« L’affaire du siècle » : ce « gouvernement des juges » qui vient

Le tribunal administratif de Paris vient de prononcer un jugement ce 3 février présenté comme « condamnant l’État pour son inaction dans la lutte contre le réchauffement climatique » Cette décision rendue à la suite d’une procédure lancée sous le nom d’« Affaire du siècle » par un certain nombre d’associations (Oxfam France, Greenpeace France, Notre affaire à tous et la Fondation pour la nature et l’homme) est sans précédent, faisant l’objet de commentaires élogieux dans la presse et d’acclamations sur les réseaux. L’État français est ainsi considéré par la justice administrative comme fautif pour s’être montré incapable de tenir ses engagements de réduction des gaz à effet de serre. Il est condamné à verser un euro symbolique aux associations requérantes pour « le préjudice moral » résultant des « carences fautives de l’Etat à mettre en œuvre des politiques publiques lui permettant d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre qu’il s’est fixés ». La juridiction a prolongé son audience pour définir, d’ici deux mois, les « injonctions » d’agir, c’est-à-dire les « ordres » qu’elle donnera à l’État, c’est-à-dire au gouvernement, pour atteindre ces objectifs.

Dans ses divers engagements internationaux, notamment lors des accords de Paris, la France s’est engagée à limiter ses émissions de gaz à effet de serre, pour atteindre un bilan neutre en 2050. Pour cela, elle s’est fixé une trajectoire prévoyant qu’à l’horizon 2020, notre pays devait alors obtenir la réduction globale de 14 % des émissions de gaz à effet de serre, la baisse de la consommation globale d’énergie de 20 % et l’augmentation à 23 % de la part des énergies renouvelables dans la production française. Ces objectifs n’ont pas été atteints et si de ce point de vue, la carence est incontestable, pour autant appartenait-il au juge administratif de la constater et de la sanctionner, en prétendant ordonner à l’État ce qu’il doit faire ? Et cette décision, incontestablement une première constitue-t-elle un succès dont il y a lieu de se réjouir ?

Malheureusement ce n’est pas si évident.

Quels sont normalement les pouvoirs du juge ?

Pour des raisons historiques, le système français a donné à une juridiction particulière dont le Conseil d’État est le sommet, le pouvoir de sanctionner judiciairement la puissance publique. Mais ce pouvoir relève essentiellement et avant tout du contrôle de la légalité de ses actes et de l’indemnisation des conséquences de ses fautes. Pour prendre un exemple particulier, dans la fameuse affaire de l’amiante, l’État a été condamné à indemniser les victimes de l’usage de ce produit dangereux pour n’avoir pas pris les mesures d’interdiction de celui-ci dès lors que cette dangerosité était scientifiquement connue. La faute précise résidait bien dans cette abstention, mais elle put être constatée et sanctionnée dès lors que la juridiction était saisie par une victime au préjudice incontestable. Rien de tel dans la décision concernant « l’Affaire du siècle » puisque c’est bien une carence générale que le juge a constatée en relevant que l’État n’avait pas atteint les objectifs qu’il s’était lui-même fixé. Quant au préjudice en lien avec cette carence, il est pour l’instant complètement hypothétique, et les associations demandeuses à la procédure n’en n’ont subi aucun. Et la juridiction d’ajouter qu’elle se fixe un délai pour définir les mesures nécessaires selon elle, mesures qu’elle ordonnera à l’État de prendre !

N’aurions-nous pas un petit problème démocratique ?

Dans un système de démocratie représentative, le pouvoir légitime à conduire l’action publique est celui de l’exécutif choisi par l’expression du suffrage universel. Il est contrôlé en continu par le pouvoir législatif issu lui aussi de l’expression de la souveraineté populaire. Le juge quant à lui est là pour arbitrer les conflits entre les citoyens, et en ce qui concerne la juridiction administrative les conflits entre les mêmes citoyens et la puissance publique. Nul besoin pour remplir cette mission limitée, de l’onction du suffrage universel. Parce que justement le principe de séparation des pouvoirs prévoit qu’il ne peut pas s’ingérer pas dans la définition de l’action publique ni se substituer, d’abord au pouvoir exécutif dans la définition des politiques publiques et ensuite au pouvoir législatif dans le contrôle de celle-ci. Ni bien sûr de celui des citoyens qui choisissent et mandatent leurs représentants pour le faire. Malheureusement, au risque de casser l’ambiance, force est de constater que le jugement acclamé du tribunal administratif de Paris sent le « gouvernement des juges » à plein nez.

La démocratie sans démos ?

L’évolution de nos sociétés occidentales qui voient s’affaiblir le poids de la délibération souveraine et démocratique dans la conduite des affaires publiques est vraiment préoccupante. La décision du TA de Paris en est un des symptômes et il n’y a probablement pas lieu de s’en réjouir. D’abord parce qu’elle est aussi le reflet des dysfonctionnements de notre système républicain qui a vu disparaître le système de contrôle législatif, l’Assemblée nationale ayant été transformée par le système Macron en chambre d’enregistrement assez ridicule. Ensuite, parce qu’incontestablement les taux d’abstention aux élections, qui deviennent parfois vertigineux, témoignent d’un désengagement vis-à-vis de la chose publique. Et la nature ayant horreur du vide, celui-ci commence à être rempli d’un côté par le juge, de l’autre par des activistes minoritaires.

Dans les deux cas, cela ouvre la voie à l’arbitraire et ce n’est guère rassurant.

Régis de Castelnau

37 Commentaires

  1. C’est une première, peut-être une dernière, c’est un thème unique et particulier, au sujet d’une menace et même une certitude de catastrophe globale et existentielle sur laquelle l’Occident a pris 20 ans de retard, c’est non contraignant, ça légitime simplement la voix des ONG et non celle des juges. C’est simplement une façon de dire que l’institution de la justice joue elle aussi un petit rôle, exceptionnellement, pour essayer de faire bouger les choses.
    Donc à présent, dans la balance nous avons :
    – la quasi-totalité de l’institution scientifique
    – la majorité des médias alternatifs
    – une petite frange éclairée de l’opinion et des médias dominants
    – une pépite symbolique de l’institution juridique
    – quelques éclaireurs économiques
    – les partis politiques écologistes et de vraie gauche
    C’est loin d’être suffisant.
    On est encore dans les choux. Bref, la question n’est pas un gouvernement des juges, mais combien de temps on va encore gaspiller avant de réaliser la gravité de ce qui nous attend avec certitude ?

  2. Certes, mais les gouvernements se succèdent et font que dalle. Les élections ne servent à rien, le suffrage est en réalité censitaire, cela a été démontré méthodiquement depuis plus de deux siècles. Aucun candidat n’est à la hauteur des enjeux. Le système pyramidal, oligarchique, ploutocratique est un archaïsme qui sert les intérêt des industriels les plus mortifères. Les pouvoirs publics ne se donnent pas les moyens d’exercer les contrôles nécessaires et ils demandent donc aux industriels de s’auto-contrôler, ce qui leur procure en réalité une impunité de fait. Les sanctions sont dérisoires. Les accidents industriels se succèdent impunément. Aucune leçon n’est tirée. Aucune remise en question des politiques et des modèles agricoles qui provoquent la disparition des espèces sauvages, la pollution des cours d’eau, la dissémination des produits chimiques, la mort des sols. Aucune remise en question des schémas d’urbanisation qui entrainent l’étalement urbain, l’artificialisation des sols, les îlots de chaleur, le saccage des quelques espaces naturels, le bétonnage du littoral. Aucune remise en question de la fiscalité qui encourage les pratiques industrielles les plus délétères. Pire dans certains cas elle constitue un effet d’aubaine et assure une rente aux industries les plus mortifères. Les opposants sont fichés, matraqués, gazés, éborgnés. Les enquêtes publiques sur les projets d’aménagements sont truquées, dévoyées et quand elles sont défavorables aux projets des industriels, ils passent en force. Et dans le même temps les même industriels fraudent allègrement le fisc via les paradis fiscaux. Les études d’impact sont inexistantes ou bâclées. Les obligations d’information aux populations et les possibilités de recours sont annihilées progressivement. Alors il reste quoi? Il reste quoi quand à la tête d’un pays les dirigeants qui sont supposés être les garants de la Constitution, la dévoie tous les jours? Quand ils s’assoient tous les jours sur l’interêt général et la défense des biens communs? Il reste quoi sinon saisir la Justice comme ultime action légale avant de rentrer dans la résistance?

    • Cet article tombe à pic: « Entre trayeuses laser et revenus de misère, la course infernale des producteurs de lait » https://www.monde-diplomatique.fr/2021/02/MARIETTE/62769. Ce qui y est décrit n’est hélas qu’un exemple dans un domaine particulier, mais partout dans d’autres domaines les aberrations sont légions. Le problème est systémique, les autorités sont dans le déni, les conflits d’intérêts pervertissent tous les aspects de la vie en collectivité.

  3. La manipulation du grand succès de l’Affaire du Siècle » est totale : les ONG ont été débouté sur 6 de leurs 7 points :

    *débouté sur l’efficacité énergétique,
    *débouté sur le renouvelable,
    *débouté sur le réchauffement climatique,
    *débouté sur l’évaluation
    *débouté sur le suivi.

    Enfin, le Tribunal n’a pas statué sur la demande d’injonction sous astreinte faite à l’Etat d’infléchir sa politique…

    Seul accepté, le non respect des objectifs d’émission de CO2…
    Cerise sur le gâteau : 1 € de préjudice.

    Alors, parler de grande victoire, cela frise l’escroquerie. Ou plutôt l’escrologie. Rien d’étonnant de la part des pastèques.
    Les Allemands, toujours aussi pragmatiques, ont inventé un beau mot qui résume tout : la « Klimathysterie ».

  4. @patapon: absolument pas d’ accord !! Votre commentaire ne répond absolument pas à la nature du fait juridique et politique indiqué dans l’ article…

    Ces asso sont dévoyées. Elles sont financées en grande partie par Soros et alii (homme de paille de qui ? la réponse à cette question donne l’ ampleur du malaise, du doute et de l’ angoisse que nous pouvons ressentir) et sa clique de mondialistes (cf ligue des droits de l’ homme licra et Jean passe)…tous intéressés à dévoyer l’ Etat (l’ Etat c’est NOUS, le peuple, les gens, les patriotes aussi !!). Quand l’ Etat est attaqué, c’est NOUS qui sommes attaqués, alors même si les représentants de l’ Etat ne sont pas à la hauteur, est ce que nous devons en subir les conséquences ? Certainement pas !

    Ces asso se basent dans leur action, juste sur le « facteur climatique ». Or elles manquent, comme l’écrit EZ, de s’intéresser aux diverses pollutions bien réelles et aux effets plus que délétères sur notre milieu naturel qu’elles exercent. Dans la lignée de l’ autre idiote manipulée (GT), elles choisissent « bizarrement », mais à dessein, d’attaquer sur le seul enjeu climatique, dont il n’est pas prouvé, malgré la vulgate en vigueur (cf pensée unique des années 90-2000) et la pseudo universalité des déclarations des membres du GIEC, qu’elle soit de nature anthropique.

    Quand bien même, les efforts « prodigieux » de la France en ce domaine ne représentent qu’un pouillième des émissions de carbone de la Planète.

    Lorsque ce jugement a été diffusé dans les media, j’ai eu honte de vivre dans ce Monde là.

    • Il est exact que certaines ONG sont liées à Soros.
      C’est le cas d’Oxfam, ONG de Cécile Duflot et de Manon Aubry (députée européenne de LFI).
      S’il voyait une bonne parie de la gauche de 2021 liée au pire capitalisme financier, Karl Marx se retournerait dans sa tombe.

      • Ces ONG, c’est l’arbre qui cache la forêt, la partie émergée de l’iceberg.
        Le RCA est politique, se replonger dans sa genèse, de l’époque du tandem Thatcher/Reagan.

        Le GIEC est au climat ce que sont les grands pontes des AP-HP parisiens pour le Covid, des agents au service du catastrophisme mondialiste, consubstantiel à la stratégie du choc et du chaos, du grand reset planifié par l’agenda 21.
        Et pour l’imposer, c’est la corruption totale à tous les étages et la science n’y échappe pas, principalement le secteur de la santé, par Big Pharma.

        La majorité des prévisions apocalyptiques liées au climat et effectuées il y a une génération en arrière, se sont avérées fausses, ce qui n’est pas étonnant, car nous savons maintenant que la courbe dite « en forme de crosse de hockey », fut une vaste plaisanterie à laquelle a participé Al Gore et une grande partie des progressistes mondiaux, à commencer par les démocrates US.
        Mais la propagande, les neuropirates, les graissages de pattes furent si efficaces, qu’ils réussirent à faire passer le GIEC pour des climato-réalistes et les contestataires, pour des climato-sceptiques.

        Or la réalité, en 2021, est que le GIEC s’avère être le réacteur d’un climato catastrophisme nécessaire à la survie de l’oligarchie mondialiste, comme l’est l’hystérie covidienne.

        La météo est un modèle chaotique, par conséqent, qui peut prétendre prédire le climat de manière certaine ? Greta Thunberg ?
        La vérité est que la dérive du raisonnement inductif-roi est utilisé par les neuropirates pour nous faire avaler leurs couleuvres, à coups de big Data afin de pondre des lois générales qui se veulent irréfutables et dont le but est de culpabiliser et filer la trouille, bref de provoquer l’émotion afin de court-circuiter la raison.

        Nous sommes dans la manipulation de masse, Karl Popper avait déjà montré que la démarcation entre la métaphysique et la physique était l’irréfutabilité, la réfutabilité, elle, étant un marqueur scientifique, son contraire caractérisant la métaphysique.

        L’hystérie climatique et covidienne appartiennent à la métaphysique, ses agents l’imposent comme étant un dogme irréfutable.

        2020 El Niña : https://actualite.lachainemeteo.com/actualite-meteo/2020-11-05/climat-la-nina-synonyme-d-intemperies-est-de-retour-56790
        Et ce phénomène n’est pas encore totalement compris, tout comme les influences des éruptions solaires sur le climat.

        L’Homme doit rester humble devant la nature, surtout dans son désir de la protéger.

    • C’est normal ca permet de faire culpabiliser popu pour son niveau de vie.
      On lui a mis la défaite de quarante sur le nez,
      maintenant, le climat le colonialisme et on en passe et des meilleurs.
      Il faut dire que le monde c’était bien mieux lorsque l’on employait popu à la journée et que l’excédent de population faisait domestique chez ses maîtres.

      • @MARK KNOPFLER @SZBODA Ce n’est pas parce que, comme moi d’ailleurs, vous avez le nez sensible à la manipulation, qu’il est nécessaire de se voiler la face sur l’effet du renvoi dans l’atmosphère, en quelques décennies, de l’équivalent de plusieurs millions d’années de captation du carbone. Vos thèses sur la manipulation de masse seraient bien plus intéressantes si vous étiez un peu plus lucides, ou plutôt moins aveuglés par cet espèce d’orgueil qui se retranche non pas dans l’incrédulité, mais dans le déni. C’est navrant car nous le paierons tous. Mais à cela il n’est rien à faire, et ni ma parole ni la vôtre ne va infléchir quoi que ce soit. C’est bien foutu pour les 2°, et même pour les 2,5° : ce n’est pas après moi le déluge, c’est après nous l’épave terrestre.

  5. Depuis plus de 20 ans, une caste a bradé la démocratie.
    J’en ai donné plusieurs exemples.
    Invitée récemment aux Grandes Gueules de RMC, Natacha Polony a montré que cette démocratie est de plus en plus bradée.
    Des sondages montrent que ce sont les électeurs qui se disent « centristes » qui sont les plus hostiles à cette démocratie. Moi, je constate que ce sont aussi jsouvent des « centre-gauche », voire des gens de la gauche sociétale.
    Pour ces gens, le peuple est trop bête. Il faudrait des diplômes pour pouvoir voter. Ces gens sont les héritiers de Louis-Philippe, époque où le suffrage était censitaire.

    Parce que les idées de ces « centristes » et de la caste qu’ils soutiennent nous ont arrangés ?
    Ces gens-là sont des adeptes de « l’Europe, l’Europe, l’Europe ». Et pour eux, il est interdit de s’opposer à l’UE.
    Pourtant, dès qu’il y a une crise, leur « construction européenne » est la plus touchée.
    La crise de 2008, devint une crise de la zone euro.
    La crise sanitaire a touché de plein fouet une « Europe » qui s’est désindustrialisée, a bradé ses hôpitaux, …

    Et que dire de bon nombre d’écologistes ?
    Ils sont contre le nucléaire qui est le moins polluant.
    Ils sont pour des éoliennes calamiteuses.
    Ils sont contre les manipulations sur les plantes, mais ils sont favorables aux manipulations sur les humains (PMA, GPA).

    Oui, « l’Etat de droit » poussé très loin brade la démocratie impose des décisions arbitraires dont les résultats apparaissent désastreux en périodes de crises.

  6. A quoi sert d’écrire de bons articles ou des commentaires intéressants, si les analyses sont toujours amputées de l’essentiel : les conséquences de ces escroqueries légalisées en termes de morts provoquées, c’est à dire en termes de « crimes » au pays des Droits de l’Homme. Car les privilèges et l’argent encaissé lors de ces magouilles (argent volé, dès lors qu’il ne répond pas à un échange libre et/ou d’intérêt général) constituent une violence qui tue un grand nombre de citoyens totalement démunis pour s’opposer. C’est un « crime contre l’humanité » qui répond aux 11 critères de la loi, quand 1 seul suffit à classer ces faits dans cette catégorie.

    Maître Castelneau : Dans cet article, vous parlez d’un jugement qui ouvre la « voie de l’arbitraire ».
    Quelles violences supérieures faut-il encore constater pour qu’un avocat puisse appeler « CRIME » un processus de type raciste qui provoque et organise la mort prématurée de plus de 200 000 Français par an, selon des études et des statistiques officielles ? Quel est ce mystérieux frein culturel qui empêche de dire ce qui est ?

    Pour ma part, en m’appuyant sur les valeurs républicaines, sur la démocratie et la Constitution, je refuse d’obéir à des lois que je démontre comme étant « illégales »! Je refuse de servir et d’enrichir des criminels qui organisent la chasse à l’homme actuelle : ils ne respectent pas la Constitution qui est notre contrat commun. Donc, ils ne sont plus français mais seulement des traîtres qui se sont exclus du contrat.

    Le Droit n’est-il pas fait pour ça ? Et n’est-ce pas le moment pour votre profession de réaffirmer sa place et son rôle ?

    • C’est la logique des principes démocratiques cad du libre-arbitre de chacun se réalisant dans une volonté commune. Faire société ‘sous’ un régime optimum pour chacun et tous.
      Certes nous en sommes loin et pire on s’en éloigne, les faits s’accumulent pour nous en convaincre.
      Pour autant, je pense que cette analyse ne suffit pas.
      J’aime à répéter cette vieille remarque : felix qui potuit rerum cognosere causas. Heureux qui a pu pénétrer la raison des choses.
      Si nos dominants sont si affreux malgré les lois, malgré l’impasse dans laquelle ils s’entassent, il faut en comprendre la cause.

      Oui ils sont cupides et malhonnêtes mais ce n’est pas un choix libre. C’est une contrainte systémique.
      Je parle de nos gouvernants, ceux pour qui nous votons si mal depuis 40 ans.
      Ces gens sont d’un coté contraints de nous plaire et de l’autre de plaire au vrai pouvoir.

      Et comme les intérêts de la ploutocratie diverge des intérêts de la population, nos gouvernants sont écartelés.
      Notez bien que ce n’est pas pour les excuser mais pour expliquer.
      Les ploutocrates sont hors de porté (grâce à nos législateurs félons, ‘nos’ élus) et les gouvernants demeurent « nos » escrocs.
      Le problème n’est donc pas une question de personne mais de système : le vrai pouvoir (qui décide de faire) nous échappe entièrement.
      Ce que nous observons, le Spectacle n’est que du spectacle, l’occupation de nos cerveaux lobotomisés. Nous sommes distraits par toutes sortes de hochets tandis que le monde du fric agit à sa guise. Et si par hasard il y a un obstacle, on le détruit (un président honnête, une loi invoquée, …). Le vrai pouvoir a des moyens considérables et peut perdre des plumes sans rien risquer.
      Il est totalitaire de fait.
      Seule ombre, ses larbins des gouvernements ne peuvent plus assumer leur rôle sans devoir être renouvelé de plus en plus rapidement et le régime de production des richesses n’est plus viable en l’état (les institutions financières comme les entreprises ont perdu leur viabilité – je ne m’étends pas c’est visible). Donc le Système économique n’est plus viable, le moteur se bloque et donc tout se bloque – c’est en cours. Pas de remédiation malgré sa réalité persistante.
      Cette situation civilisationnelle et non pas conjoncturelle est la seule cause au sens qu’elle domine tout. Les escrocs, les crimes, les discours pour enfumer .. ne sont que des conséquences du seul fait : le capitalisme (outil des ploutocrates – donc du vrai pouvoir actuel) s’effondre et les tenants du pouvoir, n’ont rien à proposer.
      Seule initiative, le Grand Reset, cad le fascisme mondialisé dominé par les mêmes : tout changer pour que rien ne change.
      Nous, les gueux, ne faisons rien pour échapper à cet effondrement et sa suite usuelle (les violences, les atrocités utiles à l’avènement du fascisme – sa justification).

      Les disputes les débats ne devraient plus ne porter que sur un sujet : que voulons-nous ? comment y parvenir ? Et le faire. De toute urgence sinon ILS feront la terreur pour continuer à dominer (via des fascistes lesquels ont toujours été complaisants avec les ultra-riches).

      • Oui, ils peuvent perdre des plumes puisqu’ils les ont acquises en nous « volant ». Leurs revenus financiers sont mécaniques et renouvelables, d’autant plus qu’ils nous affaiblissent. Dés lors que l’argent produit de l’argent, il n’y a plus besoin des hommes mais seulement de mécaniques.
        Dire que ce n’est pas une question de personnes mais seulement de système ne me satisfait pas. C’est aussi une question de conscience personnelle laquelle est influencée par les infos à disposition. D’où l’importance de la manipulation médiatique aux mains du couple oligarchie/élus. Et la manipulation des infos est un choix qui donne le pouvoir puisque nous ne pouvons raisonner qu’à partir des infos que l’on a. L’Education Nationale est le lieu de tous les mensonges et a fait l’essentiel de la manipulation destinée à croire au père Noël que serait le système pendant une bonne partie de notre vie. Au lieu d’y apprendre à devenir un adulte responsable, on y apprend à soumettre nos vies au système qui les a achetés à vie.
        … et « l’obéissance faisant la force des armées », fait aussi celle du dit « système ».
        Mais le fondement du Droit, c’est : « la liberté est la norme et l’interdiction l’exception ». Reprendre sa liberté, c’est appliquer le Droit. Et pour reprendre sa liberté, il faut là encore s’éloigner du formatage scolaire de l’enseignement du Droit qui nous enseigne que le Droit pense à notre place en toutes circonstances.
        Il faut reprendre l’étude du seul contrat qui conditionne le sens de toutes les Lois : la Constitution. Les solutions y apparaissent naturellement.

      • Le libre arbitre…Le libre arbitre…A condition que son vitalisme émancipateur ne soit pas étouffé par les concepts du bien et du mal.
        *
        Or qu’est ce que la loi, si ce n’est une morale particulière appliquée au nom du vivre ensemble, afin que chacun puisse « faire société » ?
        Il n’y a pas de libre arbitre dans un Etat (de droit), c’est pour cela que certains anarchistes voulaient le faire dépérir afin de recouvrer un semblant de liberté illusoire.
        Ilusoire, car il n’existe pas d’alternatives à des rapports de séduction entres les Hommes.

        Le troc était un échange de services, une contre- partie basée sur un savoir faire en partage d’intérêts, un désir réciproque, sans intermédiaire, mais convoitise quand même, dans un curseur séductif très modéré.
        A partir du moment ou un troisième larron s’est invité dans le troc, en se portant caution pour l’un des protagonistes, le rapport de séduction a changé, à la fois de nature et d’intensité.
        Une loi embryonnaire griffonnée sur un morceau d’étoffe en substitution de la parole donnée, comme garantie morale de la transaction.
        C’est le tout début de la réification des rapports sociaux, le début de l’asservissement des « gentils » par la morale, l’argument des « faibles », selon Nietzsche critiquant le message chrétien post Golgotha.

        Dans un bon gigantesque dans le temps, l’usure consubstantielle à l’apparition de la monnaie, s’est généralisée et a multiplié, de manière exponentielle, les possibilités de rapports de séduction par le fétichisme de la marchandise.
        A mesure que le désir et la convoitise se sont complexifiés, les lois sont devenues non seulement obligatoires au bon fonctionnement systémique, mais incontournables et donc, par conséquent, leurs incarnations ont vu leur pouvoir augmenter mécaniquement au fur et à mesure de la complexification systémique.

        Le pouvoir croissant du législatif est subséquent aux tropismes croissants de séduction.

        Dans un formalisme plus biblique du système, on pourrait poser que le serpent, comprendre Satan, étend son pouvoir désormais tentaculaire en imposant la fausse religion matérielle au monde, la nouvelle Babylone, d’ou l’instrumentalisation de l’opposition entre Edom et Ismaël, afin de préparer le venue de l’Antéchrist, suivant l’eschatologie judéo-chrétienne.
        C’est pour cela que certains évoquent les satanistes, en passant pour des illuminés par ceux étant aculturés bibliquement par l’athéisme venimeux craché par le serpent, quant à formaliser l’oligarchie minoritaire en nombre, certes, mais dominante quant à pouvoir placer en esclavage des milliards d’individus par la séduction pour tout ce qui va au delà des besoins primaires de la pyramide de Maslow, ce qui est la fonction première du capitalisme, ce qui renvoie inexorablement au symbolisme du péché originel.

        Une oligarchie millénariste, certes, mais ne croyant pas en la parousie, donc ne validant pas la morale chrétienne dans les rapports de séduction, sauf celle de la loi écrite, pour échapper à la supériorité de la loi du plus fort et/ou du plus nombreux, afin de rester au sommet, bref en se soustrayant à la loi naturelle.

        Oui, nos cerveaux sont piratés, par l’émotion instrumentalisée par nos maitres qui en maitrisent toutes les arcanes, par la médiation des images, des communiqués, en résumé, par le spectacle Debordien.
        Mais nous sommes tous responsables de notre propre aliénation, parce que nous avons privilégié le message de Paul de Tarse à celui de JC, à la volonté de puissance christique, nous avons préféré celle des Lumières (Lucifer) et le malin s’est engouffré dans la brêche dans un but messianique, dont le NOM et la gouvenance mondiale ne sont que la représentation graphique de son projet final.

        Nous sommes tous des Mowgly victimes de l’hypnose de Kaa.

        • Mark: je n’ai pas votre culture, mais j’apprécie l’usage que vous en faites et l’éclairage que vous proposez.
          Les concepts moraux de bien et de mal ont quelques gros avantages sur la loi : ils ne sont pas obligatoires, ils sont gratuits, et quand ils s’opposent, ils sont défendables par chaque partie. Ils sont donc évolutifs, sauf quand le Droit s’en mêle.
          Au final, vous nous ramenez à l’essentiel : « Nous sommes tous responsables de notre propre aliénation ! « . Exact, mais si nous sommes tous aliénés, il y a ceux qui en « vivent » et s’enrichissent et ceux qui en meurent. Or, vivre de violences sur autrui jusqu’à le tuer, constitue précisément ce que le droit condamne au point d’être sa véritable raison d’exister. Comment dès lors le Droit peut-il être coercitif, voire violent, mais ne plus être actif actuellement face à un vaste crime en bande organisée qui élimine prématurément 200 000 citoyens par an ? Ce qu’aucun média ne pose comme inacceptable.
          Coté avocats, pourquoi dans leur grande majorité, restent-ils indifférents ou désabusés, face aux situations de violences extrêmement graves où leur métier prendrait tout son sens? (sous hypnose de Kaa?… ou sous effet du formatage scolaire qui déforme partout le sens du Droit au point de lui faire dire le contraire de ce pourquoi il a été conçu ?)

          C’est d’autant plus grave que de plus en plus de citoyens non formés au Droit se défendent seuls et s’opposent efficacement au système. Ils utilisent la Constitution, et les vraies Lois qui en découlent. J’en fais partie. C’est simple et c’est facile, puisque la presque totalité des lois apparaissent comme illégitimes, donc illégales. Là encore, c’est la différence entre savoir (théorie enseignée par des individus irresponsables qui l’avaient eux-mêmes appris d’individus qui …) et connaitre (expérimenter).
          Et je constate que l’expérience actuelle, très douloureuse pour beaucoup, est en train de forger la conscience collective et d’armer la résistance individuelle à la hauteur des mensonges subis.
          Face au Droit bien compris, ceux qui l’ont utilisé pour nuire se retrouvent particulièrement démunis.

          • Oui, le Bien et le Mal est une affaire de choix, en conscience (?), à l’image des stoïciens, ce concept l’emportait sur tous les autres, la liberté, pour eux, la véritable, se nichait en « soi-même ».
            Le stoïcisme, que l’on pourrait résumer comme étant une indifférence voire une tempérance face à tout ce qui lui apparait comme étant futile, n’a pourtant pas survécu à la tentation croissante de l’Homme quant à défendre ses intérêts afin d’en jouir le plus pleinement possible.

            C’est dans cette volonté de conserver ce qui a séduit, que la loi s’est imposée à l’homme et afin de réguler ses appétits liés à la tentation.

            Cela renvoie aussi bien à l’Ethique qu’aux concepts de vitalisme, dans la dialectique de l’éternel retour Nietzschéen et de « la volonté de vivre chaque journée comme si elle était la dernière », d’un Marc Aurèle.
            Sauf que la démarcation entre le père du surhumain et l’empereur romain, n’est pas la morale, ni même le degré de soumission au désir, mais à la nature même de cette séduction, dans un déterminisme bien compris.

            Nos maitres maitrisent les mécanismes de la tentation et du consentement par l’émotion.
            Ils sont par delà le Bien et le Mal, concepts qu’ils laissent volontiers à leurs esclaves, afin de mieux les piéger, les manipuler dans leurs contradictions de consommateurs impulsifs voire névrotiques.
            Et, le cas échéant, les punir par la loi écrite lorsque l’Homme expose trop la présence du serpent aux yeux de ses semblables (ex crimes).
            Par conséquent, la loi n’a pas d’autres buts que d’occulter le malin au plus grand nombre dans un rappel pervers à son statut suprémaciste (Dura Lex Sed Lex) quant à justifier son application par d’autres Hommes au nom de la…morale.

            Machiavélisme satanique !

            Vous posez un certains nombre de questions (plusieurs pourquoi) qui peuvent trouver une réponse de par cet éclairage quant à sa véritable essence liée au malin, ce qui peut apparaitre comme étant une approche peu commune, je n’en disconviens pas, mais pouvant constituer un repère, une boussole, dans votre constat lapidaire, comme quoi, je vous cite, « presque la totalité des lois apparaissent comme illégitimes, donc illégales »
            .
            Elles le sont, parce que le but premier est que le serpent reste caché, tapi dans l’ombre, jusqu’à sa révélation terrestre (antéchrist).

            Vous évoquez une résistance qui s’armerait intellectuellement face aux mensonges, soit, mais tant que la conscience collective n’aura pas formalisé ce qu’il se cache derrière le graphique généré par le code de nos maitres, elle ne pourra pas dépasser l’aporie construite à partir de sa perception du réel.
            La vérité est toute autre et nos maitres ne le savent que trop bien, c’est pour cela qu’ils l’occultent, car ils se considèrent comme initiés, donc garants de la survie de l’humanité par l’application d’un projet messianique.

            D’ou un reload de la matrice, un nouveau monde, un grand reset selon leur eschatologie et pour nous y obliger moralement, ils exploitent notre peur (pandémie, écologisme, terrorisme), celle de la mort.

          • « Ils utilisent la Constitution, et les vraies Lois qui en découlent [..] Face au Droit bien compris, ceux qui l’ont utilisé pour nuire se retrouvent particulièrement démunis. »

            C’est intéressant dans l’opposition à la loi dite « satanique ».

            La démocratie, comme la monarchie, possède des origines théologiques.
            On a tendance à l’oublier, mais à l’origine, théologie et justice sont indissociables : les premiers jugements, c’était peu ou prou déjà de l’application du droit constitutionnel, il y a 3000 ans, l’idée même d’un juge, c’est l’idée d’un dieu.

            L’assemblée des dieux déliberaient à propos des pauvres mortels, comme délibérèrent les dieux de l’Olympe dans la Grèce Antique…

            C’est un fil à tirer, en tous les cas.

  7. Que veut dire « Justice administrative » ? Rien à voir avec la Justice parce que issue et dépendante de l’Exécutif »
    Quant à la Justice, elle n’est, si je me souviens qu’une « Autorité » et non un « Pouvoir » selon la Constitution de Debré…

    • Constitution de Debré… Faut-il rester bloqués par l’avis d’individus en conflits d’intérêts permanents?

      • La Constitution de la V ième a été élaborée pour De Gaulle, par Michel Debré entre autres hauts-fonctionnaires qui ont traversé sans dommages toutes les guerres et ont fait « souche » à la tête de l’Etat …

        • Dès lors que des individus sont au pouvoir et en situation de rivalité entre partis opposés, en fonction de leur honnêteté morale et intellectuelle, le même texte peut justifier le pire ou le meilleur. C’est le cas de notre Constitution. De Gaulle a lui-même reconnu l’influence sournoise du pouvoir sur lui-même dans quelques situations où il a reconnu n’avoir pas été à la hauteur de ses propres exigences.

  8. Sur le fond de l’affaire, l’État s’est engagé, en diminuant de 20% la consommation globale d’énergie et en augmentant de 23% les énergies renouvelables (et aléatoires), à causer un préjudice majeur à l’ensemble des Français. Cela revient à amputer la production de richesses de 20% et à affaiblir drastiquement la sécurité énergétique en remplaçant des formes d’énergie pilotables (fossiles, nucléaire…) par des formes d’énergie aléatoire ne produisant pas d’électricité en fonction des besoins, mais selon les aléas du temps qu’il fait !
    Quant à la diminution de 14% des gaz à effet de serre, c’est totalement inutile et stupide. Les GES émis par l’ensemble de l’humanité ne correspondent guère qu’à 3 à 5% des GES émis par la nature ! De plus, le principal GES est la vapeur d’eau. Le reste est négligeable, en partie le CO2 qui n’est présent que dans 0,04% de l’atmosphère. Une excellente synthèse a été publiée ici et elle est téléchargeable (malheureusement en anglais, comme tout ouvrage scientifique de poids désormais, hélas !) :
    https://www.researchgate.net/publication/347150306_The_Rational_Climate_e-Book

    • @MICHEL LE ROUMÉLIOTE la question de la durée du cycle est capitale. La vapeur d’eau est instable, se condense et retombe. Le méthane a un cycle court. Par contre le CO2 s’accumule et est très long à capter (décennies, siècles). On mesure bel et bien le réchauffement, le recul des glaciers, la fonte du pergélisol (rétroaction aggravante), la fréquence maintenant annuelle de records de chaleur, records de sécheresse, records de violence d’événements extrême, il n’y a pas de frein pendant 20 ans et pas de marche arrière à l’échelle temporelle humaine, et c’est en train d’accélérer. Faites ce que vous voulez. Nous n’avons plus le temps, c’est même bien trop tard pour éviter des effets très désagréables et surprenants, et si vous attendez de les voir pour réagir sachez au moins tirer parti de nos yeux et nos oreilles que sont les scientifiques. Entre le moment où vous décidez de réagir (la violence de la réaction étant proportionnelle au retard que vous avez pris) et le moment où votre réaction a de l’effet, vous devez encore supporter 20 ans d’aggravation due à l’inertie du système.
      Mais rien d’étonnant à ce déni, dans une société dont la meilleure métaphore est la drogue. Notre société est droguée à l’énergie fossile, qu’elle est loin de pouvoir compenser par du potentiel ENR, et tergiverse sur nucléaire.

  9. Ce n’est qu’un jugement rendu par 3 personnes, 3 seulement
    Rien ne dit qu’il fera jurisprudence

  10. Les « énergies renouvelables » n’existant pas, comme tout individu comprenant quoi que ce soit à l’énergie et l’économie sait, il ne peut pas y avoir d’objectif légal en la matière.

    • Il me semble que vous oubliez la géothermie, seule énergie permettant une alimentation énergétique 100 % renouvelable, non intermittente et au rendement permanent

  11. Et la directrice générale d’oxfam France est….. l’ancienne ministre Duflot !!!!
    Le pouvoir des juges, le pouvoir des médias subventionnés, le pouvoir des gaucho-islamo-verdatres… pauvre peuple de France, tu fus souverain à l’écriture de la Constitution de 58, aujourd’hui tu n’es plus rien ! Et ce que te prépares les oligarques va vraiment assombrir ton avenir.

  12. La lutte dite  » contre le réchauffement climatique  » est une énorme arnaque, tant sur le plan scientifique que sur le plan démocratique où les gouvernements et leur Justice sont enrôlés dans
    cette affaire, suite à la conférence de Paris en 2015. On peut dire que ceux qui ont organisé celle ci
    sous la présidence du compétent L.Fabius (!) ont réussi leur coup en donnant une résonance particulière à cette « lutte » aujourd’hui avec ce dépôt de plainte : la France se trouve ainsi propulsée sur le devant de la scène internationale comme fautif ne respectant pas ses engagements !
    Ceci posé, les « plaignants » Oxfam, Greenpeace, sont des ONG qui entretiennent des liens plus qu’étroit avec l’Open Society de Sorros, leader de cette arnaque internationale pour des motifs qui sont longs à exposer mais bien établis pour qui veut se documenter. La science est parfois utilisée pour justifier même les grosses arnaques (Covid associé au Big Reset), mais c’est un autre sujet ..
    .https://journal-neo.org/2021/02/05/the-great-zero-carbon-criminal-conspiracy/

    • « La lutte dite » contre le réchauffement climatique » est une énorme arnaque, »

      Présenté comme telle, vous passerez, au mieux, pour un complotiste, au pire, pour un révisionniste.
      « Arnaque » ne passera pas, il vaut mieux poser qu’elle est politique, comme tout le reste.
      Tout est politique et le RCA n’y échappe pas : https://www.youtube.com/watch?v=Kz53XxPFXYc&feature=emb_logo

      C’est du MK, ou du psy-op par la peur, afin de préparer le terrain de la décroissance, dans la dialectique du grand reset culturel, social et économique, voulu par les mondialistes.
      On notera, déjà, l’instrumentalisation du Big Data afin de générer des prédictions apocalyptiques dans des scenarii appuyés par des scientifiques internationaux organisés en groupes, en clubs, en associations, donc générant un impact démultiplié sur le plan médiatique et imposant dans les cerveaux, que le nombre et l’union renforcent sa pertinence en tant que force de persuation par la peur (ici climatique).

      C’est le même processus que l’on retrouve aujourd’hui derrière l’hystérisation covidienne, dont l’objectif est d’accentuer le contrôle des peuples par la peur (ici de la mort) afin qu’ils consentent, de gré ou de force, au nouveau monde.

  13. Depuis des décennies le peuple; censément souverain, est relégué. Progressivement depuis MAASTRICHT, l’État de droit a banni la souveraineté et les Nations au rôle de groupes dépendant d’une Europe bancale…
    Le climat est déjà une escroquerie imaginée: https://youtu.be/oxql8o1v-oA l’écologie est une absurdité et ceux qui en ont crée un parti sont de dangereux sophistes qui s’engouffrent dans le tas de nullissimes pour accentuer les peurs chez les ignorants.
    La justice est une coquille vide, les juges sans conviction ni capacité d’agir, en outre, l’inflation législative avec des textes adoptés sans analyses ni réflexion… Où sont les « lits de justice », MONTESQUIEU, au secours!
    Par conséquent les populations abreuvées par des arnaques et mensonges permanents se trouvent dans une nasse où règnent l’angoisse, la peur, la morbidité imminente = rien de plus certain pour annihiler tout sursaut immunitaire sur des individus incultes de savoirs utiles.
    Ces élites financières mondiales ont le projet de domination et utilisent le Tittytainment abondamment pour atteindre le but convoité: le « great reset » abandonnant à la fange tous ceux qui ne sont pas leur alter égo.

  14. « L’idée d’un juge, c’est l’idée d’un Dieu ». En effet cette fonction, même laïque, est sacrée. Sinon, pas de place pour la notion d’humanité. La justice, le sens et la recherche de justice, est de nature spirituelle. Alors que le droit est actuellement réduit à un usage matérialiste puisqu’il prétend enfermer le vivant (le mouvement et la pensée) dans quelques textes psycho rigides. Des individus débiles et instruits par l’école anti-républicaine, ne peuvent obtenir le pouvoir sur les autres que par le Droit, c a d par les privilèges ! Ainsi, ils répondent précisément à la définition du racisme.
    Ils bafouent au passage » l’égalité de droits » constitutionnelle qui est, me semble-t-il, la seule forme satisfaisante d’usage de la notion de droit.
    C’est ainsi qu’ils deviennent des hors la loi, mais aussi des criminels à grande échelle.

    • « Des individus débiles et instruits par l’école anti-républicaine »

      Anti-Républicaine ? Non, c’est le contraire. Sauf si l’on pose que l’école Républicaine a été infiltrée par l’idéologie dite progressiste et libertaire, dont le matérialisme est l’une de ses incarnations, alors oui, elle est devenue anti Républicaine, puisqu’elle trahit l’esprit de la laïcité.
      Ca demanderait un développement complet sur le sujet de cette (fausse) religion qui ne dit pas son nom, au service de l’éducation nationale, comprendre fabriquer des générations compatibles avec le projet mondialiste, à coups de réformes dans les programmes scolaires.

      Et « débiles », ils ne le sont pas, je peux vous l’assurer, leur(s) organistion(s) le prouvent.

  15. Pourquoi j’écris : des individus « débiles » et instruits par « l’école anti-républicaine ».
    Je crois nécessaire de ne pas qualifier « d’intelligents » des individus qui ont exclu de leurs raisonnements et de leurs choix concrets que l’intelligence est liée à la notion : » vivre, c’est servir la Vie ». On ne peut se percevoir comme appartenant à l’Humanité et simultanément agir pour la détruire (afin de « se » servir) et de surcroît, se croire justifié à éliminer socialement et physiquement d’autres humains méprisés, au prétexte d’une intelligence supérieure. Je crains que le mot débile ne soit presque devenu un compliment dans la situation actuelle, où les incohérences intellectuelles des hyper diplômés constituent leur image de marque, au point qu’ils sont fiers d’être protégés des conséquences de leur inhumanité sur autrui par un statut d’irresponsable. Ils se définissent eux-mêmes pour ce qu’ils ont choisi d’être.

    Pour ce qui est de « l’école laïque de la République », j’observe qu’elle est très comparable aux religions, quand elles aussi trahissent leurs propres références et leurs buts affichés les plus nobles. Vous posez qu’elle est infiltrée. En apparence, oui.
    Mais ne serait-ce pas plus sournois encore?
    En fait, l’idéologie a été implantée dès l’origine au cœur de l’Education Nationale et ceci vient étayer vos observations sur le Droit ! Exposé au regard de tous, il y a un « vice caché » inscrit sur chaque diplôme : le « machiavélisme satanique » que vous avez cité, a posé une inversion de valeurs dans l’idéal laïc, qui induit une destruction mécanique de la conscience individuelle et collective, indépendamment de toute notion de laïcité ou de religion.
    – Ainsi d’un côté, la République indique ses valeurs de référence : « liberté, égalité (de droits), fraternité ».
    – Et simultanément, l’école de la République a inscrit sur chaque diplôme : « …pour en jouir avec les droits et les prérogatives qui y sont attachés… ».
    « L’égalité de droits » a disparu. Et les privilèges supprimés par la gentille révolution sont revenus. Et du coup, la « liberté » des sans droits disparaît : ils ont automatiquement un statut d’esclave puisqu’ils devront assumer à leurs propres risques, la charge des droits protégés de ceux qui servent la soupe au système. Et puis , comment pourrait-il y avoir « fraternité » sans égalité de droits? … puisque c’est une division imposée, une collaboration à la violence encouragée et protégée, une agression permanente légalisée ?

    Ainsi, depuis un siècle, le diplôme fait du non respect des valeurs fondamentales de la République une récompense pour ceux qui la trahissent ! C’est un piège difficile pour les plus belles âmes. Amen.

    On peut également observer le racisme criminel actuel en France sous cet aspect. Mais pour s’en inquiéter, il faut commencer par s’intéresser aux morts prématurées, provoquées par le non respect des principes et des lois qui fondent La République.

    Je peux compléter sur ces sujets. Dans les années 90, j’ai voulu savoir comment la République pouvait afficher ses 3 valeurs fondamentales et claires au fronton de chaque mairie tout en organisant la mort des citoyens qui la respectaient. J’ai fini par écrire un bouquin car mes expériences professionnelles me poussaient à chercher vers l’Education Nationale.

    • D’abord et sur le fond, sur la tonalité de votre indignation, je vous rejoins et je me permets d’isoler trois de vos affirmations :

      – « En fait, l’idéologie a été implantée dès l’origine au cœur de l’Education Nationale [..] »
      – « [..]inversion de valeurs dans l’idéal laïc, qui induit une destruction mécanique de la conscience individuelle et collective [..] »
      « [..]Et les privilèges supprimés par la gentille révolution sont revenus »

      Vous évoquez quelque chose de « sournois » là ou je parle de processus « satanique », je pense que nous percevons une même sensation mais, comme d’habitude, tout passe par le langage et par conséquent, à cause de l’expression, l’interprétation que nous en faisons semble différer.
      Alors, je vais tenter de pratiquer une sorte de « matérialisme historique », froidement et sans notion de morale.
      Il y a trois façons d’expliquer les processus historico-politiques : uniquement via le prisme politique, uniquement via le processus idéologique ou religieux, via les deux.
      Posons que le premier (politique) est la concrétisation « graphique » du second (idéologique) et que les rapports de force guident l’humanité depuis ses débuts.
      Vous évoquez une idéologie, une inversion des valeurs (par rapport à l’idéal laïc) et un retour des privilèges.
      Ce qui sous entend une troisième « force » (pourquoi, par qui et comment ?) venue se substituer à l’idéal Républicain qui, lui-même, avait fait chuter l’ancien régime calqué sur le triptyque féodal (Oratores, Bellatores, Laboratores).
      Là ou semble t-il, vous sous entendez une nouvelle idéologie, je vois plutôt une continuité du tropisme post révolutionnaire et voici pouquoi :

      Si la Révolution fut bourgeoise, dans son émancipation du tiers Etat, dans sa revendication de classe appuyée par des forces anti cléricales et anti monarchiques (d’ou le concept de laïcité) au service des marchands, on oublie souvent de mentionner qu’elles furent nationales et supra nationales, celles qui participèrent à l’indépendance US, à la prise de la Bastille, à la seconde révolution contre la monarchie de juillet en 1832, à la révolution de février en 1848 , à la guerre de sécession US contre le sud esclavagiste, à « l’épuration » au sein de la fonction publique Française entre 1877-1883, à l’affaire dite des fiches en 1904…etc..
      Pères fondateurs, Danton, Robespierre, Crémieux, IIIème République, exemples non exhaustifs, avaient tous un point commun : un idéal basé sur un « monde nouveau », avec plus de liberté et d’équité morale, à la limite de la philanthropie (on notera que les illuminés de Bavière revendiquaient peu ou prou le même idéal).
      Une position incarnée, un plus plus tard, par des personnages comme Andrew Canergi et formalisée encore plus tard, par des intellectuels de la gauche dite sociale (dont la genèse se situe temporellement quelque part entre l’affaire Dreyfus – dont la déclaration d’Herzl à Bâle est contemporaine et prémisse de l’alliance anglo-sioniste – et la révolution bolchévique financée d’abord par l’Allemagne voulant se débarasser du tsarisme, puis par certains banquiers de Wall Street espérant contrôler le futur pouvoir communiste) issuent de l’Ecole de Francfort, dans le contexte WWII et post WWII (un enseignement issu d’un mixte de valeurs de la sociale démocratie et du Freudo-marxisme) pour accoucher d’un libéral-progressisme, à savoir d’une alliance entre le capitalisme et la gauche sociétale infusée par les sciences dites sociales (par les Lumières également).

      Le capitalisme galopant aidant (son barycentre monétaire est passé de la City à Wall Street post WWII puis de WS à Bâle post libre échangisme), par l’élimination du national socialisme Hitlérien et du communisme post Stalinien, les tropismes se sont logiquement accentués, le néo-libéralisme est devenu un capitalo-bolchévisme de fait et incarné par les mondialistes qui dominent également en République post 68 (révolution bourgeoise trotskyste sponsorisée par les US).
      Le coté « sournois », que vous dénoncez, est que ce capitalo-progressisme mutualise les pertes, lors des crises dont il est lui-même à l’origine et privatise les profits pour rester au sommet, respectivement impose un collectivisme Etatique de type « bolchévique » et un libéralisme de type « capitaliste renforcé ».

      Effectivement, présentée comme telle, la Vème République est à des années lumières d’un certain idéal Républicain auquel vous faites référence.

      Mais, j’en ai bien peur, cet idéal a cédé, lui aussi, à la séduction du malin et retombe dans les tropismes qu’il critiquait à sa genèse.
      C’est pour cela que ceux qui crient à une nouvelle révolution pour inverser la tendance se trompent.
      Matériellement, historiquement, il faudrait une contre révolution, histoire, par exemple, de redonner à l’Education nationale ses véritables lettres de noblesse et se débarasser du fardeau de l’islamisme.

      Résumé lapidairement, entre la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen et l’Human right onusien, il y a un gouffre idéologique et historique qui explique, en tout ou partie, votre malaise légitime.

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