quotidien anglais Financial Times du 25 mars écrit : « la France a le régime qui, dans les pays développés, s’approche le plus d’une dictature autocratique », il a raison.

Et c’est grave.

Régis de Castelnau

43 Commentaires

  1. Pour faire simple, quels sont les moyens légaux pour envoyer ces pourvoyeurs de violences contre des manifestants pacifiques devant la justice?

  2. Darmanin est-il un copieur du système répressif polonais sous le communisme ?

    La Milicja Obywatelska (Milice citoyenne) ou MO était la police de la république populaire de Pologne entre 1944 et 1990.
    Elle fut instituée le 7 octobre 1944 par le Comité polonais de libération nationale. Elle constitua la principale force de police polonaise avant d’être remplacée le 10 mai 1990 par la Policja.

    Cognat du terme Militsia, qui fut utilisé par plusieurs pays communistes, et l’est encore dans certains pays de l’ancien Bloc de l’Est, il dérive de milice, qui implique une force constituée de citoyens ordinaires, ce qui n’était pas le cas : c’était une force étatique et professionnelle qui s’occupait aussi de la répression politique, notamment par le ZOMO; dixit le BRAV’M français.
    (Les réserves motorisées de la milice citoyenne ( en polonais : Zmotoryzowane Odwody Milicji Obywatelskiej ), communément appelées ZOMO , étaient des formations paramilitaires de la police à l’ époque communiste en Pologne . Ces unités d’élite de la milice citoyenne (MO) ont été créées à l’origine pour combattre les criminels dangereux, assurer la sécurité lors d’événements de masse et aider en cas de catastrophes naturelles et autres crises; cependant, ils sont devenus connus à la place pour leurs actions meurtrières brutales et parfois répressives de contrôle des émeutes et leur rôle dans la répression des droits civils des manifestants.

    Les premières unités ZOMO ont été déployées en 1956 et sont devenues particulièrement tristement célèbres pour leur traitement impitoyable des opposants politiques sous la loi martiale polonaise (1981-1983). Il a été définitivement dissous après la chute du communisme en 1989, bien que le terme « ZOMO » reste synonyme de brutalité policière à ce jour.).

    Faudra-t-il attendre la chute du macronisme après l’instauration de la loi martiale à venir prochainement ? C’est ce qu’il lui reste sur les étagères de la répression.

    • et justement !!!

      l’état sioniste ne s’est-il pas inspiré des nazis en Pologne pour traquer/nasser les palestiniens à Gaza ?

      qu’on soit rouge ou bleu (libéral), la matraque s’utilise tjrs de la même façon…et de finir dans la gueule de l’ennemi désigné par l’élite.

      la vraie alternative, c’est un Peuple en armes, comme en Suisse

      (merci pour le moment d’histoire…et cette nouvelle notion de « cognat »)

      Geof’Rey, révolutionnaire communiste

  3. Mon cher confrère
    Vous dénoncez, À JUSTE TITRE, des répressions policières, mais quid de ces « groupes provocateurs «  (essentiellement d’ultra gauche il faut bien l’admettre) qui n’ont pas pour but premier de contrer la réforme des retraites ou de résoudre le problème de l’eau (plus complexe qu’il n’y parait) mais de CASSER : du flic, du gendarme, du pompier, du matériel public
    CASSER quoi !
    Ne soyons pas hémiplégiques !!!

    • Des provocateurs de gauche ? Une ou des sources svp ? De la gauche de ceux qui ont incendié le porche de la mairie de Bordeaux ? De celle qui a tué un rugbyman argentin en plein paris ? Ou de celle qu’une justice bien indulgente condamne à du sursis ? Ou encore celle qui fomentait de tuer macron au cours de beuveries ?

    • @wassilief
      Dans votre vision hémiplégique du monde il vous aura échappé que ce sont les policiers qui tapent sur les pompiers qui osent manifester.
      Et puis le recours au vocabulaire débile des merdias vous fait répeter leurs âneries. Le peuple ne s »oppose pas aux policiers il est les policiers et les manifestants. N’en sont pas tous les young leaders et vendus au neolibéralisme dont la marionette le pen.

      • @Castigat
        En l’occurrence, les Policiers tapent sur des manifestants. Pas sur des Pompiers accomplissant leurs missions de Pompiers.

        • Ainsi un pompier qui manifeste n’est plus un citoyen,et tant que les facistes y sont plus un humain. Votre argument ne tient pas la (dé)route ou pour le dire plus prosaiquement, il est nul.

          • A ce compte-là, les Policiers ne tapent sur personne, et c’est le b…l.

  4. Selon Max Weber, l’Etat « revendique avec succès le monopole de la violence légitime »; ça n’est pas la même idée. Avec l’insécurité croissante, les zones de « non-droit », l’Etat français est d’ores et déjà failli. Les Français dans la rue revendiquent à leur tour la légitimité, par le nombre, qui est une force. Avec succès? C’est l’enjeu.

  5. Je me pose plusieurs questions:
    – assiste-t-on à une dérive du pouvoir ?
    – Je trouve étonnant que les MMS ne soient pas du coté du pouvoir sur ce coup là. Et loin d’y voir qu’enfin ces MMS font leur boulot, ne faudrait il pas y voir de la complaisance pour les casseurs?
    -Presse complaisante et casseurs, n’est ce pas généralement un des moyens d’action de l’Oncle Sam quand il veut envoyerun message fort à un exécutif qui régimbe à c… là où on lui dit?
    – Parce que ici et là, les manifestants pacifiques qui viennent en manif avec lunettes de protection, masques à gaz, projectiles et bidons d’essence et qui sont ,comme à Sainte Soline , capables d’agir en vrais groupes de combat coordonnés avec boucliers, ça a tendance à me rappeler Maïdan ou les premieres manif d’Alep ou Damas. Est il établi que les flics chargent vraiment en dépit du bon sens?
    Je n’ai pas tous les éléments, certes, mais avant de crier CRS-SS , et même si je peux pas blairer Macron, dans le contexte actuel, je suis très prudent. Surtout quand un dépot d’ordures comme le FT dit que la France versé en dictature. En sous-main, Macron n’aurait-il pas montrer une tendance à vouloir mettre la pédale douce sur l’Ukraine?
    Encore une fois, cet « émotion » de la presse anglo-saxonne et la quasi-complaisance de celle de notre pays me semblent fort suspectes.
    Je n’aime pas être un idiot utile.
    Maintenant, je me trompe sûrement.

  6. Je rejoins ce propos.

    Les quelques milliers (tout de même !) de furieux qui se pressent en tête de manifestation pour « se faire » les flics et la société n’ont rien à voir avec des manifestants et ces derniers ne font pas l’objet d’une répression particulière.

    Ce sont sans doute les mêmes qui sont venus à Sainte-Soline et ce n’était pas pour exprimer leur opposition dans le calme.

    Blackbloc et autres antifas qui semblent prospérer dans une surprenante tolérance de la part des autorités et une réelle sympathie de la part des élus NUPES …

  7. Macron, « en responsabilité », n’a cessé, depuis son arrivée, de diviser, opposer, mépriser, se moquer des français, leur mentir et de détruire tout ce qui fait le ciment de notre Nation, sa grandeur, depuis 1945 : un État fort, contrôlant les secteurs stratégiques pour défendre le bien commun !
    Macron met la République, la démocratie parlementaire et directe, en danger. Nous ne pouvons l’accepter! Réagissons maintenant massivement avant qu’il ne soit trop tard! Il en va de notre présent, de notre à venir et de celui de nos enfants ! Aucun dialogue n’est possible avec lui tant qu’il n’aura pas retiré sa retraite !

    Ce vent de liberté rappelle une chanson oubliée pourtant, peut-être, terriblement d’actualité !

    Allons enfants de la Patrie,
    Le jour de gloire est arrivé !
    Contre nous de la tyrannie,
    L’étendard sanglant est levé,
    Entendez-vous dans les campagnes…

    Chez les Français les rois sont morts.
    Vive à jamais la République !…

    La France que l’Europe admire
    A reconquis la Liberté
    Et chaque citoyen respire
    Sous les lois de l’Égalité
    Un jour son image chérie
    S’étendra sur tout l’univers.
    Peuples, vous briserez vos fers
    Et vous aurez une Patrie !

  8. La cinquième république est faite pour des hommes qui aiment et respectent leur peuple pas pour des malades mentaux
    Macron pousse les gens au désespoir et à la révolte pour avoir le plaisir de taper dessus c’est un pervers c’est à dire quelqu’un qui n’est pas loin d’une structure psychotique où l’autre n’est qu’un appendice une chose il est incapable de s’identifier à la misère..On ne sait pas grand chose de sa vie passée son enfance mais il est clair qu’il detruira ce pays et que ça le fait jouir
    Quant à moretti il n’a rien à faire là si ce n’est ternir le pays tout va dans le même sens tout ce qui fera mal peur tout ce qui poussera le peuple à bout sera mis en œuvre
    Les pervers sont à dévisser

    • Je crains que Macron ne soit rationnel.
      Il penses qu’une fois le peuple brisé, il pourra passer lois sur lois.
      Il y a une logique dans sa stratégie d’usure des résistances qu’il méne avec un certain talent d’ailleurs.
      Il ne faut surtout pas le laisser l’emporter.

  9. Les Français ont voulu hollande, ils ont eu hollande, ils ont voulu macron (1 et 2) et ils l’ont eu ! Profond même. 15 ans de perdus pour la France ! Et ils osent se plaindre ? Quelle indécence ! Le macron avait passé commande (appel d’offre…aux frais des contribuables) de grenades en tout genre par millions, fait augmenter la portée des « lanceurs » etc. Il avait prévu ce qui arrive. Pas les cocus qui l’ont mis aux manettes ? C’était facile à deviner pourtant. En 2017 il avait bénéficié d’un coup d’état politique/médiatique/judiciaire mais en 2022 ? Dernier mandat, il ne risque plus rien, pire il brûle ses vaisseaux…et son parti merdique… Après lui le déluge ! Dans 4 ans il va se faire un fric fou avec son carnet d’adresse…pendant que les cochons payeurs (:) et leurs jeunes pourceaux) payeront les dettes qu’il a crées en leur nom. Voter n’est pas anodin, ça engage !
    Bon quand je dis les Français (Françaises comprises bien sûr) j’exagère. Je ne vais pas aligner les 000000 : c’est facile d’avoir les bons chiffres.
    Combien de citoyens ? Combien d’actifs ? Combien d’électeurs inscrits ? Combien d’électeurs du macron au deuxième tour ? Combien de syndiqués et – le meilleur pour la fin – combien de cocus braillards dans les rues (y compris les voleurs et les casseurs) aujourd’hui ? RIEN ! ils ne représentent qu’eux mêmes c’est à dire pas grand chose. C’est ce qui les rend si haineux. Ils disent vouloir mettre la France (et son économie) à genoux mais en fait ils « punissent » les Français de ne pas les rejoindre. ♫♪ Tous ensemble tous ensemble ♪♪ : Sans moi ! Je compte les points et je me réjouis d’une joie mauvaise. Martinez ne viendra pas faire le mariole dans les files d’attente des stations de carburant ce péteux !
    Pendant que darmarin et le garde des sots s’occupent à « dissoudre » quelques nazillons paumés (qui préparaient un soi-disant attentat contre le monarque mdr) l’extrême gauche met le pays à feu et à sang en toute impunité devant le monde ébahit. Pauvre France.
    Rendez-vous en 2027 . Prenez bien soins de vous ! 🙂 Moi ça va merci !

    • Ha l’extrême gauche heureusemrnt qu’elle existe. Que serait le système neolibéral sans ce repoussoir utile. Diviser pour mieux régner le bloc bourgeois toujours aussi soudé le manie à la perfection vous en êtes la preuve.

      • Visiblement, le bloc bourgeois aime bien aussi l’extrême droite comme repoussoir, tout comme la gôgôche qui peine à trouver des combats depuis qu’elle a trahi les travailleurs et qu’elle en pince pour le woke inventé par la ploutocratie pour transférer le combat social au combat sociétal.
        Sans le grand méchant loup d’extrême droite les zidiots zutiles auraient bien du mal à exister.
        Et ça parle du diviser pour mieux régner.
        Quelle dérision.

  10. Les manifestations (interdites) à Ste Soline contre les mégabassines n’ont abouti à AUCUNE arrestation alors que c’était l’occasion de s’en prendre qu’aux milices Black-blocks et affiliés uniquement et cela malgré de grandes violences. Pourquoi?
    Certainement parce que le gouvernement a besoin d’eux pour casser -par la violence- les mouvements populaires : gilets jaunes, anti-retraite, etc.
    L’ensemble de la répression policière s’est faite contre les manifestants (éborgnés, mains arrachées, dérapages en tous genres…), jamais un black-block n’a été touché. Ces derniers peuvent donc casser librement les mouvements populaires de l’intérieur ou s’attaquer à eux sans entrave (manif pour tous).
    De simples porteurs de T-shirt « manif pour tous » ou de gilets jaunes dans un sac -en dehors des manifestations!- ont été arrêtés par la police et condamnés par des juges. Et là, contre les (quelques milliers de) black-blocks, rien, jamais?
    Par contre, dissoudre à tours de bras les méchants groupes « identitaires d’extrêmes-drouââtes », les dénoncer à la place des milices d' »anti-fa » et black-blocks, là çà y va.

    • Par contre, dissoudre à tours de bras les méchants groupes « identitaires d’extrêmes-drouââtes », les dénoncer à la place des milices d’ »anti-fa » et black-blocks, là çà y va.
      Vous avez des problèmes cognotifs ou vous lisez des fake news. Les identitaires se livrent à des actions illégales, violentes et ils font l’objet de toute l’indulgence du monde de la part de la police et de la justice. Laquelle police est majoritairement RN comme chacun sait. Oups j’ai vendu la mèche. De la à se souvenir qu’à une époque des miliciens pardon policiers cassaient eux même pour lancer les émeutes, il n’y a qu’un papier à cigarette.

      • Donnez nous un peu la liste de ces actions violentes de la méchante extrême droite.
        On va comparer avec le bottin des exactions de la racaille anti-fa et blackbock.

    • 🙂 Vous allez être en retard à la fête. Allez-y pendant qu’il reste quelque chose à casser.

      • Usurpation des fonctions de police à la frontière en bande organisée. Incendie du portail de la mairie de Bordeaux. Intrusion violente munis de barre de fer dans les facultés,dont lors d’un meeting avec M. Martens Bilongo. Meurtre dans Paris d’un rugbyman. Tentative de meurtre du chef de l’État et menaces de meurtres à l’égard d’élus. Filtrages sans droit des personnes dans certains quartiers notamment à Lyon, etc…etc…
        Et avec ça un silence assourdissant des médias trop heureux de voir leurs manœuvres confortées.

      • @Darras
        Vous maniez merveilleusement l’insulte à défaut de l’argumentaire et des preuves.Macron et le bloc bourgeois peuvent vous dire merci. L’aveuglement à front de taureau quoi de mieux pour qu’ils puissent continuer à dormir tranquilles. Avec vous les mougeons sont bien gardés.

  11. Une petite remarque Monsieur Régis de Castelnau ; excusez-moi mais je n’ai pas entendu de menaces de mort dans l’enregistrement de Loopsider !? Vous pourriez préciser votre assertion ?

  12. bon article et 1er commentaire intéressant de ‘Darras’, mais il faut aussi regarder vers les donneurs d’ordres à Macron et là on risque d’être accusé d’être antis…

    • « on va t’envoyer à l’hôpital » dit le lâche de la Brav.

  13. Un pamphlet de plus !
    Qui suscite des réactions convenues.
    Tout ça bien inutilement hélas !
    Et cela tant que tous ceux qui pensent s’exprimer librement, dans ces lignes ou ailleurs, croiront que nous sommes en démocratie, alors que la ploutocratie gouverne le monde.
    Dans son « contrat social », Rousseau en arrive à la conclusion que la démocratie ne peut pas exister (« s’il y avait un peuple de dieux, il se gouvernerait démocratiquement. Un gouvernement si parfait ne convient pas à des hommes »)
    Et comme il a raison !
    Ce qu’on appelle pompeusement aujourd’hui « démocratie » c’est le droit du peuple de déposer dans l’urne le nom qu’on a choisi pour lui et qui appliquera à la lettre les consignes ploutocratiques qu’il a reçues de ses maîtres …

  14. la violence, la loi, la légitimité…on commence à en voir le bout !

    le brouillard idéologique se dissipe : le masque tombant, le visage du néo-libéralisme se montre et il est particulièrement laid à regarder.

    paradoxalement, il fait sortir le communisme de son purgatoire : même des capitalistes peuvent utiliser l’état pour tuer des citoyens, ce n’est donc pas caractéristique du communisme.

    y a des cons pour dire que macron est un communiste du fait même qu’il utilise la police comme une milice : des cons, y en aura tjrs !!!!!!!!

    Geof’Rey, révolutionnaire communiste

  15. **** Citons à ce titre l’exemple des violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique prévues et réprimées par les articles 222-7 et suivants du code pénal. Une lecture, même rapide, montre bien que les violences volontaires, comme le fait d’éborgner en visant la tête avec un LBD ou un lance-grenade, sont des crimes relevant de la cour d’assises ! ****

    Mais l’absence de contre-pouvoir INTERDIT d’appliquer la loi
    QUAND ELLE DÉRANGE LE POUVOIR.

    Ceci a un nom : fascisme
    Le fascisme ABOLIT la loi, la norme les principes fondementaux
    et n’a donc pas de comptes à rendre.

    C’est EXACTEMENT ce que DIT MACRON
    et ce que FAIT MACRON : pas de comptes à rendre …

    Donc pas de contre-pouvoir, pas de norme ….
    La négation d’un Etat de droit.

    Je ne pensais pas vivre cela.

    Dans ces conditions:
    les principes de Droit s’applique
    le DEVOIR et le DROIT de chacun de s’opposer à un Etat VIOLANT les fondementaux.

    • Tous les agents sont aux ordres des élus du chétif du bulbe. Comme dans l’expérience de Milgram, ils n’ont aucune conscience de mettre à mal des individus semblables qui manifestent pour leur pain quotidien et l’avenir de leurs enfants.
      Pour le psy micron, plus il leur fait mal, plus il se « régale » de la déchéance. Il se croit tout puissant par la volonté de la secte Davos qui le lâchera s’il ne déprécie pas notre France déjà mutilée.

  16. Si vous voulez réveillé la France
    Une manif s’est la France à poile , voilà une révolution
    Tout les Français à poile,nu comme des vert , voir Emmanuel , il sera en extase dans sa psychopathie narcissique.
    Lorsque vous renvoyé ou dévoilé un narcissique face à sa propre évidence, son propre miroir , il se casse
    Avec la France à poile on ferait le tour du monde.
    Un buz incroyable face aux robocob qui se la joue gardien de la paix.
    Si tout le monde fait une manif nu , vous pourrez changer le monde.
    Perso dans le caniveau des retraites , j’ai 4 ans d’apprentissage et mon service militaire , 5 ans qui part en fumé

  17. Ma retraite s’est moins de 600 balles
    Tout les manifestants à poil
    La question se pose ‘ l’attentat à la pudeur  » de MACRON
    Lorsque nos robocob vont tirer dans le tas , vous êtes dans l’oeil du cyclone de la chaire humaine en confettis sans vêtements
    Et avec le quoi qu’il en coûte …
    Pour faire une manif s’est pas les bennes à purin et des pneus
    Si demain il y à 10 milles manifestants qui se déshabillent devant l’Élysée et se branlent et envoie sont sperme sur la gueule du squatteur
    Bruler des poubelles s’est pas la peine
    Salvator Dali l’avait vu
    L’Élysée est un dépotoirs

    • Face au confinement , si tout le monde manifeste à poile
      Vous allez voir la gueule du monde qui nous observe dans cette inversion
      Fini les cameras faciale

  18. Il est très facile de renverser un pouvoir
    Plein de pays le font
    Mao la fait
    Gandi la fait
    mais toujours , dans une inversion, ils misent sur la prévisibilité , d’un scénario reproductible, comme schéma

    La prédation
    Ils ont simplement inversés les rôles comme modèle de penser pour renverser le pouvoir en place
    S’est de la contre lecture

  19. Ce mercredi 29/03, dans « Face à l’Info » (CNews), Guillaume Bigot a fait une très intéressante analyse de l’évolution des gauches en général et des positions passées et présentes de JL Mélenchon :
    https://www.cnews.fr/emission/2023-03-29/face-linfo-du-29032023-1338480
    (aller à 17mn et surtout à 20mn)

    Au début, il fait allusion à ce qu’a dit G. Darmanin. C’est sans doute intéressant, mais, j’avoue que, depuis l’affaire du Stade de France, j’ai peu de sympathie pour le ministre de l’Intérieur.
    Ensuite, c’est bien la réalité concernant la dérive des gauches et concernant Mélenchon.

    La gauche de gouvernement ne représente plus le peuple.
    Elle a opéré 3 conversions :
    – En 1982-83 : conversion aux marchés (financiers).
    – En 1992 : calamiteux traité de Maastricht = abandon de la souveraineté nationale et populaire.
    – En 2011 : conversion au sociétal. C’est l’année de la note de Terra Nova qui constate que l’électorat populaire vote de moins en moins pour la gauche et de plus en plus pour le FN. Terra Nova pense que la gauche doit avoir un électorat de substitution.
    Je dois d’ailleurs noter que sous la présidence de Hollande (1), le sociétal a largement dominé.

    Et Mélenchon là dedans ? G. Bigot y vient.
    JL Mélenchon fut un sénateur PS fasciné par F. Mitterrand. Il était totalement « gauche caviar ». Il avait voté « oui » à Maastricht (2).
    Avec plusieurs de ses amis, il a été proche de SOS-Racisme. Bigot dit (avec raison selon moi) que SOS-Racisme, c’est « sauvons le racisme » (3).

    Tout de même, parfois jusqu’en 2017, il a évité certaines dérives (4). Il semblait défendre les plus modestes.

    Depuis, c’est autre chose :
    – Son apologie de l’immigration va dans le sens du MEDEF : baisse des salaires, « armée de réserve » du Capital.
    – Il est maintenant soumis au « wokisme » qui est à l’opposé de l’universalisme. C’est l’idéologie défendue par les capitalistes américains, par les multinationales.
    – Il s’est rallié aux « écologistes » en soutenant la décroissance. C’est une revendication de « petits bourgeois » qui favorise la désindustrialisation (5). Il est contre le nucléaire. Il s’attaque donc aux plus fragiles.
    – Il fricote avec l’indigénisme et l’islamisme ultra-réactionnaire. Il trahit ainsi la laïcité, l’égalité hommes-femmes, le combat contre l’antisémitisme.

    « Mélenchon 2023 aurait été décapité par Robespierre et excommunié par Jaurès » dit G. Bigot.
    Ces dérives lui évitent d’être débordé par les « écolos » comme Sandrine Rousseau qui sont appréciés par les « bobos » des centres urbains et cela lui évite d’être débordé aussi par les « Frères Musulmans ».

    (1) On peut critiquer Chirac sur de nombreux points. Mais, il eut un mérite non négligeable : en 2003, il ne s’est pas associé à la désastreuse invasion de l’Irak par Bush (USA) et Blair (travailliste du Royaume-Uni). On sait maintenant qu’Hollande et Moscovici étaient allés présenter leurs excuses à l’ambassade américaine à Paris.
    Notons aussi que d’anciens pontes de l’ultra-gauche soixante-huitarde étaient les meilleurs soutiens de cette invasion de l’Irak.

    (2) Je note qu’alors que Mélenchon avait quitté le PS en 2008, il continuait encore en 2009 à justifier son « oui » à Maastricht. Il a attendu 2011 (avant sa candidature pour 2012) pour reconnaitre du bout des lèvres qu’il avait eu tort.

    (3) Je note que, de nos jours, des personnes d’origine maghrébine (surtout des femmes) disent que SOS-Racisme les a communautarisés ou que SOS-Racisme les infantilisait. D’autres (de la même origine) dénoncent le financement de cette association beaucoup sur des fonds publics.

    (4) Le programme de Mélenchon en 2017 était assez souverainiste (plus qu’en 2012).

    (5) C’est une forte différence de plus avec les positions de Georges Marchais qui constatait dès la fin des années 70 le début de cette désindustrialisation et qui défendait dans la campagne de 1981 le slogan « produire français ».

  20. On arrête pas de dire : ceci est grave, cela est très grave, etc. Mais pour autant rien ne bouge et les Français laissent faire. Ils consentent à la soumission, c’est un fait. Comme l’a dit un ex sous-prefet, le recrutement de policiers est minable. Ils enrôlent ainsi des abrutis au QI de poulet, voire des repris de justice désoeuvrés qui avaient été punis pour de petits délits, et des frustrés sociaux, voire des psychopathes.
    Les Français ne bougent pas sérieusement parce que chacun a peur de tout perdre alors qu’ils sont déjà en train de tout perdre mais ne l’on pas encore réalisé. En Afrique, le palais présidentiel et autre congrès aurait été déjà pris d’assaut à la machette. Des centaines de policiers peuvent-ils résister à la masse de millions de citoyens en colère ? Ceux qui ont le plus de couilles sont les Antillais ; ils l’ont démontré lors de la crise covid.
    C’est pas 2 millions de manifestants à Paris qui vont impressionner Micron, mais il faudrait au moins 20 millions dans la rue.

  21. Cher Maître, merci pour votre analyse, à laquelle il manque un paramètre essentiel.
    C’est en effet la première fois dans la Ve République qu’un président fait cogner sur ses propres électeurs. Vous le savez mieux que personne, puisque vous vous êtes opposés au « barrage républicain » de vos amis de gauche en 2017 et 2022.
    Ni en 68, ni en 1995 ni en 2006 (CPE), les électeurs de la majorité au pouvoir n’ont fait défaut.
    Cela pose une bonne question pour 2027 (espérons même avant) : les partis de gauche, syndicats, médias nous referont-ils le coup du castor avec E. Philippe, Darmanin ou un autre clone (je n’ai pas dit clown) de l’oligarchie ?

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