Ukraine et propagande : poursuite des délires


Parade aux flambeaux à Kiev en l’honneur de Stepan Bandera génocidaire et collaborateur des nazis.

Boris Cyrulnik est un psychiatre connu, mais on se pose la question de savoir si à force de fréquenter les fous il n’a pas fini par attraper quelque chose. Il a adopté, et il est loin d’être le seul, les délires russophobes du moment. C’est déjà assez consternant que de le voir partager cette fureur irrationnelle, qui en dit malheureusement assez long sur l’abaissement intellectuel de l’Occident général et de notre pays en particulier. On ne reviendra pas ici sur ce qu’on apprend tous les jours sur l’interdiction de Dostoïevski, la « cancellisation » de Youri Gagarine, l’abandon de Tchaïkovski, la saisie des biens appartenant à des gens au nom à consonance slave, les lynchages dont sont victimes des citoyens russes, les avanies faites aux citoyens français d’origine russe, sans parler bien sûr des délires de la propagande du temps de guerre.

Mais avec Cyrulnik on a touché un paroxysme assez fabuleux. Il a signé dans le Point un article intitulé « Le discours de Poutine est un délire logique ». Rien qu’avec le titre, on se dit on va voir ce que l’on va voir. Et l’on n’est pas déçu.

Voilà exactement ce que notre psychiatre écrit : « Et puis il y a ceux qui se soumettent à une représentation sans critique, ce sont les Mengele, les Eichmann ou les hommes du 101ème bataillon de réserve de la police allemande impliquée dans la Shoah par balles qu’à étudiés Christopher Browning ». Si l’on comprend bien, il nous parle des artisans de la « solution finale », ses organisateurs et exécutants. Et il poursuit : « ils ont été bons élèves, ils ont été diplômés, mais par une suspension totale de l’empathie, ils acceptent la vision du chef car elle correspond à leur représentation » Donc, c’est clair là il décrit l’attitude de ceux des nazis qui ont mis en œuvre le projet hitlérien d’éradication de la « race » juive. Pour ensuite nous dire tranquillement : « selon laquelle (leur représentation NDA). Par exemple, il y a les juifs qui ne sont pas des hommes ou des nazis parmi les ukrainiens. »

Par conséquent Boris Cyrulnik assimile tranquillement Mengele, Eichmann et les einsatzgruppens auteurs directs et indirects du massacre de 6 millions de personnes juives parce que juives, à ceux qui pensent, preuves, vidéos, photos, déclarations à l’appui qu’il y a effectivement des nazis en Ukraine. Qui bien sûr ne représentent pas l’ensemble du peuple ukrainien mais du fait de leur place dans l’appareil d’État et dans l’armée ukrainienne, constituent un problème qu’il faut regarder en face.

Par conséquent, l’auteur de ces lignes qui s’efforce à l’objectivité en ces temps difficiles, est donc assimilé aux pires génocidaires de l’histoire humaine. Dont acte Monsieur le psychiatre.

Avec cette perte totale de sang-froid, cette volonté furieuse de hurler avec les loups, cette soumission à l’air du temps, et cette façon de finalement banaliser le crime nazi, Boris Cyrulnik vient de se disqualifier, pire de se déshonorer.


Régis de Castelnau

62 Commentaires

  1. Personnellement, je n’ai jamais apprécié ce type, nouveau gourou de l’élite bourgeoise soi-disant pape de la résilience. Lorsque j’entends le ton qu’il adopte pour nous conseiller, j’ai envie de prendre mes jambes à mon cou et de fuir de l’autre côté.

    • Cet article vient confirmer hélas, les propos tandancieux de M. Cyrulnik à propos de du Pr Raoult en octobre lors d’une conférence à Clermont Ferrand :  » Boris Cyrulnik : Pourquoi dire non, langage totalitaire et résistance  » à visionner sur YouTube.
      Après un exposé interessant mais un peu brouillon, la suite des réponses aux auditeurs révélait un visage bien différent de l’image lisse et policé que nous avait donner à voir M. Cyrulnik.
      C’était assez choquant et en total contradiction avec son exposé. Bref M. Cyrulnik est en pleine dérive. Il n’a sûrement pas vu les dernières exactions des nazis ukrainiens circulant sur la toile. Des images d’humiliations sur la place publique de leur propres compatriotes, rétifs à la guerre totale. Ceci en dit long sur ce que l’occident ne veut pas voir.

    • B. C. a déjà « pété les plombs » à la fin d’une conférence (cf vidéo que je n’ai , hélas, pas enregistrée.
      Auparavant, j’avais apprécié son analyse de la notion de résilience. Il n’en a pas inventé l’idée (Cf : la thérapie psychanalytique) , mais il l’a développée et exploitée judicieusement en psychiatrie.
      Néanmoins, à présent , il a un propos qui relève de la macronade : il ne situe pas son discours quand il parle de « bons élèves, diplomés… »pour ensuite ajouter qu’il y a chez eux « une suspension totale de l’empathie » . Mais ces bons élèves montrent bien de l’empathie quand  » ils acceptent la vision du chef car elle correspond à leur représentation ».
      C’est là un propos peu cohérent sur les bons élèves qui « acceptent » : ce qui implique un choix personnel, un jugement, une décision des « bons élèves diplomés . Décison qui fera dériver leur empathie vers la  » vision du monde du chef » et sa vision de l’humanité- *laquelle vision « correspond à leur représentation ».
      Ce Propos de B.C., c’est tout et , en même temps, son contraire !

  2. « ils ont été bons élèves, ils ont été diplômés, mais par une suspension totale de l’empathie, ils acceptent la vision du chef car elle correspond à leur représentation ». Boris Cyrulnik parle donc de lui-même, qui embrasse la doxa médiatique et hystérique sans discuter.

    • C’est déjà assez consternant que de le voir partager cette fureur irrationnelle, qui en dit malheureusement assez long sur l’abaissement intellectuel de l’Occident général et de notre pays en particulier.

      pas intellectuel, moral !!! homo œconomicus psychopatis : si on est déjà cupide, on devient carrément psychopathe par la praxis capitaliste.

      les occidentaux sont devenus des porcs.

      Geof’Rey, neo-communiste gaulois belge

  3. Ce « célèbre  » psychiatre est très âgé , et probablement cacochyme…En outre , toute une vie passée avec des gens « dérangès » ne peut laisser indemne!
    Je l’ai souvent entendu à la télévision , et j’ai toujours été frappé par l’insignifiance de ses analyses.
    Un célèbre psy. d’autrefois ( Pierre Debray-Ritzen ) a écrit un livre intitulé « La psychanalyse , cette imposture ».
    Il est de la même génération.

  4. Pfff ! Encore un sous-produit des névrosés de la psychologie (magazine). Cyrulnik ta mère ferait bien mieux d’étudier Pavlov car son comportement s’apparente bien plus à celui d’un rantanplan de « l’esprit » qu’à un homme ayant les moyens de faire la part des choses. Laissons ces bestioles s’ébrouer dans leur chenil démocratique. De l’autre côté de leurs barreaux droitdelhommistes, un loup solitaire leur donne des leçons de liberté, d’indépendance et de clairvoyance.

    • Blaweb à Philippe : il ne faut pas confondre psychiatre et psychanalyste ! L’un est médecin, l’autre pas obligatoirement. Même si le psychiatre peut être également psychanalyste.

  5. Moi j’aime beaucoup Cyrulnik. Je précise que je l’ai lu (pas tout mais quand-même). Je ne me base pas sur ses passages à l’écran (d’ailleurs, je regarde pas la TV, l’ai balancée par la f’nêtre). Je suis donc fort marri d’apprendre ça. J’espère que l’auteur ne pêche pas en extrayant et sortant du contexte.
    Alors s’il fait erreur, je lui pardonne. Ce qui me frappe dans ce conflit où des Russes résistent à des Russes, c’est qu’il y a surtout une résistance à la dictature. Car malgré la honte occidentale, étatsunienne et otanienne, il n’en reste pas moins que ce régime est une dictature musclée.
    Je relis les Ruskoffs ! Que du bonheur. Parle pas que des Ruskoffs et de Maria, d’ailleurs, Françwa. Beaucoup des Ritals, des Morvandiaux, des Parisiens et Picards, etc. Et surtout de la guerre que les pouvoirs organisent et dont souffrent les gens.

    • « Résistance à la dictature » : le beau bréviaire demi-sel de la novlangue doit être usé à force d’avoir servi dans toutes les circonstances. Bon, il reste à placer bienveillance et résilience (en novlangue, il faut inverser le sens). La démocratie ? La plus grande secte du monde !

    • Je suis totalement d’accord avec vous et je crains que R. De Castelnau ait tronqué la pensée de B. Cyrulnik. Serait-il possible de nous transmettre l’article en entier ?

  6. Lors de sa dernière conférence , à Grenoble me semble t il, il avait dit tout pendant une heure , avec moulte références à ses propres études, toujours concentré sur la shoah, (il ne voit que ça, ne pense que ça et ne survit qu’à ça), et a fini par exploser en plein vol en disant le contraire en deux minutes de tout ce qu’il venait de dire. Est ce que la contradiction serait un artifice pour faire croire qu’un psy est plus intelligent que les autres? Voudrait il essayer de nous perdre? En tous les cas , une chose est sûre, ce qui s’applique au juifs , ne peut absolument pas s’appliquer aux goïs, selon lui! Cela ne marche pas!

    • Bonjour,
      Je pense que (pour en connaitre) les Ukrainiens, contrairement à la propagande, ne fuient pas la guerre, ils fuient la misère horrible crée par cette dictature ! La plupart des ukrainiens ont plus peur de leur gouvernement que des russes…

      • bien sûr !!

        les ukrainiens fuient leurs 400 euros/mois, recherchent un nouveau départ, la guerre est une excuse bien commode

        Geof’Rey, neo-communiste gaulois belge

  7. Depuis un certain temps déjà, il est évident que B Cyrulnic a rejoint la doxa médiatique.

    Il paraît que tout un chacun est corruptible, cela dépendrait du nombre de zéro sur le chèque .

    Les salaires indécents de nos prophètes télévisuels du bien, nous prouvent qu’effectivement, du nombre de zéros dépend, « la soumission à une représentation sans critique », et « une suspension de l’empathie », au profit « de la vision du chef ».

    J’apprends que B Cyrulnik aurait découvert son « Ukrainio ethnie », une précision sans doute indispensable pour lecteur du point. Sortez mouchoirs, pleurez chaumières .

    Pourtant, lui, « fracassé par les nazis », que les Ukrainiens avait pourtant accueilli en libérateurs et il est vrai un peu … plus, ne semble pas du tout gêné par les milices paramilitaires apparus en 2015 en Ukraine.
    Un article de Jacques Baud intitulé « la situation militaire en Ukraine » , sur le site du CF2R nous explique l’origine de ces milices, essentiellement composés de mercenaires étrangers à l’idéologie, souvent, …nauséabonde ! .

    Et, ce ne sont pas les articles de presse ou, les analyses qui manquent pour nous rappeler le réel .

    En janvier 2022, Normand Lester(voir sa bio sur wiki) écrivait dans le journal de Montréal :
    https://www.journaldemontreal.com/2022/01/28/qui-larmee-canadienne-forme-t-elle-en-ukraine .

    Et sur le site du « Comité international de la Quatrième Internationale (CIQI) »canadien , un autre papier
    « Le vice-premier ministre canadien porte une bannière fasciste ukrainienne lors d’une manifestation à Toronto par James Clayton »:
    https://www.wsws.org/fr/articles/2022/03/05/cana-m05.html.

  8. « On ne reviendra pas ici sur ce qu’on apprend tous les jours sur l’interdiction de Dostoïevski, la « cancellisation » de Youri Gagarine, l’abandon de Tchaïkovski, la saisie des biens appartenant à des gens au nom à consonance slave, les lynchages dont sont victimes des citoyens russes, les avanies faites aux citoyens français d’origine russe, sans parler bien sûr des délires de la propagande du temps de guerre ».
    Vous oubliez les sportifs, meme handicapés, et les chats.

  9. Pour Boris Cyrulnik, la fin justifie les moyens.
    Mauvaise foi pour le Triomphe de sa cause

    • Et Hitler rentrait à la maison pour éviter de les féliciter.

  10. Tout signe d’allégeance au nazisme, à ses thèses et à ses symboles, représente une potentialité criminelle qui peut (et doit) alerter ceux qui se préoccupent de la pérennité d’une vie humaine et sociale (au sens du postulat difficilement récusable d’Aristote, affirmant devant l’éternité que l’homme est animal social) fondée sur le droit de tout humain à vivre et à s’épanouir dans la société humaine indifféremment de son origine, notamment envisagée suivant le prisme « ethno-racial ». Les thèses nazies se fondaient sur l’affirmation de la vocation, du « droit » de certains hommes, en raison de leur seule origine, à régir le monde et à ce titre, à éliminer de monde des vivants d’autres hommes, également à raison de leur seule origine. Les nazis mirent en place un appareil industriel d’assassinat des Juifs, ainsi que des Tziganes, par lequel périrent également leurs opposants, et visaient à réduire les Slaves à l’esclavage. L’ensemble des lecteurs adultes le sait, mais un tel rappel ne semble pas inutile à l’heure où l’accusation de nazisme est l’un des arguments majeurs d’un conflit armé qui prend des proportions de guerre totale, et n’épargne pas des civils que rien ne permet de suspecter d’adhérer à l’idéologie raciste et exterminatrice qui causa la Seconde Guerre mondiale, le génocide perpétré à l’encontre des Juifs, et l’ensemble des crimes contre l’humanité perpétrés par l’Allemange hitlérienne et ses supplétifs. Les autres formes de totalitarisme dont l’histoire humaine a vu déployer l’emprise, fondés sur d’autres critères de séparation, d’autres formes de contrôle et de terreur, et d’autres modes de destruction de l’adversaire, « méritent » également d’être examiné, et les potentialités totalitaires d’évolutions actuelles vers une marche autoritaire à la destruction de l’altérité humaine, politique, culturelle, physiologique, psychologique, « méritent » aussi d’être prévenues, avec toutes les précautions que requiert la glaçante perspective d’une criminalité potentielle, d’un projet criminel perceptible à certains indicateurs, mais encore non avéré.

    En Ukraine, un engagement guerrier total prétend répliquer à un conflit localisé dans deux provinces dans lesquelles des autorités séparatistes (dont rien ne prouve qu’elles recevaient une adhésion majoritaire auprès des populations qu’elles prétendaient représenter, et dont les intimidations violentes et souvent meurtrières avaient conduit nombre d’administrés à fuir leur berceau) défiaient un Etat central, dont la fondation récente ne doit pas conduire à dénier qu’il représentait une aspiration ancienne de la part des populations dont il avait et a toujours la charge, et dont les autorités, à travers les alternances politiques, étaient confrontées à des choix existentiels, dans la terrible alternative entre l’irrédentisme historique du géant russe et l’imputation de soumission à l’occident, alors que des manifestations de masse exprimaient une impatience que même la répression meurtrière de janvier 2014 n’a réduite. Afin de limiter la portée des affrontements armés, les accords de Minsk signés en 2014 et 2015 entre les gouvernements russe, ukrainien, français et allemands, examinèrent tous les aspects d’une pacification possible dans les deux provinces qui s’étaient faites le siège des revendications séparatistes, poussant le désir de ménager la Russie jusqu’à réserver la question de la Crimée, dont le rattachement expéditif à la Russie en 2014 représente tout de même une grave exception au principe de l’intangibilité des frontières héritées des sujets constitutifs de l’URSS, et du point de vue géopolitique, scelle le débouché maritime de l’Ukraine. Les accords de Minsk, reconnus par les deux parties opposées, n’empêchèrent pas le nombre des victimes du conflit local de s’accroître terriblement (13000 morts entre 2014 et 2022, dont 3500 civils, d’après les observateurs), ni aux belligérants de ce conflit perçu comme relevant de la catégorie des affrontements de basse intensité (officiellement l’Etat ukrainien et les forces armées des provinces du Donbass), de s’armer, y compris auprès des puissances susceptibles d’accéder à leurs demandes : l’Occident d’une part, la Russie d’autre part, malgré leurs dénégations respectives, finalement levées. Un conflit qui perdure comporte des escalades.

    Comment arrêter aujourd’hui cette guerre totale, alors notamment qu’en raison des faits perpétrés, en raison d’infractions terribles au droit humanitaire applicable aux situations de conflit, la revendication russe d’une « neutralisation » de l’Ukraine, invoquant l’exemple de la Finlande, ne semble pas revêtir l’aspect d’une garantie tangible ?

    • Il ne faudrait à aucun prix que les analyses de l’effroyable situation ukrainienne conduisent à méconnaître en France les principes de l’Etat de droit, d’une civilisation fondée sur la garantie des droits, dont la valeur essentielle est qu’une sanction infligée par la collectivité ne peut se fonder que sur des faits suffisamment établis; que toute poursuite intentée (comme toute voie de fait perpétrée) à l’encontre d’une personne en raison de son origine réelle ou supposée représenterait une atteinte inqualifiable à l’intégrité des personnes et à celle de nos principes civils et politiques.

          • Je voudrais bien le faire, mais à quel propos exactement ? Des événements d’Ukraine ou des mesures exorbitantes destinées aux citoyens français ou résidents portant des noms à consonance slave ?

      • Des tas de droits ? Mais lesquels ? Ceux établis par la nomenklatura progressistes (l’avortement –peine-de-mort, les LGbête++, les néo-colonisateurs (migrants), …). L’état de droits n’est pas une fin en soi ni une règle de société indépassable. Ce sacro-saint état de droit, est lui aussi à son tour dans la dérive car il s’est mis au-dessus de tout en interprétant les textes par les obersturmführer progresso-libéral de la loi. De plus ces fameux principes « civils et politiques » sont eux aussi relatifs puisqu’ils n’ont pas toujours existés et qu’il faudra un jour les abolir pour revenir aux principes Traditionnelles qui sont forcément plus légitimes puisqu’ils ne dépendent pas de concepts aveugles et vaniteux de la déviance moderne. Tout système se donnant sa propre légitimité par lui-même est un système illégitime. Seul une inspiration extérieure est juste puisque non partisane et non affectée par les règles qu’elle édicte (Cf. la symbolique du théorème d’incomplétude de K.Gödel). Le « principe » démocratique est une auto-inférence qui n’aura jamais de stabilité et sera toujours arbitraire puisque dans l’impossibilité d’avoir une référence en dehors de lui-même. C’est le pire des systèmes politique et social depuis que l’humanité est sur terre.

        • L’Etat de droit tel que nous le connaissons en France et dans les pays démocratiques prend sa source dans les principes du droit romain et de la philosophie grecque : la droit romain a pour lui la logique, qui sans être simpliste a le mérite d’une grande clarté; la philosophie démocratique grecque a pour elle de reconnaître dans la pluralité des sujets de droit le souverain, afin d’écarter l’appropriation des multiples destinées humaines adhérant à la collectivité par un individu, ou même par une caste, fût-elle pourvue d’un savoir éprouvé. La valeur de ce savoir, s’il entend s’appliquer à la détermination des destinées individuelles et collectives, doit en démocratie, dans le respect des formes de l’Etat de droit, des procédures agréées et connues de tous, être sanctionnée (au sens premier du terme, qui est celui qu’on exprimerait aujourd’hui par le verbe « valider ») par une approbation de la collectivité, dans des conditions qualifiantes, c’est à dire généralement la majorité numérique. Cela correspond par ailleurs à l’adage du Moyen-Âge européen, empreint de piété : Vox populi, vox dei. Le fonctionnement actuel de l’Etat de droit dans l’occident européen peut (et doit) prêter à contestation, à critique. Mais malgré les inquiétudes, et même les alarmes exprimées au fil des dernières années, notamment dans le cadre de ce blog, quant aux risques de détournement des voies du droit par un pouvoir exécutif bénéficiant de l’alignement majoritaire des représentants constituant le pouvoir législatif, les voix de la critique ont pu être entendues en France, les voies de la contestation n’ont pas été bouchées, comme elle le sont en Russie depuis si longtemps et particulièrement depuis les derniers mois, comme les poursuites intentées par le pouvoir à l’encontre de l’association Mémorial l’ont dramatiquement démontré.

          Que la transparence qui est au principe de l’Etat de droit ne vous paraisse pas une fin en soi, qu’elle vous paraisse une valeur superficielle, pas assez consistante, toute formelle, peut s’entendre. Mais je voudrais vous mettre en garde contre les systèmes qui prétendent détenir une clef d’accomplissement des possibilités humaines qui fasse bon marché des droits « élémentaires » (ou plutôt fondamentaux) de la personne, du seul fait de sa naissance. La « confrontation », ou la symbiose, des libertés dans un cadre de responsabilité, de conscience, de connaissance, n’est-elle pas le seul espace collectif juste et équitable que la vie humaine puisse trouver en ce monde ?

          Attendre du régime actuel de la Russie qu’il apporte des accomplissements plus justes, sans expliquer comment il s’y prendrait, en se posant simplement comme un antagoniste de l’occident démocratique et décadent, est un peu court, bien trop court. De quelles vertus vérifiables ce régime (et tous ceux dont il prétend représenter la cause face à l’occident, supposé décadent, où cependant la critique a encore une chance d’être entendue dans la collectivité) peut-il tirer argument pour qu’on lui laisse les mains « libres » sans discuter ?

          L’Etat de droit tel que l’Europe le connaît, ne cesse de se justifier, de se soumettre à la critique, de faire ses preuves par ses prestations, ses débats et ses consultations, qui animent les esprits de ceux qui forment les collectivités qu’il régit. Il ne tire pas sa légitimité de lui-même, mais de la réalisation de ses missions, dans les conditions établies par les textes où elles sont exposées, après maints débats et délibérations. Au contraire, le régime actuel de la Russie, hélas pour la grande civilisation dont il préside aux destinées, donne tous les signes d’une affirmation qui ne s’embarrasse d’aucune justification… ou alors avance pour motivation aux actes massifs dont il se rend aujourd’hui responsable en Ukraine des arguments pour le moins péremptoires. L’entrée en guerre contre l’Ukraine, présentée comme une sanction dirigée contre un régime radicalisé, et même « nazifié », cause comme vous le savez des souffrances inouïes (des milliers de morts, des millions de déplacés, des destructions massives) auprès de populations civiles avant tout soucieuses, comme elles l’ont démontré au cours des dernières années, de se tenir à distance d’un régime irrédentiste, arbitraire et méprisant les droits civiques. Que certains groupes se revendiquant du souvenir d’un collaborateur des nazis (qui d’ailleurs méprisaient tant les Slaves qu’ils internèrent ledit collaborateur dans un de leurs camps de concentration) figurent parmi ceux qui se prétendent défenseurs des libertés de ces populations civiles est-il un argument suffisant pour détruire des villes entières ?

        • PS – Madame ou Monsieur, Avec votre respect, dans la démocratie constitutionnelle, la référence « extérieure » à la simple autonomie des volontés, dont vous exprimez la crainte qu’elle élimine tout principe de stabilité, se trouve dans les déclarations de droits. A vous lire, je comprends que la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de juin 1789 ne suffise pas ou, pire encore, compromette les principes de stabilité que vous appelez de vos voeux. Mais même d’un point de vue théologique, ne croyez-vous pas que la plus véritable expression d’une vertu humaine s’exprime dans un environnement de libre-arbitre, entre individus conscients, instruits, accessibles à la fois au doute et à la résolution ?

          • On tourne en rond et vous êtes le digne représentant de la « pensée » moderne qui s’auto-satisfait par des circonvolutions qui n’ont pas de cesse. Vous me parlez de « vertu humaine » mais que est-ce que celle-ci par rapport à la volonté Divine ? Un zéro métaphysique ! L’humain qui est hélas au centre de vos « valeurs » exprime une véritable régression intellectuelle dont vous êtes loin de mesurer l’ampleur et les dégâts qu’elle occasionne. Vous me parlez de « libre-arbitre », alors que l’existence est la définition même de la destinée et qu’il n’y a pas une once de liberté dans nos faits, nos gestes et nos pensées (pour expliciter ce propos par la symbolique, la statue de la liberté Étasunienne en est la plus belle illustration : C’est la tragique imposture du monde moderne exposée comme « valeur » universelle inversée de la Vérité, le monde du Démiurge en résumé. Mais serez-vous capable de le comprendre ?) « individus conscients, instruits, accessibles à la fois au doute et à la résolution » : La litanie des utopies démocratiques dans toute son horreur ! Tout est bidon : Des « individus conscients » … mais de quoi ? De leur pouvoir d’achat ? De leur Cyril Hanouna ? Alors que 99% d’entre eux ne savent même pas ce qu’ils font sur terre ! Quel gâchis ! Autant d’incarnations humaines pour se retrouver à n’être que des bestiaux d’élevages. Ils auraient pu être des cochons, des dindons ou des veaux cela n’aurait pas changé grand-chose à leur misérable vie de brouteur docile. Avoir confiance en ces « individus conscients » alors que Le monde moderne les a transformés en sous-hommes consommateurs est de la pure folie et donne la mesure de l’inanité crasse de notre monde et de ceux qui s’y attachent. « Instruits » Mais quelle instruction ? Celle qui permet d’abrutir nos congénères par des informations dévoyées et mensongères ? Par cette propagande infantilisante qui leur permet tout juste de faire la différence entre le jour et la nuit ? L’humanité n’est plus digne d’elle-même et il faut un redressement par le haut qui est le seul capable de nous faire retrouver le paradis que nous avons perdu. Je ne suis pas là pour vous convaincre car je m’adresse à ceux (de moins en moins nombreux tellement ce monde des damnés est de plus en plus plongé dans l’obscurité de la Bête) qui sont peut-être qualifiés pour comprendre ce discours, ceux qui pourraient entre-ouvrir leur esprit, leur intellect, pour accéder à la délivrance tant espérée. En attendant ces temps qui sont proches, je vous laisse méditer ce profond proverbe Hindou : « L’homme est bien moins que ce qu’il ne pense, mais il est bien plus que ce qu’il ne croit ».

  11. M. Cyrulnik ne survit que par une notoriété usurpée. Il a en effet vu sa crédibilité anéantie il y a quelques années : tout à coup, il a été démontré que sa carrière fut moins brillante qu’il ne le suggérait, que ses travaux sur la résilience n’étaient nullement originaux, mais pompés sur des travaux anciens d’une sommité britannique (John Bowlby), et enfin que le récit dramatique qu’il donnait d’une expérience fondatrice personnellement vécue… était faux. Placé face à ces critiques rédhibitoires, M. Cyrulnik s’est effondré et s’est confondu en piteux faux-fuyants… Il est une sorte de version intello-psy de Stéphane Bourgoin, autre imposteur célèbre démasqué au même moment.

  12. j’aurais préféré vous dire que cyrulnik ça n’a jamais été mon trip (ce qui est exact) mais lire ça ce qu’il a pondu dans le point !!!
    à quelle gamelle il biberonne ? la rosette au veston… une voix au conseil de santé… éteindre une casserole… un passe-droit… la liste est tellement longue … je pense que pour traiter l’obésité, il va nous pondre un profil d’obèse pour les tickets de rationnement

  13. … et puis il y a tous ceux qui ne peuvent pas se soumettre à une représentation de faits tant ceux-ci dépassent leur entendement conditionné : depuis des années, en toute quiétude, en Europe, dans un silence des nations complices, des milliers de barbares néo-nazis et hooligans sont adoubés, armés, organisés, recrutés par et dans les plus hautes instances de l’État ukrainien, lui-même en pourparlers d’intégrer la grande famille européenne « unie dans la diversité » au son de « l’hymne à la joie ». Impensable. Effondrement. Déni. Refoulement. Hystérie collective. Mais les faits ont la tête dure.

  14. Si cela peut vous être d’un quelconque soutien intellectuel, cher Régis, j’ai toujours assimilé le nom de André Brahic, astrophysicien nous expliquant le tout avec rien (paix ait son âme), à notre psychologue devant l’éternel Boris Cyrulnik, nous expliquant la psyché avec l’appréhension, ô combien fertile, du néant.
    Je devine vaguement la raison de ma propre confusion : une résonance en « *ic », et puis le même voile devant les yeux qui a fini par nimber d’un galimatias les choses les plus passionnantes de l’univers, de même que les mécanismes les plus profondément complexes de l’être humain.
    Bottez en touche, et passez directement à la troisième mi-temps.
    Inventivement.

  15. Posons une simple question à l’ami Boris : que penserait-il s’il y avait en Allemagne des rues Eichmann ou Mengele ? C’est exactement à ça que revient une rue Bandera. Alors, on peut discuter de beaucoup de choses, j’en conviens – d’autant plus que cette guerre nous a pris par surprise après deux ans de délires covidistes dont nous devrions avoir honte – mais pas prendre les gens pour des billes.

    • Merci d’avoir fait le lien avec le film précédent, où ce monsieur avait déjà indiqué que le principe du Ahnenpass ne le gênait pas plus que ça à partir du moment où il en avait un…

      On ne peut pas le prendre au sérieux.

  16. Opinion toute personnelle, « le Point » est devenu un « torche-cul » depuis que Claude Imbert a laissé sa place à qui on sait.
    Même si « le Point » n’a pas encore atteint le niveau « presse de caniveau » de la troïka des tabloïds français, « L’Obs, Libé et le Monde », il suit la voie de la quasi-totalité de la presse française faite de facilité, de désinformation et de conformisme.
    Je rappelle au passage la lettre ouverte du torche-cul précité, « le Nouvel Observateur », en 1966, lettre intitulée « Hannah Arendt est-elle nazie ? », cosignée par des gens qui pour certains sont de vraies pointures intellectuelles (Jankélévitch) mais manifestement dépourvus de sens moral.
    Il avoir lu en détail et non pas l’avoir survolée, l’œuvre d’Arendt et son « Eichmann à Jérusalem, 1963 » qui a suscité cette lettre ouverte, il semble que déjà à cette époque, les « intellectuels » vivaient sur une autre planète et se pensaient en dehors du « vulgum pecus ».
    Je n’ai jamais lu quoi que ce soit de Cyrulnik, cet article ne m’en donne pas envie.
    Cependant, la « suspension totale de l’empathie » dont il parle implique une personnalité bien particulière, il faut avoir la capacité de « mettre sous le tapis » les sentiments qui font d’un homme un humain.
    Les vrais nazis, il y en a eu, il y en a toujours, en Allemagne et ailleurs, en Ukraine notamment, ne sont pas des malades mentaux, pas vraiment. Ils sont capables de mettre de côté, de façon définitive une part importante de leur humanité, ce qui les en exclut.
    Nous avons en la personne d’Olivier Véran et aussi de Macron des exemples de cette perte d’empathie, leur conduite, leurs déclarations en fournissent la preuve.
    Qu’il y ait des adeptes du nazisme, soit, mais fermer les yeux comme le fait l’occident, c’est en effet glisser dangereusement sur une pente dont l’histoire nous a déjà décrit la finalité.
    Et bien entendu, aucune réaction à l’annonce de réarmement de l’Allemagne.

  17. Opinion personnel
    Ce que que voulais annoncer, s’est que la russie est prête à envoyer une bombe nucléaire sur sur kiev pour changer la dynamique des lectures du monde au vu du réseau
    D’éjà on est sur la 7g
    j’ai fait un sous texte
    « Incroyable son esprit d’analyse (Xavier Moreau)
    Pour cette guerre dans le monde face à des kamikazes du peuple
    Voir le Japon les américains ne se sont pas gêné sur des civils
    Une bombe atomique sur kiev changera la dynamique des débats

    Le missile subsonique qui est le monde gentils , en plus le brouillage de radar , ils sont spécialiste et en plus contrôler la station spatial mire
    Et à la clé une bombe atomique sur kiev

    La Russie ne veut pas une guerre mondial , elle veut juste faire des échanges sur le marcher financier concernant les ressources de son pays
    Comme gage honnête
    Après si on s’invite à faire le con et se la jouer Europe

    Franchement s’est également suicidaire
    Ne nous étonnons pas que la Russie envahi la France dans l’avenir , juste pour garder sa souveraineté
    Entre les viking et les tatares et en plus si on rajoute l’islam et puis la communauté DES juifs de sans papiers !!!
    Il mélange la culture et l’idéologie
    genre Lénine
    D’où la banque de Macron président

    • De toutes façon la poudre à canon
      S’est du soufre , du salpêtre et du charbon de bois
      L’intelligence était de voir la nitro glycérine
      La plupart des kamikazes se la jouent sur une , sur ils ne veulent pas mourir
      Hors la nitro s’est la roulette russe lié à la météo
      D’où la bombe atomique

  18. Pour l’equilibre du debat on pourrait egalement parler de l’oeuvre de David Irving tres peu connue en France….

  19. 9000 soldats tués russes (source gaffe d’un service russe ) , 16000 blessés cinq généraux russes et un amiral tué en un petit mois , on a vu son enterrement ce soir en crimée (pas diffusé à la tv russe bien sûr ) source lci tv , en 10 ans les russes ont eu 15000 tués en Afghanistan , des quartiers entiers de Marioupol détruits , un nouveau stalingrad ….. ..pour les russes? la saison des boues, le dégel arrive la raspoutitsa ..

    • Grotesque. 9000 morts fuites d’une gaffe russe. Vous en avez d’autres encore des inepties dans ce genre?

      • c ‘est le journal russe komsomolskaya pravda qui a publié cet info de 9000 soldats tués russes en un mois ,

        • Sauf qu’il semblerait que l’article ait été hacké pour y insérer de faux chiffres…

  20. La vieillesse ne serait-elle pas un naufrage.
    Nous donner à penser comme il le fait Laboureur ou Mangeur de vent, nous permet finalement de comprendre qu’il a été Mangeur de vent, et que l’age aidant il le redevient, si tant est qu’eentre les deux il tenta peut-être le Laboureur

  21. Cyrulnik est à la psychiatrie ce que Gallo était à l’Histoire ou BHL à la philosophie

    • Oui, on l’a d’ailleurs vu suspendu aux barreaux de sa cellule apostropher les passants de la rue en leur demandant combien ils étaient là-dedans !

  22. Ce matin, j’ai écouté partiellement « l’heure des pros » sur CNews.
    Un invité était Jean-Paul Brighelli qui est très critique contre la façon avec laquelle on a « coulé » le système scolaire.
    Au début de ce siècle, il avait écrit « la fabrique du crétin ». Il vient d’écrire la suite avec comme sous-titre « vers l’apocalypse scolaire ».
    Brighelli pense (avec raison selon moi) que cette politique scolaire a été voulue pour des raisons de classes sociales : il faut une minorité « d’experts » et une grande majorité de « con-sommateurs ».

    Marie-Estelle Dupont constatait, avec raison, que la baisse du niveau empêche l’ascenseur social.

    Quand on pense que cette politique a été défendue le plus souvent par des ministres PS (Savary, Jospin, Peillon, Vallaud-Belkacem, …) ! Que des idéologues « plus à gauche qu’eux, tu meurs » ont soutenu (et imposé) ce pédagogisme désastreux !
    Oui, une certaine gauche est, depuis plus de 30 ans un véritable désastre pour les classes populaires.

    Concernant le pédagogisme, je renvoie à un commentaire que j’ai écrit sur ce blog :
    https://www.vududroit.com/2022/01/tort-juridiquement-raison-politiquement-quand-eric-zemmour-fait-du-en-meme-temps/#comment-19588

    • Plus tard, sur CNews, chez Morandini, il y avait des débats.
      On parlait du voile.
      Laurent Jacobelli (du RN) disait qu’il faut interdire le voile islamique sur la place publique.
      Rose Ameziane et un élu parisien du PCF (1) prétendaient qu’ainsi il s’attaquait aux femmes de religion musulmane.
      Jacobelli disait, avec raison, qu’au contraire, il les défendait car la plupart de celles qui se voilent le font car on le leur impose. Je crois qu’il a raison.

      J’habite dans une ville moyenne d’un département rural.
      J’y vois de plus en plus de femmes voilées.

      J’ai été instituteur dans cette ville.
      Je me souviens de certaines élèves de familles musulmanes modérées.
      En été, ces élèves étaient souvent en short pour leurs loisirs.
      Plus tard, certaines avaient des habits décolletés.
      Et bien, ces dernières années, bon nombre d’entre elles, ainsi que leurs mères et leurs soeurs se voilent (et portent parfois des habits qui les couvrent totalement).
      Ont-elles évolué ? Une infime minorité peut-être, mais la plupart, certainement pas.
      Donc, elle font cela car, sinon, elles sont menacées.

      Quand on pense que dans des pays arabes, dans les années 50 et 60, des dirigeants comme Nasser en Egypte et Bourguiba en Tunisie combattaient le port de ce voile ! Quelle régression depuis, hélas soutenue par une certaine gauche !!!

      (1) Quelle honte pour un ancien membre du PCF comme moi d’entendre un élu de ce parti dire ces inepties.

      • Bien sur que la pression sociale pousse des femmes musulmanes à se voiler. Mais est ce une raison pour imposer des interdits vestimentaires aux musulmanes? Voile obligatoire ou interdit sont les 2 faces de la même pièce. Le PC a toujours eu un petit côté tyrannique et il m’est agréable qu’il soit passé du côté de la Liberté.

    • Les bonnes idées sont parfois mauvaises à l’usage. L’obstination dans l’erreur est généralement une explication meilleure que le complot. Il y a des effets de groupe qui font que personne n’a envie de dire que le roi est nu.

  23. « Et puis il y a ceux qui se soumettent à une représentation sans critique », par exemple Christophe Ayad quand il décrivait un faux complot invraisemblable en Cote d’ivoire : https://books.google.fr/books?id=gkFsDwAAQBAJ&pg=PR4-IA1&lpg=PR4-IA1&dq=christophe+ayad+mutins+ivoiriens&source=bl&ots=4hCPGvvvya&sig=ACfU3U1CwRsG_Yx6_YUG-LfFOvlLge_s_A&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjxxLaP7-r2AhXkzIUKHXfnB7YQ6AF6BAgUEAM .

    Depuis, il a reconnu avoir été manipulé mais on ne saura pas par qui pour des raisons de « déontologie journalistique ». Cela ne l’a pas empêché de devenir chef du service international du journal le Monde et de recevoir le prix Albert Londres. Dans certains cas, la soumission peut être un gage de confiance et de « déontologie » qui suscitera « l’empathie » de vos chefs.

    A l’opposé d’Ayad, Théophile Kouamouo, qui était correspondant de Le Monde en cote d’ivoire s’est rebellé contre le traitement de la crise ivoirienne par son journal, et maintenant, il est journaliste sur Le Média, ce qui est beaucoup moins glorieux que Ayad.

    Quand à Cyrulnik, je ne l’ai jamais vu aller à contrevent. Si cela lui arrive un jour, cela risque d’être une expérience enrichissante pour lui. A contrevent, il faut fermer la bouche pour ne pas devenir un mangeur de vent. Fermez vos gueules!

  24. délire logique, délire paranoiaque ? n’est pas délirant qui veut…

  25. Le problème du dr Cyrulnik est qu’il ne s’est pas suffisamment informé avant de pontifier. On peut supposer qu’il n’a pas eu vent d’une nouvelle très importante : l’armée ukrainienne préparait un assaut contre le Donbass (rappelons qu’il y a eu 14.000 morts russophones en Ukraine depuis 2014), ce qui a poussé/obligé Poutine à intervenir. Information donnée par Jacques Baud, expert du renseignement, auteur, sur Ligne Droite (disponible sur Youtube).

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