Russie Occident, l’autre guerre de 100 ans (deuxième partie)

Dans la première partie, nous proposions d’envisager le conflit entre la Russie et l’Ukraine, dans la perspective historique élargie d’une guerre de 100 ans opposant, depuis 1917, la Russie et l’occident. Nous suggérions aussi que le conflit idéologique entre propriété privée et collective des moyens de production ne s’était pas éteint, mais transformé en une opposition entre économie libre-échangiste complètement dégagée de toute intervention étatique, et les économies russe ou chinoise, laissant une large part à la planification par l’état.

Les phases de la guerre

Revenons au début de notre histoire. Tout le vingtième siècle à venir se joue entre avril 1917 et octobre 1917 : le 6 avril 1917, les USA déclarent la guerre à l’Allemagne, à la suite d’un vote positif au congrès. Le 25 octobre 1917, les bolcheviques prennent le pouvoir en Russie. Les USA entrent de plain-pied dans les affaires européennes, tandis que l’Europe est considérablement affaiblie. Ils se trouvent en position d’entreprendre le remplacement des impérialismes européens ébranlés. Leurs rapports avec les puissances européennes deviennent donc ceux des impérialismes concurrents : les actions hostiles, voir les coups bas, se mêlent aux collaborations financières ou industrielles, ainsi qu’aux alliances de circonstance. Au même moment apparait la première puissance industrielle ayant fait le choix de la collectivisation. Le spectre d’un pays communiste, se réclamant du marxisme, cauchemar pour tous les impérialismes historiques, surgit en contre-exemple de la nécessité absolue de la propriété privée. Ce qui n’est encore qu’une expérience brouillonne et tragique par bien des aspects ne doit en aucun cas réussir. Ainsi, la présence de l’URSS en formation, unit politiquement les nations occidentales par ailleurs concurrentes. Tâchons maintenant de distinguer des phases dans cette guerre de 100 ans.

La curée (1917 – 1922)

 C’est ainsi que, comme signalé plus haut, les nations européennes, leurs colonies, les USA, etc., participent activement à la guerre « dite » civile, soutenant les blancs contre les rouges. Les deux motivations : faire main basse sur les immenses richesses en ressources du territoire de l’empire, et détruite dans l’œuf le collectivisme se renforcent l’une l’autre. Les armées occidentales sont présentes sur le sol russe, participant à la destruction et à la désorganisation qui produira l’une des plus épouvantables famines de l’histoire. On en trouve des descriptions stupéfiantes dans le recueil de nouvelles « Les steppes rouges » de Joseph Kessel, qui avait été envoyé dans l’extrême orient russe avec quelques troupes françaises. On rappellera aussi ce fait mal connu : des troupes américaines ont été positionnées dans ce même extrême orient, où elles ont laissé le fort mauvais souvenir d’exactions et de crimes. Malgré ce soutien, les Rouges finissent par l’emporter. Durant cette première phase, l’Ukraine reste évidemment un enjeu particulier pour les puissances occidentales. Même l’Allemagne, pourtant vaincue, agite ses services secrets pour exciter le nationalisme ukrainien dans le but de détacher cette région à son profit. Elle n’est pas la seule. La Pologne aussi tentera sa chance les armes à la main. Voyant la Russie affaiblit, elle avait pris la décision, dangereuse et malavisée, de s’engager dans la guerre. Après des succès initiaux, elle subira revers sur revers, jusqu’à voir son territoire menacé par la toute nouvelle Armée Rouge. C’est la France qui la sauvera, en envoyant des armes et des cadres pour réorganiser et ré-entrainer cette armée fragilisée. Elle pourra ainsi reprendre l’initiative, et arracher à la jeune Union Soviétique une partie de l’Ukraine et de la Biélorussie. Terrain qu’elle ne gardera pas longtemps, car ce sont ceux-ci, on l’oublie souvent, qui font l’objet du marchandage entre Hitler et Staline au moment de la signature du pacte de non-agression. 

Le temps de la tentation (1922 – 1941)

A partir de la fin de la guerre civile, l’évidence s’impose : il va falloir vivre avec ce contre-exemple d’une nation industrielle ayant collectivisé les moyens de production. En 1917, celle-ci avait renoncé aux méthodes et outils habituels de la diplomatie. Le nouvel état soviétique n’avait pas vocation à assurer sa souveraineté sur un territoire limité, mais il naissait comme « état des prolétaires » du monde entier. Ainsi, la citoyenneté soviétique devait, en gros, s’étendre aux prolétaires de toutes les nations. L’échec des révolutions prolétariennes suivant la fin du conflit mondial, en particulier en Allemagne, conduit l’Union Soviétique à revenir à une vision plus classique des relations internationales. Vers 1924, les puissances européennes reconnaissent petit à petit le nouvel état. Il n’empêche que la révolution prolétarienne conserve sa vocation internationale, et donc, la reconnaissance ne met pas fin à l’hostilité de principe. L’Union Soviétique présente un danger de contagion révolutionnaire pour les classes dirigeantes occidentales, cependant qu’elle devient un modèle pour les classes ouvrières. Le paysage politique des démocraties occidentales est transformé avec l’apparition de nouveaux partis communistes, idéologiquement proche de Moscou. Les discours de propagande se construisent, et pour dire le vrai, le combat idéologique génère caricatures et contre-caricatures. C’est le Paradis des travailleurs contre « Tintin chez les soviets ». La crise de 1929 va renforcer l’attractivité du modèle soviétique. Les pays occidentaux s’enfoncent dans une des pires crises de leur âge industriel, cependant que, au contraire, l’URSS s’industrialise à très grande vitesse. En outre, rattrapant son retard, elle met sur pied un système d’éducation remarquable, développe la médecine sur tout son territoire, etc. Est-il surprenant que ceux qui font le voyage à Moscou dans ces années-là ne voient pas les aspects négatifs ? Ils arrivent d’un monde en crise économique profonde, et débarque dans une Russie qui connaît des taux de croissances qui feraient pâlir la Chine d’aujourd’hui !

Ainsi se renforce dans les classes populaires la tentation communiste, et plus généralement celle des idéaux de gauche. La peur qu’elle suscite dans les classes dirigeantes les conduisent à soutenir les mouvements fascistes, ce qui leur permet d’accéder au pouvoir. L’Europe se divise entre puissances fascistes et pays restés démocratiques. Au sein même de ces pays, les tensions nées de la puissance d’attraction ou de répulsion du modèle soviétique, (selon la classe et les convictions), troublent la vie politique. L’un des exemples les plus éclairant est le jeu diplomatique français à la veille de la seconde guerre mondiale. Face à la montée de la puissance allemande, la France a besoin, en principe de refonder l’alliance de 1914 avec la Russie, désormais soviétique. Mais la classe dirigeante française verrait d’un assez bon œil Hitler se jeter sur l’URSS comme il l’a promis dans Mein Kampf. Ses intérêts contradictoires vont amener la France dans une jeu diplomatique assez pitoyable, fait de danse et de contre-danse, qui, passant par Munich, facilitera, sinon provoquera le retournement du pacte germano-soviétique.

L’alliance et la trahison (1941 – 1946)

De l’été 39 à l’été 41 l’URSS reste en marge du conflit. Au-delà des caricatures, tout le gouvernement soviétique s’attendait à l’attaque allemande à un moment ou un autre, espérant juste que celle-ci se fasse le plus tard possible. Lorsqu’elle se produit, l’Angleterre et les USA se retrouvent avec un nouvel allié, un peu encombrant. La volteface idéologique pour les anglo-saxon est aussi difficile que celle des communistes devant, deux ans plus tôt, « avaler » le pacte germano-soviétique. On trouve sur YouTube un film de propagande américain, présentant l’URSS comme un pays gorgé de richesses industrielles, agricoles et culturelles ! C’est assez divertissant si on compare cette image à celle qui était donnée quelques années plus tôt. Mais cette alliance USA-UK-URSS, si elle n’est pas sans arrière-pensée, est resté solide jusqu’à la mort de Roosevelt. C’est à Truman, donc, qu’il revient de « faire la paix », et c’est sous son administration que commence le soutien actif aux milices armées à l’ouest de l’Ukraine, formées d’ex-collaborateurs des nazis. Ce sont donc les USA qui rompent l’alliance par ce qu’il faut bien appeler un acte de guerre, et il est remarquable qu’ils le fassent par l’entremise d’extrémistes ukrainiens. Déjà ! La guerre froide est déclarée !

Le temps de la propagande (1946 – 1991)

Si on se place sur le théâtre strictement européen, la guerre froide est une guerre de propagande.  (Les théâtres asiatiques et africains seront, eux, beaucoup plus chauds). Et disons-le tout de suite, les USA la mènent avec une intelligence, et une efficacité qui ridiculise l’URSS. Il faut dire qu’ils partent avec une longueur d’avance : afin de peupler leur vaste territoire, et alimenter la machine industrielle en main d’œuvre, il fallait bien attirer les populations européennes. Ainsi, tout au long du XIX° siècle, ils se sont « vendus » à l’Europe. Le « rêve américain » n’est pas apparu spontanément, mais est le résultat d’actions de communication efficace. L’historien Howard Zinn par exemple, révèle que les échecs d’émigrants étaient fréquents, et nombreux étaient ceux qui finissaient par retourner chez eux. Donc, dans leur lutte idéologique contre l’URSS, ils ont su admirablement articuler les leviers économiques, culturels et médiatiques. On peut citer en exemple la musique ou la conquête de l’espace. La culture ou la science deviennent le support d’opérations de propagande très élaborées. En comparaison, la propagande soviétique parait pataude, maladroite, grossière…, et parfaitement ringarde. Donc, à première vu, les USA gagnent cette manche à plate couture. Mais analysons cela plus attentivement. Notons d’abord que l’extraordinaire croissance de la classe moyenne et de son niveau de vie, en Europe et aux USA durant les décennies séparant la fin de la guerre jusqu’à 1980 doit considérablement à l’existence de l’URSS. Elle inspire la classe ouvrière, qui s’organise et fait pression pour obtenir des avancées sociales considérables. C’est beaucoup la peur de l’exemple soviétique qui conduit aux répartitions plus égalitaires des revenus. Mais la hausse constante des revenus a amené une baisse des revenus du capital, et dans les années 70, le monde occidental entre dans une crise économique sans issue. Celle-ci va faire sortir des laboratoires universitaires les politiques économiques des néo-conservateurs.

Enfin, je voudrais reprendre ici l’hypothèse faite par Emmanuel Todd. Il part du fait que les USA ne peuvent développer le concept d’égalité que si celle-ci se forme vis à vis d’une catégorie d’individus qui demeurent inférieurs. Ce fait serait aujourd’hui solidement établi par la sociologie. Ainsi, les USA n’ont pu établir l’égalité de tous les citoyens entre-eux, que contre la population noire, qui jouait le rôle des « inférieurs ». Dans le contexte de la guerre froide, les politiques de ségrégation des états du sud, et la situation des noirs en général n’étaient plus présentables. En introduisant les réformes nécessaires à l’introduction d’une égalité vraiment universelle, ils ont déséquilibré leur société.

Il est vraisemblable que sans la crise économique des années 70, les politiques économiques développées dans les laboratoires de « l’Ecole de Chicago », y seraient restées. Sans le désarroi suscité dans les classes dirigeantes par ce retour de la crise après les trente glorieuses, ce salmigondis de pensée magique n’aurait probablement convaincu personne.

Il est également vraisemblable que la crise culturelle et sociale, les excès du mouvement BLM, et les autres maux qui ravagent les USA aujourd’hui n’auraient pas pris l’ampleur que l’on constate aujourd’hui sans les bouleversements introduis par le mouvement des droits civiques dans les années 60.

En 1991, l’URSS disparaît, et la messe semble dite. Les USA, et l’occident avec eux, ont « gagné ». Mais la guerre froide laisse l’occident affaibli, et travaillé par des facteurs de fragilité. L’illusion de la victoire va déchaîner leur nocivité.

Le temps de la déraison (1991 – 2022)

Quand l’URSS s’effondre, voilà dix ans déjà que les USA et le Royaume Uni ont mis en œuvre les politiques économiques néo-libérales. Le discours est triomphant. Ils ont retrouvé le chemin d’une croissance forte, en particulier les USA, tandis que l’Europe, « engluée dans ses archaïsmes », reste à la traine. Les élites européennes sont séduites. Rappelons ce ministre des finances bien de chez nous clamant « seule la croissance est jolie, et la croissance est aux USA ».

Pourtant le simple bon sens aurait dû alerter. Comment peut-on dire que des politiques qui exportent la production de biens industriels, qui détruisent la classe productrice, et abandonnent le savoir-faire industriel à un concurrent futur, qu’elles enrichissent les pays qui les mettent en œuvre ? Certes, les chiffres montrent de la croissance. Mais la production quitte le pays, et c’est l’épargne et la dette qui soutiennent la consommation. En d’autres mots, on grignote l’héritage, et cela devra bien avoir une fin !

Ainsi, c’est dès les années 80 que nous entrons dans le temps de la déraison. Aujourd’hui cela se voit : politique énergétique délirante, wokisme, suicide économique collectif, etc. Mais ce n’est que l’aboutissement d’un lent processus de pourrissement qui trouve ses racines dans l’opposition entre le bloc communiste et le bloc occidental durant la seconde moitié du vingtième siècle. Il semblerait que la Russie, peut-être à cause de la brutalité de la crise de la fin du communisme, peut être aussi à cause de la violence qui lui a été faite durant les années 90, ait retrouvé le chemin de la raison. En effet, lorsqu’elle abandonne le communisme, c’est pour adopter sans restriction les recommandations des économistes américains néo-libéraux venus la guider. Les recommandations plus raisonnables, faites par d’autres économistes, je pense en particulier à Jacques Sapir, sont rejetées. Ainsi, il faut le reconnaître, la perte de souveraineté, la mise sous tutelle américaine, et la catastrophe économique qui s’ensuit, si elle résulte largement de l’action des USA, est aussi largement mise en oeuvre par l’élite « libérale » russe, ce qui lui vaut aujourd’hui un discrédit persistant.

Ainsi, la Russie, à partir de la fin des années 90 reconstruit progressivement sa souveraineté. Et à mesure qu’elle le fait, l’attitude de l’occident se tend pour devenir de plus en plus hostile. On peut certes convenir que des conflits d’intérêts naissent du retour à la souveraineté. Mais on est surpris par une hostilité qui va finir par dépasser celui de la guerre froide. Pourtant, la Russie ne devrait plus présenter de danger idéologique. Alors pourquoi ? 

Vu des USA, pays producteurs contre pays consommateurs : le nouveau conflit idéologique ?

Pour les Etats-Unis c’est assez clair, les buts ayant été avoués et publiés à de nombreuses reprises depuis 1945 : l’affaiblissement puis la destruction de la Russie (comprendre son éclatement en régions de petites tailles entièrement contrôlées pour les USA). Projet dément au sens propre du terme, ce dont certains américains sont d’ailleurs conscients. Je pense notamment au colonel Mc Gregor. Mais dément ou pas, c’est bien le but que ce sont donnés les USA. Mais pourquoi ? Parce que, contrairement à ce qu’on pourrait conclure du fait de la disparition de l’URSS, la Russie gêne encore sur le plan géostratégique et idéologique. Le danger d’un axe Berlin-Moscou pour l’hégémonie états-uniennes a suffisamment souvent été évoqué pour qu’il ne soit pas nécessaire de revenir dessus en détail. Il faut cependant ajouter que ce qui hante véritablement les cauchemars des nuits de Washington, ce serait plutôt un triangle Berlin – Moscou – Pékin. L’alliance des capitaux, des savoir-faire industriels, et des ressources des trois pays rabaisseraient les États-Unis, du rang de l’unique hyper-puissance, à celui d’une des grandes puissances mondiales. Or le modèle impérialiste, dollaro-centré, imposé au monde par les USA depuis la chute de l’URSS, implique une séparation des rôles, entre pays producteurs et exportateurs de bien, et pays consommateurs et exportateurs de capitaux. Cela ne marche que dans la mesure où les producteurs qui sont aux marges, acceptent la tutelle des pays du centre de l’empire, ceux qui consomment et financent. L’évolution des économies occidentales des 40 dernières années est bien liée à ce modèle, exportation d’une part de plus en plus importante des moyens de production, remplacement des emplois manufacturiers par des emplois de services, augmentation vertigineuse des inégalités, et transformation des démocraties en oligarchies. Cette évolution économique conduit aussi à une transformation fondamentale de nos sociétés, par l’effondrement des niveaux d’enseignement. Une économie de services n’a pas besoin d’un haut niveau intellectuel. Il suffit d’une petite minorité bien formée intellectuellement qui conserve les commandes. Les emplois de service nécessitent, en général, qu’une intelligence très moyenne. Ainsi nous voyons les pays du « centre », anglosphère et UE, se transformer en imbécilocratie. Et honnêtement, posons-nous la question : que le wokisme ait pu diffuser dans nos sociétés au-delà des départements universitaires où il est né, n’est-il pas le symptôme d’une stupéfiante imbécilité collective ? Ainsi, les politiques économiques néo-conservatrices sont nées d’un substrat rationnel. Au fond, il s’agit juste de permettre aux élites possédantes de reprendre aux classes moyennes la richesse produite pendant les trente années d’après-guerre. L’habillage idéologique cache des intérêts de classe bien compris. Ce n’est peut-être pas très glorieux, mais cela demeure dans les limites delà raison. Mais la conséquence est un affaissement du niveau intellectuel qui va favoriser l’affaiblissement de nos sociétés, et l’arrivée au pouvoir d’une élite politique d’une considérable médiocrité. Notons que l’URSS finissante souffrait du même mal.

Une société qui se donne pour but de produire ce qu’elle consomme devra obligatoirement augmenter son niveau éducatif. L’économie de production conduit mécaniquement à la formation d’un classe moyenne raisonnablement intelligente. L’emploi industriel, du bas jusqu’au haut de l’échelle, exige en moyenne plus de compétences et d’intelligence que l’emploi de service. La ventilation des revenus doit être plus resserrée, et, du fait de la collaboration nécessaire sur les lieux de production, un certain niveau de solidarité verticale se forme entre les niveaux hiérarchiques, en dépit des différences de classe. Il est difficile de mépriser et ignorer complètement ceux avec qui on collabore au quotidien. Ainsi, une telle population deviendra plus rétive aux niveaux d’inégalité trop indécents. Le conflit qui oppose la Russie, puis la Chine aux USA a donc cette composante idéologique. L’autre a été évoquée plus haut. Les états chinois et russe, tout en respectant l’économie de marché, considère pouvoir légitimement intervenir dans la sphère économique. Mais cet interventionnisme n’est peu-être que la conséquence du développement et de la production industrielle, qui, a grande échelle, nécessite toujours une forme ou une autre de planification. Le noyau de l’opposition entre les deux blocs est bien celle d’économie de production contre économie de consommation. Pour s’en convaincre, il suffit de considérer les pays qui sont effectivement sous une pression hostile de la part des États-Unis et du Royaume-Uni : La Russie et la Chine mais aussi… l’Allemagne ! La triade « productrice » de la planète.

Ce conflit est-il existentiel pour les USA ? Oui, si on les considère en tant que système impérial, et non en tant que nation. Il y a deux moments forts, rappelons-le ici, bien qu’ils aient été évoqués plus haut, deux tournants historiques qui donnent à l’imperium américain à la fois l’occasion d’établir son influence à l’échelle planétaire, mais aussi la forme qu’il a prise aujourd’hui. La crise des années 70, déclenchée par les deux chocs pétroliers, permet à l’idéologie néo-conservatrice, de sortir des laboratoires universitaires où elle était en gestation. Sans le désarroi des élites de gouvernement et des populations devant cette crise économique pour laquelle il ne semblait pas y avoir de solutions, il est douteux que celle-ci ait pu s’imposer. Son application brutale au Chili à partir de 1973, aurait dû convaincre que les maux qu’elle provoquait, dépassait les bénéfices qu’on pouvait en attendre. La chute de l’Union Soviétique ensuite, lui ouvre grand le champ de bataille idéologique. Elle se retrouve seule, son principal adversaire ayant déclaré forfait. Elle révèle d’ailleurs à cette occasion son but véritable, qui est de créer les conditions de la création d’une nouvelle oligarchie. Il était évident, dès le milieu des années 90, que les populations occidentales empruntaient la voie de l’appauvrissement qu’avaient connue celles de l’ex-URSS, mais plus lentement. Là où ils sont partis au grand galop, nous y allions au pas. Ils se sont retrouvés soudain en enfer, nous entamions un long purgatoire. Mais le résultat est le même : des sociétés injustes, dirigées par des oligarchies prédatrices. En chemin on trouve la désindustrialisation et les délocalisations. C’est le prix à payer pour arracher ses revenus à la large classe moyenne issue de l’après-guerre.

Ce système ne survivrait pas à une victoire Russo-Chinoise (victoire dont il conviendrait d’ailleurs de préciser les termes). Selon toute vraisemblance, l’élite oligarchique occidentale serait remplacée par une autre, et, ce remplacement serait souvent accompagné de violence. En ce sens, le conflit est existentiel. Mais en ce qui concerne les populations, on peut sans grand risque dire qu’après une période d’intense tumulte, elles y trouveraient leur compte, un peu comme la population Russe à partir des du début des années 2000. En fait, libéré de l’impérium, les peuples occidentaux retrouveraient vraisemblablement des sociétés plus justes et libres. Et cela vaut aussi bien pour la population états-unienne, qui gagneraient à ce que les USA acceptent de ne plus être qu’une grande puissance parmi d’autres.

Enfin, il faut aussi rappeler que la victoire de l’idéologie néo-conservatrice a eu un effet profond sur les sociétés, en entraînant les forces politiques progressistes à abandonner la défense des classes populaires. Comme il fallait préserver l’illusion d’un débat politique, elles se sont ralliées aux différents aggiornamentos idéologiques qui aujourd’hui composent le wokisme. Je fais là une large ellipse historique, car ce n’est l’endroit pour développer ce sujet. Mais alors qu’elles se transformaient en oligarchies, avec un contrôle de plus en plus conséquent du discours et des populations, sur quelles bases maintenir l’emprise idéologique de l’occident à l’échelle planétaire ? On avait pour cela l’héritage de la lutte du « monde libre et opulent », contre celui de « la pauvreté et l’oppression ». Ainsi, ce que nous appellerons pour simplifier l’idéologie « woke » est consubstantiel à ce que l’occident est devenu, même si elle est largement rejetée par la majorité de la population. Ce qui compte ici, c’est qu’elle est perçue aujourd’hui comme partie intégrante de l’identité de l’occident. Et elle le rend odieux à l’extérieur. J’insiste : les considérations économiques, géopolitiques, etc., sont souvent difficile à comprendre pour un public non averti. En revanche, un discours qui se pose en opposition aux valeurs traditionnelles est, lui, parfaitement audible, car il menace l’identité même des populations qui le rejettent. Ainsi, la croisade woke dans laquelle l’occident s’est lancé, entraine le rejet de la plus grande part de la population mondiale, au moment où celui-ci déclenche une guerre économique contre le pôle Russo-Chinois. Or une guerre économique n’est efficace qui si on arrive à entraîner suffisamment d’alliés avec soi. Ainsi, l’occident se place lui-même en position de faiblesse. Mais cette idéologie lui est, je le répète, consubstantielle, et il serait très difficile d’y renoncer. C’est autour d’elle qu’il a renouvelé son identité politique, et que ses élites s’unissent.

Dans la troisième et dernière partie, nous allons enfin envisager les stratégies de sortie du conflit des USA, de la Russie et de l’Europe. Nous montrerons, avant de conclure, que c’est la situation de l’Europe qui est la plus critique, car elle se trouve, du fait de son suivisme, encerclée dans ce que nous définissons comme un « chaudron diplomatique ».

(À suivre)

Daniel Arnaud

81 Commentaires

  1. Le titre de ce texte est pertinent, il y a bien une opposition de bloc depuis la Première mondialisation des échanges fin 19ème entre un bloc occidental à tentation hégémonique anglo-américaine et un bloc eurasien russe. Nous vivons simplement une réactivation chaude de cette opposition dans le contexte d’une deuxième mondialisation. Il faut bien sur convoquer Emmanuel Todd pour comprendre les fondements anthropologiques de cette opposition. La dérive des individualismes conjugués de l’Occident (individualisme anthropologique, sociologique, procédural et méritocratique) n’est pas suffisamment évoquée ici pour bien saisir la phase psychotique aigüe de l’Occident et la réaction communautaire conservatrice de l’Eurasie (en réalité la réaction de la plus grande partie des pays de la planète).

    • La mondialisation (Première mondialisation) est du monothéisme depuis une lustre qui ne passe pas
      Toutânkhamon s’est pris la gamelle et cette histoire est millénaire.
      A l’époque on parlait de monothéisme.
      Plus tardivement on parle du nez de paléoptère de Cléopâtre avec son nez.
      le nez est une une question d’équilibre pour un oiseau
      Et la fin des ptolémés.
      En suivit un obscurantisme, et en suivit la naissance l’Islam avec un monothéisme plus radical aillant ses attaches sur la filiation.
      L’écriture de l’Islam et le calcul des sciences est plus tardif.
      Comme quoi ils avaient renversé le catalogue de l’histoire du monothéisme.
      De selon de mon avis un polythéisme est bien plus stable à la macron.
      Par contre je n’arrive pas a faire le lien entre le poly… et l’animisme.
      Donc il y à une rupture ou une séparation …
      Et là on en reviens au jardin d’Eden.
      J’en conclus qu’il y à un mur , un trou de verre de l’histoire ; qu’il nous est impossible de VOIR.
      Par la suite vous pouvez spéculer sur leur de votre mort.

  2. Bonjour,

    Parce que l’état n’est pas présent chez nous, ou aux USA ???? Bien plus qu’en Russie en vérité.
    Et puis, la collectivisation des moyens de production auraient permis à la Chine et à la Russie de se développer ? Vous voulez dire « capitalisme » à la place de collectivisation des moyens de production » ? La névrose française… surtout chez les expatriés. Sachez bien que nous vivons actuellement l’enfer communiste en france.

    M.C

    • Les USA dans un texte s’est du KFC
      Parler des USA , ils sont tardif dans l’histoire
      Eux tout ce qu’ils veulent s’est vivre votre histoire en pillant les autres
      Pour s’engraisser encore plus et vous faire croire à votre mort.
      Les USA dans l’histoire , s’est véritablement pas une référence historique.

  3. La Russie a hérite du mépris et de la haine de l’Occident romain-germanique pour l’empire byzantin.

    • Il faut bien inventer une excuse pour cette guerre n’est-ce pas ?
      Une bande de frapadingues ici

  4. Un plaisir à lire , bien que sur la fin je considère le cirque woke non pas comme consubstantiel à l’occident mais comme une arnaque médiatique de plus , comme aiment en manufacturer les médias occidentaux depuis toujours .
    Quant à la médiocrité collective je me souviens d’un ami, jeune membre du PC français au début des années 80 , et qui revenu d’un voyage en URSS me décrivait les jeunes russes comme « niais » . On peut peut-être faire le parallèle avec la situation occidentale aujourd’hui , l’imposition d’une idéologie blindée de bonnes intentions, et le déni complet des conflits et des contradictions inhérents à toute société , en bref le triomphe d’un émotionnel petit-bourgeois .

    • Merci pour votre commentaire qui révèle une faiblesse dans ce que j’ai écrit. En effet en disant le wokisme « consubstantiel à l’occident », je suggère qu’il y aurait une adhésion majoritaire des populations, ce qui n’est évidemment pas le cas. C’est effectivement l’expression d’un minorité médiatique et universitaire, mais aussi, et j’aurais du être plus clair, celle de notre diplomatie. C’est dans l’expression de nos états vers l’extérieure (diplomatie, expression artistique, soft power, etc.) que se joue la consubstantialité. Je’ me plaçais, en écrivant ceci, dans la perspective d’un observateur extérieur à l’occident, et j’aurais dû le préciser. Votre remarque très juste, me conduit à le faire ici. C’est mieux que rien, mais je regrette d’avoir laissé passer cette confusion.

      Quant à votre deuxième remarque sur le triomphe de l’émotionnel petit-bourgeois, je ne peux qu’être entièrement d’accord.

  5. Les boobalandais ne sachant plus lire (« école » Naïade Vagino Bécassine se focalisant sur l’utilisation du trou du cul, seul capital personnel à développer pour des colonisés décadents désindustrialisés) il y a les vidéos de Lacroix-Riz sur l’Ukraine

    https://www.youtube.com/watch?v=hPFqU-ua-qw
    https://www.youtube.com/watch?v=slfmANDzWO4
    https://www.youtube.com/watch?v=Z-Vcf5yPNZ4
    etc.
    Washington au cœur du chaos ukrainien – Le Zoom – Nikola Mirkovic – TVL

    «L’IMMIGRATION fait baisser ainsi les salaires, et dégrade la condition morale et matérielle de la classe ouvrière […] une classe ouvrière divisée en deux camps hostiles, les prolétaires anglais et les prolétaires irlandais [imaginez avec musulmans/chrétiens] Le SECRET de l’impuissance de la classe ouvrière anglaise [souchienne], en dépit de son organisation […] grâce auquel la classe CAPITALISTE maintient son pouvoir. Et cette classe [Soros] en est parfaitement consciente »
    MARX, lettre à Meyer et Vogt, 1870

  6. Depuis la naissance de l’Islam la guerre à vraiment commencé en Occident.
    Pour une fois on remarque les juifs à ciel ouvert dans l’opérative.
    Hitler, Staline, lénine, macron sont tout des fashons
    Des influenceurs
    La guerre de 100 ans et la ramener sur le covid de la grippe espagnol , s’est assez limite.
    De plus 100 ans ; renvoi au senteur des paradis perdus; voir les paroles de la chanson de christ en off
    https://www.youtube.com/watch?v=khtcQiuySPo
    D’où j’ai parlé des dormants d’Éphèse question exégèse.
    Lorsque l’on nomme une date ; il est toujours pas bien de rapporter le contexte et de s’endormir sur un contexte épisodique , vu que le contexte est un cheval de troie.
    S’approprier 100 ans dans un texte et se la jouer l’histoire global de l’humanité d’avec toute la pertinence de la création; s’est pas ça qui va amener à une étincelle de vie dans la boîte crânienne.

    • De toute façon tout le monde est près à se sacrifier comme menuet dans la taxe carbone et le respire rien.
      L’Euthanasie consentie.
      Le premier crime de l’humanité est d’avoir appris à écrire ; faute de mémoire.
      Et répertorié sa mémoire dans un catalogue.
      Maintenant on à le numérique encore plus perdu de vue.
      Si ce n’est pas crucifère ça

      • Si j’écris suite à se texte
        (Russie Occident, l’autre guerre de 100 ans (deuxième partie))
        Si j’écris que dans mon transpondeur on appelle ça un bivouac
        Marioupol et Rollans Garros d’ailleurs.
        Comme quoi en apparence Marioupol dissimule une lutte des classes.
        Bien sur

  7. Il ne serait pas inutile de rappeler que l’Allemagne, l’Italie et le Japon sont toujours des pays occupés en tant que vaincus de la II° WW et donc ne maitrisant pas leur destin. La France, elle, est dans une situation etrange puisque 60 ans apres la decolonisation elle subit toujours une constitution ecrite par un militaire pour un militaire qui offre plus de pouvoirs au locataire de l’Elysée que n’en avait Louis XVI; à cet egard les « debats » consecutifs à l’affaire des retraites a conduit les français à ouvrir les yeux sur un sujet qui ne les interessait guere : leurs institutions.

  8. Merci Monsieur Daniel Arnaud. Le troisième volet, le plus compliqué, sera très intéressant aussi.

    Car depuis 2001, c’est un peu problématique …

    Selon un étude de l’université Brown, les guerres américaines après le 11 septembre-ont causé 4,5 millions de morts et déplacé de 38 a 60 millions de personnes.

    https://brunobertez.com/2023/05/23/les-guerres-americaines-apres-le-11-septembre-ont-cause-45-millions-de-morts-et-deplace-38-a-60-millions-de-personnes-selon-une-etude-americaine/

    • S’est pour cela qu’ils blanchissent cette montagne de cadavres et d’argent sale dans nos rues.
      Qui passe sous la trappe de fait divers qui ne peuvent plus se cacher.
      D’où on nous envoi des macaques ; pour noyer la logorrhée en sous location.

      • Le problème sur cette planète s’est de comment cacher le profit éternel
        Ce qui est rigollot s’est qu’il ne savent plus quoi inventer ; pour cacher la galette.
        Même avec des morts de ci de là on ne s’en sort plus pour les maquiller

      • ah ! ah ! … vous en possédez tous les codes … Dommage que cela ne prend plus ….

        Portez réclamation auprès du projet « Cost of Wars » du Watson Institute for International and Public Affairs de l’Université Brown.

      • Vous êtes vraiment un demeuré complet. Cela ne sert à rien tant vous êtes obtus mais je vais quand même vous précisez quel’étude qui fait l’état des conséquences des guerres américaines depuis le 11 septembre 2001 a été menée par une université américaine, The Brown University, qui fait partie de la Ivy League. Donc, crétin congénital, il est fort douteux que cette étude puisse être une étude de propagande en faveur de Moscou (la main du Kremlin ?) avec un grossissement des chiffres.
        Au fait, vous vous êtes remis de la chute d’Artyomovsk (Bakhumt) ? D’après vous, les Russes y subissaient des pertes effroyables. Et pourtant, pour la première fois dans une guerre moderne, une milice y a battu une armée étatique : 30 0000 à 50 0000 « musiciens » ont collé une raclée à 120 000 néo-nazis ukrainiens et leurs mercenaires de l’OTAN. Mais c’est encore de la propagande russe, j’imagine !

        • Brown university ne fait pas partie de l’ivy league mais soit
          Impossible de connaître les pertes réelles des deux côtés, il semble bien que les pertes Wagner sont importantes
          Impossible de savoir combien d’Ukrainiens y étaient engagés et ce ne sont pas des nazis
          Cette guerre n’est pas terminée et à entendre les commentaires russes, ils sont inquiets

    • Merci de même pour votre appréciation. Cette troisième partie sera publiée bientôt. Et en effet, si il faut rester parfaitement rationnel dans l’analyse géopolitique et historique, il faut aussi savoir se souvenir des montagnes de souffrance générées par les événements que nous analysons. Ma troisième partie conclut d’ailleurs dans ce sens.

  9. Excellent article, les termes sont peu connus en France mais bien des auteurs anglo-saxons écrivaient tout ça dès les années 50; ils ne furent jamais traduits en France. La guerre froide USA-Russie en fait commence dès 1893 avec l’échec américain pour obtenir les concessions ferroviaires en Mandchourie au profit des russes, année même où explose une crise qui fut la répétition de 1929. Là où je diverge en revanche c’est sur la responsabilité de Truman. Certes il a officialisé la rupture de l’alliance de guerre, mais ce ne fut possible qu’à cause du refus obstiné de Roosevelt de répondre aux demandes soviétiques quant à leurs buts de guerre. Ce silence explique le voyage de Churchill en octobre 1944 où il se partage des bouts d’Europe avec Staline. Truman s’est retrouvé sans boussole en arrivant au pouvoir. Sur ces points, pour les anglophones, les ouvrages de W.A. Williams « the tragedy of American Diplomacy » et « US Russians relations 1781-1920 » ou encore D.F. Fleming « the cold war and its origins », parmi une multitude d’autres jamais traduits.

    • Vos remarques sur Truman vs Roosevelt me semble très intéressantes. J’ai l’impression que vous connaissez bien mieux que moi cette partie de l’Histoire, donc merci de m’avoir corrigé. Vous donnez des références, donc tout un chacun (à condition de savoir assez d’anglais) pourra s’informer plus avant. Il est vrai que la non traduction d’ouvrage d’excellents historiens anglo-saxons est un vrai problème.
      Cela dit, pourquoi ne contacteriez vous pas Régis de Castelnau pour proposer un article sur ce sujet. Je ne suis surement pas le seul qui s’intéresse à la question parmi les lecteurs de ce blog.

      • Merci pour votre compliment, je ne voulais pas tant vous corriger qu’apporter une précision importante pour décrypter cette époque et la nôtre. 2022 comme 1947 (année de la guerre froide) ont la même cause : le refus de prendre en compte les intérêts de sécurité de la Russie, point cardinal de la politique extérieure de Staline. En toile de fonds des intérêts économiques : en 1947 la politique de la porte ouverte par laquelle les USA veulent s’emparer des marchés et ressources des pays conquis par l’URSS pour réorganiser le commerce mondial à leur condition (thème de l’ouvrage de Kolko « the limits of power ») – ce que Bretton Wods préparait avec le dollar en instrument de paiement universel (le cas tchécoslovaque est typique et résume tout); en 2022 : s’assurer des voies des ressources énergétiques en fermant la route Est/Ouest pour un axe Nord Sud avec comme pivot la Pologne et son projet Intermarum, repris du reste de Pilsudski. Si l’OTAN l’emportait on assisterait à une tentative de confédération polono-ukrainienne – vieux fantasme de Varsovie de faire revivre la grande Pologne, raison cachée de sa complaisance avec Hitler de 1934 à 1939. Roman Dmowski s’y était fermement opposé en face à Pildsudski et plus tard à Beck.
        Je ne sais quoi dire à Me Castelnau mais pourquoi pas. J’ai déjà écrit pas mal de choses là dessus. Précision encore : la non traduction de ces ouvrages (il y en a pléthore) ne procède pas d’un manque d’intérêt ni d’une négligence mais d’une véritable censure, organisée par Science Po entre autres avec l’Université française. Le meilleur écrit en français qui reprend les thèmes des historiens américains est celui de Yves Durand, à lire absolument. Certains ouvrages, spectaculaires sont consacrés au pacte germano soviétique. La légende noire d’une entente entre dictateurs est directement reprise (copiée ?) des écrits mensongers de Trotsky à l’époque. Hé oui….Paternité gênante quand même et donc inavouée

        • Sur l’opposition (fausse) entre Roosevelt et Truman voici ce qu’écrit très justement William Appleman Williams « Le président (FDR) préparait le terrain pour une confrontation à sa manière. Nous sommes d’accord que Franklin Delanoo Roosevelt appartenait à une espèce d’homme radicalement différente de celle Harry S. Truman. Mais ne laissons pas ceci dissimuler une vérité essentielle : FDR était au moins aussi dur que HST. Harry avait besoin de se laisser aller, dans le style populaire du Missouri ; mais Franklin possédait la touche Hudson Valley avec le stylet, et le talent suprême avec le garrot dans les vestiaires du Congrès.
          L’affrontement sous FDR aurait été différent de celui qui se produisit sous Truman, mais l’attachement à la porte ouverte mondiale faisait autant partie du refus de Roosevelt de prendre des engagements fermes vis à vis de Staline en 1941-42 et 1944 que l’appel de Truman en 1945 à l’internationalisation du Danube et la porte ouverte en Mandchourie. A cet égard, FDR était tactiquement un renard et un lion en stratégie. Truman était un lion en tactique et un taureau comme stratège. Alors, en définitive, quelle est la différence importante entre un lion et un taureau ? Les deux vous déchiquètent sans pitié ».

          C’est une erreur fondamentale de croire que la guerre froide aurait été évitée si FDR avait vécu. L’affrontement aurait eu lieu quand même.

    • « … Je ne suis surement pas le seul qui s’intéresse à la question parmi les lecteurs de ce blog. … »

      +1

      Pour moi l’année 1917, représentait aussi l’arrivée en Europe des États-Unis. Maintenant pour atteindre l’Europe, il y a certes la façade atlantique, mais il y a aussi la Russie dont la capitale est Européenne.

      Ce n’est pas pour rien s’il faut que toutes les capitales d’Europe se fâchent avec Moscou 😉

  10. La fille de Lavrov dégagée sans ménagement de Géorgie !
    Tous ces types finiront comme Ceaucescu

    • Probablement
      Faut être prudent avec l’orthodoxie et l’anglais.
      Lavrov est un gros cochon et sa une truie.
      Probablement qu’il là baiser sur le trône
      Lors de l’imprimerie de la bible Guntenberg , La révélation
      Sans guntenberg pas de révolution Française.
      Faut commencer par la renaissance de téléécriture en soft

  11. Les phases de la guerre..

    Bien sur
    Si je suis à auschwitz je vais forcément prendre une batos dans le dos.
    Je vais vers le grillage.
    Si ça passe ça passe , si ça casse ça casse
    Pas besoin de vivre les station de la torture et se la jouer renaissance.
    Si les camps se serait éliminé par eux même , cela aurait posé question.
    « Les phases de la guerre
    -La curée (1917 – 1922)
    -Le temps de la tentation (1922 – 1941)
    -L’alliance et la trahison (1941 – 1946)
    -Le temps de la propagande (1946 – 1991)
    -Le temps de la déraison (1991 – 2022)

    Il en manque 1 , la rédemption du calvaire
    ça fonctionne par sept ; voir shit rouge dans sa salade du crime parfait

  12. L’Ukraine est insolvable
    Les marchés l’on délesté.
    Il n’y à pas de jeanne d’arc en Ukarine
    Faut arrêter de croire
    Ceci dit il y à des gens vaillant qui ont cru au père noël
    S’est assez dommage d’ailleurs ….

    • Bonjour Anne
      Comment va tu ?
      ça fait une lustre ; 1 siècle vielle dame , j’espère que tu n’est pas un mec

        • Tu m’a rassuré
          Car anne s’est comme année lumière ; nour
          Et vu qu’il qu’il n’y à que des speudos de mec sur se forum je pensais que j’étais rétrécis de la quéquette

          • Sur vu du droit ; impossible de draguer
            Y à pas pas de femme !!!
            S’est flagrant et frustrant
            Pourtant un air de femme pour un flirt dans le texte et se partager les cadavres et les prévisions
            Rien de mieux que la femme pour le réchauffement climatique .
            A la limite vous pouvez aller sur le forum d’à côté chez la fille de rdg, elle est jolie certes ; mais elle est cinglé.
            Complètement sur la lune

        • C’est bizarre, Anne est un pseudo très recherché et très utilisé. Il y a plusieurs Anne sur ce blog mais celle-ci n’est pas moi.

    • Descendez juste un peu en scrollant dans le blog, vous la trouverez.

  13. « Les armées occidentales sont présentes sur le sol russe, participant à la destruction et à la désorganisation qui produira l’une des plus épouvantables famines de l’histoire. » Mensonges, intox, désinformation, fausse nouvelles, négationnisme, révisionnisme, bourrage de crânes. Seuls des abrutis que peuvent croire ce genre de propagande.
    🙂 Même la Tcheka ni avait pas pensé.

    • dès que vous soulevé le son ‘destruction », dans inconscient collectif vous orienté , l’éprouvette des armes de destruction massive.
      Rappelez vous les corbeaux , il suffit de rien.
      Saint augustin reviens à la charge ; assez surprenant
      S’est pas moi qui à inventé le personnage
      « Avec Saint Augustin tout d’un coup l’église s’est concentrée sur l’égoïsme sexuel, et non la dépendance à la richesse des créanciers.
      Après tout, si les dirigeants de l’Église chrétienne, les archevêques et les évêques, devaient tous provenir de familles riches, vous auriez à peine osé les critiquer de leur propre richesse.
      Cela n’est possible que si l’on dépouille l’origine du christianisme romain, le contexte économique et social qui avait été non seulement l’origine mais qui a guidé le christianisme primitif.
      Et pourtant ce détournement des origines c’est ce qui a été fait par probablement le saint le plus diabolique du christianisme – bien qu’il soit difficile de dire qui est le plus pervers entre Augustin d’Hippone et Cyrille d’Alexandrie.
      Alexandrie avait une très grande population hétérogène, et Cyrille organisa de grandes purges pour tuer, quiconque savait lire le livre.
      La seule chose que les chrétiens romains détestaient, c’était les gens qui savaient lire. Si vous saviez lire, vous liriez la Bible. Si vous lisiez la Bible, vous sauriez qu’il y a eu un conflit entre Rome et les chrétiens.
      La personne la plus célèbre que Cyrille a fait exécutée était Hypatie, une femme qui était mathématicienne.
      Tout d’abord, Cyrille avait été un consul à Éphèse appelant l’armée romaine à tuer tous ses adversaires. Un détournement du christianisme par Cyrille.
      Les chrétiens d’Afrique du Nord, beaucoup d’entre eux ont refusé de remettre les livres sacrés, ont été tués.
      Augustin est arrivé au pouvoir ecclésiastique, et il a parrainé les pro-Romains de Cyrille. Il y a eu une guerre civile qui a duré décennie après décennie, empêchant les propriétaires romains locaux d’endetter la population, de les asservir. Augustin a appelé les Romains à enlever les églises d’Afrique du nord et à lui remettre.
      Donc, essentiellement, Augustin a exproprié les églises chrétiennes et en a fait son propre christianisme déviant.
      Qu’on ne peut appeler christianisme, mais de l’augustinisme – dans une vague de violence. »

      et puis ce texte
      « Faire de Platon un précurseur de Jésus, ça tient de la pirouette intellectuelle.
      Mais bon, si le roman peut plaire, pourquoi pas.
      Mais qu’on ne s’étonne pas de la désertion des églises.
      Platon donne matière à la réflexion, celle ci devra être salvatrice, autrement à quoi bon.
      Jésus par sa parole a mis l’amour d’autrui comme une doctrine, évidemment l’épée est aussi de mise, et nous a démontré combien les marchands du temple seront une plaie pour l’humanité.
      J’en arrive à me dire, certains patoniticiens avec d’autres écoles ont dezingué le christianisme à leur manière, et comme pour un rattrapage, ils commencent à parler de similitudes entre la philosophie et les religions.
      Du coup, deux personnes différentes avec un discours diamétralement opposés. »
      ————-
      Donc effectivement « deux personnes différentes avec un discours diamétralement opposés »
      Perso je lui aurais expliqué qu’il s’agit de l’ ambivalence et de la singularité ; impalpable ; là on parle de droite et de point , s’est de la tangente et de la trigo.
      Dans les textes il y à plein d’équations.

      Souvent il y à de bon texe

      • Il y a eu un excellent film sur le personnage d’Hypathie interprété par Rachel Weisz…

    • Zorro, de nouveau, enlevez votre chapeau et informez vous. Là on n’a même pas besoin d’un livre d’histoire. Les souvenirs de Joseph Kessel envoyé en Russie (extrême orient) par l’armée française (sui n’était pas présente à cette époque à vous en croire), suffisent pour être édifié.
      Les faits historiques sont pourtant opiniâtres : 14 nations participent à la guerre dîtes civile, pendant laquelle la désorganisation de l’approvisionnement, la destruction des cultures, etc. Nier leur impact c’est comme nier que la formation de la coalition contre la révolution française ait eu un impact sur la violence révolutionnaire en France après 1789. C’est vous qui voyez, hein…

    • Effectivement ; un temps soi peu
      Il y à de bon textes sans condition
      S’est beau

    • DANIEL ARNAUD
      Je ne nie pas la présence de ces nations (?). Je nie le lien entre cette présence et « la plus grande famine de l’histoire ». Plutôt « une des » (1932-1933 : la CIA ? Le pape ? 🙂 Cette famine était planifiée ET REVENDIQUEE par les dirigeants soviétiques de l’époque pour exterminer les opposants « contre-révolutionnaires ». Et mise en œuvre (entre autres douceurs comme les camps de concentrations, les massacres de masse et la « militarisation » du monde ouvrier) par son bras armé la VETCHEKA. 🙂 Vous n’allez pas contredire vos camarades ?
      « Guerre civile entre soviets des villes et soviets des champs » pour faire simple.
      Rendons à César ce qui appartient à César etc

  14. En plus le gars il écris
    « La personne la plus célèbre que Cyrille a fait exécutée était Hypatie, une femme qui était mathématicienne.
    Tout d’abord, Cyrille avait été un consul à Éphèse appelant l’armée romaine à tuer tous ses adversaires. Un détournement du christianisme par Cyrille.
    —–

    En plus je dit moi même que s’est mathématiquement prévissible et en plus il parle d’Éphèse Donc je l’avais vu venir les 7 dormants.
    Après évidemment je ne sait sur mes avatars de par le monde qui circulent et répètent la même chose que moi de qui à dit le premier .
    Là on rentre dans la science pur de l’omnipotence

  15. Une propagande proprement sidérante !
    Sous couvert d’une pseudo étude, ce monsieur nous déroule la réécriture Poutiniene de l’histoire et il faut vraiment être imbibé de vodka depuis sa petite enfance pour gober de tels mensonges.
    Un exemple, un seul parmi une longue liste, ce monsieur nous enseigne que la Russie reste de 39 à 41 «  en marge du conflit » !!! Ben voyons !!! Rien sur le pacte de la Russie avec les nazis qui a conduit à envahir conjointement avec l’Allemagne la
    Pologne et s’approprier une bonne partie de ce territoire ! En marge également les massacres commis par l’armée rouge ?
    En marge l’annexion des pays baltes ?
    Un peu écœurant de lire de telles conneries

    • Et vous ? Rien sur le pacte entre les Anglo-français et les nazis juste avant en 38 a Munich et qui permet le dépeçage de la Tchécoslovaquie dont la Pologne a pris sa part aux point que Churchill lui même l’avait qualifiée de « hyéne de l’Europe »?
      Et oui ma grosse louloute, l’auteur rappelle la simple Histoire pas la vôtre revue et corrigée par les USA et leurs larbins depuis 1948. 🙂

      • Vous êtes complètement con mon pauvre, personne ne fait ici l’histoire de la seconde guerre mondiale. Apprenez simplement à lire, je faisais référence aux grossières lacunes de l’auteur qui prétend faire l’histoire de la Russie en omettant tout ce qui lui semble gênant. Et vous, vous vous croyez malin en me renvoyant des faits qui n’ont rien à voir avec ce dont je parle… Essayez d’avoir un peu plus de méthode, ça vous évitera de disperser vos deux neurones dans des commentaires inutiles.

        • Puisque t’aime la vulgarité sous merde de troll.
          aucune lacune Trou de cul( avec un grand T) hormis dans votre crâne de piaf.
          Faut etre tordu, pervers et complètement con pour venir faire chier le monde sur un blog dont on ne partage pas les idées.
          Sous homme.

          • Sous homme ?
            Ça fleure bon le facho ici

      • Avec le pacte Molotov-Ribbentrop, Allemands et Soviétiques se partageaient la Pologne. Avec le Traité de Munich, Britanniques et Français ne se partageaient rien, ils pensaient seulement obtenir la paix. Une erreur.

        • Le pacte c’est en 1939.

          En 1938, l’Angleterre et la Pologne ont refusé la proposition Russe présenté par les Français. La proposition Russe aurait permis d’avoir un bloc à l’Ouest Angleterre/France et un bloc à l’Est Pologne, Russie et Tchécoslovaquie. Les Polonais ont préféré le cadeau empoisonné des Allemands.

          Le pacte de 39, entre Molotov-Ribbentrop ramenait ces 2 pays à leur frontière de 1914, quand la Pologne n’existait pas. Ce pacte signifiait aussi qu’en Europe centrale, le traité de paix de Versailles, avait ignoré superbement l’Allemagne, ça on le sait, mais aussi la Russie.

          Il faut se rappeler d’ailleurs que pour fixer les frontières de la Pologne dans les années 20, il y a eu des combats avec les Russes (soviétiques) et que l’armée française avait soutenu et équipé l’armée polonaise. Le jeune De Gaulle qui avait le sentiment d’avoir raté la 1er guerre mondiale, faisait parti des conseillers militaires auprès des polonais durant cette période. En face de lui, il y avait des officiers russes, dont le futur Maréchal Tchoukachevsky avec qui il avait été prisonnier dans le château d’Ingoldstadt.

          Il est clair que massacre de Katyn, est un règlement de compte de la période 1920 et des rivalité entre russes et polonais. (Russes comprenant l’ukraine puisque cela n’existait pas avant 1917).

          Personnellement je ne soutiendrai pas ce haut fait de peu de gloire … mais je ne soutiendrai pas non plus pour autant les nazis, leur œuvres, leurs pompes et leur comparse … Je me suis assez exprimé sur ce sujet et assez reçu le venin des connards qui font mine de l’ignorer.

          • Un mec qui confond nazis et ukrainiens, qui prétend que l’Ukraine n’existait pas avant 1917, qui se fout royalement du droit mais qui traite les autres de connards, faut le faire
            Allez pépé, va faire une sieste

          • « … mais qui traite les autres de connards, faut le faire … »

            Ah vous vous êtes reconnu. Vos 2 neurones d’ukronazis fonctionnent … c’est bien 😉

    • Restons factuel. Ca vous évitera à vous de dire des conneries. En effet, après la révolution la Pologne se jette sur l’empire en déliquescence, l’URSS encore en formation, et se trouve repoussée apr la toute jeune armée rouge, jusqu’à proximité de Varsovie. La France intervient alors pour soutenir la Pologne (armement, formation, expert), ce qui permet à la Pologne de reprendre l’initiative et de finalement obtenir une belle pièce de territoire à l’Est de la ligne Curzon. Ceci comprend en effet les pays Baltes, La Bielorussie, une partie de l’Ukraine, etc. Ce sont ces territoires que Staline exigent au moment du pacte Germano-Soviétique. On peut regretter que les pays Baltes aient été annexés à l’URSS à l’époque, mais cela ne change rien au déroulé historique purement factuel.
      L’URSS reste en marge des premières opérations militaires, qui se déroulent vers l’Ouest. Je pense que tous lecteurs raisonnablement neuronés aura compris que c’est ce que je voulais dire. La diplomatie, l’espionnage, etc., restaient actifs. De même que restaient actifs les préparatifs de guerre, car personne ne se faisait d’illusion en Russie. Le pacte Germano-Soviètique permettait de gagner du temps, mais sûrement pas d’éviter la guerre. Donc, l’URSS reste définitivement en marge des opérations milliaires à l’ouest.
      Rappelons en revanche qu’elle est attaquée par le Japon à l’est, et que l’armée Japonaise en extrême orient connaitra une défaite retentissante. C’est un certain Joukov qui commandait l’armée Russe en cet endroit. Donc à l’est de son territoire en revanche, des opérations militaires avaient bien lieu, mais sans grand rapport avec le théâtre européen.

  16. Je ne sais pas si c’est moi car ce n’est pas mon nom complet, mais je crois que oui, entre temps mes petits neurones ont trouvé la réponse ! On se connait @Pierrot ?
    J’avais juste besoin d’un petit coup de main. Mais au lieu d’aider ou d’ignorer, une présence féminine semble bien vous divertir ! Après tout, ça vous regarde si vous préférez rester entre vous. Sur ce, la « vieille dame » vous salue !

    • Perso je t’ai vu cocotte , s’est bon signe et je t’ai rehaussé au passage.
      Dans l’humour il y a de l’amour et le décors des coincés du cul ; les casserolles .
      D’ailleurs j’ai écrit anne = année lumière de Nour en Islam
      Si tu creuse s’est la datte , le Phoenix
      En faite la date s’est le miel , s’est le même sucre de sémiramis
      L’allaitement , le lait maternel., les abeilles et l’enfantillage.

      Tu à le ginkgo aussi et le kaki
      Tu sait combien ça vaut cette lecture ???
      Vous êtes en colère ; donc
      Vous avez toute votre place sur ce forum et complètement
      Dite simplement ce que vous avez ; je vous soutiendrez toujours

      • Et « vieille dame » franchement dans mon texte je savais que s’était une bombe atomique.
        Vieille dame s’est une âme très ancienne , je pourrais creuser dans votre héritage familiale

  17. Excellent papier que je vais me relire plusieurs fois.

  18. Alerte enlèvement , tapage médiatique disproportionné , s’est une affaire NUCLEAIRE et d’Etat
    Eya s’est comme isa où izaya
    Si cela se trouve ; la gamine est déjà dans une école coranique en Turquie avec blablacar , la Tunisie ; perdu de vue avec la rigueur qui s’impose
    Probablement que la victime commençais à perdre ses règles
    La France en retard dans la ré immigration.
    Il est vrai qu’elle reviendra avec un fusil d’asauld à Paris.
    Du moins ses enfants et le prosélytisme crasse du moins mal entouré.
    Dans le Coran y à pas de place pour deux; s’est clair et net
    Très bonne analyse sur le proxénétisme religieux.
    https://www.la-croix.com/Debats/Guillaume-Cuchet-Le-catholicisme-risque-rester-longtemps-premiere-religion-pays-2023-05-22-1201268260

    • Cognitivement faire un lien entre le pouvoir d’achat et le proxénétisme
      Le raccourcis est vite fait , touche pas à mon poste
      Si la gamine s’en sort et franchement avec tout les drones qui se captent sur elle

      ça fait peur du résultat à l’avenir.

  19. Je suis écoeuré après avoir lu un article sur les auteurs de l’incursion en Russie. Ils reconnaissent être des néo-nazis, ce que le journaliste note dans son article, sans juger bon pour autant de faire un commentaire…

  20. La contre-offensive et la réélection de Biden

    « Contre-offensiver la contre-offensive

    C’est dans l’esprit du plus grand sérieux de l’“art opératif” des directions gouvernementales et stratégiques de l’Occident-tardif que nous envisageons la contre-offensive … ukrainienne …En effet, dans cette époque baroque-bouffe de l’hystérie permanente du mensonge enrobé de simulacre et qui ne signifie rien du tout du rien, on peut bien fabriquer des langages de passage et de fortune comme on fabrique du papier à Wall Street ; – d’où le verbe (?!?) ‘contre-offensiver’ pour décrire la somptueuse parade vieille de bien six-huit mois de la contre-offensive de l’armée zalenskistanaise. Sœur Anne ne verrait rien venir … »

    https://www.dedefensa.org/article/contre-offensiver-la-contre-offensive

    • Ceci dit faut espérer que biden vivent jusqu à la fin de son mandat
      Le lâcher prise sur les F16 est assez suicidaire
      Et venant de la Belgique , cela pose question sur la relève.
      Et pour Anne je m’étonne ; si cela se trouve s’est un mec.

      • Et kamila n’est pas la bien venue
        Ce qui pourrait donner des ailes à l’Otan en electron libre.
        Imaginez le spectacle de la boîte de pandore.

        • Et de toute façon , on est face à un faux choix de société.
          Stop ou encore
          s’est iné vitable.
          Sarlozy s’était aventuré sur le sujet de l’innée et de l’acquis

          • A l’époque Narkoze dénonçais l’ hypocrisie , la pédophilie et le sacrificiel.
            L’affaire l’arche de noé du haut de son perchoir, laffarge.

            D’où le tollé du résiduel de la classe politique carton pâte
            Vous avez vu le résultat
            Macron , les catacombes de la France

  21. Je vous lis et j’ai peine à ne pas vous prendre pour un complotiste qui manie l’histoire de façon folle

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