L’accueil grandiose réservé par la Chine à Vladimir Poutine est la troisième séquence de la mise en place d’une alliance qui est en train de changer le monde.
Il y avait d’abord eu la fameuse déclaration commune du 4 février 2022, que personne évidemment n’avait lu en Occident, et qui annonçait entre les lignes, l’intervention russe en Ukraine. Ensuite le voyage de Xi Jinping juste après sa réélection pour dire à son nouvel allié : « il se passe dans le monde un changement qui n’a pas connu depuis 100 ans. Et ce changement nous le conduirons ensemble. » Et enfin le déplacement triomphal de Poutine à Pékin la semaine dernière.
Après les humiliations infligées à Blinken et à Scholz à Pékin, nous avons assisté à la consternante réception du président chinois à Paris, où Macron flanqué de sa nounou allemande prétendaient convaincre les Chinois de s’éloigner des Russes (!!!). Malgré cela, le monde politique français et sa presse-système continuent d’afficher une stupidité sans bornes qui les fait vivre dans un monde imaginaire. « Regardez comment les moujiks sont vassalisés par les Chinois » nous martèlent les domestiques les plus serviles des États-Unis.
Alors histoire d’aller aux bonnes sources, nous publions un article de Ray McGovern, un ancien officier de sécurité qui fut un des spécialistes des relations Chine-URSS/Russie à la CIA.
Il sait de quoi il parle et son diagnostic est clair.
Le monde unipolaire est mort.
Régis de Castelnau
Russie, Chine & USA, deux contre un
L’accueil extrêmement chaleureux réservé par le président chinois Xi Jinping au président Vladimir Poutine à Pékin a scellé la relation stratégique toujours plus étroite entre la Russie et la Chine. C’est un puissant changement tectonique dans l’équilibre mondial des pouvoirs.
L’entente russo-chinoise sonne également le glas des tentatives des amateurs américains en matière de politique étrangère, de creuser un fossé entre les deux pays. La relation triangulaire mondiale est devenue une relation de deux contre un, avec de graves implications, notamment pour la guerre en Ukraine. Si les génies de la politique étrangère du président américain Joe Biden restent dans le déni, l’escalade est presque certaine.
Dans un entretien préalable à la visite à Pékin, Poutine a souligné le « niveau sans précédent de partenariat stratégique entre nos pays ». Lui et Xi se sont rencontrés plus de 40 fois en personne ou virtuellement. En juin 2018, Xi a décrit Poutine comme « un vieil ami du peuple chinois » et, personnellement, son « meilleur ami ».
Pour sa part, Poutine a noté jeudi que Xi et lui étaient « en contact constant pour garder le contrôle personnel sur toutes les questions urgentes de l’agenda russo-chinois et international ». Poutine était accompagné du nouveau ministre de la Défense Andreï Belousov ainsi que de vétérans comme le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et de principaux dirigeants du monde des affaires.
Les déclarations communes sont importantes
Xi et Poutine ont signé jeudi une déclaration commune ferme, similaire à celle, extraordinaire que les deux avaient publiée le 4 février 2022 à Pékin. Ils y décrivaient leur relation comme « supérieure aux alliances politiques et militaires de l’époque de la guerre froide. L’amitié entre les deux Etats n’a pas de limites, il n’y a pas de domaines de coopération « interdits »… »
Cette déclaration n’a pris toute sa portée que lorsque Poutine a lancé l’opération militaire spéciale dans le Donbass trois semaines plus tard. La réaction discrète de la Chine à cet événement, a choqué la plupart des analystes, qui avaient écarté la possibilité que Xi accorde en fait à son « meilleur ami » Poutine une dérogation à la politique fondamentale de la Chine de non-ingérence à l’étranger.
Dans les semaines suivantes, les déclarations officielles chinoises ont clairement indiqué que les principes des traités de Westphalie étaient passés au second plan face à « la nécessité pour chaque pays de défendre ses intérêts fondamentaux » et de juger chaque situation « selon ses propres mérites ».
Guerre nucléaire
La déclaration de jeudi exprime son inquiétude face aux « risques stratégiques accrus entre les puissances nucléaires » – faisant référence à l’escalade continue de la guerre entre l’Ukraine et la Russie, soutenues par l’OTAN. Il condamne « l’expansion des alliances militaires et la création de têtes de pont militaires à proximité des frontières d’autres puissances nucléaires, notamment avec le déploiement avancé d’armes nucléaires et de leurs vecteurs, ainsi que d’autres éléments ».
Poutine a sans aucun doute informé Xi de l’existence des sites de missiles américains déjà en Roumanie et en Pologne, capables de lancer ce que les Russes appellent des « missiles offensifs » avec un temps de vol vers Moscou de moins de 10 minutes. Poutine a aussi sûrement fait part à Xi des incohérences dans les déclarations américaines concernant les missiles nucléaires à portée intermédiaire.
Par exemple, Xi sait parfaitement – tout aussi sûrement que les consommateurs des médias occidentaux l’ignorent – que le 30 décembre 2021, conversation téléphonique, Biden a assuré à Poutine que « Washington n’avait pas l’intention de déployer des armes de frappe offensive en Ukraine ».
Il y avait de la joie au Kremlin ce soir du Nouvel An, car l’assurance de Biden était le premier signe que Washington pourrait reconnaître les préoccupations de sécurité de la Russie. En effet, Biden a abordé une question clé dans au moins cinq des huit articles du journal russe. projet de traité accordée aux États-Unis le 17 décembre 2021. La joie russe a cependant été de courte durée.
Sergueï Lavrov a révélé le mois dernier, lorsqu’il a rencontré Antony Blinken à Genève en janvier 2022, que le secrétaire d’État américain a prétendu qu’il n’avait pas entendu parler de l’engagement de Biden envers Poutine le 30 décembre précédent. Blinken a plutôt insisté sur le fait que des missiles américains à moyenne portée pourraient être déployés. en Ukraine, et seulement que les États-Unis pourraient être disposés à en limiter le nombre, a déclaré M. Lavrov.
La mère de toutes les erreurs de calcul
Lorsque Biden a pris ses fonctions en 2021, ses conseillers lui ont assuré qu’il pouvait jouer sur la peur (sic) de la Russie à l’égard de la Chine et creuser un fossé entre eux. Cela est devenu d’une clarté embarrassante lorsque Biden a indiqué ce qu’il avait dit à Poutine lors de leur sommet à Genève le 16 juin 2021.
Cette réunion a donné à Poutine la confirmation que Biden et ses conseillers étaient coincés dans une évaluation terriblement dépassée des relations russo-chinoises.
Voici la façon bizarre dont Biden a décrit son approche envers Poutine sur la Chine :
« Sans le citer [Poutine] – ce que je ne pense pas approprié – permettez-moi de poser une question rhétorique : vous avez une frontière de plusieurs milliers de kilomètres avec la Chine. La Chine cherche à devenir l’économie la plus puissante du monde et l’armée la plus grande et la plus puissante du monde.
La « compression »
À l’aéroport après le sommet, les collaborateurs de Biden ont fait de leur mieux pour le faire monter dans l’avion, mais n’ont pas réussi à l’empêcher de partager davantage de sagesse sur la Chine :
« La Russie se trouve actuellement dans une situation très, très difficile. Ils sont écrasés par la Chine. »
Après ces remarques, Poutine et Xi ont passé le reste de l’année 2021 à essayer de convaincre Biden de la nature de la « pression chinoise » sur la Russie : il ne s’agissait pas d’une pression, mais d’une étreinte fraternelle. Cet effort mutuel a abouti à un sommet virtuel Xi-Poutine le 15 décembre de la même année.
La vidéo de la première minute de leur conversation a été récupéré par The New York Times, ainsi que d’autres. Pourtant, la plupart des commentateurs semblent ne pas en saisir l’importance :
Poutine:
« Cher ami, cher président Xi Jinping.
En février prochain, j’espère que nous pourrons enfin nous rencontrer en personne à Pékin, comme nous l’avons convenu. Nous aurons des entretiens puis participerons à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques d’hiver. Je suis reconnaissant de votre invitation à assister à cet événement marquant.
- Xi Jinping:
« Cher président Poutine, mon vieil ami. J’ai le plaisir de vous rencontrer à la fin de cette année par vidéo, pour la deuxième fois cette année, lors de notre 37e réunion depuis 2013. Vous avez salué … les relations sino-russes comme un modèle de collaboration internationale au 21e siècle, soutenant fermement la position de la Chine. sur la sauvegarde de ses intérêts fondamentaux et fermement opposé aux tentatives visant à creuser un fossé entre nos deux pays. Je l’apprécie beaucoup. »
Biden l’ignore-t-il toujours ? Ses conseillers lui ont-ils dit que la Russie et la Chine n’ont jamais été aussi proches, dans ce qui s’apparente à une alliance militaire virtuelle ?
L’élection
Poutine a déclaré qu’il était conscient que la politique de Washington à l’égard de la Russie « est principalement influencée par les processus politiques nationaux ». La Russie et la Chine estiment certainement que la politique de Biden à l’égard de l’Ukraine sera influencée par l’impératif politique de faire face à la Russie.
Si les têtes brûlées des pays de l’OTAN envoient des « formateurs » en Ukraine, la perspective d’un conflit militaire est toujours présente. Ce que Biden doit savoir, c’est que s’il s’agit d’ouvrir les hostilités entre la Russie et l’Occident, il risque de faire face à plus que de simples coups de sabre dans la mer de Chine méridionale – et au spectre d’une guerre sur deux fronts.
Les Chinois savent qu’ils sont les prochains sur la liste. En effet, ce n’est un secret pour personne que le Pentagone considère la Chine comme l’ennemi numéro 1. Selon le ministère de la Défense, Stratégie de défense nationale, « les priorités de la défense sont avant tout la défense de la patrie, au rythme de la menace multi-domaines croissante posée par la République populaire de Chine ».
Le Pentagone sera le dernier à comprendre son monde unipolaire est en train de disparaître.
Espérons quand même que la raison prévaudra.
Bonjour, moi je dis bravo, il y a un besoin urgent que ces deux puissances s’allient. Encore bravo
Je baigne dans la félicité la plus intense maintenant que je sais que le sort de la planète est entre les mains des 2 personnes les plus éprises de liberté et de bienveillance que le monde ait jamais connues. Merci Régis.
Rien ne montre que les gouvernants occidentaux actuels soient plus compétents ou même plus bienveillants que ceux-là.
Faudrait demander l’avis des opposants dans ces pays. Peut-être ont-ils une autre réponse que la votre, si toutefois ils osent la donner.
Rien à répondre, juste un grand éclat de rire ! 🤣🤣🤣
Quelles que soient les amicales relations qui rapprochent Russes et Chinois, il ne faut pas perdre de vue que leur nombre d’habitants est de l’ordre de un à dix. Un peu comme si l’Autriche, Haïti ou Cuba envisageaient de s’allier à la France.
Quoi qu’il en soit, la Russie est une caverne d’Ali-Baba pleine de richesses, bien gardée, de mieux en mieux gérée.
Qui dit alliance doit aussi se souvenir des trahisons entre alliés, entre pays alliés ou amis, il n’y a que des intérêts et des solutions pour les défendre. Jusqu’à la rupture opportune pour maximiser ses intérêts.
L’histoire compliquée entre l’URSS – Russie et la Chine en est un bon exemple. À chacun selon ses intérêts.
Pourquoi tectonique, à ce moment là il faudrait rajouter des plaques, pouquoi s’aligner sur un bouleversement des concepts préexistants alors qu’il sont éprouvés et suffisament explicites. C’est une critique sui se prétend bienveillante et une alerte sur la contamination par les agences « progressistes » de manipulation de l’opinion qui prétendent faire table rase du passé.
Au final, l’Europe est tellement navrante qu’elle en devient encombrante. Il se pourrait bien que ce boulet ne trouve plus aucun train pour le remorquer … Même pas Tonton Sam.
Il n’y a pas d’alliés, il n’y a que des intérêts bien compris.
« des intérêts bien compris « C’est tout de même plus intéressant et plus bénéfique pour le peuple que des intérêts ignorés par inculture , ou bêtise , incompétence et cupidité..
«Les États n’ont pas d’amis, ils n’ont que des intérêts» ( Charles de Gaule,1890-1970).Ainsi, vont les alliances et les traités.
Alors que les U$A, l’Union européenne et l’OTAN poursuivent militairement leurs efforts d’encerclement nucléaire complet de la Russie au mépris scandaleux des «promesses faites en 1991» de non expansion de l’OTAN à l’Est, de non prolifération des armes nucléaires et des intérêts sécuritaires de la Fédération de Russie dans l’objectif à peine cachée de faire subir à la Fédération de Russie le sort infligé à la République de Yougoslavie, à l’Iraq, à la Libye, à la Syrie et aujourd’hui même au peuple palestinien martyr, dans l’objectif ultime de La balkaniser en «unité nationale» réduite, facilement corruptible et exploitable, comme vient de le proclamer ouvertement la première ministre d’Estonie, descendante d’un nazi estonien notoire, en somme, une version 2.0 du LEBENSRAUM nazi.
Ce plan d’agression extérieure menée par le proxy ukronazi, éventuellement polonais, baltes et géorgien, est complété par une opération de subversion intérieure en confisquant 300 milliards, en détruisant Nordstream et en infligeant un train sans précédent de sanctions économiques à la bourgeoisie russe dans l’objectif quelle renverse le gouvernement Poutine et sa clique afin de récupérer ses milliards et sa part du marché.
Ces 300 milliards pris en otages sont l’équivalent des «juifs» pris en otage par les nazis dans le but de forcer l’occident à les soutenir dans leur LEBENSRAUM contre l’URSS, convaincus qu’ils étaient dans leur délire économique que la «juiverie» dominait le monde et ne laisserait pas sa faction européenne être pillée, puis génocidée pour les «bolcheviques soviétiques». Ils eurent faux sur toute la ligne et finirent tantôt suicidés, tantôt pendus, tantôt recyclés par l’un ou l’autre des services d’espionnage et de répression des «vainqueurs».
Simultanément, alors que la main droite tente d’étrangler la Russie, la main gauche, au nom de la «liberté» et de la «démocratie libérale à la mode U$/U€, des bonnets blanc- blanc-bonnet des milliardaires» finance les intégristes musulmans ouïghours, les Hongkongais, taïwanais et insurgés dissidents chinois pour fomenter un coup d’État de «couleur» en Chine, tout en menant une campagne de propagande délirante dans leur propre pays sur un nouveau «péril jaune et rouge».
L’armée d’avocats comme l’explique Emmanuel Todd dans «[ L]e déclin de l’occident» s’emploie activement à échafauder un programme de sanctions et de commissions en vue d’éventuelles lois anti ingérence « étrangères», comprendre «chinoise,russe, iranienne», ce qui ne peut être permis en Géorgie contre les ONG bidons au service de la CIA,du Mossad,du Mi-6, du DGSA et autres services d’espionnage occidentaux.
Dans le «village global» créé par l’internet, les contre-vérités, la désinformation et les politiques de 2 poids,2 mesures, sont si vites démasquées que les États «démocratiques» en sont à légiférer pour restreindre l’internet, interdire les médias d’opposition, traduire en justice les opposants politiques, en somme, à instaurer une dictature «démocratique» pour le bien des idiots-utiles, futures chair à canons de la IIIième Guerre mondiale.
Confrontée de plein fouet à la crise de surproduction de dollars U$ ( 1000 millions de dettes mondiales) et de produits chinois, la bourgeoisie mondiale a recours à sa «solution finale»: détruire par la guerre les surplus d’inventaire et les forces productives excédentaires.Dès lors, les alliances se forment en vue de ce carnage final.
Les camps bourgeois sont partiellement formés: dans le coin «gauche», les U$A,l’U€, l’OTAN et leurs vassaux asiatiques,africains et océaniens au service de la «démocratie contre l’autocratie » ; dans le coin «droit», la Chine, la Russie,l’Iran,la Corée du Nord, l’Afrique du Sud et leurs vassaux africains, asiatiques au service de la «multipolarité et de l’égalité des bourgeoisies nationales».
L’Inde, le Pakistan et de nombreux pays hésitent, pesants et sous pesants les chances des uns et celles des autres en fonction de l’intérêt de sa bourgeoisie.
La vraie question consiste à déterminer en quoi l’un ou l’autre de ces camps bourgeois mondiaux sert-il les intérêts du prolétariat mondial?
A prime abord, à l’instar de Me de Castelnau et considérant la conjoncture internationale marquée sous le sceau des inégalités, de la pauvreté au sud global, de la trahison des traités, du mépris flagrant des institutions internationales et jusqu’y compris du génocide des palestiniens martyrs aux mains des assassins israéliens armés et financés par les U$A/ U€/OTAN, toute personne honnête ne peut que condamner l’unipolarité occidentale et espérer un changement de paradigme.
En même temps, il suffit de constater les conditions de vie objective et subjective du prolétariat en Chine, en Russie, en Iran, en Corée du Nord, pour ne citer que ceux là, pour refuser de s’enligner derrière eux.
Le prolétariat mondial doit cesser de croire aux «solutions» bourgeoises qui depuis l’avènement du capitalisme ont conduit le monde d’une guerre à l’autre, du colonialisme à l’impérialisme, de la I ière à la II ième guerre mondiale et peut-être bientôt à la III ième qui faisait écrire à Einstein: «[J]e ne sais pas comment se fera la troisième guerre mondiale, mais ce dont je suis sûr c’est que la quatrième se résoudra à coups de bâtons et de silex».
Rappelons-nous, comme le déclarait Antonio Guterres: «[L]e monde est à une erreur de calcul, un malentendu, de sa destruction nucléaire» et «démocratie» ou «multipolarité», LGBTQ versus religions ou toutes ces fadaises conçues pour «diviser pour régner» ne soulageront pas des morts et des souffrances dans l’enfer radioactif qui suivra l’apocalypse nucléaire.
«Celui qui ne connaît pas l’histoire est condamné à la revivre» ( Marx et Engels, Manifeste du Parti communiste).
PROLÉTAIRE DE TOUS LES PAYS UNISSEZ-VOUS.
Parfaitement résumé. Totalement d’accord avec vous.
Par les Mots,les Hommes s‘abusent mutuellement…….jusqu’à ce qu‘une veritz plus grande les « Atteignent“
@ Patrick GUESDON
Sans doute prétendre que toutes les réflexions et pensées qui participent à la mise en place de ce beau printemps des relations Chine-Russe ou Russie-Chine selon votre sauce préférée ont sans exception procédés des meilleures intentions du monde serai plus que naïf.
Mais c’est faire preuve de beaucoup d’inconséquences d’ignorer les évolutions de l’histoire depuis les révolutions russe et chinoise. Ce n’est pas le cas de Ray McGovern : « L’entente russo-chinoise sonne également le glas des tentatives des amateurs américains en matière de politique étrangère, de creuser un fossé entre les deux pays. » Qu’en pense-t-il vraiment ? On ne sait, mais il alerte, « Si les têtes brûlées des pays de l’Otan envoient des « formateurs » en Ukraine… ». Il ne veut pas la guerre, c’est la gestion de l’ancien guerre froide.
Vous écrivez «…le sort de la planète est entre les mains des 2 personnes les plus éprises de liberté et de bienveillance.. » (et les Kanak qu’en pensent-ils ? Ou bien le libanais Ibrahim Abdallah, le plus vieux prisonnier en France et d’Europe, libérable depuis 1999, les PR français se soumettant aux USA qui ne veulent pas le voir sortir, en n’appliquant pas les décisions de justice favorables ). J’en déduis que de « La relation triangulaire mondiale est devenue une relation de deux contre un » vous préfériez la première forme. Il va falloir vous y faire. Mais n’ayez crainte vous ne risquez pas plus qu’avant pour votre sûreté. Les peuples qui peut à peu se débarrassent de la colonisation US, mortifère naturellement, eux commencent à s’en réjouir, de ce nouveau rapport de force mondial, comme ils l’expriment au travers des BRICS de plus en plus. Et puis vous êtes gonflé de parler ainsi alors que le taux le plus élevé d’emprisonnés au monde est…aux USA. Bien sûr c’est mieux qu’avant, avant du temps du génocide des indiens, de l’esclavagisme remplacé au mi XIXe par le racisme officiel jusqu’au années 60. Pas demain que les USA seront gagné à la paix. Quel changement pour eux !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_guerres_des_%C3%89tats-Unis
Mais même loin d’avoir changer de base la roue commence à tourner dans le bon sens.
En bref, si les Occidentaux sont si hargneux, c’est parce qu’ils voient s’effriter leur suprématie. De quel côté de la barricade êtes-vous ?
Plus le temps passe et plus nous sommes forcés de constater que les USA ne peuvent imaginer et encore moins supporter de perdre la domination globale sur le monde. Il est donc nécessaire, vital et très urgent de faire taire, de réduire par la force la nuisance que représente cette puissance folle, sinon le monde entier est en ruine.
Chers amis, c’est bien de lire la politique fiction des anglo-saxons qui ont prétendu dominer le monde (J’ai lu: Depuis 5 siècles! Fichtre! En fait Colomb était espagnol…Ce n’est qu’un détail).
Les USA vacillent? Ils perdent leur hégémon? Mais lequel? Quand?
Que je sache depuis 1945, heure de gloire de la Bombe A invincible sur le Japon déjà vaincu, je ne vois pas…C’est comme si l’URSS n’avait jamais existé? URSS qui a gagné la guerre en Europe. Ensuite en 1949, manque de bol la Chine devient communiste avec Mao…Caramba! Encore raté!
Et puis la Corée…Avec l’aide chinoise, le Plus Grand Empire de Toute l’Histoire de l’Humanité (PGETHH: Les USA, pas la Chine), se fait battre: Le héros du Pacifique, Mac Arthur n’en revient pas!
Caramba! Encore raté!
Ensuite l’Indochine…US-GoHome, chassés par Giap un admirateur de Napoléon Bonaparte…
Il connaissait toutes ses batailles du bout des doigts…
Caramba! Encore raté!
Alors maintenant les gonzes veulent battre la Russie, et la Chine dans la foulée. Et hop! Grandiose l’hégémon.
Ben voyons! Combien de dose de coke?
Mais ça va etre; encore raté! Caramba!
Alors quel hégémon? Hors les délires de dirigeants psychopathes?
Alors oui, ils sont parvenus à controler les européens…Facile, vu le niveau.
Mais ça devient de plus en plus limité.
On fait ce qu’on peut dans l’hégémon.
Hégémon entre comparses, avec un bon coup de média, tout le monde en parle.
A Landernau.
Hégémon zombie, selon le mot de Lavrov.
D’accord avec vous, juste 2 remarques :
– vous avez oublié J. Assange emprisonné depuis 5 ans sans délit reconnu dans la prison de haute sécurité de Bellmarsh, après 9 ans réfugié sous la protection de l’ambassade équatorienne à Londres.
– Christophe Colomb né à Gênes en Italie, n’était pas espagnol. Il a d’abord rejoint le Portugal pour ensuite s’installer en Espagne.
Pour le reste, on est raccord !
Ma belle soeur est milliardaire
Ils sont tous d’accord ça pue ; en plus ils viennent se reconvertir dans la classe moyenne
mon slip
Ils va y avoir une bombe atomique
Genre canada dry
Si cela se trouve s’est bluem been
Mais l’info circule , s’est la première fois que je trembler le monde de la finance
Pour une fois ils sont en face de leur culs
la membrane lymphatique , d’où la route de la soie et l’alternative au dollars
Ça pue du cul
S’est pierrot bon pied bon oeil
Pégase j’aime bien
Une zap
comme quoi midi s’est pas chez l’autre
https://www.youtube.com/watch?v=cYQTL-ws6p4&list=RDcYQTL-ws6p4&start_radio=1&rv=cYQTL-ws6p4&t=0
Ta musique c’est toujours de la merde. Mais bon c’est l’habitude
Macron est en Nouvelle-Calédonie.
Certaines chaînes de télévision ont écrit : « le sauveur ? »
En ce qui me concerne, je peux reprendre le début du 2e couplet de « l’Internationale » : « Il n’est pas de sauveur suprême : ni Dieu, ni César, ni tribun ».
Transformons :
« Il n’est pas de sauveur suprême : ni Dieu, ni César, ni Macron ».
Je veux bien être gentil mais un peu de sérieux sur ces sujets, notamment sur les BRICS
Rien à voir avec le propos de l’article mais il est toujours utile de rappeler que les BRICS ont été crées en 2001 par Goldman Sachs !
Pour commémorer les 150ième anniversaire de la fondation de Goldman Sachs en 1869, la société a publié une série d’articles. L’un des articles intitulé « Avec le rapport de recherche GS, les « BRIC » sont nés » déclarait :
En 2001, la division Global Investment Research de Goldman Sachs publie le rapport « Build Better Global Economic BRIC », inventant l’acronyme des quatre pays qui allaient remodeler l’économie mondiale – le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine.
D’autres recherches axées sur les BRIC ont suivi de Goldman Sachs dans les années suivantes, notamment l’article de 2003, « Dreaming with BRICS : The Path to 2050 », qui postulait que les pays BRIC pourraient dépasser les plus grandes économies occidentales d’ici 2039.
Même moi je réussis à trouver les articles d’origine sur le site officiel de Goldman Sachs …
Donc la comédie a bien assez duré, tant de la part de nos merdias (inutiles puisqu’en deux clics j’informe mieux qu’eux) que de la part de nos politichiens corrompus.
Après si nous voulons être un tantinet sérieux, du moins crédibles, on ne peut pas parler de Chine et Russie sans parler de ONU, de brevets, de OMC, de Banque Mondiale, de DELOCALISATIONS AVEC TRANSFERT DE TECHNOLOGIE ET DE COMPETENCES …
Et même … parler d’aide au développement + d’aides à la transition écologique que les esclaves Gaulois continuent de payer à la Chine seconde puissance économique du monde.
(si les Français savaient à quel pointy ils se font PILLER…. tiens, cette semaine, encore deux milliards pour changer le mode de cuisson des aliments d’un autre continent étranger ! )
Même la technologie du moteur des Rafale a été délocalisée en Inde, donc aux BRICS.
Après ça qu’on ne me fasse pas de blagues avec la performance économique, la concurrence, la vilaine guerre économique BRICS- Occident etc…
Au bout d’un moment nos pourritures pourraient se dispenser de continuer de se foutre de nos goules, ça devient franchement dangereux pour eux.
Ils sont tellement des cléricaux du cosmopolitisme qu’on aurait tendance à vouloir les passer au mixeur pour les éparpiller façon puzzle pour les rendre physiquement cosmopolites selon leurs propres souhaits et leur mentalité de clochards !