France : un État en phase de décomposition avancée.

Après des mois de contestation sociale réprimée dans la brutalité, le mépris et l’aveuglement (voire l’éborgnage), après une pandémie mondiale gérée chez nous par des amateurs fiers de l’être et des menteurs incompétents auxquels certaines victimes commencent à présenter, à juste titre, l’addition de leurs responsabilités, voici que s’est abattue sur nous une seconde vague pandémique mondiale, celle de l’hystérie collective de repentance racialiste, indigéniste et décoloniale, fondée sur les délires hallucinés du gauchisme culturel à la fois moribond et furibard (comme le sont toutes les armées en déroute) dont nous ne cessons de subir la bêtise depuis 40 ans, depuis, chez nous, que Mitterrand et le PS en ont fait le socle idéologique de remplacement de la cause de la dignité du peuple.

Le logiciel unique de l’antiracisme (qui n’est pas le contraire du racisme mais bien au contraire son indispensable jumeau symétrique), tenant lieu délibérément d’alpha et d’omega de toute pensée sociale, cette conception victimaire, à la fois geignarde et vindicative, communautarisée, racialisée, paresseuse, qui a besoin du racisme comme une moule est accrochée à son bouchot, a supplanté toutes les autres dans bon nombre d’esprits subissant ainsi à la fois l’abêtissement de masse, le gavage et lavage de cerveau, mais aussi la démocratisation de l’inculture et l’enseignement de l’ignorance (pour reprendre l’expression de Michéa, plus que jamais d’actualité). A ce sujet d’ailleurs, les propos, justes, d’Emmanuel Macron hier au sujet du rôle néfaste de trop nombreux universitaires en matière de propagation de la folie stupide des théories indigénistes, décoloniales et autres salmigondis intersectionnels, n’ont fait, comme le souligne remarquablement Isabelle Barbéris, que flatter le narcissisme et les fantasmes pseudo-transgressifs de gens qui ne se sentaient plus très à l’aise d’être aussi ouvertement du côté du pouvoir, soutiers idéologiques du néo-libéralisme aux manettes, qu’ils ont du reste largement contribué à faire élire (souvenons-nous de la lettre des Présidents d’Université adressée, par les moyens de communication institutionnels à leur disposition, aux étudiants, entre les deux tours, appelant à voter Macron, au mépris donc de toutes les règles les plus évidentes de l’obligation de réserve).

Cette brusque prise de conscience de Macron n’est, comme d’habitude, qu’un leurre, comme le fut sa subite révélation en mode Bernadette Soubirous quant aux bienfaits du souverainisme : on a pu voir que, concrètement, il n’en était rien, tout n’est que leurre dans la société du Spectacle où se meut cet artifex 2.0. Macron dit, comme un comédien, ou un logiciel plus ou moins intelligent, ce qu’il croit qu’il faut dire à un moment donné.

Le paradigme communautariste, violemment anti-patriote et populicide, la comédie d’un prétendu progressisme mondialiste qui n’est que la violente soumission des plus fragiles, la stigmatisation des adversaires souverainistes en ennemis, c’est très exactement sur ce programme qu’il s’est fait élire, car, redisons-le, le logiciel idéologique du macronisme est le gauchisme culturel dont il est issu : le fantasme du libre marché et les donneurs d’ordre de Macron auprès desquels il est allé prendre conseil, dit-on, ces derniers jours, ont besoin de cette idéologie qui fabrique des marchés de niche et atomise les peuples tant méprisés et les nations tant honnies.

A propos d’atomisation, j’avais, très tôt dans mon soutien aux gilets jaunes qui étaient, avant leur phagocytage (voulu par le pouvoir) par les mouvements violents et stupides d’ultra-gauche et autres blacks blocs exécutant les basses besognes du pouvoir, insisté sur l’immondice que constituait, de la part de la Macronie, le fait d’avoir monté la police, à la base républicaine, contre son propre peuple. Cette police découvre, certes un peu tard mais il n’est jamais trop tard, qu’elle s’est fait cocufier, instrumentaliser pour servir les intérêts d’un pouvoir sans scrupules, et que, lorsqu’elle a cru « sauver la République » qui était soi-disant attaquée par un transpalette (pendant que son représentant du moment se transpaluchait dignement), elle ne faisait que préparer son propre tombeau.

La police est là pour protéger le peuple français de la délinquance, pour protéger les faibles, non pas pour protéger les intérêts des forts. A ce titre, elle fait rempart contre la loi du plus fort et de la jungle qui règne dans les territoires perdus de la République lorsque, précisément, la loi s’en retire, par lâcheté, par électoralisme (comme ce LREM de Vénissieux qui s’allie avec l’islamisme erdoganien avec l’onction de la majorité macroniste…), par esprit de soumission, par haine de soi. La police et la polis ont partie liée, comme ne l’ont pas compris les mutants (de tous bords) de Minneapolis la mal nommée. Qu’elle se réveille enfin en réalisant et se souvenant qu’elle fait partie du peuple sur lequel elle a tapé est une excellente chose : qu’elle rejoigne les infirmières, pompiers, ouvriers, retraités sur lesquels elle s’est déchaînée pendant des mois en appliquant les ordres d’une hiérarchie définitivement décrédibilisée dans sa course aux prébendes et aux officines qui permettent de faire progresser sa petite carrière.

Quant à la Macronie, ce fatras informe de post-socialistes mélés de droitards gamellards et opportunistes qui n’ont JAMAIS pris la défense du peuple, sous la houlette des deux têtes de l’exécutif, nos Heckel et Jekel de l’Inrépublique, elle est en train de parvenir à ce qu’elle a tant contribué à produire : l’atomisation généralisée du pays, la division des Français, et, surtout, elle commence à tâter, un peu tard, les limites de son propre discours coupablement soumis aux minorités agissantes : la Macronie est bien cette République mise à genoux devant le communautarisme, qui, à l’image des Belloubet, Castaner et autres figurines pathétiques qui nous font honte, se sont empressées de taper sur le peuple français et de s’incliner devant la racaille dont le peuple ne veut plus entendre parler et dont il subit, pour le moment silencieusement, les derniers assauts hystériques.

Ce monde délirant, racialisé, complaisant envers la délinquance, a largement été co-produit par la Macronie qui en a besoin pour régner, quand bien même celle-ci s’apercevrait, mais un peu tard, que sa créature lui a désormais échappé.

On ne se débarrassera pas de l’une sans se débarrasser de l’autre, quelles que soient les manipulations et le mauvais jeu d’acteur qui nous seront encore servis dimanche.

Cela prendra le temps qu’il faut mais le peuple français sera au rendez-vous pour préserver, son patrimoine attaqué, son histoire, et son avenir.

Anne-Sophie Chazaud

59 Commentaires

    • On peut ajouter qu’il n’y aura plus que l’armée, s’il existe encore quelques généraux sérieux (pas comme feu Boulanger) pour nous tirer d’affaires. Ou la guerre civile. Ou la… soumission à la Houelbecq !

      • Il est certain que la nature ayant horreur du vide, le spirituel risque de revenir en force se fracasser contre la voie laïcarde et même prendre le dessus et selon la thèse de Houellebecq.
        Une guerre civile, ce n’est pas forcément pour déplaire aux partisans d’un scenario à la Gog ou Magog, que ce soit l’autochtone (Occident catholique) ou le musulman (Islam) qui en sorte vainqueur, ce n’est pas leur problème.

        Il faut dépasser le doigt tendu et regarder la lune.

        • Hajime
          L’alternative politique auquel nous sommes confrontés se résume historiquement à 2 hypothèses :
          1) soit une décomposition lente comparable à la chute de l’Empire romain du IIIè au VIIè siecles sur 400 ans que certain historien appelle l’Antiquité tardive.
          Au passage, il a fallu attendre le Quatrocento ( c’est à dire la Renaissance du Xvè siecles) pour retrouver la prospérité économiquelié à la péroide romaine.

          2) soit une situation comparable à la Guerre de Trente ans en Europe de 1618 à 1648 .Elle a été marquée sur le plan religieux sur l’affrontement entre le protestantisme et le catholicisme et sur le plan politique entre la féodalité et l’absolutisme.
          Comtrairement aux imbélcilités apprises à l’ecole ou à la téloche . Une société dirigé par un régime absolu ne signifie pa que l’individu est privé « de droits  » mais est un systéme poliitique abouti ( parlement, droit civil etc…)

          Pour en revenir à notre situation actuelle , il suffot de remplacer la guerre religieuse du XVII è à celle de la chrétienté contre les mahométants.

          • Ce sont des scenarii plausibles, basés sur une répétition de l’histoire, bref de ce que l’humanité a déjà vécu.
            Bien entendu, on ne peut s’empêcher de penser à la chute de l’Empire Romain ou à un effondrement civilisationnel, tant le déclin Européen, occidental, présente des signes patents et ce, malgré une pax Europa comme porte étendard humaniste.

            Bon, il existe probablement des causes multifactorielles au déclin de l’Empire Romain, causes d’ailleurs qui ne font pas consensus au sein des historiens.
            D’ailleurs et à la réflexion, y a t-il eu disparition brutale consubstantielle à un changement violent de paradigme historique ou lente métamorphose dans la continuité de la même historicité ?

            A mon sens, c’est cette approche qui pourait faire synthèse et poser les bases d’une projection viable de ce qui nous attend.

            Parce que l’immigration, que l’on pourrait résumer par un retour de la montée de l’Islam, le progrès technologique, que l’on pourrait résumer par la révolution numérique dont l’IA, la dette, les déficits budgétaires, les politiques autour de l’Homme et du climat, exemples non exhaustifs, sont d’autant de mini révolutions susceptibles de provoquer un déplacement vers le pacifique du barycentre mondial, encore plus lorsqu’on ajoute à l’équation, le paramètre démographique.

            Cependant, cette approche mécanique fait fit d’un quelconque déterminisme, ce qui est peut être sa plus grande faiblesse.

            Car les guerres d’impérialisme du passé, dont WWII, sont autant de marqueurs quant à faconner, soit une nouvelle technonique des plaques, soit empêcher the big one qui rebattrait les cartes de la géopolitique mondiale, comprendre le rapport de forces entres Empires.
            Sur ce dernier point, la thèse de l’impeachment, mais cette fois-ci non militarisé ou guerrier, me parait intéressant à observer dans la dialectique d’un Kalergi et sa doctrine d’eugénisme de classe consubstantielle au changement de population d’un Brecht.

            C’est une ingénierie politique, économique et sociale qui, sur bien des points, correspond à ce que nous assistons aujourd’hui, à savoir un néo-esclavagisme mondialisé.

            L’énorme avantage de cette méthodologie par anticipation, de cette philosophie même, c’est que si le barycentre venait inévitablement à se déplacer, l »oligarchie actuelle serait préservée dans sa richesse et donc ses privilèges.

            Ce qui n’est pas la garantie de vos deux hypothèses dans une autre alternative.

            A méditer.

  1. Félicitations pour votre article. C’est un peu décoiffant, bien écrit et surtout bien senti. Vu de l’Amérique, d’où je fais ce commentaire, cela me laisse un peu tristounet car je suis francophile depuis 50 ans et j’ai bien vu lors de mes derniers voyages dans votre magnifique pays que la situation et l’art de bien vivre ont bien changé, pas nécessairement pour le mieux.

  2. « souvenons-nous de la lettre des Présidents d’Université adressée, par les moyens de communication institutionnels à leur disposition, aux étudiants, entre les deux tours, appelant à voter Macron, au mépris donc de toutes les règles les plus évidentes de l’obligation de réserve »

    Affirmation gratuite, ou réalité ? Source(s) ? Cela me semble énorme !

      • De famille de communistes espagnols, ancien membre du PCF moi-même (pendant 32 ans, avec dans ma jeunesse des responsabilités locales) je fustige aussi l’appel de mon ancien parti (devenu un « parti de bobos » selon André Gerin) à voter Macron au 2e tour.

        (Je ne parle même pas du politicard Robert Hue, pour qui j’ai voté en 1995, mais pas en 2002, lui, il appelait à voter Macron dès le 1er tour).

    • Oui c’est énorme. Des énormités il y en a tant à relater. Il suffit d’élargir ses sources d’informations, d’aller les chercher sur des sites d’informations divers et variés (comme celui proposé par Anne Sophie), souvent d’obédiences idéologiques antagonistes, pour pouvoir se faire une idée un peu plus éclairée du réel et arrêter l’information prémâchée que l’on nous sert dans nos médias mainstreams. Des scandales et faits inavouables cachés au public qui gangrènent notre pays, il y en a pléthore. Jpc1941, c’est le seul conseil valable à vous donner.

  3. Belle analyse et synthèse d’une situation d’ensemble assez ‘laide’ en effet! J’ajouterais que cette situation presque prévisible n’est que la résultante de l’arrivée « accidentelle » à la magistrature suprême d’un individu ayant dans comportement, d’un pervers-narcissique, atteint du syndrome de dissonance cognitive, aux effets cumulatifs ravageurs!

    La France en est le témoin et la victime! Le désastre total se poursuivra jusqu’à la chute de ce Caligula des temps modernes, noyé dans le venin qu’il distille en abondance.

  4. « Ce monde délirant, racialisé, complaisant envers la délinquance, a largement été co-produit par la Macronie  »

    Non, Macron n’est que l’exécutant et en période (très) dégradée, comme actuellement, il n’est plus qu’une roue de transmission.
    A mon humble avis, le défilé des visiteurs du soir doit s’intensifier au château, la multiplication des ballons d’essais médiatiques, comme autant d’intox, le prouve, à l’instar d’une prétendue volonté de provoquer des élections anticipées, afin de recharger la matrice et l’emporter, puisque je cite, « il n’y a personne en face. »
    Ce qui est la triste vérité, puisque celle qui monte par la mécanique en cours et dont la séquence actuelle en souligne l’existence et qui ne représente aucun danger pour l’arc Républicain, puisqu’il lui suffira d’agiter le chiffon rouge de Vichy pour que les moutons apeurés rentrent docilement à la bergerie pour continuer de se faire tondre.

    L’armée de l’anti racisme institutionnel qui s’agenouille aujourd’hui devant les déboulonneurs zêlés de statues, seront les petits soldats de Macron pour demain, contre la haine.

    Du déjà vu.

    • Haji’,

      y a pas de moutons apeurés par Vichy !!!

      les gens ont peur de perdre leurs emplois, pas de « la bête immonde, dont le ventre est encore fécond » – sornettes et billevesées

      voter macron, c’est voter pour l’immobilisme, le statu-quo mondialiste (un lent Gd remplacement, la disparition de l’industrie française, l’UE allemande comme moteur politique majeur..).

      les gens ont peur parce qu’il n’y a ni un projet alternatif ni un chef pour le porter : De Gaulle, relève-toi.

      Geof’

      • Oui les gens, comme vous dites, ont peur du déclassement, d’ou la peur de l’inconnu, la peur de quitter la zone Euro, d’ou la faillite du RN avec son Frexit des dernières présidentielles, faillite amplifiée par l’interférence néfaste de Dupont-Aignan sur ce sujet qui, volontairement ou pas, a contribué quant à brouiller le signal et a provoqué une anxiété croissante servant la cause de l’immobilisme, donc de Macron, ce dernier n’ayant plus qu’a rafler la mise en opérant la jonction de la bourgeoisie métropolitaine de droite et de gauche qui, si elles diffèrent sur le sociétal, ont les mêmes intérêts d’un point de vue Capital.

        Au risque de me répéter, c’est le vote des classes moyennes-moyennes supérieures qui est la clé de voute quant à péréniser le système .

        Mais le reducto ad Hitlerium de l’opposition souverainiste et non pas identitaire, cette dernière étant sponsorisée par le système, reste la parade intellectuelle quant à forcer les indécis de rejoindre le camp de l’immobilisme, celui de la pax Europa, celui du mondialisme et de la zone Euro.

        • parade intellectuelle ? pas d’accord sur la formulation

          je pinaille ici mais à mon avis, c’est pour sauver la face que l’élite offre à la CM (classe moyenne) l’excuse du barrage à l’extrême-droite : « enter the tartufferie »…

          un peu comme un type qui va au sex-shop mais qui, surpris par son collège, dit qu’il va acheter des cigarettes au night-shop d’à côté…à minuit, normal.

          on est raccord : quand est-ce que tu deviens communiste pour de vrai ?

          • Formulé autrement :

            Avant l’isoloir, le contestataire prétend voter nationaliste.
            Dans l’isoloir, la main tremble et il vote Républicain.
            Après l’isoloir, il dit qu’il n’a pas voté Républicain.

            C’est un classique.

            Aujourd’hui, je ne rencontre que des gens qui n’ont pas voté Macron.
            Etrange non ?
            Me demande même comment il est passé…

            Contester ne suffit pas ou plus.
            Et le pouvoir ne craint pas les contestataires, beaucoup plus les séparatistes.

            Le communisme ne mène pas au sépératisme Républicain.

  5. « Si vous cédez, citoyens, vos ennemis exigerons davantage en songeant qu’une fois, déjà, vous vous êtes laissés intimider. »
    Périclès, par exemple en 450 avant JC

    « Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux. »
    Étienne de La Boétie

  6. Anne-Sophie Chazaud, brillante comme à son habitude… Je mettrai cependant un bémol sur son optimisme quant à la réaction claire et ferme à venir du peuple français.

  7. On retire aux Etats-Unis le film « Autant en emporte le vent ».

    Et ça continue !
    J’ai appris que « lego » suspend ses publicités pour des figurines représentant des policiers ou des gendarmes.
    Quand Pascal Praud en a parlé (sur RTL), il passait la musique des « gendarmes de St Tropez ».
    Allez, à la vitesse où on va, on va bientôt interdire « les gendarmes » (avec Louis de Funès, Michel Galabru, Jean Lefebvre, …).

    Remarquez, la mentalité totalitaire contre les films est déjà apparue.
    Là, c’est le totalitarisme sanitaire (1).
    En novembre 2017, une sénatrice PS avait posé une question à Agnès Buzyn. Elle parlait du « mauvais exemple » quand des gens fument (et boivent ?) dans les films.
    La calamiteuse ministre répondit qu’elle était d’accord avec elle.
    Certains dirent qu’elle voulait censurer « les Tontons flingueurs » :
    https://www.youtube.com/watch?v=btIkYYTFqDQ

    (1) On vient de constater les effets de ce totalitarisme avec le confinement.

    • « Totalitarisme sanitaire », pile poil Pepe ! LREM n’est à l’aise que dans l’état d’urgence, les oukases… Jihad et corona, même arnaque.
      Et voici que la France est suspendue, paraît-il, en l’attente du prochain sermon du président (jupitérien quoique capricant). Ecoeurant.
      Castaner avait passé bornes et limites du bon vouloir totalitaire vs démocratie, en clamant que «l’émotion dépasse le cadre juridique» ! Hors Gilets Jaunes, hors syndicats, hors lèse-majesté évidemment ?
      Petit soulagement procuré hier par le Conseil d’Etat, qui a reconnu l’inanité d’interdire les manifestations d’opposition politique. Du coup, les forces de l’ordre (?) vont se remettre au boulot et ressortir les flashballs et lacrymos. Peut-on compter sur les black blocks pour brûler des MacDo et autres commissariats, pendant que la Macronie sauve les jours heureux des actionnaire$ ?

  8. Hier, Barbara Lefebvre (prof d’histoire-géographie, membre des « Grandes Gueules » de RMC, auteur dans le « Front Populaire » de Michel Onfray) a dit, avec raison, concernant le pouvoir actuel : « Ce gouvernement est fort avec les faibles et faible avec les forts ».

    • Formule éculée qui veut à la fois dire et ne rien dire.

      D’abord ce n’est plus un gouvernement, c’est une administration du peuple, donc du bétail à tondre, ce qui est l’objectif premier de ses commanditaires, afin de rester tout en haut de la pyramide des classes.

      Ensuite, le peuple est faible parce qu’il est dupé et qu’il est, dans la majorité des cas, dans l’incapacité de se convaincre qu’il est dupé.
      Mark Twain écrivait d’ailleurs « Il est plus facile de duper les gens que de les convaincre qu’ils ont été dupés. »
      Il demeure dans cette incapacité non pas parce qu’il serait stupide, mais parce que des ingénieries sont à l’oeuvre pour réveiller sa sérotonine et ses endorphines, par le consumérisme satisfaisant à la fois ses pulsions, ses envies et son Ego, l’Homme étant un animal social, il a besoin d’une reconnaissance en relatif d’avec ses pairs, c’est dans son ADN.
      A partir du moment ou le sujet évolue dans Maslow, même s’il est dupé par la dialectique de Ponzi, il lui serait contre intuitif de remettre en cause ce modèle lui garantissant prospérité (relative) et survie, du moment qu’il broute (salariat) dans le pré de ses maitres (ologarchie).

      Enfin, si tous les pouvoirs Etatiques n’ont pas tous la même force (par exemple US>Allemagne>France), ils bossent tous pour l’oligarchie mondialiste.

    • C’est d’une originalité confondante. Où cette dame va-t-elle chercher tout ça ? Si la revue est à la hauteur de cet aphorisme, on risque de vivre un grand moment de sidération.

  9. Ce matin, sur CNews, Mylène Demongeot (1) est venue dans l’émission « l’heure des pros ».
    On sait qu’elle a été victime du covid-19.
    Elle était quasiment « condamnée » car elle est âgée (84 ans) et elle a eu de graves problèmes de santé avant.
    Elle remercie le professeur Raoult car elle a bénéficié de son médicament.

    Je ne sais pas si ce médicament (peu coûteux) a toujours des effets bénéfiques, mais ce qu’à dit cette actrice « renvoie dans les cordes » le calamiteux ministre Véran, lui qui a profité de l’étude truquée de « Lancet » pour interdire quasiment ce traitement.

    Véran doit agir au profit des labos. C’est un ancien membre du PS et il prouve ainsi qu’au XXIe siècle le PS n’est plus au service des classes populaires, mais des classes dominantes (2), bref, au service du « fric ».

    (1) Rappelons ses rôles dans « les sorcières de Salem » (1957), « les Trois Mousquetaires » de 1961 (elle était l’immonde Milady de Winter), les 3 « Fantômas » d’André Hunebelle (fiancée du journaliste joué par Jean Marais), etc…

    (2) Je me considère comme un mélange de gaulliste (Europe, politique étrangère, …), de marxiste (bon nombre d’analyses de Marx, adaptées au XXIe siècle restent valables) et d’orwellien (oui, on va vers un totalitarisme style « 1984 » au nom du « bien »).
    Notons que la campagne de Georges Marchais, en 1981, avait des côtés gaulliens non négligeables (produire français, lutte contre l’insécurité, …).
    Les classes dominantes sont, de nos jours, le capitalisme financier mondialisé et la haute fonction publique.

    • « Véran doit agir au profit des labos. C’est un ancien membre du PS et il prouve ainsi qu’au XXIe siècle le PS n’est plus au service des classes populaires, mais des classes dominantes[..] »

      La gauche dite sociétale n’a pas attendu le XXIème siècle pour rejoindre les rangs de la bourgeoisie dite du Capital, bourgeoisie qui se décline aujourd’hui en deux entités, la Banque et la grande bourgeoisie affairiste.
      La trahison de la lutte des classes, elle transpirait déjà au PSI Mussolinien, on peut même affirmer qu’indirectement, cette bourgeoisie de gauche fut responsable de la radicalisation du « Duce », lorsqu’il créa ses milices fascistes en réaction de cette trahison au sein du PSI.

  10. Aujourd’hui, l’éducation (sic !) dite nationale n’enseigne plus l’ignorance, mais carrément le mensonge ! Voir les programmes de sciences en terminale. C’est écolo-bobo catastrophisme à tous les étages.

  11. La France est crevée et elle revotera pour sa « bête ».
    La découverte de l’Amérique par un bateau chargé de marranes qui chrétiennement ont organisé l’esclavage est évidemment une catastrophe mondiale, y compris pour l’Europe – et ce sont les blancs qui devraient détruire ces statues. Mais ils sont trop anesthésiés pour cela. Qu’on les remplace physiquement puisque cérébralement c’est déjà fait (confiscation par le smart faune). Rappelons que la conquête française aussi aura tué un algérien sur trois (Duroselle) en vingt ans. Les Blancs sont aussi ils ont donc ne vocation macabre (occident, lieu de la mort selon Guénon).
    https://nicolasbonnal.wordpress.com/2020/06/12/eladio-annonce-le-pire-reprise-une-fermeture-dinternet-pour-ecraser-nos-peuples-ce-sera-pour-2021-fin-des-reseaux-sociaux-pour-une-part-et-de-la-resistance-notre-extermination-p/

    • « La découverte de l’Amérique par un bateau chargé de marranes qui chrétiennement ont organisé l’esclavage est évidemment une catastrophe mondiale, »

      En effet, tonton Cristóbal n’a pas découvert le nouveau monde.
      Il a été précédé par les vikings et l’exode des templiers et des usuriers juifs chassés d’Europe par les monarques du royaume de France et d’Angleterre.
      Pour les premiers, la frange qui lutta en Ecosse au sein du clan des Sinclair contre le royaume d’Angleterre et non pas celle qui se réfugia au Portugal.
      Ils prirent la mer pour le nouveau monde et posèrent les bases de ce que l’on connait aujourd’hui, laïcité, universalisme, liberté-égalité-fraternité républicaine.
      La majorité des pères fondateurs US sont d’obédience maçonnique.

  12. Bof. L’auteur n’a pas compris que ce résultat : détruire la confiance inébranlable du peuple français dans son Etat et détruire l’idée même du peuple français étaient les 2 tâches confiées à Macron.

    Intéressant que la gestion de la pandémie ait détruit 2 socles jusqu’à présent bien solides :

    1) Cette confiance en l’Etat

    2) La confiance dans la science.

  13. Madame, vous parlez d’ « hystérie collective de repentance racialiste, indigéniste et décoloniale » mais vous ne pouvez effacer le fait que certains policiers sont racistes.
    Si des français sont racistes, pourquoi des policiers ne le seraient-ils pas ? La colonisation (comme l’esclavage et la ségrégation pour les USA) a forcément laissé des traces dans les mémoires et les têtes de certains, policiers et autres Français.
    Si LA POLICE n’est pas raciste (il n’y a pas de loi ou de réglementation racialisant, à mon avis, qui la réglemente) il y a des policiers racistes et leurs actes allant dans ce sens, des actes délictueux, et condamner ces postures ou ces actes c’est rendre son honneur à la police républicaine.

    • Tout à fait d’accord avec vous sur le racisme intolérable de certains policiers qui devrait les faire révoquer quand les faits sont avérés.
      Mais n’oublions pas de bien rappeler que certains organisateurs ou soutiens des manifestations dites « anti-racistes » (pas les idiots utiles locaux qui se flagellent pour des crimes qu’ils n’ont pas commis!) je pense à Rokhaya Diallo, Houria Bouteldja par exemple qui sont loin d’être claires (sic!) sur les vertus anti-racistes qu’elles exigent des autres (blancs de préférence!) et leur propres pratiques (écrits anti-sémites, homophobes, anti-féministes, anti-laïques, anti-républicains, et la haine qu’ils professent de la France et de son peuple).
      En guise de conclusion et sans vouloir faire un vilain jeu de mots: tout n’est pas noir et tout n’est pas blanc!

      • Concernant Houria Bouteldja (1). Elle se prétend féministe. Mais, elle dit que, si une femme noire est violée par un homme noir, elle ne doit pas porter plainte.

        Décidément, dans ce milieu, les mots employés ont un sens contraire à la réalité de leurs idées (cf « antiracistes » alors que ce sont les plus racistes).

        Quand je pense que le politicard Mélenchon fayote avec ces gens alors qu’il semblait, il y a quelques années, refuser ces idéologies calamiteuses.

        (1) Ne pas confondre avec Fathia Boudjalat qui est (comme Zohra Bitan, Zineb El Rhazoui, ou d’autres) que cela plaise ou non à certains, une adversaire de l’intégrisme et du racialisme

    • La police Française n’est pas raciste et le Français moyen n’est pas raciste ni antisémite.
      Ceux qui affirment le contraire ont intérêt à le faire, pour provoquer la réaction opposée et instrumentaliser politiquement le clivage par contruction.

      Il n’y a pas qu’une police, comprendre force de l’ordre, il y a plusieurs polices.

      Les suicides accréditent cette thèse, seul le premier cercle policier, comprendre le police politique, est véritablement « populophobe » et raciste.
      Le reste, dans sa très grande majorité, même s’il existe des mavericks de partout, s’inscrit dans le pacte Républicain et est victime de l’instrumentalisation politique de la police.

  14. « Les bureaux de vote auxquels sont rattachés les casernes de gendarmes mobiles, les camps militaires et les villes de garnisons témoignent de l’augmentation du vote FN depuis 2012. Les forces de sécurité font office de loupe grossissante en amplifiant puissamment les tendances à l’œuvre dans l’ensemble du corps social. » IFOP 2017
    Pas d’amalgame, quoique et en même temps …
    Juste pour commencer …
    Ad nauseam

    • « Les forces de sécurité font office de loupe grossissante en amplifiant puissamment les tendances à l’œuvre dans l’ensemble du corps social. »

      Et bien entendu, les conclusions de cette étude sondagière et probablement onéreuse, sont portées à notre connaissance…Nul n’est sensé l’ignorer dans un système de saturation de l’information.

      Quelle blague !

      J’aime particuièrement « les tendances à l’œuvre », de quelles tendances parle t-elle donc ?
      Moi, les seules tendances que j’observe, c’est l’ingénierie politique et sociale en oeuvre pour faire monter le RN et cliver encore plus le peuple.
      L’instrumentalisation de la police, à la fois contre les jaunes et contre les blacks, respectivement sous forme de répression et de soumission, le prouve.
      Plus les ACAB se multiplieront sur les facades, plus la réaction opposée se renforcera, que ce soit au sein de la police ou dans une partie de l’opinion publique.

      Pour la plus grande joie des marionnettistes de l’ombre constatant la popularité croissante de ses ambassadeurs, à commencer par les identitaristes ou des souverainistes de plateaux, qui font le SAV de cette ingénierie face à d’autres ambassadeurs systémiques, FI et ses séides.

      La politique est un spectacle permanent, cynique et mortifère.
      Un peuple dramatiquement pris en otage, tout en croyant encore en son libre arbitre.

      Aujourd’hui, tout est fait pour que nous croyons en lieu et place de penser et les outils pour le faire sont de plus en plus perfectionnés.

    • J’émets l’hypothèse politiquement incorrecte que c’est peut être parce que les membres des forces de l’ordre sont ceux qui sont les plus souvent en contact avec la frange « délinquante » de ces enfants de l’immigration.
      Je prends les paris que « la moutarde va monter au nez » d’une partie de la population de Dijon (pas celle qui est dans le déni bisounoursien) et qu’elle va signifier électoralement ses craintes pour sa sécurité à la suite des scènes de violence allogène qui se sont déroulées récemment sur le territoire de sa commune.

      • C’est le scenario le plus plausible et sponsorisé par l’establishment, en effet.
        Alors que la seule question qui prévaut est la suivante : Que font des Tchétchènes sur le territoire Répubulicain, entendu qu’ils ne sont réfugiés de rien en dehors de s’être fait buter par la police de Poutine ?
        Le bisounours apeuré ira se jeter dans la gueule du loup, la peur est une arme politique.

        La preuve.

  15. Mort de George Floyd.
    C’est le maire démocrate de Minneapolis qui est responsable de la police de sa ville et non Trump.
    Ce sont donc ses services qui ont recruté celui qui a tué Floyd.
    Alors, lorsqu’il se met à genoux (en « tremblant ») devant le cercueil de Floyd, ça ressemble à de la tartufferie.

    Et il est lamentable de savoir que plusieurs de nos politiciens de gauche l’imitent : le politicard Mélenchon, mais aussi Olivier Faure (PS) et 2 autres que je croyais plus sérieux (car ils n’étaient pas allés en novembre à la manifestation lancée par le CCIF (= les Frères Musulmans) Jadot (EELV) et Fabien Roussel (PCF) (1). J’espère que Ruffin n’agira pas ainsi.

    Décidément, comme le craignaient, au début des années 80, Georges Marchais et Jean-Pierre Chevènement, la gauche française (et probablement l’espagnole aussi) est maintenant totalement corrompue par la gauche américaine.

    (1) Même quand j’étais d’accord avec Mélenchon, je me méfiais de lui. Mais, j’avais un préjugé favorable pour Roussel quand il est devenu le N°1 du PCF, je pensais que c’était quelqu’un de « tendance Marchais ». J’avoue qu’il me déçoit souvent.

    • Pour ne pas être déçu par un ex. communiste et pire encore, par un ex. socialiste, surtout ceux ayant rallié Macron, il en faut de la bonne foi!

    • Réveillez-vous PEPE, Ruffin, Quatennens, Branco, c’est la même engeance.
      Ils occupent une position stratégique sur l’échiquier Républicain.

      Stop à l’angélisme, retour à la méta-analyse historico-politique.
      Ce sont tous des agents de la République, donc du libéral-libertaire.

      Lorsqu’il est porté à notre connaissance que Finkelkraut provoque les insultes de « nuit debout », c’est de l’ingénierie politique.
      Lorsqu’il est porté à notre connaissance que Zemmour se fait insulter en achetant son pain, c’est de l’ingénierie politique.

      Exemples non exhaustifs.

      Je le répète, nous sommes manipulés de A à Z via la médiacratie et la dictature de l’information controlée, ce que Deleuze nommait l’injonction des communiqués et des dépêches.

      Ce qui nous est porté à connaissance, via les médias contrôlés, est voulu, donc instrumentalisé.

      • des agents de la République, donc du libéral-libertaire

        Vous ne semblez pas hajimer Clouscard, en produisant une telle confusion, à la faveur d’une citation de son concept fétiche. Remettons les choses au point : la république c’est la séparation des pouvoirs.
        Seriez-vous à ce point cul béni pour ne point vouloir leur séparation ?

        • Clouscard, j’adhère, mais partiellement.
          Il me faudrait trois pages pour expliquer vraiment pourquoi.

          Si je partage ses analyses quant à la métamorphose du capitalisme en un néo-libéralisme aliénant socialement, reprenant peu ou prou des analyses de Marx et de Debord quant à la mécanique du Capital et son spectacle marchand voire du fétichisme de la marchandise, dans la dialectique des rapports de production à la consommation, en revanche, je n’adhère pas à son rousseauisme permanent et sa validation conceptuelle de l’Etat dans la dialectique du contrat social, bien que je puisse adhérer, tout comme lui, aux thèses de Hobbes, mais uniquement pour démontrer le tropisme humain dans son incapacité à devenir maitre de son destin.

          Pour moi, l’idée même d’un transfert de la souveraineté du peuple à des gouvernants marque le début de l’altération de ce qu’est la démocratie, depuis, c’est une longue agonie populiste consubstantuelle à la domination croissante de l’hyper classe et de sa dérive libérale libertaire.

          La séparation des pouvoirs ? Idéalement, elle devrait la norme en Démocratie.
          Or si vous êtes sur ce blog, c’est bien parce que la réalité est toute autre, signant le drame Républicain dans la dialectique de l’oligarchie mondialisée préservant ses intérêts à n’importe quel prix.
          Mais Clouscard est incontestablement à lire, un petit bourgeois révolutionnaire et mondain est toujours intéressant à lire dans la dialectique de la lutte des classes, surtout pour son descriptif des phénomènes contribuant à l’aliénation du peuple par la classe dominante.

          C’est juste que je suis nettement plus pessimiste que lui sur la véritable nature humaine et donc je ne crois pas en la possibilité d’un contrat social respecté.

  16. Cette police découvre, certes un peu tard mais il n’est jamais trop tard, qu’elle s’est fait cocufier, instrumentaliser pour servir les intérêts d’un pouvoir sans scrupules, et que, lorsqu’elle a cru « sauver la République » qui était soi-disant attaquée par un transpalette (pendant que son représentant du moment se transpaluchait dignement), elle ne faisait que préparer son propre tombeau.

    Qu’elle se réveille enfin en réalisant et se souvenant qu’elle fait partie du peuple sur lequel elle a tapé est une excellente chose

    NON…vous n’y êtes pas, Régis : les policiers (il y a le concept et son incarnation) ont tjrs su ce qu’ils faisaient, jamais ils n’ont cru à la « narrative » du président macron !!! Les policiers roulent à la prime de risque et autres avantages, ce sont des mercenaires : l’esprit républicain ? des vieilleries…

    Geof’, communiste belge

  17. Très choqué par cette phrase « Ce monde délirant, racialisé, complaisant envers la délinquance, a largement été co-produit par la Macronie, »
    Ok Macron concentre toutes les forces anti-nationales, pouvant devaster ce qui resiste au capital. Mais lui et sa clique n’ont pas créé ce mvt raciste anti français. C’est la haine de la gauche petite bourgeoise, celle qui n’a jamais eu faim, ne s’est jamais salie les mains, envers ses compatriote qui est seule responsable de ce nv monde, en cherchant un cache sex à sa soumission au Fric. La haine de soi est l’adn de la gauche. Hier elle a utilisé les ouvriers. En 68 elle s’est rendu compte qu’ils ne feront pas le grand soir théorisé. Elle les a donc abandonné pour les immigrés, instrumantalisant pour sa cause propre, internationaliste et haineuse des identités et des civilisations.
    Macron ne fait que profiter d’eux, ayant avec eux, un intérêt commun: la destruction des peuples libres et organisés. Pour le seul profit de qlq uns.

    • Excellent commentaire.
      Macron n’est qu’un agent oligarchique qui applique le plan Kalergi.
      Plan Kalergi sponsorisé par l’école de Francfort.
      Ecole de Francfort ayant impacté le marxo-freudisme.
      Marxo-freudisme en tant que précurseur du progressisme actuel.
      Le tout au service du néo-libéralisme.

  18. Et si on faisait un peu de basse politique ?
    Inquiet des risques de convergence entre les souverainistes de droite et de gauche (pour aller vite), un phénomène qui pointe le bout de son nez depuis les Gilets jaunes, Macron a saisi la première occasion pour agiter un chiffon rouge devant les naseaux de toutes les bêtes à cornes (la bêtise au front de taureau) des deux camps. Et ça marche formidablement bien. Un Philippot, par exemple, qui était en train de gagner en envergure, tombe dans le piège et s’englue dans les vieux réflexes de sa coterie. Même chose en face dans ce que je qualifierai de « gauche Médiapart ».
    L’arrivée de la (si mal nommée) revue d’Onfray sert parfaitement les desseins de Macron, puisque cette publication menace d’avoir pour seule caractéristique marquante une xénophobie BCBG et philosophicarde.
    Une candidature du genre Bigard, pour disperser un peu plus les votes, et le tour sera joué.
    Et la réalité, dans tout ça ? Aux oubliettes ! Si la France n’est pas un pays raciste, il y a quand même un problème dans sa façon de considérer les étrangers (ou les Français d’origine étrangère) et on pourrait sans doute le résoudre en conversant calmement au lieu de s’envoyer des invectives à la figure. Pareillement, si notre police n’est pas la Gestapo, elle est redevenue une force exclusivement répressive. On l’a constaté avec les Gilets jaunes, et on ne voit vraiment pas pourquoi il en irait différemment avec les populations de banlieues ou les autres « racisés ». Des flics méchants avec « Jojo le Gilet jaune » mais persécutés par « Omar le zonard » ? Désolé, mais j’ai toujours détesté qu’on me prenne pour une bille.
    C’est ce que font, chacun à leur manière, M. de Castelnau et Houria Bouteldja. Je suis navré de le dire ainsi, parce que je leur trouve des qualités à l’un comme à l’autre (eh, les bêtes à cornes, un joli chiffon rouge !) mais leurs défauts semblent prendre nettement le dessus. (Même remarque pour la signataire de cet article, que je trouvais jusque-là éminemment sympathique.)
    Une dernière précision : avant tout ça, je ne croyais déjà pas (hélas) à une convergence de tous les souverainistes (on a vu la pantalonnade en Italie). Pour savoir pourquoi, voir plus haut.

    • D’abord, la jonction des luttes n’inquiète le pouvoir que si les bourgoisies métroplitaines tournent le dos à l’immobilisme rassurant.
      Sinon, c’est un mantra pour gogos en mal de frissons, dont la peur fabriquée sert les desseins de ses maîtres.

      Ensuite, il me semble prématuré quant à déjà disqualifier politiquement la revue d’Onfray.
      Si je peux vous rejoindre sur son positionnement quelque peu BCBG sur des thématiques réclamant et à contrario, une formulation plus virile, je pense toutefois que l’exercice est intéressant, puisque de manière inévitable, si Onfray dérange vraiment, alors il sera combattu, il subira d’abord la censure, puis s’il persiste, il subira l’attaque morale et s’il s’obstine, il sera jugé et tapé au portefeuille, marqué du sceau de l’infamie raciste et antisémite.

      Il suffit donc d’attendre et voir.

      Mais c’est vrai, Zemmour pour l’identitaire et le souverainisme de droite, Onfray pour le souverainisme de gauche, c’est parfait pour couvrir l’échiquier politique en tension sur ses questions de par les effets collatéraux du mondialisme.
      Formulé autrement, cet encadrement politique, c’est tout bénéf’ pour l’oligarchie.

      Enfin, avant de s’interroger sur le si peu de considération accordée par la France aux étrangers, questionnement sponsorisé par le système, il conviendrait d’abord de se demander pourquoi la République a si peu de considèration pour les français.
      L’affaire Floyd-Traoré démontre encore une nouvelle fois et si besoin était, le tropisme pro black organisé par le système mondialiste, par extension, pro migrants, dans sa lutte permanente contre la montée des nationalismes qu’elle provoque a des fins de clivages, ce qui explique l’action différenciée de sa police suivant si la contestation est jaune ou noire.
      Last but not least, Salvini a été surtout trahi, il faudrait ouvrir une enquête sérieuse sur les comptes bancaires de Conte et de quelques caciques du mouvement 5 étoiles, je plaisante à peine.
      Son échec n’est pas tant qu’il ait provoqué prématurément des élections anticipées, mais parce que Bruxelles a pris peur d’un effet tâche d’huile dans l’union et a donc influé, via le parti démocrates Italien, pour le stopper.

      Petite digression sous forme d’uchronie, la gestion du Covid en Italie aurait été très certainement différente avec Salvini.
      Les partisans d’une paranoïa générale par confinement (Allemagne, France) à des fins de contrôle et de surveillance sociaux, aurait perdu un allié de poids s’il était resté aux commandes du pays, puisque je le rappelle, l’Italie fut le premier pays touché en masse après la Chine et c’est sa communication sur sa propre pandémie galopante qui a justifié l’Etat d’urgence sanitaire chez les poids lourds Européens.
      Fin de la digression.

  19. @HAJIME
    La pantalonnade, en Italie, ce n’est pas Salvini, mais 5 Etoiles qui se retrouve dans un gouvernement de centre gauche et dans une alliance baptisée « Ursula ». Salvini, lui a juste été mauvais, parce qu’il a mal jugé la situation (on songe à Marino Faliero, en 1355 à Venise.) Conséquence, il a raté son coup. On verra la suite, car c’est loin d’être terminé.
    Je campe sur mes positions au sujet d’Onfray. Quand on pressent une catastrophe, il faut sonner le tocsin, en particulier sur le site d’un de ses auteurs. Au moins, notre hôte, s’il ne les lit probablement pas, ne censure pas les commentaires, et c’est tout à son honneur.

    • Il est arrivé à Salvini la même mésaventure que Mussolini, la trahison de son aile gauche bourgeoise.
      Ca peut paraitre un peu rapide, mais l’UE le voyait comme un nouveau « Duce ».
      Donc elle a commencé par imposer des raideurs budgétaires à l’Italie et la zizanie a débuté, ce qui était le plan.
      Salvini n’avait plus d’autres choix de se la jouer ou quitte ou double, ca passe ou ca casse et il a perdu par le retournement d’alliances.
      Ce n’est peut être pas terminé pour lui, mais en attendant, la situation est verrouillée, sous contrôle des Européistes et même la crise du Covid n’a pas constitué une occase pour l’opposition, forcée de jouer le jeu de l’union nationale, comme en France.

  20. @HAJIME
    « Plutôt que se demander si Salvini aurait géré différemment la crise du coronavirus, une question sponsorisée par le système, ne vaudrait-il pas mieux chercher à comprendre pourquoi certains chefs italiens ne mettent pas de chair à saucisse dans la sauce bolognaise. »
    Désolé d’être un peu malicieux, mais votre technique d’enfumage n’est pas mal non plus…

    • J’ai bien précisé que c’était une digression en uchronie.
      Donc du feu, peut être, mais sans fumée.
      A mon tour de camper sur mes positions : Salvini au pouvoir, alors le consensus quant au confinement, couvre-feu serait même plus approprié, n’aurait probablement pas eu lieu.
      En définitive, son élimination politique a bien respecté l’agenda.

  21. @HAJIME
    D’accord sur le confinement-couvre-feu.
    Quant à l’agenda, j’ai plus que des doutes. Et j’insiste moi aussi : il a mal évalué la situation et les rapports de force, d’où son échec. Tout le monde peut se tromper, ce n’est donc pas une condamnation. Et bien entendu, tout ça n’est pas une affaire de camp. En Grande-Bretagne, Corbyn s’est planté beaucoup plus lamentablement encore.

    • L’objectif n’est pas tant d’accabler Salvini que de démontrer la puissance du lobby qui l’a fait trébucher, le forçant à précipiter les choses.
      Avez-vous noté comment le strory telling insiste sur sa mauvaise décision politique en rétroactif plutôt que sur les bâtons déposés par l’UE dans ses roues ?
      Pourtant la liste était colossale et faisait peur à une partie du gouvernement ayant la pétoche de devoir rendre des comptes de l’austérité infligée au peuple.
      Quant à la perfide Albion, c’est un tout autre théâtre que celui de la comedia del arte.

  22. « France : un État en phase de décomposition avancée. »
    exactement écris dans la clairvoyance

    Nous vivons les chiottes de l’histoire comme globalité , de ni vu ni connu
    Hors que nous écrivons du texte , le problème s’est que notre écriture est invalidé
    Sachez madame que l’autre ma foutu dehors , de vanhonsebrouck je dois faire le canard
    pour m’amuser écrire du texte sur bubelgumù vu du droit
    Déjà quel arrogance de s' »arroger le droit comme légitimité vu du texte , alors que s’est l’hôpital des mal baiser au singulier

  23. Madame il est temps de renvoyer zorro d’alcoolique en éphorat
    Il ne souhaite pas lâcher son percheron en plus il est très bien implanter dans sa cage
    Perso je ne connaît et vous de même d’ailleurs se monsieur
    Ouvrir un forum pour se couvrir vu du droit dans une affaire perso-vu du cul ou de famille avec des enfants qui entre en jeu
    Et puis derrière vous vous la jouer dans un invité de commande comme de mon nom est personne et les cons en salade se la joue le père noêl comme de novice en tromperie

  24. Merci pour cet article dans le droit fil du déclin du régime capitaliste et pour lequel toutes les forces sociales ayant intérêt à son maintien coute que coute n’ont jamais autant constitué de soutien. Il manque juste la vision parfaitement illustrée par la photo d’entête : la lutte des classes.
    Certains commentaires évoquent des guerres de religions, guerres civiles mais pas la guerre des classes seul moteur depuis la dernière grande révolution politique du 19ème siècle et actuellement toujours en cours avec ses flux et reflux. Va-t-elle trouver prochainement une issue ?

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