Condamnation de Nicolas Sarkozy, une justice politique encore et toujours

Je n’aime pas Nicolas Sarkozy comme homme politique et je ne suis pas garant de son honnêteté ou de sa morale. Ce que je sais c’est que depuis près de 20 ans la magistrature française lui voue une haine sans mélange. D’abord comme ministre de l’Intérieur puis président de la République. Cette aversion pour l’ancien président largement partagée dans les couches moyennes a exposé celui-ci à une vendetta judiciaire ininterrompue. Où la fin a toujours justifié les moyens, et en particulier la prise de liberté avec le respect du droit et des principes. La haute fonction publique judiciaire et en particulier la Cour de cassation a tout validé, Nicolas Sarkozy pouvant être considéré comme ayant fait évoluer la jurisprudence non comme président ou ministre mais comme prévenu. Et à chaque fois au détriment des libertés publiques. Parmi la collection d’affaires qui lui furent accrochées, il avait donc comparu le 5 décembre, devant la cour d’appel de Paris qui rejugeait la fameuse affaire dite « des écoutes », ou autrement nommée « l’affaire Bismuth ». Avec cette « chasse au Sarkozy » justement dénoncé par le bâtonnier de Paris, l’ancien président se trouve être encore aujourd’hui le symbole fort du dévoiement et de l’instrumentalisation de la justice pénale à des fins politiques.  

La cour d’appel de Paris vient donc de confirmer le jugement de condamnation de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et Gilbert Azibert. Ils sont tous les trois condamnés à trois ans de prison dont un ferme. Cette décision est une mauvaise nouvelle. Au regard de ce que doit être une justice apolitique et impartiale.

Comme sont déplorables tous ces commentaires que l’on trouve dans la presse sur les réseaux de ce qui se réjouissent de l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques qui leur conviennent, en attendant de se plaindre quand ce sera leur camp qui sera concerné. Condamner Sarkozy, préserver Macron après l’avoir fait élire, réprimer le mouvement social, et protéger les violences policières, procèdent de la même dérive. Celle d’une justice devenue indépendante non pas pour assurer son impartialité mais au contraire permettre sa partialité politique.

Pour ma part, je vais me faire traiter de chien de garde de Sarkozy par les ignorants et les analphabètes juridiques qui sont, comme chacun sait, nombreux en France. Ça n’est pas grave, et ça ne m’empêchera pas de répéter qu’une justice qui ne respecte pas sa propre légalité et pratique par conséquent l’arbitraire et la plus importante des corruptions.

(Je renvoie là aussi à la lecture de mon livre où j’ai décortiqué le pourquoi et le comment de cette dérive. Il n’est pas trop tard pour le lire)

l’histoire commence avec l’affaire Bettencourt menée par un juge d’instruction avide d’exposition médiatique et entretenant des rapports parfois très élastiques avec les règles de procédure ou le respect des principes. En violation de la Constitution, ce juge d’instruction avait saisi l’agenda du président de la République. Celui-ci, une fois l’ordonnance de non-lieu évidente rendue à son profit, avait saisi la Cour de cassation afin d’obtenir sa restitution.

Affaire Paul Bismuth, des écoutes, Azibert

C’est cette procédure qui va être à l’origine de l’offensive judiciaire la plus violente dirigée contre Nicolas Sarkozy.

Celui-ci, dans le cours de cette affaire, désireux de communiquer librement avec son avocat – et de faire ainsi usage d’une liberté fondamentale –, et persuadé, d’ailleurs à juste titre, d’être sur écoute, avait décidé d’utiliser un téléphone portable acheté sous le nom de Paul Bismuth. Précaution d’amateur, puisque quelques recoupements de bornage permettaient d’éventer la supercherie. Effectivement, les conversations entre l’ancien chef de l’État, leader de l’opposition politique, et son conseil faisaient l’objet d’écoutes judiciaires depuis plus de huit mois, dans le cadre d’une instruction concernant des soupçons d’un financement d’origine libyenne de la campagne présidentielle de 2007. Instruction diligentée par l’inévitable Serge Tournaire, qui collectionne les mises en examen de Nicolas Sarkozy et a procédé à la liquidation judiciaire du candidat Fillon en 2017. Utilisant ce qui fut qualifié par les juristes scandalisés d’écoutes de type « filets maillants dérivants », il eut accès aux échanges personnels, privés et professionnels de Sarkozy. Ceux qu’il avait tenus avec son avocat furent ainsi scrupuleusement enregistrés et transcrits pendant huit mois ! L’ancien président avait donc introduit devant la Cour de cassation une procédure pour obtenir la restitution de son agenda saisi – illégalement – dans l’affaire Bettencourt. La transcription d’une conversation fit soupçonner l’ex-Président d’avoir tenté d’obtenir des informations auprès de Gilbert Azibert, ancien premier avocat général près la Cour de cassation, sur cette procédure. En contrepartie, Nicolas Sarkozy se serait engagé à soutenir le magistrat à obtenir un poste à Monaco. Ça y était, on le tenait, et commença alors un rodéo judiciaire géant mobilisant toutes les ressources de la procédure pénale, avec deux juges d’instruction, Aude Buresi et Claire Thépaut, particulièrement pugnaces compte tenu du caractère monstrueux du crime. L’accusation de corruption apparaissait aux professionnels, passablement farfelue lorsque l’on connaissait le fonctionnement de la Cour de cassation, que l’on savait qu’elle avait finalement refusé la restitution de l’agenda, et qu’enfin Gilbert Azibert, soucieux d’une fin de carrière ensoleillée à Monaco, n’avait pas été nommé au poste dont on disait qu’il le guignait, celui-ci étant déjà pourvu. Pas d’utilisation d’une prérogative juridique de l’ancien magistrat ni de contrepartie de la part de l’ancien président qui n’avait aucune compétence pour cela.

On assista cependant à un déploiement de moyens considérables. Les deux magistrates, les « deux dames » comme les appelait Sarkozy, ne chômèrent pas. Parmi bien d’autres institutions, elles ont ciblé les magistrats de la chambre criminelle. Probablement soucieuses de savoir si ceux-ci avaient pu être approchés par Azibert, elles ont multiplié convocations et auditions, perquisitions, saisies d’ordinateurs, communication de fadettes et autres initiatives complètement disproportionnées. Ce zèle a créé, comme l’a rapporté le Canard Enchaîné avec gourmandise, une ambiance assez lourde au palais. On apprit à la lecture de l’hebdomadaire satirique que les magistrats auraient été cuisinés sur leur délibéré ayant abouti à leur décision de refus de restitution de l’agenda. Il est probable que les membres de la Cour de Cassation, se rappelant le texte de leur serment, ont dû être interloqués par la méthode : « Je jure de bien et fidèlement remplir mes fonctions, de garder religieusement le secret des délibérations et de me conduire en tout comme un digne et loyal magistrat ». Ils savent que c’est un principe constitutionnellement protégé et connaissent le rappel du Conseil d’État du 17 novembre 2012 : « le secret des délibérations dans les assemblées juridictionnelles est un principe général du droit public français ; que ce principe a pour objet d’assurer l’indépendance des juges et l’autorité morale de leurs décisions ; qu’il s’impose, dès lors, à toutes les juridictions ». Les « deux dames » le savaient probablement aussi, mais quand il s’agit de Sarkozy, on n’allait pas s’arrêter à ce genre de détails.

Le bruit court que les auditions dans le bureau des juges d’instruction ont été marquées par un sévère refroidissement climatique. Et bien sûr les magistrats de la chambre criminelle ont refusé de trahir ce secret. Qu’à cela ne tienne, on raconte qu’elles auraient alors réclamé la copie du rapport du conseiller rapporteur. Il s’agit de la synthèse du dossier soumis à la juridiction présentée par un conseiller à la collégialité pour lui fournir les éléments du débat nécessaire au délibéré. Les juristes attentifs savent que le rapport fait partie de ce délibéré, et qu’il est donc soumis au secret. La question est tranchée depuis longtemps, à la fois par le Conseil Constitutionnel et par la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Mais puisqu’on nous disait qu’il s’agissait de Sarkozy ! Avec lui, le respect de la Constitution ne pouvait pas être au programme. On s’en tiendra à ces quelques exemples, toute l’instruction se passa en prenant moultes libertés avec le droit et avec les principes. Sous les regards bienveillants de la chambre d’instruction et de la Cour de cassation qui validèrent à peu près tout.

Trois ans de prison, dont un ferme

Toutes deux renvoyèrent la patate chaude au tribunal de Paris, lui laissant le soin de prendre la responsabilité de prononcer une relaxe que tous les observateurs pensaient inévitable. Ce fut également l’opinion des journalistes ayant assisté aux audiences, dont l’avis pouvait se résumer de la façon suivante : « lorsque l’on vise une cible de cette importance, il vaut mieux avoir de bonnes munitions ». À la surprise générale, fut prononcée le 1er mars 2021 une décision de culpabilité assortie de condamnations extrêmement lourdes, à base de prison ferme pour Nicolas Sarkozy et pour les autres protagonistes du dossier. Le tout sous les acclamations de ceux qui raffolent de l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques et pour qui la détestation de l’ancien président relève du fanatisme. Pendant ce temps, des rumeurs insistantes racontaient une histoire un peu différente, selon laquelle la présidente du tribunal souhaitait prononcer la relaxe mais que les deux magistrates assesseurs étaient restées sur des positions militantes et s’y étaient opposées. Il s’agit là, n’est-ce pas, de calomnies et d’inventions auxquelles personne n’apportera le moindre crédit. Car ce serait croire à la politisation de la haute fonction publique judiciaire et cela chacun sait que ce n’est pas possible. L’impartialité, comme l’a démontrée l’affaire Fillon, y est évidemment une valeur cardinale… Comme celle de la présidente de la collégialité ayant rendu la nouvelle décision, qui oubliant tout devoir de réserve, s’était opposé politiquement et publiquement au chef de l’État, son organisation syndicale appelant à voter pour ses adversaires. Dans n’importe quel pays normal, une telle situation aurait été impensable.

Finalement, cette dernière péripétie que la confirmation du jugement de première instance par la cour d’appel, témoigne du fait que Nicolas Sarkozy n’a jamais voulu soulever sérieusement la question du caractère politique de l’indiscutable acharnement judiciaire dont il a été l’objet durant toutes ces années. Répétons qu’il ne s’agit pas ici de se porter garant de la morale et de la probité personnelle de l’ancien président de la République, ni exprimer une quelconque sympathie politique à son endroit, totalement absente chez l’auteur de ces lignes. Mais de partir d’une réalité dont Sarkozy n’a pas tiré les conséquences au-delà de sa personne. Tout son parcours judiciaire depuis dix ans a pour caractéristique que les faits et le droit occupent une place secondaire dans le traitement de ses affaires, au profit de la recherche d’une revanche spectaculaire contre un personnage politiquement détesté. Nicolas Sarkozy a préféré finasser en traitant avec Macron au lieu de mener le véritable combat contre cette dérive politique de la justice. Oubliant que magouilles ne remplacent jamais le rapport de force. Comment comprendre en effet que ses ces conseils n’aient pas soulevé la question de la composition de la Cour.

 Cette situation est le symptôme d’une évolution qui a fait de la Justice française d’aujourd’hui un pouvoir politique autonome. La présidentielle de 2017, la mansuétude judiciaire dont bénéficient Emmanuel Macron et ses amis, la brutalité de la répression des mouvements sociaux, la porosité aux mouvements sociétaux minoritaires en sont autant d’expressions. La protection judiciaire dont bénéficie Macron et la condamnation de Sarkozy sont les deux faces de la même pièce. Celle d’une magistrature devenue force politique au détriment de sa mission.

L’arrêt de condamnation que vient de rendre la cour d’appel annonce des jours difficiles pour l’ancien Président de la République. Il a été lourdement condamné dans l’affaire Bygmalion et là aussi, on peut prophétiser que la cour d’appel va poursuivre la vendetta. Et dans l’affaire du financement libyen de la campagne de 2007, le PNF vient de demander son renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris. Quelle que soit le contenu judiciairement inconsistant du dossier, on se doutait bien que les mêmes causes produiront les mêmes effets.

Régis de Castelnau

46 Commentaires

  1. Est ce par sa politisation que la justice laisse traîner des plaintes de citoyennes pour viol? Bref abandonne t elle le peuple par idéologie ?
    On parle de manque de moyens mais est ce comme à l’hôpital une espèce de j’m’en foutisme généralisé ?
    Le à quoi bon de professionnels déprimés qui voient leur pays disparaître..?

    • Les petits pois se vengent… C’est juste inconvenant de parler de liberté et de droit bafoués concernant ce personnage au service de l’oligarchie et de l’atlantisme depuis des decennies. Vous feriez mieux, monsieur Castelnau, de vous intéresser aux jugements sans fondements à répétition contre les GJ, qui ont brisé des vies, écrasé la citoyenneté, révélé une Justice aux ordres. Aux menées des hordes du sinistre de l’Intérieur qui voit du gauchiste partout, qui interdit les manifestations ou les encadre au plus serré, les traque au drone, avec une conception générale de la police et de l’ordre qui révèlent sa vraie mission : détruire la République.

    • Que de bla bla
      Ce n’est pas l’aversion des classes moyennes pour Sarkozy qui a entraîné les actions de justice, ce sont les délits petits, moyens et grands de ce personnage sans scrupule qui ont amené des procédures judiciaires.
      Malgré des avocats doués, malgré des entraves répétées à la justice, malgré des manoeuvres dilatoires presque sans fin, le petit monsieur va finir par être condamné lourdement dans plusieurs affaires, et ce sera mérité.
      Tout le reste n’est que palinodie d’avocat habitué à manier la langue de bois des sachants et à toucher des honoraires en liquide de la part de truands.

  2. Les griefs retenus contre l’ancien president sont peccadilles en comparaison des crimes contre la nation qu’il a perpetrés.
    -retour dans l’OTAN et soumission au maître US
    – viol du referendum de 2005 qui constituait l’expression ultime de la souveraineté du peuple
    – demarrage de la destruction du pays par une dette illimitée -600 Mds- sans aucune raison economique autre que la soumission sans retenue à la finance anglo-saxonne.

    Ces trois crimes ont en commun de retirer au peuple toute possibilité de decider librement de son avenir.

    • Hôpital , justice et toutes les autres institutions qui doivent servir le peuple sont en effet ,non seulement abandonnées n mais piétinées ,par un pouvoir qui admire son nombril et ses tares.

    • Béotien du droit, je ne vois que les prédations évdentes de ce petit homme qui nous a valu un référendum à la poubelle ( qui pouvait nous éviter d’obéir ensuite à cette mafia), une guerre de Libye aux ordres des U.S ce qui me suffit pour en faire un complice de l’ETAT Profond dont il fait partie. Alors certes pour les puristes du droit, il a à redire.

  3. Votre raisonnement paraît imparable, et le justiciable Sarkozy est dans la mouise. Ce qui sur le plan du droit est parfaitement condamnable. Mais ce Monsieur, qui a piétiné le résultat du référendum de 2005 méritait un châtiment. Cette justice pourrie le lui inflige, et encore à minima. Quand on est dans la jungle de l’anomie, qu’il a contribué à créer par son refus du résultat du référendum, les plus forts écrasent les autres. Le sort de M. Sarkozy m’indiffère. Les dérives de la magistrature m’inquiètent. Mais, comme disaient certains, Vae victis. Aujourd’hui, le « pauvre con », c’est lui.

    • Je réponds aussi à Papon, plus haut: pour ce qui est du référendum de 2005, Sarkozy avait annoncé la couleur pendant la campagne électorale. Et entre cela ou Ségolène, certains électeurs se sont faits une raison.

  4. Comme vous je n’apprécie pas particulièrement Nicolas Sarkozy qui mériterait d’être inquiété ne serait-ce que pour l’affaire libyenne. Concernant les écoutes du téléphone de Paul Bismuth, peut-être faut-il se souvenir qu’à l’époque, la police avait parlé d’un renseignement donné par un vendeur SFR qui aurait reconnu le président Sarkozy. Rocambolesque affirmation ! Je pense, plutôt, qu’on a utilisé une valise IMSI Catcher, alors qu’elle n’était pas encore autorisée d’emploi en France, et que le ou les fonctionnaires chargés de l’écoute auraient reconnu en, Paul Bismuth, Nicolas Sarkozy… Il me semble, d’ailleurs, que le Canard Enchaîné, à l’époque, avait souligné le caractère illégal de la procédure !

  5. J’ai lu « une justice politique » de l’auteur de ces lignes et je partage son indignation (impartialité).
    La populace de gauche – qui se réjouit des ennuis du sarko – ne comprend même pas que c’est ce genre de dérives qui a permis l’accès aux manettes du macron ! Les mêmes dérives qui « couvrent la répression des mouvements sociaux » ! Après ils pleurnichent quand ils se prennent des boules de gomme, des gaz lacrymos et des coups de trique ? Les juges se parjurent et trahissent leur sermon ; le macron peu dire « qu’il a été élu pour réformer les retraites » ! 🙂 Tout le monde est content, petits services entre amis.
    Je ne plains pas sarko : au lieu de de les traiter de « petits pois » il aurait du interdire le syndicalisme militant, exclure ceux qui trahissent leur sermon ! Et faire graver ça dans le marbre ! C’était ça aussi son boulot ! Pas de faire le mariole !
    Comme pour le Karcher : QUE DE LA GUEULE.
    Des occasions manquées qui ne se reproduiront plus. Il a trahi ses électeurs pour de la frime. Il récolte !

    • « Les juges se parjurent et trahissent leur sermon… » Leur « serment », plutôt, je suppose ? Bon, on comprend quand-même.

      • Exact, merci XC. Curieusement je fais toujours cette faute !
        Sûrement à cause du charabia et du cérémonial religieux. Un contrat écrit (en double exemplaire comme tout contrat qui se respecte) serait plus convenable…et les écrits restent pas le charabia sur la bible ou le code civil.
        🙂 Les juges pourraient – réellement – se torcher avec et le ministre de ces « sots » les convoquer face à leur contrat pour les virer.

  6. « Je n’aime pas Nicolas Sarkozy comme homme politique et je ne suis pas garant de son honnêteté ou de sa morale.  »
    Déjà il n’est pas PD proprement dit
    S’est un opportuniste , s’est plutôt un lien de com vers Macron
    Alexi kool la dépassé question réseau
    Il s’est fait niqué par la Chine et la corsitude
    S’est un petit malfra au grès du jours
    Un room

  7. Associé Narkoze et Sars-Cov-2
    s’est rigolot

    si cela se trouve ,il fait dans le trafic d’enfants aussi perdu vue avec l’arche de Noé et nos impôts

      • Narkoze est l’espion du stratégo
        L’handicape man
        Il à fuit la cours des miracles !!!! , hitler et staline par une porte dérobé; comme tare.
        Le corbeau

  8. Ceci dit faut éviter de le laisser en électron libre.
    Pour le mettre en cage , il est suicidaire …
    S’est un monstre du quoi qu’il en coute

  9. Mais enfin vous savez tous que les loges font la pluie et le beau temps surtout en politique en France et ailleurs. Pourquoi ne citez-vous pas les accointances de ces 2 dames avec leurs loges respectives et celle de Sarkozy ? Que leur a-t-il fait de si méchant lorsqu’il était PR pour que ces 2 dames lui en veuillent autant ? J’aimerais bien le savoir pour nous tous…

  10. La magistrature française est la seule « corporation » de notre pays qui n’a de comptes à rendre à personne.
    Forcément ça leur monte à la tête, ils en usent et abusent.
    La « gauche qui pue » hurle à la mort à la moindre allusion à ce « droit divin » ? Evidemment car elle n’a rien à craindre des magistrats rouges et rose. Des crapules comme mitterrand et hollande n’ont jamais entendu sonner leurs casseroles (qui ne manquaient pourtant pas)

  11. Excellent article, et analyse qui fait codicille à certains passages du livre « une justice politique », mais peut être le plus intéressant est il de savoir ou deviner pourquoi Sarkozy comme Fillon n’ont jamais mis en avant les fondements purement politiques de ces poursuites. Qu’est ce qui les empêche de « déballer » ce qu’ils en connaissent car forcément les ressorts leur sont bien connus. Ce silence est un mystère tout comme l’abstention de leurs conseils – pourtant chevronnés – à déposer une requête en suspicion légitime. On nous annonce que Sarkozy a décidé de se pourvoir en cassation. Au vu de l’article on se demande « à quoi bon » ? Et ça n’est pas fini. il y aurait enfin un intéressant parallèle à faire avec l’impunité dont bénéficient certaines figures de la gauche la plus militante.

  12. Le crétinerie partisane
    Il me semble que TOUTE la gauche s’est contenté de ricaner lors du putsch judiciaire contre Fillon. Beaucoup même, en parfait Tartufes trouvaient ça justifié.
    Il me semble que TOUTE la droite , comme les socialistes d’ailleurs se sont contenté de ricaner lors du coup de force contre LFI et Mélenchon avec l’hallucinant blietz de perquisitions ( sans objet et sans suite d’ailleurs)
    Je n’ai entendu personne s’émouvoir, ET R. DE CASTELNAU NON PLUS, lorsqu’il s’est trouvé des juges pour condamner des identitaires à 5 ans de prison ferme…. sans aucun motif au point que l’appel a statué d’un non lieu.
    M. de Castelnau, j’imagine bien que les identitaires ne soient pas votre tasse de thé mais où était votre conscience quand leurs droits ont éte bafoués?

    • DEGORDE. Oui, je me suis également posé ces questions et sans trouver plus de réponse.
      Me DE CASTELNAU a – en partie – répondu : « Nicolas Sarkozy a préféré finasser en traitant avec Macron au lieu de mener le véritable combat contre cette dérive politique de la justice. Oubliant que les magouilles ne remplacent jamais le rapport de force. Comment comprendre en effet que ses conseils n’aient pas soulevé la question de la composition de la Cour »
      Si il faisait publiquement des comparaisons entre le traitement qui est le sien et l’impunité flagrante dont bénéficient- ou ont bénéficié- des crapules comme mitterrand ou hollande (sans parler macron et ses complices) ça serait des émissions spéciales en boucles dans les merdias subventionnés ! Déjà d’avoir « osé » un article récent dans le Figaro l’a exposé à des reproches des magistrats concernés (ce qui correspond à des menaces non dites)
      C’est quand il était aux manettes qu’il fallait agir. Seule la Cour Européenne de Justice pourrait le défendre. « Croire en la justice de son pays » ça fait joli mais – dans son cas – c’est pas un bon plan.
      🙂 Il finira par demander l’asile politique en Italie – c’est le conseil que je lui donne – en France il n’a que des ennemis et la justice est définitivement maquereautée par les gaucho-facho (pléonasme)

  13. Le nain aux Rolex glands remplaciste dézingué par la justice coloniale mondialiste… Le souchien va pleurer…

    • de rire…

      « Je veux être le président d’une France [ancien nom de Boobaland] qui aura compris que la création, demain, sera dans le mélange, dans l’ouverture, dans la rencontre, je n’ai pas peur du mot,… dans le métissage »
      Le Nain aux Rolex, Discours du congrès de l’UMP, 14 janvier 2007.

      ARCHIPEL DE FOURQUET = ASSURANCE-VIE DE SUPER-RICHE

      «L’IMMIGRATION fait baisser ainsi les salaires, et dégrade la condition morale et matérielle de la classe ouvrière […] une classe ouvrière divisée en deux camps hostiles, les prolétaires anglais et les prolétaires irlandais [imaginez avec musulmans/chrétiens] Le SECRET de l’impuissance de la classe ouvrière anglaise [souchienne], en dépit de son organisation […] grâce auquel la classe CAPITALISTE maintient son pouvoir. Et cette classe [Soros] en est parfaitement consciente »
      MARX, lettre à Meyer et Vogt, 1870

  14. Triste de voir autant de commentaires anti-Sarko a fortiori sur ce blog

    Tous ces gens ne comprennent pas qu’ils seront les prochains à passer à la casserole

    Portant, l’histoire nous amplement prévenu
    Mais les mêmes gens font les mêmes erreurs

    Quand les nazis sont venus chercher les communistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas communiste.

    Quand ils ont enfermé les sociaux-démocrates, je n’ai rien dit, je n’étais pas social-démocrate.

    Quand ils sont venus chercher les syndicalistes, je n’ai rien dit, je n’étais pas syndicaliste.

    Quand ils sont venus me chercher, il ne restait plus personne pour protester. »

    • oui
      sith et seth et cyd s’est le même truc.
      Le berger du village

    • L’oiseau le corbeau sont langage se limite à 4 coins
      coin Et ect de 4 coins
      Tout et est dit et en plus historiquement le corbeau fait partie de notre histoire
      S’est factuel.
      La pie est plus maligne , le corbeau l’invite sur les 4 coins cardinaux
      La pille invites à la fleuraison du printemps de l’abeille très fugace
      Vu quel cache sa couvée
      Ils ont tous un timming.
      Lorsque une bombe tombe ; forcément il y à des dégâts
      Ce monde invisible.
      Si cette loi est voté qui est avant garde.
      Un mec drogué qui se la joue et qui tue quelqu’un sur sont passage sur la route en voiture ;
      Ce qui implique une dérive de l’État qui se privative.

      • A force de voter des sanctions qui ne se sanctuarises pas factuellement; il est clair que s’est un appât dans le transgenre

  15. En total désaccord avec ce billet : ce serait une justice politique si Sarkozy était innocent. Or le contenu des écoutes est accablant, et d’ailleurs Maître de Castelnau est bien embarrassé puisqu’il répète qu’il n’est pas garant de la probité de ce triste sire.
    Sur le plan de la procédure, on verra ce que la CEDH dira de la régularité des écoutes.
    Mais surtout, sur le plan républicain, la justice est dans son rôle en sanctionnant les infractions commises par les puissants et assume sa mission de (contre-)pouvoir face à un ancien président de la République. Je n’oublie pas la formule de Saint-Just : un peuple n’a qu’un ennemi dangereux, c’est son gouvernement.

    • L’affaire polygonal narcoze
      Il nous vendent toutes les stations de la cocaine et ils nous expliquent que leur fantasmes est une réalité tangible.
      A la limite si on libérait le cannabis cela pourrait se voir et ils ne vont pas le faire
      Dixit
      D’où d’ailleurs le renforcement , si tu fume et que tu roule et que tu tue.
      Alors évidemment que s’est sympathique

      • Le politique est larvaire et d’une crasse.
        Complètement à l’aise

        • En plus ils nourrissent un sniper à chaque coin de rue
          D’où l’envolé vers les mairies d’avec une violence à notre pas de porte.
          S’est quoi le scenario ?
          En plus ils piquent le bronze de nos tombes , et puis ils piquent directement nos cadavres à paris
          Dans la découpe du cadavre pour être au top du pillage.

          • Vichy s’est en France ; pas en Arabie Saoudite

  16. Et puis j’ai horreur de l’auto censure ; perso j’écris mes textes évidemment peu s’invite , s’est normal
    Faut tout voir comme un sujet d’étude ; ceci dit de selon mon avis eya à passé la frontière dans une communauté coranique
    Et si cela se trouve , elle est juste sur le palier supérieur.
    Aïd el-Fitr 2023 : vendredi 21 avril 2023. …
    Aïd-el-Kébir 2023 : jeudi 29 juin 2023.
    Si en plus la lune joue
    Et si cela se trouve s’est un flop

  17. D’accord avec l’auteur sur le principe : les petits juges fanatiques qui fabriquent de la jurisprudence et qui s’ingèrent politiquement se sont gravement trompés de voie, et confondent le pouvoir qui leur est conféré avec celui dont leur Ego hypertrophié rêve de disposer.
    Des totalitaristes en puissance qui se réclament du « progressisme », on en a vu d’autres : j’y reviendrai.
    Maintenant, que le servile agent de l’État profond Sarkozy qui, pour exorciser sa petitesse en rêvant de grandeur, a tué toute forme d’expression de la démocratie en enterrant le résultat clairement exprimé du référendum de 2005;
    que le même agent zélé et gravement corrompu de l’hégémonie atlantiste, responsable avec Bernard des évènements qui détruisirent la Libye sous couvert d’une « zone d’exclusion aérienne »onusienne, en empêchant surtout l’établissement d’une monnaie panafricaine fondée sur les réserves d’or dûment volées;
    que le traître qui dans sa bassesse, supprime le délit de haute trahison, se prenne finalement un tel retour de Karma, a quelque chose de rassurant à mes yeux :
    Que l’impunité d’un tel nuisible se révèle impossible rend l’espoir non-mort : le voici mort-vivant, et c’est toujours mieux qu’enterré.

    Enfin, je comprends qu’on s’indigne ici de la violation de la Constitution, mais alors :
    Où sont ceux qui, forts de connaître le Droit, s’indignent à la hauteur de l’indignation, ceux qui porteraient au nom du Bien commun le combat devant la justice, ceux qui ne renonceraient pas à défendre sans relâche les droits constitutionnels gravement bafoués par les confinements, par les passes sanitaires, par les obligations à devenir cobaye d’une expérience mortifère, par les graves et immanquables conflits d’intérêts au cœur même de la Présidence du Conseil Constitutionnel ?! Mc Kissa, dites-vous ?! Gardes à vue abusives, impunité des flics devenus miliciens, surveillance généralisée, censure, inversion accusatoire etc… rien de trop grave, n’est-ce pas ?!

    La Constitution n’est même plus un paillasson, c’est une serpillère qu’on peut laisser souiller par des merdes dans la plus grande impunité pour ces dernières.
    Dans ce cadre, s’indigner ici de sa violation par de petits juges revanchards et opportunistes, qui le font presque avec doigté, dirais-je en osant une subtilité graveleuse, a pour moi quelque chose de très incomplet, voire de presque trop confortable ou trop simple.
    Les Institutions dont on invoque encore -comme autant de pieuses prières- la solidité, ne sont plus qu’une façade largement fissurée qui pourrait bien crouler sous le poids des vulgaires ripolinages successifs, qui ne suffisent plus à masquer l’échafaudage de duperies bâti par les usurpateurs successifs qui, à l’instar d’un Sarkozy, derrière la bâche, détruisent en fait les fondations même de l’État de droit.
    Barroso, Juncker, Von der Leyen (et consorts, Draghi, Lagarde, etc.) : voilà une brochette de fonctionnaires affectés à notre soumission zélée au totalitarisme, dont l’impunité totale et intolérable confère un pouvoir de destruction bien plus en profondeur que les exécutants de seconde zone incarnés par ceux qui violent à tour de rôle la magistrature suprême de notre État en phase avancée de zombification.
    Sarko est un (petit) symptôme de l’impérialisme atlantiste presque bénin, en comparaison.
    J’espère bien qu’un Macron paiera bien plus cher encore, dans un cadre qui, conformément aux règles karmiques, autoriserait la violence bien au delà du droit en vigueur.
    Bref (soupir)…

  18. Je suis d’accord avec vous
    J’invite toujours à voir l’évidence, mais ce n’est pas donné
    Les présidents sont ointés de la cape , quelque part ils sont bénis comme avatars.
    Le deal avec le siège d’Alésia s’est mal terminé.
    A l’epoque on était sur le méridien d’or rien a voir avec le méridien d’aujourd »hui
    52 ans avant j-c , faut ce la jouer quand même

    • Perso Rastapopulo j’ai étudié toute cette trame.
      Alésia – 52
      Gps glingué
      Jc arrive pour sauver les meubles
      Lui n’à aucune réalité existentiel , s’est juste une trame dans la théorie des cordes
      L’islam arrive, tout est répertorié ; au vu du résultat ….
      Certes vous avez le bouddisme
      Ceci dit Lhassa est un bar à pute , le Tibet avec son moulin à prière s’est pris dans le cul.
      2000 ans d’histoire , sans aucune base référentiel qui tourne en salade.
      S’est un problème de GPS tronqué.

      • Et je me pose même la question de si l’heure sidéral du zodiaque qu’on nous expose d’avec de fausses éphémérides est authentique avec une conquête spatial en voie de garage.
        Les stranglers s’est de la bonne musique , ils ont gardé ce côté décalé

        • Il est d’ailleurs curieux que en 2023 on ne parle plus du serpentaire , le 13

  19. Surprenant de la part de Monsieur de Castelneau qu’il reprenne les arguments des main stream médias sur cette affaire. C’est à dire que le fond de l’histoire est totalement escamoté. Je lis ces jours-ci dans le journal le « combat » de Carla Bruni pour la dignité de son cher époux. Pour avoir été bombardé la Lybie, totalement sans défense, ce triste sbire, tout comme Blair et Obama ne mérite rien de moins que la réclusion à perpétuité. Les conséquences de l ‘effondrement de la Lybie se répercute encore aujourd’hui pour l’afrique et l’Europe. Peut-être que les manquements à la procédure sont inacceptables aux yeux du juristes, mais pour une fois qu’un de ces salauds s’apprête à payer, Monsieur de Castelneau manque vraiment le coche en ne faisant pas le travail d’éducation populaire sur le fond de l’histoire.

Laisser un commentaire