Présidentielle 2020 : l’Amérique en route vers le mur ?

Depuis qu’elle a été énoncée par les grands médias américains le 4 novembre, l’affirmation « Joe Biden président en exercice des États-Unis d’Amérique à partir du 20 janvier » est devenue un dogme. Et les protestations concernant les éventuelles fraudes massives qui auraient entaché le processus électoral sont présentées comme des fakes news.

Trois problèmes devraient pourtant attirer notre attention : tout d’abord aucune proclamation juridique et régulière du résultat de l’élection n’a encore eu lieu. Ensuite le président sortant conteste le résultat et refuse d’instaurer la traditionnelle phase de transition qui faciliterait l’intronisation de son successeur le 20 janvier. Et enfin un certain nombre d’Etats clés n’ont toujours pas proclamé leur propre résultat ni donc certifié leurs délégués censés participer au vote de désignation du nouveau président lundi prochain. Empêchés qu’ils sont par des procédures de vérification des comptages, mais aussi par des actions judiciaires multiples intentées par l’équipe de campagne de Donald Trump.

Pour l’observateur français armé d’une culture politique et juridique minimale, mais disons-le également d’une grande ignorance du système américain, la situation apparaît passablement confuse. Si bien que répondre à la question de savoir si Joe Biden sera président le 20 janvier prochain est chose peu aisée.

Pour essayer d’y voir un peu plus clair, il conviendrait d’abord de faire la lumière sur les fraudes invoquées par le président sortant et ses soutiens. Exercice particulièrement ardu, car les informations à ce sujet sont à la fois difficiles à obtenir et très contradictoires. Certaines émanent des grands médias et des grands réseaux sociaux ayant résolument pris le parti de se débarrasser du président sortant, quitte à mettre en place des systèmes de propagande et de censure quasi totalitaires. D’autres proviennent de sources alternatives, plutôt favorables à Donald Trump celles-là, qui déversent dans une confusion totale une masse de faits invérifiables, non hiérarchisés et parfois accompagnés de théories délirantes.

Il faut ensuite essayer d’un peu mieux connaître le système constitutionnel américain concernant le choix du président, ses règles, mais également sa philosophie.

Et enfin identifier la stratégie judiciaire qui semble avoir été choisie par Donald Trump pour se maintenir au pouvoir. Une stratégie qui repose sur deux objectifs distincts : d’abord, si cela est possible obtenir que la justice, en inversant les résultats disponibles, le proclame vainqueur dans un nombre suffisant d’États pour atteindre les 270 grands exigés pour la victoire. Ensuite, à défaut d’y parvenir, provoquer le blocage du processus normal d’élections par les délégués. Ce qui permettrait, en application de la constitution américaine un renvoi de la procédure au Congrès où il aurait toutes les chances de l’emporter.

Irrégularités, fraudes et complots.

Le débat sur les conditions dans lesquelles s’est déroulé le scrutin du 3 novembre dernier fait rage, et a tourné au dialogue de sourds. D’un côté les partisans de Donald Trump hurlent à la fraude, de l’autre ceux de Biden font comme si de rien n’était.

Cette élection s’est incontestablement déroulée dans un invraisemblable bazar. On ne va pas retenir les accusations à l’encontre du Venezuela d’avoir trafiqué l’élection américaine (! ! !) et autres divagations. Celle qui consiste à accuser Biden de vouloir instaurer une dictature communiste aux USA ! Mais sur le plan factuel, force est de constater qu’à la base, comme dans toutes les élections aux États-Unis ou ailleurs, il y a eu des fraudes et des irrégularités en pagaille. Dont il est en l’état difficile d’apprécier l’importance et surtout l’influence sur les résultats du vote.

Tout d’abord les 60 millions de votes par correspondance qui, dans le système américain, ouvrent la voie à toutes les manipulations. Il existe un très grand nombre de témoignages sous serment sur la façon dont s’est déroulé le dépouillement, dans les États litigieux. Ce sont les stocks de courriers récupérés par miracle, l’absence des vérifications élémentaires, les interruptions soudaines de dépouillement, les manipulations informatiques visibles sur des caméras de surveillance, les registres d’émargement falsifiés ou carrément truqués faisant apparaître des taux de participation de 110 %.

En outre, cette multiplication d’irrégularités voire de fraudes ponctuelles, s’articule avec des étrangetés statistiques. On rappelle que le 4 novembre au matin l’avance de Donald Trump dans les fameux swings states était très conséquente, et que la remontée de Joe Biden grâce au vote par correspondance a été particulièrement spectaculaire. Beaucoup de spécialistes sont extrêmement circonspects sur ces séries numériquement improbables.

Enfin il faut se souvenir que des élections parlementaires se déroulaient en même temps que la présidentielle, et sur l’ensemble du pays on a plutôt assisté à une poussée républicaine assez nette. Et Donald Trump a très largement augmenté son score de 2016, se trouvant être le président ayant fait historiquement le plus gros score dans une élection de renouvellement. Soit 15 millions de voix de plus que Barack Obama en 2012. Si l’on se tourne vers les réseaux Donald Trump a 88,8 millions de followers sur Twitter contre 20 millions à son concurrent, et 34,72 millions sur Facebook contre 7,78 millions. Cela n’est pas déterminant, mais rend la grosse et nécessaire vague Biden, pourtant piètre candidat, sujette à discussion. En tout cas, sans être conspirationniste, il n’est pas anormal d’être dubitatif.

L’élection du président américain, comment ça marche ?

Contrairement à ce que pensent souvent les Européens, le président des Etats-Unis n’est pas proprement élu par le peuple américain… mais par les cinquante Etats fédérés. Avec une procédure se déroulant avec la réunion d’un Collège électoral rassemblant des délégués désignés par les États qui procède lui au choix du futur président. Le prochain devant avoir lieu ce 14 décembre. Pour ce faire, ces « grands électeurs » délégués doivent au préalable être choisis de façon démocratique. D’un nombre plus ou moins proportionnel à la population de leurs États respectifs, une certaine liberté réglementaire est accordée pour les nommer. Même s’il existe un cadre commun national:

– l’élection initiale (par les citoyens) a lieu le même jour dans tous les bureaux de vote de la fédération – ce fut le 3 novembre cette fois-ci ;

– les électeurs se prononcent par rapport à un scrutin de liste ; 

– la liste arrivée en tête emporte la totalité des sièges (à l’exception du Maine et du Nebraska, où le code électoral est un peu plus complexe).

Ensuite, et c’est essentiel, c’est le Congrès de chaque État («la législature ») qui prend la décision juridique d’introniser ses grands électeurs, avant de faire entériner son choix par le gouverneur. Tant que ces deux formalités n’ont pas été effectuées, l’État ne peut pas envoyer de représentant au Collège électoral.

Et c’est là que le problème se complique, car si le 14 décembre il n’est pas possible de rassembler au moins 270 grands électeurs sur le nom d’un candidat à la Maison-Blanche, tels que l’exige la constitution, l’échec de la procédure régulière sera acté. Et le choix sera alors renvoyé au parlement régulier des Etats-Unis, c’est-à-dire à la  Maison des réprésentants (House od representatives, l’une des deux chambres du Congrès fédéral) de Washington, étant entendu que dans cette hypothèse son fonctionnement habituel, qui accorde une voix à chaque député, est remplacé par un fonctionnement exceptionnel où chaque Etat ne dispose que d’une seule voix. Actuellement les républicains sont majoritaires dans cette configuration est lors Donald Trump serait bien placés pour sa réélection…

On imagine donc probablement le calcul du président sortant : essayer d’abord de bloquer la certification des désignations dans les États litigieux. Puis si elles sont quand même régularisées, tenter d’en obtenir l’annulation par la Cour suprême fédérale. Qui vient, grande première dans l’histoire américaine, d’être justement saisie par 21 État fédérés sur 50 grâce à un droit d’accès direct à la juridiction nationale sans passer par les cours inférieures.

Le risque de l’impasse démocratique

La question des irrégularités et de la fraude en matière électorale n’est pas simple. Pour qu’elles remettent en cause l’élection, il faut établir que ce qui a été relevé, constaté ou prouvé a été de nature « à altérer la sincérité du scrutin », c’est-à-dire tout simplement à fausser l’élection. Or il est impossible pour les juridictions de le faire avant les dates limites prévues par la constitution américaine.

C’est d’ailleurs ce que semble dire explicitement la cour suprême du Wisconsin, qui a rejeté un recours trumpiste dans une décision très intéressante. Le juge a en effet reconnu l’existence d’irrégularités, mais toutefois refusé de statuer en faisant valoir (en substance) que ce serait « ouvrir la boîte de pandore».

Cela peut paraître étrange, mais dans le fonctionnement de l’énorme machine électorale des États-Unis, c’est exactement comme cela que se pose le problème.

Naturellement, et la première élection de George W. Bush en 2000 l’a démontré, il existait jusqu’ici aux États-Unis un consensus pour éviter précisément d’ouvrir la boîte de pandore. Ainsi, afin d’éviter la crise institutionnelle, Al Gore, qui avait pourtant probablement gagné, s’était incliné.

Mais les choses se compliquent sérieusement avec les plaintes déposées par les 21 États républicains. En effet ce ne sont plus les fraudes éventuelles qui constituent le principal motif des procédures. Mais le fait que les états litigieux aient modifié les règles électorales (pour les adapter à la crise du Covid) en adoptant des lois contraires à leurs constitutions respectives. Et les États plaignants demandent purement et simplement l’annulation des scrutins concernés ! Sur le plan juridique, autant qu’il est possible de l’apprécier sérieusement dans une telle confusion, il semble quand même que cela soit relativement solide.

Le problème se pose par conséquent de la manière suivante :

• Soit Joe Biden obtient avant le 14 décembre prochain la certification par les États des 270 délégués dont il a besoin, et par conséquent la confirmation des résultats annoncés par les médias le 4 novembre, la certification n’étant pas mise en cause par voie judiciaire. Et dans ce cas le collège l’enverra à la Maison-Blanche ou il devrait prendre ses fonctions le 20 janvier.

• Soit Donald Trump parvient à bloquer ou à rendre judiciairement inopérante la certification des désignations des délégués dont son adversaire a besoin. Privant Biden de la possibilité d’arriver au chiffre fatidique de 270 délégués le 14 décembre et renvoyant l’élection au Congrès fédéral où il devrait normalement l’emporter.

Le problème cette fois-ci, c’est que les deux parties sont sur des positions autrement antagonistes. Personne ne semble vouloir ni du consensus ni du compromis. Au reste, comme le démontrent les études d’opinion, la décision finale, quelle qu’elle soit, ne pourra que provoquer un sentiment de révolte parmi les électeurs du camp perdant.

Revenons sur les deux options. Premier scénario : la Cour suprême fédérale valide les certifications des grands électeurs, de sorte que le Collège électoral peut désigner Joe Biden lundi prochain comme futur occupant de la Maison-Blanche. Problème : l’Amérique républicaine, considérant avoir été volée n’est pas disposée à accepter cette issue. Deuxième scénario : Donald Trump parvient à bloquer le Collège électoral, ce qui lui permet d’être renouvelé à son poste par le Congrès. Problème : l’électorat démocrate qui rêve de se débarrasser de Trump ne voudra pas entendre parler de cette éventualité, à ses yeux insupportables.

On peut avoir quelques craintes pour les États-Unis, car les suites de ce cafouillage démocratique majeur pourraient s’avérer très inquiétantes.

Régis de Castelnau

37 Commentaires

  1. Bonjour,

    « 15 millions d’euros de plus qu’Obama »… Vous vouliez certainement écrire « 15 millions de VOIX… »
    Sinon, votre texte est aussi passionnant que pédagogique.
    AL

  2. Trump ou Biden pour la position des USA vs la progression de la Chine et de la Russie (OCS + BRICS) ? Un Trump agressif tentant de freiner l’avancée de l’adversaire (cf. déclarations du secrétaire général de l’OTAN le 30 nov. dernier) ou un Biden démocrate ++ conciliant ? L’UE a du souci à se faire prise entre le marteau et l’enclume de la prise de contrôle du monde.

  3. La certification des résultats est effective dans les 50 états plus le District de Colombia. La date butoir était le 8/12.
    En outre, la transition a été actée par Mme. Emily Murphy directrice du General Services Administration, GSA) depuis plus d’une semaine. Donc on peut dire que la transition se fait cahin-caha.
    Pour ce qui est des supposées fraudes, on peut considérer que Bill Barr a dit ce qu’il convenait d’en penser. Même s’il s’est attiré les foudres de Trump.
    Quand on sait que Barr a été l’AG le plus servile de toute l’histoire politique des USA, il y a tout lieu de penser que litière est faite de cette pantalonnade de Monsieur Trump.

    • la date butoir ….

      D’où les expédier peine de mort à la Trump peine de mort
      dans ambivalence de gracier du mortifère résurrection

      • « était le 8/12 » est le calibre de votre papier cul Diogène
        Vous léché la bite de natrum

      • la date butoir. Oui.
        Après, dans la mesure où votre locution n’est pas aisément identifiable, on peut essayer
        deadline.

    • Nul besoin d’entrer dans des calculs complotistes entre le congrès qui donnerait l’investiture à Trump ( ce qui n’est pas du tout sûr) qui conserverait donc le pouvoir. Les jeux sont faits , Biden a gagné, c’est acté , Trump a perdu tous ses recours.
      Il serait temps de passer à autre chose

  4. N’y a-t-il pas un petit souci dans les deux scénarios que vous envisagez?
    À ma connaissance, SCOTUS ne se prononce pas sur le mode de désignation du Collège électoral, pas plus qu’elle ne s’occupe de sa validation. Cela revient aux états seuls maîtres de leurs lois électorales.
    La Cour suprême aura à se prononcer sur la recevabilité ou non du recours présenté par l’état du Texas auquel se sont joints d’autres états et Monsieur Trump lui même.
    Qui peut croire un seul instant que, à supposer qu’elle accepte de l’examiner, la plus haute institution judiciaire pourrait rendre une décision qui conduirait au désaffranchissement de millions citoyens électeurs? C’est tout simplement inenvisageable, sauf votre respect.
    Derechef, il y a gros à parier que ce recours recevra la même réponse de SCOTUS que le tout dernier, à savoir DENIED. Et tous les scénarios du monde conduisent au même résultat. La confirmation le 6 janvier par le Congrès de Monsieur Biden comme président des États unis.

  5. Recours « Texas » rejeté. Inspiré par son pote Onfray, grotesque au sujet de la Covid-19, M. de Castelnau continue sa chute vertigineuse. Dommage.

  6. Trump, seul, n’est rien. C’est avant tout une faction militaire (de quelle taille, je ne serai dire, mais bien plus importante aujourd’hui qu’il y a 4 ans) et un mouvement très ancien de « patriotes » qui se sont régulièrement confrontés à la dictature financière et la corruption systémique qu’elle dissémine. Le peuple américain derrière ceux-ci est aujourd’hui très nombreux, d’où la fraude massive pour le cacher. C’est comme en France, les dominants qui s’opposent à Trump sont apatrides, ils se moquent du pays, seul leurs intérêts personnels comptent, ce sont des sociopathes. Ces derniers n’ont rien à faire que les usa s’effondrent. Si vous regardez la répartition des votes, non pas en volume, mais par comté , vous verrez comment le pays est derrière Trump. Ce sont quelques très grandes agglomérations qui concentrent les votes opposés (enfin en oubliant la fraude car au final il y en a probablement pas beaucoup). C’est normal, il y a toujours des gens qui restent sous l’influence de la manipulation des médias, GAFA et autres organes de propagande. Si vous étiez dans un système réellement démocratique où le « dol » n’était pas permis dans une élection, ni la propagande quotidienne et l’endoctrinement scolaire, vous auriez alors des gens éclairés, chacun à son niveau certes, mais alors la manipulation ne serait plus permise, et plus besoin d’un Trump.
    Pour les fans de Trump, méfiez vous, ce n’est pas un ange, et une dictature militaire cela n’a rien de bon pour l’avenir à long terme, même si cela ne peut qu’être mieux que le dictature financière au pouvoir depuis plus de deux siècles.

    • L’amphigourisme le dispute à l’ignorance qui n’entend pas céder.

       » « un mouvement très ancien de « patriotes » qui se sont régulièrement confrontés à la dictature financière et la corruption systémique qu’elle dissémine. »  »
      Qu’est ce c’est que ces conneries?

      Et cette analyse de la répartition des votes par compté, à laquelle vous avez ben entendu procédé,
      qui illustre l’adhésion à Trump, et qui explique sa défaite.
      Où allez-vous chercher de telles âneries?
      La défaite de Trump se lisait dès le mois de juin dans les sondages effectués dans les états dits du « mur bleu » qui avaient donné la victoire à Trump en 2016. Sans parler de l’Arizona et de la Géorgie. Le Texas a même été indiqué pendant quatre semaines comme gagnable par Biden. La stupéfaction feinte des équipes de Monsieur Trump est d’autant plus ridicule qu’il y a eu persistance semaines après semaines de la probable victoire de Biden dans ces sondages faits par divers instituts. On ne fera croire à personne que les équipes de campagne de Monsieur Trump aient nourri le moindre espoir quant à la victoire de leur boss le 3 novembre. Cela eût confiné à une forme d’aveuglement, ou d’idiotie. N’importe quel étudiant en première année en science politique ou en commerce peut vous expliquer ce que sont les tendances de fond, et leur caractère irréversible.

      Ensuite, expliquer l’adhésion à Trump par je ne sais quel patriotisme, ça n’a aucun sens.
      Le sentiment patriotique est consubstantiel à la société américaine, indépendamment des appartenances, de race, de genre ou d’adhésion spirituelle.
      Dès lors, faire de la division de la société américaine une affaire de patriotes versus apatrides, c’est de la pure imbécilité.
      Le « génie » de Trump c’est d’avoir su capitaliser sur la somme de toutes les angoisses qui traversent la société américaine, et qui touchent en particulier les populations blanches du centre et du sud des USA, voire de la région des grands lacs.
      Penser qu’il existe quelque chose que l’on pourrait nommer trumpisme, reviendrait à croire que que les sympathisants de Trump adhèrent massivement à toutes ses sottises . Rien n’est plus éloigné de la vérité. Trump n’a jamais prononcé la moindre phrase qui lui ait été dictée par une quelconque conviction, et les gens le savent. Ils sont plus intelligents qu’on croit..
      En soi, le trumpisme n’est rien d’autre qu’une création intellectuelle.
      Trump n’est qu’un symptôme des peurs induites par les changements à l’œuvre dans la société américaine, et qu’on peut résumer en deux mots : démographie et avenir (du groupe majoritaire, s’entend). Les délocalisations d’emplois industriels ne sont à l’évidence pas pour rien dans les craintes que ces populations ressentent.
      Et dans la mesure où ces peurs ne sont pas appelées à disparaître de sitôt, il se trouvera bien un autre démagogue pour les exploiter à l’avenir.
      Quelques noms viennent à l’esprit. On y accolera un « isme », tout simplement.

      • certes vous êtes cinglé alors
        « Quelques noms viennent à l’esprit. On y accolera un « isme », tout simplement. »

        Isthme style
        Le pont d’Adam, en tamoul ஆதாம் பாலம், āthām pālam, aussi appelé pont de Rāma

        S’est vantillé tété diluvien comme histoire , question millénaire , d’autres comme lucifère, me diront , t’allume la lumière et tu passe directement dans la lecture du micro onde

        Rama s’est rama et rataplan s’est remplaçante
        Effectif il y à un truc dans le cerveau qui se la joue pont dans le cerveau
        Une abstract ion de lecture
        Dio j’aime

        UNNNNNE zap pour Dio Gène
        dans les poubelles à venir
        https://www.youtube.com/watch?v=HDQkrtonLec

    • En politique il s’agit toujours d’affrontements entre deux ou plusieurs clans; il est rarissime qu’un homme seul decide, Staline mis à part peut-être…

      Nous aurions dejà dû être intrigués par la spectaculaire remontée du trou de J.Biden lors des primaires democrates qui, là aussi, defiait toutes les regles statistiques…

  7. Une stratégie qui repose sur deux objectifs distincts : d’abord, si cela est possible obtenir que la justice, en inversant les résultats disponibles, le proclame vainqueur dans un nombre suffisant d’États pour atteindre les 270 grands exigés pour la victoire.

    obtenir Justice, soit…mais pas QQCH de la Justice : employez donc le mot tribunal, Régis, vous verrez, ça ira tout de suite mieux.

    Geof’Rey, neo-communiste gaulois belge

  8. Je suis un enfant de personne question famille
    Car en faite vous déposé vos progénitures sur le quai d’une gare ,
    sur un chemin opposé d’un quai d’une gare ma famille comme arrière s’est décomposer
    Que frères et souriceau était étranger
    Les juifs

    S’était gare du nord à Paris , plus subjugué dans les Flandres d’Europe de l’est

    UN COMPLOT
    exactement
    ENFANT PERDU

    je m’en suis sorti mais pas spécialement
    Ils y en à plein d’autres qui circulent en attente
    Le décompte est énorme

  9. J’invite quiconque à faire ses propres recherches et surtout à ne pas croire ce genre de commentaires ci-dessus collant à la pensée unique de la dictature financière qui aujourd’hui va jusqu’à la violence pour imposer ses dogmes sectaires.
    Etudiez l’histoire des usa, l’influence de la City de Londres dès le 18ème siècle (au moins), les personnages tel que Franklin Delano Roosevelt et John Fitzgerald Kennedy (qui apparemment n’existeraient pas selon ce commentaire).
    Regardez les discours de Trump en cherchant à la source, vous serez abasourdi (même si ce ne sont que des paroles). Regardez les meeting de Trump par rapport à Biden, c’est hilarant.
    Il faut comprendre que les usa sont devenus un pays sous développé. Il y a des endroits où les gens doivent faire 100 kms pour aller chercher de l’eau potable car les réseaux ont été laissés à l’abandon par les sociétés mafieuses qui géraient cela (en France aussi d’ailleurs, regardez cela en Guadeloupe si mes souvenirs sont bons). Les bidonvilles deviennent fréquents, tout s’effondre, la corruption est partout (cela arrive à grand pas en France, merci micron).
    La dictature financière est par nature apatride, elle use les pays et leur population pour servir leur intérêt. Et dans ces pays, ce que j’appelle la caste dirigeante ne vaut pas mieux.
    Le 20ème siècle est le siècle de l’ingénierie sociale, l’expérience actuelle que nous subissons tous en est son apogée, et malheureusement elle fonctionne plutôt bien (jusqu’à maintenant).
    Alors cultivez vos esprits critiques (c’est à dire l’inverse des écoles de commerce et science-po), faites des liens entre les choses, et surtout, surtout, apprenez à faire évoluer votre réflexion, il est normal de se tromper parfois (Il y a un an je ne savais pas qui était Trump, je disais des conneries). Contrairement à ce commentaire ci-dessus, ne voyez pas les choses de façon binaire, partisane, sectaire. Tout ce qui touche au pouvoir est toujours compliqué car les gens qui s’en abreuvent sont par nature les pires et sûrement pas une élite (Cf Dany Robert Dufour et la fable des abeilles de Mandeville, ou encore les analyses récentes très bien faites de la psychologue Ariane Bilheran).

    Ce genre de commentaire ci-dessus viennent généralement soit de personnes ayant fait de « grandes écoles » et qui se prennent pour Dieu, soit tout simplement de sociétés de propagande (aujourd’hui pour faire bien on dit « relations publiques ») qui scrutent le web pour diffamer tout ce qui ne va pas dans le sens de la pensée unique de la dictature financière.

    « Quelques noms viennent à l’esprit. On y accolera un « isme », tout simplement. » : Si vous pensiez à fascisme ou nazisme alors vous aviez raison, Trump combat bel et bien l’héritage de ces heures sombres qui étaient déjà l’œuvre de cette dictature financière (oui ils sont quasi partout), mais aujourd’hui cela s’appelle le « mondialisme » (ou encore « globalisme ») et en termes d’ignominie et de techniques de propagande (manipulation des masses) on est passé à des niveaux bien au dessus. Aujourd’hui ils utilisent plutôt des idéologies dites de « gauche » comme les BLM, les antifas ou les pseudos écolos, plutôt que les identitaires nationalistes xénophobes (qui sont devenus leur ennemi), donc en fait aujourd’hui les fascistes sont ceux qui se nomment « antifa », on atteint le paroxysme de l’absurdité.

    A méditer :
    Stephen Hawking : « Le principal ennemi de la connaissance n’est pas l’ignorance, mais l’illusion de la connaissance »
    Simone de Beauvoir : « Le principal fléau de l’humanité n’est pas l’ignorance, car l’ignorant a souvent des excuses, mais le refus de savoir. »

    • Que de lectures très ponctuelles et mal digérées.
      Si je vous ai bien compris, vous avez l’air de dire qu’avant de connaître Trump vous disiez des conneries. Et maintenant vous n’en dites plus? Une sorte d’accession à la grâce, en somme.
      Juste pour être clair, dans toute cette tartine que vous nous servez là, il n’y a que des conneries.
      C’est une pente naturelle chez vous, et il est à craindre que vous n’y puissiez rien.
      Même assorties d’arguments d’autorité, des conneries restent des conneries, et on n’a pas vu le fond de vos stocks, visiblement.

  10. Mon commentaire (« J’invite quiconque à faire ses propres recherches et surtout à ne pas croire ce genre de commentaires ci-dessus ») était en réponse à Diogène, pardon, il s’est mal inséré dans l’arborescence.
    Et encore pardon car je ne savais pas qu’il venait souvent sur ce blog cracher son venin, je viens de regarder son historique. A la vue de cela je dirai que c’est très probablement quelqu’un qui bosse pour ces sociétés de propagande qui interviennent sur le web pour diffamer les gens qui osent penser par eux même.
    J’en profite pour ceux auraient vu son commentaire sur le classement de l’hydroxychloroquine que la demande de Sanofi ne portait sur aucune base scientifique, mais juste sur le fait que la chloroquine (donc pas la même molécule) avait montré une génotoxicité et donc que par le fruit du hasard (pas d’études) ce devrait être pareil pour la HCQ. Bizarrement cela a été oublié dans le commentaire, c’est la même méthode que les « décodeurs » et compagnie, ils ont la même formation sur l’art de manipuler.

    • Soyez tranquille coco patrick
      laisse toi venir
      Ici tu est sur le site franc maçon de la 33 eme loge , secrète
      Diogène s’occupe du rituel , il fait le panier , récupère la tune

  11. « Diogène

    la date butoir. Oui.
    Après, dans la mesure où votre locution n’est pas aisément identifiable, on peut essayer
    deadline. »
    Tu me rappel le bourreau qui tranche la tête
    Tu dois l’asticoter ta hache de guerre

  12. J’ai le sentiment que D.Trump a fait une erreur de tactique.
    Ila été convaincu que les démocrates frauderait et que la vérité sortirait d#elle même.
    Hors en justice tout est une question de preuve et il n’y pas sécurisé des preuves. Les démocrates ont été soit beaucoup plus efficace qu’il ne s’y attendait soit il se trompe, mais le résultat est qu’aujourd’hui il n’y pas d’éléments physiques et donc il va se faire avoir.

  13. rémi mondine
    « il n’y pas d’éléments physiques et donc il va se faire avoir. »
    il se fera dépassé
    Reste à voir trump s’est le carnaval des Dieu

    Lui il fait sont set de golfe à contre courant complètement tranquillos mexicanos

    d’ailleurs avant la fin de son mandat il exécute la peine de mort
    ta un mec a la brel pessos 182,2 milliards USD premier collecteur du monde dans les chiffres
    Et trump bouffe à la même table dans le monde à l’envers et il deal le pouvoir sous couvert d’électorat
    Par exemple tiff et tondu
    La bergère et le berger
    l’appel de de Quand de devos pas pessos

    Mais en faite la cène s’est que le poisson il de file toujours entre les doigts
    D’où d’ailleurs trump à une main baladeuse dans la culotte des femmes

    Les gaffs des gaffas
    Gaston lagaffe
    On apporte l’importance qui fait que, s’est du sacrifice

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