Guerre en Ukraine : Merkel et ses mensonges criminels

Habités par un mélange de panique et d’illusion, les dirigeants européens continuent à refuser de voir le réel en avançant comme des somnambules. Il ne sera pas question ici de faire la liste des imbécillités qu’ils profèrent mais de pointer les désastreuses déclarations de l’ancienne chancelière allemande Angéla Merkel à propos des accords de Minsk. Désastreuses parce qu’elles vont avoir un impact considérable sur le rapport de force dans la guerre hybride globale qui oppose l’Occident au reste du monde. Merkel vient de reconnaître que les accords de Minsk, dont l’application aurait permis d’éviter la guerre en Ukraine et la tragédie pour son peuple, n’était dans son esprit qu’un chiffon de papier. Accords qu’elle avait parrainés, promus, et soutenus. Elle est venue tranquillement nous dire que tout cela était bidon, qu’il n’avait jamais été question de les appliquer, mais que c’était une manière de gagner du temps pour se préparer à faire la guerre à la Russie.

La genèse des accords de Minsk

En février 2014, des manifestations populaires contre la corruption se sont déclenchées à Kiev, capitale de l’Ukraine. Une partie des manifestants protestait contre le fait que le président Ianoukovitch venait de renoncer à la signature d’un accord avec l’Union européenne au profit d’un partenariat économique avec la Russie. Depuis la chute de l’URSS, des pays de l’ancienne union, l’Ukraine était le plus arriéré économiquement et le plus corrompu. Profitant de l’occasion, les États-Unis, par l’intermédiaire de Victoria Nuland et de la CIA, ont organisé un violent coup d’État et déposé le président légitime, au profit de ses relais dans le pays, Oleksandr Tourtchynov et Arseni Iatseniouk, avant d’organiser une élection truquée portant au pouvoir Petro Porochenko, un oligarque qui résidait jusqu’alors aux États-Unis.

On connaît la suite : les protestations des populations russophones du Donbass s’opposant au coup d’État et faisant l’objet d’une répression sanglante de la part de groupes néonazis, dont le point d’orgue fut l’atroce massacre de la maison des syndicats d’Odessa. Le pays bascula alors dans la guerre civile avec la création des deux républiques séparatistes de Donetsk et de Louhansk.

Le 5 septembre 2014, un premier « accord de Minsk » fut négocié et signé pour faire cesser la guerre du Donbass. Le cessez-le-feu ne dura que quelques semaines et les armées des républiques séparatistes issues des unités russophones de l’armée ukrainienne reprirent leur progression.

Le 12 février 2015, sous le parrainage de François Hollande et Angela Merkel et en leur présence, fut signé à Minsk, en Biélorussie, un nouveau plan de paix prévoyant un règlement global. Signé par Petro Porochenko, président de l’Ukraine, et Vladimir Poutine, président russe, un nouvel accord de cessez-le-feu (Minsk II) prévoyant l’arrêt des combats, contre l’engagement des différentes parties sur une feuille de route de treize points. L’accord « Minsk II » reste la référence pour résoudre le conflit de façon durable et sera au centre de toutes les discussions diplomatiques pendant six ans. Le document a été également paraphé par le représentant du pouvoir de Kiev, l’envoyée spéciale de l’OSCE, un représentant russe et les présidents des républiques séparatistes Alexandre Zakhartchenko et Igor Plotnitsky. Il faut rappeler également la résolution du conseil de sécurité de l’ONU du 17 février 2015 demandant « aux parties d’appliquer pleinement les mesures adoptées à Minsk ».

Dans les faits, le gouvernement ukrainien n’a jamais voulu appliquer ces accords, et en particulier prendre l’initiative de la réforme constitutionnelle permettant d’accorder l’autonomie administrative du Donbass telle qu’elle était prévue par le texte. Volodymyr Zelensky, qui avait fait sa campagne électorale en prenant l’engagement d’appliquer « Minsk II » fut élu en avril 2019 avec 73 % des voix. Il renonça rapidement à cette promesse.

Échec, reprise de la guerre civile et invasion russe

Finalement malgré le parrainage occidental avec l’engagement de la parole de la France et de l’Allemagne, ces accords ne furent jamais appliqués, chacune des parties rejetant la responsabilité sur l’autre, et la guerre civile plus ou moins larvée s’est poursuivie, pendant que les États-Unis, sous la direction personnelle de Joe Biden (alors vice-président), mettaient la main sur l’Ukraine. En particulier par l’intermédiaire de l’OTAN, qui prenait en charge la réorganisation à ses standards de l’armée ukrainienne. Dans ces conditions, la volonté occidentale d’intégration de l’Ukraine à l’OTAN restait entière, demandée avec insistance par les autorités de Kiev et présentée par les Occidentaux comme légitime. Ce qui constituait pour la Russie un point non négociable s’est transformé en « casus belli » lorsque les demandes russes de la mise en place écrite d’un système de sécurité en Europe centrale ont été rejetées par les États-Unis et que l’Ukraine a recommencé début février des bombardements d’artillerie massifs sur le Donbass. L’invasion russe commencée le 24 février est un événement historique d’une portée considérable. Au-delà du théâtre des opérations militaires en Ukraine, on assiste à un affrontement politique économique, diplomatique, culturel et géostratégique qui oppose « l’Occident collectif » au reste du monde. Mais depuis bientôt dix mois, une véritable guerre de haute intensité se déroule sur le terrain, qui confronte le peuple ukrainien à une terrible tragédie. L’armée de Kiev, équipée par l’OTAN, subit des pertes militaires effrayantes et les civils sont confrontés au froid et à la faim par la destruction des infrastructures « critiques » du pays.

Se pose alors la question essentielle : l’application des accords de Minsk aurait-elle permis d’éviter cette guerre ? D’éviter les dizaines de milliers de morts de soldats ukrainiens ? Permis aux civils d’Ukraine de vivre dans des maisons chauffées et éclairées ? D’éviter à l’UE de précipiter la catastrophe économique avec ses sanctions imbéciles ? C’est probable, et par conséquent, la question de la responsabilité de l’échec de ces accords est essentielle. Et ceux sur qui elle repose devraient normalement en répondre.

Comprenons-nous bien, il n’est pas question ici d’absoudre la Russie de ses responsabilités dans ce qui s’est produit. Mais s’il existait une solution diplomatique approuvée par tous, comment se fait-il qu’elle ait abouti à un échec de cette envergure ? Madame Angela Merkel, chancelière de l’Allemagne à ce moment-là, vient de faire des aveux sidérants sur les intentions et la duplicité des Occidentaux au moment de la signature des accords et, ensuite, dans leur mise en œuvre.

Les véritables intentions occidentales

Auparavant, nous avions eu l’aveu de l’ancien président Porochenko, pourtant également signataire des accords, sur le fait qu’il avait menti sans jamais avoir eu l’intention de respecter sa parole. Alors qu’il avait déclaré au journal Le Monde le 6 juin 2015 que : « Les accords de Minsk sont notre seule solution », il a accordé le 15 juin 2022 un entretien à plusieurs médias – dont Radio Svoboda (filiale de la station Radio Free Europe, financée par le Congrès des États-Unis). Il y a avoué tranquillement ce qu’avait été sa manœuvre : « Nous avons réalisé la mise en œuvre de ce que nous voulions […] notre tâche était, tout d’abord, d’écarter la menace ou au moins de reporter la guerre avec la Russie. De nous assurer huit années pour pouvoir rétablir la croissance économique et renforcer les forces armées. C’était la première tâche, et elle a été accomplie ».

Il y avait eu aussi les déclarations, en mars 2019, d’Alexey Arestovich, le gourou bizarre de Zelenski, quelques jours avant l’élection de son poulain qui pourtant s’était engagé à appliquer les accords de Minsk. Il annonçait tranquillement dans une vidéo le déclenchement de la guerre pour deux ans plus tard.

Le problème est que cette duplicité, avouée aujourd’hui sans fard, était partagée par ceux qui furent les parrains de ces accords et s’étaient engagés à faire tous leurs efforts pour qu’ils soient appliqués. Angela Merkel a donné plusieurs entretiens, et en particulier celui accordé au quotidien allemand Die Zeit, dans lequel elle dit textuellement : « Je pensais que le lancement de l’adhésion à l’OTAN de l’Ukraine et de la Géorgie discuté en 2008 était une erreur. Les pays ne disposaient pas encore des conditions préalables nécessaires pour cela […] L’accord de Minsk de 2014 était une tentative de donner du temps à l’Ukraine. Elle a bien utilisé ce temps pour se renforcer, comme on peut le voir aujourd’hui. L’Ukraine de 2014-2015 n’est pas l’Ukraine d’aujourd’hui. Comme vous l’avez vu lors de la bataille pour Debaltseve (ville ferroviaire du Donbass, Oblast de Donetsk, théâtre d’une importante bataille de la guerre civile) au début de 2015, Poutine aurait pu facilement les envahir à l’époque. Et je doute fort que les pays de l’OTAN aient pu faire autant à l’époque qu’ils le font maintenant pour aider l’Ukraine. » La chancelière nous dit ainsi clairement à quoi servait la signature des accords de Minsk. Pas à mettre en place une solution pour ramener la paix et aller vers un système de sécurité collective, mais à donner du temps à l’Ukraine pour créer les conditions de son adhésion à l’OTAN et pour encaisser une guerre avec la Russie !

Concernant François Hollande, l’autre parrain des accords, celui-ci ne s’est pas exprimé, mais des témoins peu suspects de sympathies pro-ukrainiennes disent que lui au moins était de bonne foi, quoique inefficace. Emmanuel Macron, son successeur, a quant à lui fait la démonstration calamiteuse de son incompétence, et par conséquent de sa totale inefficience à simplement tenter de sauver ce qui pouvait l’être. Après avoir dit que la solution se trouvait dans une troisième version des accords, il s’en est ouvert auprès de Vladimir Poutine. Comme il a trouvé intelligent de se mettre en scène (en violant tous les usages), et de diffuser (!) son entretien téléphonique avec le président russe, on a pu constater que ses carences diplomatiques et juridiques étaient absolument criantes. La conversation démontra qu’il n’avait pas lu les accords de Minsk, n’en connaissait pas le contenu et, ce qui est pire, qui en étaient les signataires. On imagine l’effet en Russie, mais aussi dans le reste du monde, de cette guignolade.

Poutine, quant à lui, aurait récemment déclaré à un groupe de mères de soldats : « Avec le recul, nous sommes tous intelligents, bien sûr, mais nous pensions que nous parviendrions à nous entendre, et Louhansk et Donetsk seraient en mesure de se réunifier avec l’Ukraine d’une manière ou d’une autre dans le cadre des accords – les accords de Minsk… Nous avancions sincèrement vers cela. » On n’est pas obligé de souscrire à sa bonne foi, mais au moins le président russe garde sa dignité.

L’attitude de l’Occident collectif depuis l’invasion russe est caractérisée par une étonnante capacité à se tirer des obus de mortier dans les pieds, en détruisant la confiance minimale dont ont besoin les relations internationales. Comme avec la saisie des avoirs financiers russes, saisie qui a probablement signé la fin du statut de monnaie de réserve du dollar et de l’euro. Maintenant, ce sont des traités et les accords qui sont considérés comme autant de chiffons de papier. Pourquoi désormais en Russie, en Chine, en Iran, au Moyen-Orient en Afrique ou en Amérique du Sud quelqu’un prendrait-il la peine de négocier à nouveau avec des gens qui trichent ? Est-ce cela que l’Occident collectif appelle « l’ordre international selon les règles » ?

Comme d’habitude, la presse occidentale et la française en particulier a passé tout ceci sous silence, préférant donner la parole à des « experts » militaires ineptes et des mégères ukrainiennes de plateau pour qu’ils exhalent leur racisme anti russe décomplexé. En revanche, dans le reste du monde l’information a produit le désastre géopolitique que l’on peut imaginer.

Angela Merkel vient de confirmer à l’opinion russe et au monde, que la guerre à la Russie était la seule option que l’Occident n’ait jamais envisagée.

 Nous risquons de le payer très cher.

Régis de Castelnau

60 Commentaires

    • Ben c’est con, on ne lit jamais votre vérité, ni vos arguments. Par contre vous êtes toujours le premier à commenter. Un très mauvais Sniper.

      Êtes vous un des ces journalistes de plateau, un expert en parade, une mégère arianiste, … que dénonce Me Castelneau
      Etes vous adepte du culte de Mithra ?
      Vous n’avez pas oublié votre lettre au Père Noël !!!

      • Il suffit de lire le premier paragraphe….

         »la guerre hybride globale qui oppose l’Occident au reste du monde »: première absurdité, la Russie compte ses amis sur le doigt d’une main (Corée du Nord, Iran, chine)

         »Merkel vient de reconnaître que les accords de Minsk, dont l’application aurait permis d’éviter la guerre en Ukraine et la tragédie pour son peuple, n’était dans son esprit qu’un chiffon de papier »

        Pour appliquer un accord il faut être deux. Les russes ont torpillé toute possibilité d’accord, armé les séparatistes et même couvert voire organisé un attentat contre un avion civil

         » Elle est venue tranquillement nous dire que tout cela était bidon, qu’il n’avait jamais été question de les appliquer, mais que c’était une manière de gagner du temps pour se préparer à faire la guerre à la Russie »

        Nuance, Merkel dit que la Russie voulait la guerre et que Minsk a permis de retarder l’échéance, qui peut lui donner tort ? La Russie n’ a t elle pas declenché cette guerre ?

        Tout le reste est à l’avenant et je vais regarder le match

        • Vous aussi vous travaillez chez Libération parce que là il y a de la graine de vérificateur, stagiaire non ?!

        • Ben ça alors !!! L’habituel doxa pour les lobotomisés par les médias mainstream.

          Alors que comme à leur habitude les véritables responsables délivrent au compte goutte quelques vérités pour les faire avaler aux lobotomisés.

          Et voilà que notre grenouille de plateau reste dans ce bain qui commence à être de plus en plus chaud.

    • « Comprenons-nous bien, il n’est pas question ici d’absoudre la Russie de ses responsabilités dans ce qui s’est produit. » Je vous cite, Maître de Castelnau. J’ai beau chercher, je vois assez mal en quoi la Russie est responsable de cette guerre. Elle en est responsable comme elle est responsable de ses actes mais sa part de faute, je ne la vois pas. Sauf votre respect je ne comprends pas cette manie oratoire qui affecte pas mal de commentateurs et qui consiste à faire des reproches vagues et imprécis à la Russie en guise de paratonnerre sans doute, afin de ménager les va-t ‘en guerre Otanophiles, je ne vois pas pourquoi on devrait prendre des gants avec cette gueusaille et encore moins pourquoi recevoir leur plus petit argument contre le droit des Russes à se défendre comme ils l’entendent. L’énormité des provocations de la part de ces abominables élites occidentales me semble les exonérer de toute culpabilité. Que l’Ukraine périsse après s’être vautré dans le massacre des innocents depuis si longtemps, voilà qui me laisse froid. Signé: un cafard russophile.

  1. Bonjour à tous,

    Frau Kasner, la Chancelière d’Allemagne est la fille d’un apparatchik non encarté à la SED est allemande communiste car à la solde de l’URSS d’alors , compagnon de route du régime, protégée par la Stasi.
    Angela faisait parti de la jeunesse communiste de RDA, destinée à servir le PC prussien dit RDA.
    1989 le mur tombe, Angela prend la Schnell Bahn(le RER Berlinois) , passe à l’ouest, rentre sous la houlette de Lothar de Maziere à la CDU le grand parti conservateur inauguré par l’avocat catholique de Cologne Konrad Adenauer.

    Itinéraire d’une opportuniste
    À la manière d’autrefois des porteurs de valises entre Paris et Alger, depuis Ministre(s) ou directeur(s) de grands médias parisiens pour services rendus.

    E la Nave va

  2. Bravo Confrère pour cet article comme toujours documenté et pertinent
    Une petite erreur toutefois en avant dernière ligne :
    « la guerre à la Russie était la seule option que l’Occident N’AIT jamais envisagée »
    Au lieu de « AIT jamais envisagée »
    Mais les lecteurs auront rectifié d’eux mêmes !!!

    • Dans la même optique : […]Merkel vient de reconnaître que les accords de Minsk, dont l’application aurait permis d’éviter la guerre en Ukraine et la tragédie pour son peuple, n’étaiENt dans son esprit qu’un chiffon de papier .[…]
      😉

  3. L’enormité de la confession de la chanceliere ajoutée à la volonté manifestée par l’oligarchie/patronat allemand de rearmer « massivement » le Reich amene ‘devrait ?) la France à s’interroger sur l’attitude à adopter vis à vis des vaincus de 1945.
    De la même maniere il conviendrait de s’interesser à la politique menée pendant 40 ans par l’ex RDA et son organe policier la Stasi auquel certains pretendent que Mme.Merkel aurait été affiliée ce qui expliquerait ses liens etroits avec un ancien officier du KGB.

    • L’aveu terrible de Merkel ne signifie pas qu’elle était vraiment dans le coup pendant ses dernières années au pouvoir, mais plutôt qu’elle sait maintenant (comme nous) que les accords de Minsk étaient juste dilatoires.
      On pourrait imaginer une analyse cynique de la part d’un Kremlin qui a, pendant sept ans de guerre « civile », refusé de répondre sérieusement aux appels au secours du Donbass. Poutine aurait exprès laissé pourrir / mûrir la situation tout en se préparant à envahir ?
      De toute façon, la nouvelle guerre est effectivement énorme dans son risque d’escalade, ce qui pousse Merkel à causer (sans éclaircir quoi que ce soit !).

  4. C’est le meilleur résumé de la situation. Preuve que nos dirigeants veulent nous emmener à la Guerre, avec des relents d’Arianisme proprement scandaleux compte tenu de ce qu’est la France.

    Ils ont ont voulu endiguer la Russie (A la Brezinsky). Les propos de Merkel confirme qu’il n’y a pas de paranoïa, ni de Poutine, ni des Russes.

    Depuis au moins 3 ans la Russie, sort du carcan où ces imbéciles veulent la mettre de toute évidence depuis au moins 2006.

    Votre conclusion « Nous risquons de le payer très cher. » est totalement adapté. Il est à craindre que la Russie endigue l’UE et les vassaux des USA par l’Afrique et le Proche Orient.

    Les victoires en Foot n’y pourront rien, absolument rien. Juste endormir un peu plus les français.

  5. Bonjour monsieur
    Merci pour cet article très intéressant.
    Il existe un niveau supplémentaire de la réflexion qui mérité d’être exploré.
    En effet, si les « dirigeants » des deux plus grands pays européens ont signé des accords avec l’intention de ne pas les appliquer, c’est qu’ils prévoyaient qu’ils entreraient en guerre, plus ou moins directement avec la Russie.
    Et dans ce cas, les problèmes d’approvisionnement en d’énergie ne manqueraient pas de se poser.
    Quel serait alors le niveau d’arrogance et d’incompétence de ces personnes pour qu’elles envisagent pas les conséquences de leurs actes et ne préparent rien pendant 8 ans?

  6. Comme je l’ai suggéré à la suite de l’émission sur TVL dans laquelle intervenait sylvain :
     « Si après tous ces affronts en provenance de l’UE les russes n’ont pas envie , une fois la question ukrainienne réglée, de venir laver leurs bottes dans l’Atlantique cet été … et là encore qui en prendra plein la tête les peuples polonais allemands et français pour avoir trop écouté les médias vendus stipendiés aux intérêts us . En attendant on verra 8 boulangeries sur 10 et combien d’autres entreprises disparaître en France 😀😀. Il a raison Manu «  on se fout du programme ce qui compte c’est la vista » : on est foutus ».

  7. Bien, une référence InterBEnet synthétique pour troll du coté obscur.

    Après manquent les illustrations, genre caricatures… en lieu et place des photos…

    « Croyant à la décadence, je ne pouvais croire à autre chose qu’au fascisme qui est preuve de la décadence parce que résistance consciente à la décadence, avec les moyens déterminés par cette décadence même. » Drieu La Rochelle

  8. Merkel avec sa confession a rendu un fier service à Poutine
    Malheureusement cela ne va pas changer grand-chose à court terme.
    Il faut espérer que derrière le théâtre médiatique quelques esprits lucides des deux côtés travaillent à une solution diplomatique . Cette guerre doit cesser . L’illusion d’un conflit localisé et limité dans ses conséquences perdure en Occident. Cela ne sera plus le cas fin 2023 .

  9. la com’ en politique est de nature machiavélique…

    les élites font leurs petites affaires et il s’agit pour eux de produire – en parallèle – un discours destiné à la vulgate populi, afin de la maintenir dans son monde de gentils elfes (USA) et de méchants trolls (Russie).

    il convient donc de les écouter mais de ne surtout pas les croire : tout est dans l’interprétation à en faire (donc de la bonne théorie à appliquer).

    Geof’Rey, neo-communiste gaulois belge

  10. Je ne vois pas dans les propos de Merkel un aveu, mais plutôt un constat. Faisans cela, elle donne l’air de soutenir l’Ukraine, mais en fait elle donne officiellement raison à Poutine de ne plus faire confiance aux occidentaux et de persévérer dans la guerre contre les ukronazis, ce dernier n’ a pas tardé à reprendre ces propos en constatant qu’il aurait été trompé et qu’il ne pouvait plus faire confiance aux interlocuteurs européens. Je ne crois pas qu’il n’ai jamais été dupes de la duplicité des dirigeants ukrainiens, ni jamais constaté la mollesse allemande ou française à faire respecter les accords de Minsk. Tout ceci est une jeu de dupes où l’Europe est perdante car totalement inféodée aux USA qui n’ont qu’un intérêt: le leur

  11. Il ne fallait pas être un grand clerc pour savoir que les accords de Minsk I et II était un miroir aux alouettes, dont Merkel ne fait que révéler la réalité! Quand on étudie sérieusement la dépendance des réseaux nationalistes Ukrainiens aux USA, via la CIA et le rôle pivot de Reinhard Ghelen, fondateur du BND de la RFA et ancien officier général du IIIème Reich, responsable des réseaux de contre-espionnage du front-est durant WW2, CIA dont Harry Truman – président des Etats-Unis, son fondateur confessait, dès le début des années 50, qu’elle avait échappé au pouvoir politique US, on comprend de facto que les états européens, alignés sur l’axe atlantique dont Washington DC donne le La, ne sont que des affidés de la « foreign policy » US! Or celle-ci n’a poursuivi qu’un seul but, explicité clairement, depuis 1998 et la théorisation développée par Zbigniew Brzezinski: Déstabiliser et affaiblir la Russie à tout prix, après avoir trahi les engagements des échanges multilatéraux au format 4+2, parfaitement décrits par Roland Dumas en 2022, en faisant basculer le pivot Ukrainien dans le camp US/NATO/UE! Dans ce grand jeu de Domino, Angela Merkel, que l’on a présenté à tort comme la femme la plus puissante du monde, n’était en fait qu’un rouage non essentiel de la politique US de poursuite d’une hégémonie sans partage, comme le rappelait F. Mitterrand en 1993.

    • Très juste c’est sans doute pour cette raison qu’Adenauer a été évincé. Et que le seul couple Franco-Allemand, n’a durée que le temps du thé à Colombey et d’une messe à la Cathédrale de Reims.

      Mais …. Pourquoi attendre 1993, pour le dire ? Douze ans ce sont écoulés, à la tête d’une Nation libre, conçu indépendante par le et les fondateurs de la Vième République en 1958, mais largement combattu par les arsouilles.

      Pourquoi attendre 1993 pour le dire ? Quarante et un ans ce sont écoulés, du poste de Ministre de l’Intérieur de la IVième République, partisan de l’Algérie Française, tout comme la CIA dés les accords d’Evian.

      Pourquoi attendre 1993 pour le dire ? A quelques mois du départ, si ce n’est pour entretenir une fausse légende dorée.

      Apparemment même ses clercs n’ont pas retenu la leçon, puisqu’en 2003 ils se précipitaient pour s’excuser à l’ambassade de la CIA, du discours de Villepin et de l’un des rares vétos français à l’ONU.

  12. Je conclus des commentaires precedents que l’Allemagne d’Adenauer n’etait pas fondamentalement differente de celle du chancelier precedent.
    De Gaulle a pris ses desirs pour des realités en croyant qu’il etait possible de mettre fin à la situation naturellement conflictuelle que la geographie impose.
    Adenauer avait pour seul merite de ne pas être nazi mais il etait allemand et cherchait à reconstruire son pays apres le desastre de 1945, même aux depens de la France d’où la fiction de l’UE qui « apporte la paix » à l’Europe.
    A quelque chose malheur est bon si la guerre actuelle permet aux dirigeants français d’ouvrir les yeux et, bien sûr’ à condition que cette guerre ne deborde pas son cadre actuel !

    • Adénauer était sans doute sincère. Il a été évincé lors de la ratification par le Bundestag du traité de l’Elysée qui a été ratifié par l’Allemagne avec l’oeil de Washington.
      Il était donc totalement dénaturé de la conception de Gaulle.

  13. Très bon résumé et votre conclusion est exactement la mienne. Les USA sont les grands gagnants, affaiblir un peu plus L’UE vasalisée.

  14. Je partage entièrement votre avis

    Quelles que soient les arrières-pensées, pourquoi étaler ses mensonges aux yeux du monde ?

    Je ne comprends pas que des gens rompus au machiavélisme, confit de cynisme comme le sont généralement les politiques en viennent benoîtement avouer spontanément leurs turpitudes

    Que cherchait Frau Merkel ?

    D’habitude, je privilégie l’option « stupidité des dirigeants » mais là, j’en deviens complotiste

    Aurait on force la main de Merkel pour liquider ce qui reste de l’Alkemagne ?

    • Nous avons le choix entre deux options : soit il s’agit d’une « Pompadour » allemande, soit il y a des raisons plus subtiles ayant trait à l’existence même de la RDA sous administration communiste pendant 46 ans. Presque la même durée qui a vu l’Alsace-Lorraine sous administratin allemande apres 1870.
      Un sujet à creuser…

  15. Et le mémorandum de Budapest ? Et le massacre des Ukrainiens par Staline ? Merkel (contrairement à Hollande) n’est pas naïve et connait la valeur de la parole Russe. Poutine voulait faire la guerre contre un adversaire isolé et désarmé. Loupé. Mais Me DE CASTELNAU n’ignore rien de cela bien sur.

  16. Nous on connait la valeur de la parole Allemande « Krieg gross malheur ».

    On est en droit de penser que Merkel voulait sans doute réussir ce qu’un chancelier du 3ième reich avait merdé par antisémitisme Après tout c’était aussi dans l’idée de Bismark, … l’est toujours l’est, … terres fertiles regorgeant de richesses infinis …

    Pardonner n’est pas oublié !!!

    • Si les Ukrainiens avait gardé « le pétard » personne ne serait venu les emmerder. Parmi les signataires de l’accord il ne vous aura pas échappé que seule la Russie n’a pas tenu ses engagements. Elle seule avait un intérêt ( les USA et le R-U voulaient juste éviter la prolifération de pays détenteurs du pétard – hormis eux bien sûr ! – et se foutaient bien de l’Ukraine qu’ils n’ont jamais songé à envahir, encore une fois il ne faut pas être naïf) à désarmer l’Ukraine pour mieux l’envahir dans le futur : on y est ! Elle a en plus « gagné du temps » pour préparer l’assaut (armements+++, achat massif d’or etc) Quand Hitler et Staline ont signés l’accord Germano-Soviétique (en se partageant des bonne tranches d’Europe bien saignantes : au passage les USA et le Royaume-Uni n’ont jamais rien fait de tel avec les nazis) aucun des 2 n’était dupe de l’autre bien sûr : ils voulaient juste « gagner du temps » Poutine veut reconstituer son empire colonial, (même Macron s’en est aperçu c’est dire). Il dit aux Ukrainiens « vous avez fait un mauvais cauchemar : vous êtes Russes, arrêtez de parler votre charabia, venez chercher votre passeport, baissez votre froc et ne vous inquiétez pas tout va bien se passer comme au bon vieux temps de tonton Joseph » On comprend leur manque d’enthousiasme. Ils ont déjà donné . Alors que Merkel se torche avec ses engagements ça devrait étonner personne. Elle connait la musique et la partition, elle a « donné du temps » à l’Ukraine. Et cet ahuri de Hollande n’a rien compris bien sûr !
      « Ils » s’étripent depuis des siècles, c’est comme ça. Et ni vous ni moi y changeront quelque chose. Et ne me faites pas le coup « des heures les plus sombres de l’histoire » : L’Histoire est sombre depuis toujours.

      • Bon je me suis pas relu ! Des fautes d’inattention pour la forme. Et pas la main pour les corriger : e vous le laisse Mais pour le fond ça va !

        • Normal, le sujet énerve !!!

          Vous ne voyez pas que s’ils avaient gardé le gros pétard comme vous dites l’armée russe n’aurait pas quitté l’Ukraine qui n’avait alors pas vraiment d’autre armée que l’armée russe. Et ce même dans le bordel des années 90 pour les pays dit de l’EST à l’époque (NB c’était aussi valable dans le Caucase).
          Finalement c’est après dans les années qui ont suivi la chute du mur que les ukronazis sont arrivés des USA, du Canada, … avec tous les rejetons produits depuis 1945 et tous les dollars amassés pour la cause des 3 reichs … et toujours le même objectif « toujours plus à l’Est ».

  17. « Ils » s’étripent depuis des siècles, c’est comme ça. Et ni vous ni moi y changeront quelque chose.

    C’est exactement ça, il n’y a ni bons ni mechants; les USA sont un pays trop recent pour comprendre des conflits millenaires et c’est pourquoi leur intervention -interessée- ne fait que jeter de l’huile sur le feu avec le risque nucleaire de notre epoque .

    • L’armée soviétique (URSS) à quitté l’Ukraine (après l’éclatement de l’empire)…et l’armée Russe serait restée ? J’ai du mal à vous comprendre. Evidemment que l’Ukraine « colonisée » n’avait pas sa propre armée ! Staline n’a jamais payé ce qu’il a volé aux Ukrainiens (5 000 000 de morts de faim pendant que son blé était vendu à l’export) Avec Poutine l’histoire bégaie. Et en plus en 2022 ils volent les trottinettes et les machines à laver ! On arrête pas le progrès. Alors qu’ils soient partis avec bagages mais sans armes c’est pas scandaleux. (dommages de génocide) C’est une longue histoire entre eux, c’est compliqué et il faut être slave pour vraiment tout comprendre. En tout cas ils n’ont pas oublié Staline et dans 100 ans ils n’auront pas oublié Poutine. Et ça c’est plutôt bon pour l’Europe. Arrêtez de radoter avec votre troisième Reich. Il est mort, parti en fumée (avec Hitler dans un bidon de carburant) Il y a des nazillons partout USA ; GB ; France ; Russie ; Ukraine, partout. Même en Allemagne ! Combien de victimes depuis 1945 ? Il faut être vigilent mais pas paranos. Pour le moment la mort vient d’ailleurs. Chaque malheur en son temps. Vous seriez pas un peu de gauche par hasard ? La Russie est grande, immense : que ceux qui se sentent Russes passent la frontière, que ceux qui se sentent Ukrainiens restent. Et que tous vivent paisiblement chez eux. C’est tous le bien que je souhaite à ces deux grands peuples qui ont déjà tant souffert.

      • N’embêtez pas Michel Papon !!!!

         » Arrêtez de radoter avec votre troisième Reich. »
        On ne radote pas, puisque les symboles des nazillons s’affichent encore en Ukraine … et sans vergogne dans les pays baltes (scandaleuse UE). Je sais bien que plus on en parle plus on les cache. Dommage, les images sont là. Il n’y a donc aucune parano, que de la vigilance.

        « Il y a des nazillons partout … ». Donc pour un français, la chasse est ouverte …

        Par contre vous, arrêter de radoter avec Staline et les famines des années 30.
        Elle ne touchaient pas que l’Ukraine. En plus Staline est géorgien (né à Gori). Envisagez vous d’emmerder les Georgiens en plus. Le nationalisme à la Sakachvili les a bien mis dans la merde, déjà.

        Si vous aviez le souci d’impartialité, vous comprendriez rapidement que le « nationalisme » ukrainien, émerge avec la présence allemande. C’est la politique de l’Allemagne (Modèle Prussien) en Europe central, avec en plus en 1918 une dislocation plus importante de l’empire d’Autriche. (Lisez Bainville, sans en faire une généralité et l’utiliser autrement que pour les remarques valable à son époque ).

        « … La Russie est grande, immense : que ceux qui se sentent Russes passent la frontière, que ceux qui se sentent Ukrainiens restent. … »
        C’est du « Mein Kampf » édulcoré, une expansion à l’est …avec ou sans la valise ou la mort ? cela me parait un peu tard. Le gouvernement d’Ukraine avait l’occasion de respecter les accords de Minsk.

        Conclusion … Même avec une fin honorable les soi-disant « grands peuples » vos projets sont à peine dissimulé. :-))

      • « que ceux qui se sentent Russes passent la frontière »
        Vous approuvez donc les « discriminations » ukrainiennes contre leur population russophone.

  18. J’ai lu quelques commentaires navrants d’ignorants et aveugles de surcroît sur le dossier Ukrainien alors que de nombreuses analyses et avertissements depuis 2014, nous prévenaient de ce qui risquait de se produire. Mme Merkel n’est pas stupide, mais elle pensait peut-être que nous interpréterions ses propos d’une autre manière. Une erreur à classer dans la case des gros « lapsus » révélateurs.

    • Tout dépend de leur passeport. Si il est russe ils se sont trompé de coté. Si il est Ukrainiens « à Rome fais comme les Romains »
      ILS SONT CHEZ EUX si, si !
      Essayez d’imaginer (faute de pouvoir leur poser la question) la vie des Ukrainiens déportés récemment – des enfants souvent – essayez d’imaginer l’état d’esprit de leurs parents, de leurs proches ? La France a fait pareil à la Réunion il y a seulement 60 ans. Avec des enfants ! (les enfants de la Creuse) Monstrueux ! Essayez de les contacter pour leur demander leur avis. Plus de 60 ans après cela les ronge encore.
      Roosevelt a fait interner dans des camps de concentration les Nippo-Américains après Pearl Arbor. Et Roosevelt n’était pas Staline ni son copain Hitler ! Un chef d’état doit savoir se salir les pattes. En vous souhaitant bonne lecture.

  19. Vous avouez être sensible aux compliments et je vous comprends au lu de la violence ad personam de certains commentateurs. C’est consternant.
    Je vous adresse, avec mes voeux de fin d’année, mes compliments pour votre recherche sincère de la vérité.
    PS. Mme Merkel n’est pas une écervelée. Contrairement à Porochenko qui se vante de sa duplicité, je vois sa déclaration comme une confession de complicité passive à l’attention de V. Poutine.
    À mon avis il manque une déclaration. Et je ne pense pas à F. Hollande.

  20. Se trouvera-t-il quelqu’un pour engager des poursuites contre la chanceliere ?
    Elle a reçu un mandat de la communauté des nations (ONU) pour appliquer un plan de paix, elle a sciemment refusé de le faire, elle a profité de ce mandat pour preparer la guerre.

    En 1946 le Tribunal de Nuremberg a condamné des dirigeants nazis pour « crime contre la paix », nous y sommes…

    • Le Tribunal de Nuremberg est un crime contre l’Humanité.
      (Le procès de Nuremberg
      Il est placé sous l’autorité du Tribunal militaire international ( de mon cul ) instauré par les accords de Londres du 8 août 1945 et composé de quatre juges, quatre procureurs et quatre assesseurs soviétiques, français, américains et britanniques.)

      Une zap
      https://www.youtube.com/watch?v=E4Sm5SsS9DA

  21. Bonsoir maître,

    je vais me permettre de vous opposer une autre opinion sur les mobiles de Merkel.
    il me semble possible que cela soit une partie d’un plan pour discréditer Poutine auprès de sa population.
    Que la révélation de l’escroquerie l’affaiblisse pour que d’autres prennent le pouvoir et que ces luttes permettent de provoquer l’éclatement de la Russie.

  22. « Je pensais que le lancement de l’adhésion à l’OTAN de l’Ukraine et de la Géorgie discuté en 2008 était une erreur. Les pays ne disposaient pas encore des conditions préalables nécessaires pour cela […] L’accord de Minsk de 2014 était une tentative de donner du temps à l’Ukraine. Elle a bien utilisé ce temps pour se renforcer, comme on peut le voir aujourd’hui. L’Ukraine de 2014-2015 n’est pas l’Ukraine d’aujourd’hui. Comme vous l’avez vu lors de la bataille pour Debaltseve (ville ferroviaire du Donbass, Oblast de Donetsk, théâtre d’une importante bataille de la guerre civile) au début de 2015, Poutine aurait pu facilement les envahir à l’époque. Et je doute fort que les pays de l’OTAN aient pu faire autant à l’époque qu’ils le font maintenant pour aider l’Ukraine. »
    Beaucoup de bruit pour pas grand chose. Vraiment rien ne me choque dans ce texte que je viens de relire.
    Mme Merkel est une femme pragmatique, une scientifique, surement la plus intelligente de la brochette de roublards de la photo de cet article ! Les Ukrainiens ont eu le temps de se préparer à l’invasion des Russes…et M. Poutine peut se satisfaire du fait que l’Ukraine – bien évidemment – n’est pas entrée dans l’OTAN !
    Le 27 mai 1997 L’OTAN et la Russie signaient déjà un accord. Et Poutine se torche avec comme il se torche avec le mémorandum de Budapest. L’OTAN ne s’est pas « agrandi vers l’est » Par contre un des buts de M. Poutine avec cette guerre stupide c’est de se rapprocher de l’Europe (et de l’OTAN) ! Faut pas inverser les rôles. Ce ne sont pas les soi-disant mensonges de Mme Merkel qui sont criminelles mais bien l’invasion par la Russie d’un pays voisin ! Si les Ukrainiens avaient renforcés leurs défenses inutilement ( pas d’invasion) ça dérangeait qui ? Ça générait combien de mort ? Soyons sérieux.

  23. « Criminels » est masculin bien sûr ! Dommage qu’on ne puisse se corriger. Bon je vous laisse les autres, j’ai déjà assez perdu de temps !

    • « … j’ai déjà assez perdu de temps ! »
      Nous aussi à répondre toujours aux mêmes mensonges répétés, répétés sans cesse …
      On ne va tout de même pas répondre à toute vos c…..ries de ce style.
      « … L’OTAN ne s’est pas « agrandi vers l’est » … »
      Surtout quand on connait la stratégie des néocons, très bien résumé par Georges Bush Jr en 2006.

      Bien bon vent à vous. Tenez votre promesse de plus perdre votre temps si précieux.

  24. La France nous échappe; par tout les angles
    Je crois en la divine providence , certes.
    Mais je doutes que la religions chrétienne ….reviennent.
    Toutes notre ingéniosités part pour 3 clous et deux carottes sur les marchés de par le monde.
    Carte à puce , minitel , nucléaire nous étions les premiers , la gastronomie, le vin , ect.
    L’éducation, le médical, la justice,les épathes, notre savoir faire les principes fondamentaux .
    On est une des intelligences la plus pillée et vendue dans le monde
    Tout part en sucette.
    Fallait se débarrasser de la tour Effeil et cette merde de pyramide du Louvre
    Certes Notre Dame veille
    La France s’est comme le Liban une zone de zonards.
    Il est temps de déserter le pays
    Lorsque je vois les quidams de plateau télé qui se la jouent , la crétinerie de la parole
    On est au fond du trou , en plus avec un gouvernement de merde, des gens de merde ; des parasites de merde
    Comment sommes nous en sommes arrivé là; franchement.

    • Bonjour PHG. Je viens de regarder par la fenêtre : pas de panzer/division à l’horizon, vous pouvez sortir de la cave ! Wwwwooouuuaaarrff. Vous savez que Staline était Géorgien (je n’ai jamais dit qu’il était Russe ? Quel rapport ?) : bravo ! On apprend ça en CM2 ! La culture c’est comme la confiture, moins on en a plus on l’étale. Vous avez l’injure facile mais coté argument ; réf ; doc. 0. Juste de la jactance et des réponses à coté de la plaque, ou pas de réponse faute « de munitions ». C’est un plaisir de passer du temps avec vous, éduquer les « masses populaires » est un devoir sacré 🙂 Je n’ai rien à vendre, je ne cherche à convaincre personne de quoi que ce soit : je commente librement. Pour votre anti-américanisme primaire rien de nouveau non plus : J.F. REVEL avait bien analysé ça (« Ni Marx ni Jésus » vers 1970 puis « l’obsession anti-américaine » 30 ans plus tard) Je vous en recommande les lectures pour briller au « café du commerce » à l’heure de l’apéro. Il a surtout bien documenté d’où ça venait (de la gauche française). Les Américains ne sont pas des anges et qu’ils veillent surtout à leurs intérêts n’échappe à personne. Ils font avec l’Ukraine ce qu’ils ont fait avec la Russie en 1941 et personne ne s’en est plein (à part Hitler). Un effort de guerre massif pour abattre l’ennemi commun. Staline a reconnu lui même que ce fut déterminant. (Il en a profité, entre autres, pour utiliser des camions Studebaker pour déporter – sport national des bolchos – des Tchétchènes, ce qui n’était pas au programme de USA !). C’est l’ouverture de 2 fronts qui a dégommé le 3ème reich. il est raide mort, arrêtez la parano !

      • Vous êtes allé aux ordres !!! Vous me semblez un peu perdu dans votre bile. Un coup je m’en vais, un coup je m’en vais pas.

        Cela fait belle lurette que je ne lit plus les auteurs pour hall de gare.

        Tenez votre promesse et bon vent …

  25. Lorsque je parle de la religions chrétienne je parle de l’ Eucharistie.
    Cette action de grâce.
    Il est assez curieux que le transhumanisme se la joue Eucharistie
    Hors il s’agit d’une action de grâce et non d’un concept de l’arroseur qui s’arrose.
    Nupe, la république en marche, Renaissance, tout des noms d’oiseaux FM , transgenre

  26. Le Reich est de retour (quatrième édition !) Tous aux abris ! M. Medvedev a du retrouver une bouteille que M. Eltsine avait planquée dans un tiroir. M. Poutine au moins est sobre lui, on le garde ! 🙂
    Bonne année à tous !

  27. Une bonne année à tous comme pire cauchemars .

    Comme prédiction pour 2023 , dans sa tombe johnny hallyday est bien en décomposition finale , comme insecte intra muro
    Toute sa biologie se finalise en carnes , des ongles qui poussent , sa coiffe qui se désincarne et part en sucette .
    Lorsque l’on parle de légende s’est qu’il y à un macaque dans la boutique
    Reste le plastique botox et le cercueil
    Son corps pète en gaze à effet de serre que son cercueil va imploser dans sa nullité.
    Et puis au-delà de ça il y aura toutes les pleureuses , genre réformes des retraites.
    J’ai eu un flash , si le prix du pain quotidien est légiféré , ce ne sera par rigollot.
    Je me souvient de don bosco , qui me renvoi à peter pan .
    Au delà de ça , modestement notre avenir est dans la ville du quart d’heure.
    2023 année crasse
    Une zap
    https://www.youtube.com/watch?v=OQ2s9r7MGZA

  28. La question de la « responsabilité » de la guerre est une lamentable question progressiste destinée à gérer les perceptions de la population européenne, lamentable troupeau de moutons que l’on conduit à sa ruine.
    Croyant devoir s’excuser d’avoir « pactisé avec Poutine », la pauvre vieille chleue cherche à s’exonérer de ses « responsabilités » (suivie d’ailleurs par Hollande) en se faisant passer pour une salope hypocrite ayant calculé avec trois coups d’avance le démembrement de la Russie…
    Cela est bien sûr partiellement vrai, le vrai ordonnateur de l’arrêt des combats étant Obama. Il faut savoir qu’à l’époque, Poutine était lui-même assez prudent et conscient de ses faiblesses à lui, qu’il a magnifiquement comblé en profitant lui aussi de la fausse paix et au combien.
    Cela en retournant contre leurs auteurs les sanctions de l’époque et en devenant par exemple un géant agricole aux dépens de la France, ce qui lui a permis de gérer avec une incroyable efficacité les sanctions de 2022: c’était le but et l’échec occidental en la matière est complet et définitif.

    On se fout éperdument du « responsable » d’une guerre. On choisit son camp ou bien on commente. Pour ma part, je souhaite la victoire de la Russie, et l’humiliation des dirigeants européens actuels, qui forcés de démissionner (on espère aussi qu’ils seront punis), laisseront la place à un ensemble de nations qui (après avoir payé de justes indemnités pour les torts causés) pourront reprendre leurs activités en utilisant à nouveau des hydrocarbures à pas cher en provenance de Russie.
    C’est pour bientôt. En tout cas, l’Union Européenne actuelle ne survivra pas à la victoire Russe, cela est certain: la fureur des peuples dupés sera extrême.

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