Restaurants clandestins : dura lex à géométrie variable

La gestion de la pandémie a généré des contraintes considérables pour l’ensemble de la population. Les mesures étaient en général assorties de sanctions parfois assez lourdes en cas d’inobservation des différents confinements, couvre-feux, port de masques, et autres fermetures de commerces et de restaurants. Clairement, des consignes de sévérité ont été données et la répression a été massive.

Et c’est là que l’on apprend que la loi n’est pas la même pour tout le monde. Il existe des « restaurants clandestins » fréquentés par des gens qui en ont les moyens. On y trouve, paraît-il des journalistes, des avocats mais aussi policiers et magistrats. Ce dernier point pose un sacré problème.

Comment accepter que ceux qui sont chargés de veiller au respect de la loi considèrent en être dispensés ?

J’ai fait quelques commentaires dans cette vidéo sur cette nouvelle désinvolture méprisante.

Cliquer sur l’image.

Régis de Castelnau

48 Commentaires

  1. Oui bien sur mais il y a impunité de ces personnes : ils font très exactement ce qu ils veulent : qu ont ils donc à faire de la défiance collective, la défiance de ce peuple français au nom de qui ils « rendent » justice… ? La réponse est précisément dans leur attitude. Rien à cirer… comme dirait l autre. La gangrène est si étendue que je ne vois plus ce qui pourrait la stopper.

    • « Restaurant « clandestin » à Carpentras : la procédure est nulle, mais le repas était bon »

      Ce titre de « MIDI-LIBRE » à propos de la descente de police dans un resto clandestin de Carpentras où se trouvaient par le plus grand des hasards le commissaire central de l’endroit ainsi que le vice-procureur, entourés de 10 à 15 personnes!
      Que croyez-vous qu’il arrivat?
      En l’absence de PV valide, pas d’affaire! Et vlan! passez-moi l’éponge!
      Seul le commissaire a bénéficié d’une mutation à Sarcelles, ou les truffes n’ont pas le même parfum!

  2. J’ai choisi il y a quelques années de quitter la France. Suspicion légitime sans doute vis-à-vis de la dégradation des conditions de vie dans ce pays.
    Observant avec mes amis la dégradation desdites conditions de vie françaises, nous nous sommes félicités de nos choix respectifs d’expatriation.
    J’observe une dérive consternante, un développement du 2 poids, 2 mesures préoccupant. La décomposition de la société est une affaire ancienne, le peuple n’a plus son mot à dire, tout est organisé par des catégories de personnes qui s’octroient des privilèges et se placent au-dessus des lois, apparemment en toute impunité ou presque.
    Je suis pour ma part contre ces mesures pour des raisons qui me regardent. Ce que je ne sais pas c’est comment les policiers savent où cela se passe, sans doute des dénonciations, nous voilà revenu au bon temps des collabos.
    Que ce soit clandestin, ce n’est pas ce qui me choque. Durant la prohibition aux USA, il y a eu des lieux où les gens bravaient l’interdiction, où les honnêtes gens pouvaient prendre du bon temps malgré des décisions gouvernementales stupides comme celles qui sévissent en France.

    • Pas forcément des dénonciations, mais peut-être des odeurs, des bruits, des lumières… et le flair légendaire des Policiers. Et quand bien même il y aurait eu dénonciations, elles ne visent pas des Résistants, des Juifs, des opposants, des syndicalistes… mais des délinquants qui font peser un danger sur les autres. On peut être contre les mesures gouvernementales concernant l’épidémie, mais mais elles restent légales tant qu’elles n’ont pas été annulées. C’est donc un devoir que de dénoncer ceux qui ne les respectent pas (comme de dénoncer les fraudeurs fiscaux, les trafiquants de drogue, et j’en passe).

      • Justement la question de leur légalite se pose. Ce n’est pas parce qu’un ministre pose une signature sur un papier que c’est légal.
        La primauté de la loi revient au législateur.

        • L’article 34 de la Constitution donne la liste des matières du ressort du la Loi, donc, de la compétence du Parlement. L’article 37 dit que ce qui n’est pas dans l’art 34 est du ressort du Règlement, donc, de la compétence du Gouvernement.
          Tant que le Conseil d’Etat ou le Conseil constitutionnel (j’avoue ne pas savoir lequel est concerné) n’a pas invalidé ce qu’a décidé le gvt, cela reste applicable.
          https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000571356/?isSuggest=true

          • Très bien article 34:
            – les droits civiques et les garanties fondamentales accordées aux citoyens pour l’exercice des libertés publiques ; la liberté, le pluralisme et l’indépendance des médias ; les sujétions imposées par la défense nationale aux citoyens en leur personne et en leurs biens ;
            Il me semble que les atteintes aux libertés publiques sont lourdement concernées.
            Et sur le fond l’article 37 devrait être réecrit pour limiter le pouvoir exoirbitant que l’exécutif s’est pris.

      • Le bruit et l’odeur, j’adore.
        Sous Chirac c’était ramdam et couscous, sous Macron c’est truffe et truite (de Schubert)

  3. Dans un article sur le sujet, il est dit que certains magistrats pris « la main dans le pot de confiture » ont tenté de déstabiliser les Policiers qui les avaient surpris en leur demandant à quel titre ils étaient présents. Je trouve que c’est particulièrement odieux.

      • Ne pas confondre délation, la dénonciation pour motif contraire à la morale, et la dénonciation pour faire respecter nos valeurs et nos lois. Ces magistrats et policiers ont enfreint une interdiction que personne n’a fait invalider jusqu’à présent. Au risque de commettre un pléonasme, je dirai qu’elle est donc valide, et à respecter, quoi qu’on en pense. En plus, comme le dit De Castelnau, ces gens sont chargés d’appliquer la loi. S’ils ont été dénoncés, c’est donc pour de bonnes raisons.

        • « Ne pas confondre délation, la dénonciation pour motif contraire à la morale, et la dénonciation pour faire respecter nos valeurs et nos lois. »

          Oui, d’ailleurs c’est marrant ce petit coté méprisant accolé à délation qui n’existerait pas derrière dénonciation, attribuant une apparente supériorité de noblesse d’âme à cette dernière et en relatif.
          Je vais donc reformuler votre affirmation :

          « Ne pas confondre délation, la dénonciation pour faire respecter une certaine morale, et la dénonciation pour motif contraire à nos valeurs et nos lois. »

          Ah, là, déjà, la sensation de ce petit coté méprisant s’estompe !

          En réalité et dans les deux cas, c’est une dénonciation de la rupture d’un contrat et suivant deux grilles de lectures :
          – Dénonciation (délation) du non respect d’un contrat moral suivant des notions de Bien et de Mal.
          – Dénonciation du non respect d’un contrat écrit suivant un cadre technique (Loi, traité ou accord).

          Le hic, c’est que le texte peut avoir été rédigé pour le pire ou le meilleur, suivant le degré d’honnêteté/compétence fluctuant de ses rédacteurs.
          Par conséquent, la signature en bas de page peut être synonyme de libération ou duperie pour le signataire, respectivement le paradis ou l’enfer, comme pour le choix moral entre le Bien et le Mal.

          Le diable se niche toujours dans les détails disait Nietzsche…

  4. Comment pouvez vous être surpris ? Cela fait des décennies que la france est pillée par des voyous sans scrupules qui ont rejeté le peuple dans un coin et dirigent selon leurs intérêts.
    Ils agissent comme ils l’entendent et sont au dessus des lois. L’une ruine sa région, l’autre vend les fleurons nationaux à l’ennemi économique, un autre utilise sa place pour piller les fonds secrets de son ministère s’enrichir, et assouvir ses vices à l’étranger et menacer ceux qui demandent leur du.
    Le tout sans aucune crainte, et ils ont raison, il ne se passera rien.

  5. « Pendant que le sage montre la lune, l’imbécile regarde son doigt. »

    C’est exactement à quoi sert ce type de faits divers rapportés, Bayrou qui déclare « qu’avec 4000€/mois, on n’est pas riche », participe de la même ingénierie de dépolitisation et de clivage.

    Alors que deux évènements sont passés dans un silence relatif, l’opinion étant captée par le sensationnel et le polémique compatibles avec du débriefing spéctaculo-mondain, en plateaux, à la « Touche pas à mon pote » pour le dieu Audimat.

    D’abord, que la Suède et le Danemark valident le passeport sanitaire, les prémisses d’une généralisation au sein de l’U€, avec les conséquences que l’on imagine sur le plan des libertés.
    A mettre en parallèle avec Breton qui annonce « que l’UE a gagné la guerre scientifique du vaccin et qu’on doit maintenant gagner la bataille industrielle », comprendre en produire un max, donc en vendre un max, donc vacciner un max de monde.
    Ensuite, Musk qui investit, via Tesla, 1,5 milliard de dollars dans le bitcoin, devise virtuelle comme futur moyen de paiement pour l’achat de ses voitures, là aussi, les prémisses, comprendre test en grandeur nature, de ce qu’il risque de se passer au niveau mondial, monnaie unique et disparition de l’argent physique.

    Une der pour la route, l’Etat d’urgence sera probablement prolongé au moins jusqu’à juin en République.

    Soeur Anne, ne voyez donc toujours rien venir ? Fin du monde en présentiel, début du monde virtuel, de la consommation en ligne généralisée, du règne de la techognose (© Nicolas Bonnal), tout a été déjà été écrit par les mondialistes et ils avancent, même pas masqués, à contrario de leurs esclaves et continuent de nous faire peur pour mieux nous contrôler.

    Alors dénoncer les notables qui bouffent au resto, c’est peanuts en terme de résistance.
    Les enjeux sont autres et mondiaux.

    C’est la différence entre résilience (sponsorisée par la médiacratie) et Résistance.

    • Je suis d’accord avec vous quand vous écrivez: « Alors dénoncer les notables qui bouffent au resto, c’est peanuts en terme de résistance. » et un peu plus haut un autre qui dit: « Ce n’est pas parce qu’un ministre pose une signature sur un papier que c’est légal. ».
      Certes, ces deux assertions ne concernent pas les mêmes choses mais effectivement manger au restau n’est pour moi pas plus dangereux que de manger en famille à la maison; c’est voir le problème par le petit bout de la lorgnette;
      et aussi, cette crise nous a montré qu’un décret pris par un ministre vaut bien plus qu’une loi mal ficelée votée par quelques godillots tard dans la nuit et sans discussion ou presque. C’est tout le contraire de la démocratie.

      • « [..] cette crise nous a montré qu’un décret pris par un ministre vaut bien plus qu’une loi mal ficelée [..] »

        Faut-il s’en réjouir ?
        Les spécialistes (en droit) du blog sont-ils tous en phase quant à propulser le décret au dessus de la loi ?
        Attention…Dans la mise à niveau globalisée des Etats-nations, afin que plus une tête ne puisse dépasser, comprendre que plus aucune spécificité locale ne puisse être revendiquée au nom d’une souveraineté sciemment sacrifiée sur l’autel de l’harmonisation territoriale à plus grande échelle, afin d’en faciliter sa future gestion, la justice (nationale) aurait tort de croire qu’elle puisse échapper à la volonté supra-nationale des mondialistes.

        Si le tropisme du décret supplantant la loi venait à se renforcer, sans faire sourciller les plus concernés, alors bientôt, la justice Européenne prendra la main sur toutes les lois nationales, à coups de décrets de ses agents infiltrés localement, par l’Etat d’urgence permanent court-circuitant l’Etat de droit.

        Nous en avons déjà un aperçu éloquent, en ce moment même.

        • Un appel d’offre confidentiel signé avec Big Pharma vaut mieux qu’un décret ou qu’une loi.

          • Disons que le décret est subséquent à l’appel d’offre.
            Et vient court-circuiter la loi par le mécanisme de la mise en Etat d’urgence quasi permanent.

          • La loi est au-dessus du décret, décret qui est pris en référence à une loi;
            mais, les lois sont souvent (très) mal rédigées et le décret n’en sera donc que plus approximatif; dans un des mes anciens métiers, traducteur technique, on a coutume de dire que lorsque le texte à traduire est mal rédigé la traduction sera aussi mauvaise!

          • « La loi est au-dessus du décret »

            C’est ce que j’avais compris également.
            Alors pour inverser le rapport hiérarchique, imposition de l’Etat d’urgence puis génération de décrets d’une temporalité qui devrait être exceptionnelle, car liée à l’Etat d’urgence, mais qui voient leur durée d’application prolongée au fur et à mesure que l’Etat d’urgence se reconduit…

            Cette volonté de « court-circuitage » semble être la marque de fabrique de ce pouvoir.

            Par exemple, au lieu de s’appuyer sur la fonction publique d’Etat et son maillage territorial, il préfère embaucher une société privée étrangère, en l’occurence US, pour la stratégie de campagne de vaccination.

            Ou comment faire sa propre tambouille, sans risquer d’être redressé par des « Norbert commis d’office ».

            D’ou, peut être, le « Tiens bon, on les aura ces connards » de Macron à Véran, rapporté par certains médias.

    • passeport sanitaire biométrique j’espère.
      valable 3 mois au mieux jusqu’au prochain variant et au prochain vaccin.
      avec un vaccin garanti par l’union européenne, ou par poutine ou xi ?

        • Ce qui pourrait signifier, le débat est ouvert, que les psy-op DSK, Weinstein, Polanski, Berry, Besson, Asselineau, Duhamel et j’en oublie, tant elles furent nombreuses ces dernières années, sont des ingénieries quant à préparer ce type d’application de contrôle à la Chinoise couvrant, à terme, tous les domaines privés (santé etc…).

        • Est-ce que l’appli prévient des risques d’incestes à l’insu de son plein gré par donneur de sperme anonyme ou donneuse d’ovule; ça va pas être simple.
          Prière de déposer son ADN dans le cloud avant d’entrer.
          Et pour tous les Don Juan, le compteur tourne encore :
          Ma in Spagna son gia mille e tre

          • Ah bien vu, il faudrait enquêter en Chine, ils doivent avoir cela en magasin !
            C’est le labo in vivo du capitalo-bolchévisme depuis Mao.
            Maintenant que leur société de contrôle est validée à 1.4 milliards, les mondialistes veulent l’étendre à 7 milliards, d’ou le cirque actuel.

      • JIB, ex-Pierrot, ex-XX, merci de synthétiser votre pensée en un seul commentaire, c’est bien suffisant.

    • Marko,

      c’est pas mal et pourtant tu as le potentiel pour faire mieux

      le travail de Régis, c’est sympa’ mais ça reste du mou pour le chat : comme si il suffisait de dénoncer !?

      les gens savent..là n’est pas le problème !! les gens ont PEUR de perdre leurs emplois à ct terme

      ils ont les cou…lles dans l’engrenage du salariat : ils n’ont pas de marge

      sauf celle de la Révolution violente mais comme ils s’y refusent : « Dieu se rit des créatures…. »

      Geof’Rey, neo-communiste belge gaulois

      • Effectivement dénoncer n’est pas suffisant…. Et s’avère finalement stérile. Car ce qui est à l’oeuvre, tout le monde peut le voir… ! Tout ce qui nous arrive, on le voit ! La médiocrité à tous les étages, la médiocratie… Qui n’en est pas conscient ? Qui ne voit pas ce qui est n’est pas caché ? Pas suffisant en effet… d’autant mieux que ceux qui « dénoncent » à visage découvert sont de fait à l’abri, du besoin, de la peur de la répression… : ils peuvent faire face…. C’est bien qu’ils le puissent, tant mieux pour eux, bien-sûr…, mais ce n’est pas suffisant pour renverser quoi que ce soit… Car quid des autres ? ceux qui n’ont pas cette « surface sociale »…? Ils sont livrés aux chiens, sans soutien. La répression en pleine gueule. Cf les gilets jaunes… et autres… Il faut se rappeler qu’à l’heure actuelle des gens croupissent en prison depuis des lustres… et leurs crimes, c’est quoi ? Il en est en effet qui sont en taule : peut-être faut-il le rappeler… ! Où sont-ils alors ceux qui dénoncent et qui ont encore la légitimité de parler ? …. Que font-ils pour eux ? Dans tout mouvement qui s’oppose à l’ordre existant, s’il nous parait en effet inique, insupportable… tant qu’il n’y a pas organisation d’une « protection » pour ceux qui s’exposent et qui n’ont pas cette « surface sociale »… la peur domine et aura le dernier mot…. J’ai connu un temps, enfant – par l’expérience de mon propre père – où on ne laissait pas seuls aller à découvert face aux canons …ceux qui réclamaient la justice sociale, un peu plus de bonheur sur la terre, un peu moins de saleté et même, plus de saleté du tout ! Idem Onfray… Il parle, bien d’ailleurs la plupart du temps… Mais aucune organisation derrière qui pourrait faire toute la différence. Si cela reste ainsi, c’est effectivement de l’opposition d’opérette…. qui témoigne, précisément, de la liberté d’expression ! Tant que cette liberté d’expression ne sera pas garantie pour tout le monde – c’est à dire tant que ceux qui sont protégés, de fait, par leur statut, par leur surface sociale… ne s’engageront pas davantage et clairement pour ceux qui ne le sont pas, la peur dominera. Et on tournera en rond.

  6. Aalléluia. réjouissons nous de cet exemple de résistance et de liberté venant de grosses légumes.
    Ils ont vu la lumière, et ils ont mangé le pain et bu le vin.Suivons les d’un pas joyeux !

  7. L’incident que vous évoquez est soit un acte de jalousie de petits flics affamés et refoulés à la porte du resto, ou une blague entre collègues, ou la suite de la dénonciation d’un concurrent jaloux qui broie du noir.

  8. Le commissaire principal hazebrouké ?
    Darmanin a beau jeu de faire le malin, il a son cuisto perso à Beauvau.
    Moules frites pour tout le monde et champagne pour les autres

  9. Comme dirait Clinton, goûter du vin ou tremper le biscuit ce n’est pas tromper (la Loi)

  10. La nature a horreur du vide; l’aristocratie (republicaine) a retabli ses privileges, donc pas d’egalité devant la loi!

    • Oui. Mais allons au bout de cette analogie.
      Qui donc incarne le nouveau clergé ?

  11. Nous sommes entrés dans cette epoque qu’avait pressenti Dostoïevsky:

    « si Dieu n’existe pas alors tout est permis »

    donc pas de clergé !

    • J’attendais plutôt une réponse disons, plus politique, avec probablement des ramifications théologiques à exploiter.

      Dont acte.

  12. En réponse à M. Papon : absolument cher Monsieur……… Avant, au dessus de nous, flottait;.. quels que soient par ailleurs nos attachements culturels, nos références idéologiques, notre histoire… – un parfum tenace de « aimez vous les uns les autres »… Maintenant c’est : méprisez-vous les uns les autres, puisque chacun désormais ne s’adresse plus qu’à lui-même… Regardez M. de Castelnau, il est formidable, il pond régulièrement des analyses pertinentes… mais il ne nous répond pas… . Il ne s’adresse pas à nous en particulier… Il parle donc dans le vide. Ce que j’essaye de dire… On peut dire des choses formidables, mais on s’y on ne les adresse à personne en particulier… ça ne portera pas de fruits. Toute l’histoire nous le dit : de Spartacus à ceux de l’Affiche Rouge : je pense très sincèrement qu’ils se parlaient entre eux… . Voilà le saut réalisé par cette époque grotesque ! On ne répond à personne, on ne s’adresse qu’à soi. Boulevard de la dictature, c’est…

    • « Avant[..] un parfum tenace de « aimez vous les uns les autres »… Maintenant c’est : méprisez-vous les uns les autres, [..] »

      C’est une perception que je respecte, mais que je ne partage point.
      Le « parfum tenace » en question, n’est-il pas encore psalmodié dans le subliminal des ingénieries sociales dites « progressistes » ?
      Genre BLM, bref égalitarisme et fraternité tous azimuts, dans le postcolonial et le postmodernisme ?
      Je crois bien que oui.

      Que ces thématiques aboutissent à des clivages politiques, je n’en disconviens pas, d’ou cette désagréable impression, justifiée, d’une volonté de créer des « chocs » aboutissant à ce que vous dénoncez, je n’en disconviens pas également.
      Mais n’est-ce pas, justement, l’habilité de celles et ceux qui utilisent cette fragrance du message christique, à des fins de domination et de contrôle, qu’il faut dénoncer ?
      Le nouveau clergé en question, n’est-il pas le roi de la moraline tout en s’autorisant à s’affranchir de toute culpabilité en la substituant au principe de responsabilité ? (responsable mais pas coupable ! ).

      N’exploite t-il pas, ad nauseam, l’héritage contestable d’un Paul de Tarse sacrifiant le récit du vitalisme christique nietzschéen sur l’autel de ce parfum tenace, ce dernier permettant, in fine, de tenir les peuples en laisse, au nom du concept de péché ?

      Qui a donc intérêt, officiellement, à promouvoir le message universaliste du christ, sans jamais nommer ce dernier, tout en se considérant, officieusement, au dessus, dans le concept de l’homme-dieu ?

      L’oligarchie mondialiste ? En tant qu’ensemble, très certainement.
      Quel est donc son Dieu, qui n’est pas JC, si ce n’est Mammon et le culte des veaux d’or ?

      Vaste sujet.

      • En réponse à Monsieur Knopfler … J’entends ce que vous voulez pointer, mais je ne pense pas que cela réponde à ce que moi, de mon côté, je voulais pointer… Essentiellement notre abandon, notre solitude – où chacun bricole dans son coin un mode de résistance au jour le jour… l’impossibilité de faire front, face… Parce que chacun parle de son côté, tandis que d’autres, qui ont accès à la parole susceptible d’être entendue – susceptible de faire effet dans l’espace social – restent sur leur piédestal, sans se soucier de ce qui s’en suit… Je prenais le cas de M. de Castelnau : et c’est vérifié. Il pond son article – très bien au demeurant – mais vous a-t-il répondu personnellement ? A-t-il cherché à faire de notre colère ou de nos diagnostics, commentaires, quelque chose d’où pourrait venir une alternative ? Réponse : non. Il est probable même qu’il ne lise même pas nos commentaires.

        Cependant, je veux reprendre les éléments de votre intervention – dont je vous remercie :
        et non, je ne pense pas que ce soit ce « parfum » (aimez vous les uns les autres) qui forme l’effluve des prises de parole à la mode, celles qui ont pignon sur rue…. J’y vois même le parfum contraire : celui de la haine… Et de la haine jusqu’à la destruction pure et simple. Nous sommes face à une dialectique de guerre, et de guerre totale, et nous répondons à côté, encore une fois en ordre dispersé… Parce que nous venons d’horizons divers et que la subtile armée à laquelle nous devrions faire face emprunte de chacune de nos mémoires et de nos cultures, au point de nous dérouter… Leur point fort est de nous faire perdre tout de nos repères…. Au point que nous ne savons plus qui nous sommes, ni même ce que nous pouvons représenter. Ainsi, je ne pourrai jamais accepter d’être spécifiée comme « extrême droite » : rien de mon histoire, de ma culture, de mes attachements, de mes espoirs ne m’y rattachent… Mais alors que suis-je, puisque la famille historique à laquelle je pensais être rattachée, je ne m’y reconnais plus ? et je la vomis même. C’est elle ou c’est moi qui me trompe ? Et encore : Je suis féministe, mais pas de ce féminisme victimaire ! Je ne me retrouve pas dans ces jérémiades à n’en plus finir. Je ne me retrouve pas dans ces femmes qui accompagnent des mecs dans ces boîtes échangistes et qui disent y avoir été violées…. Et qui portent plainte ! Un truc m’échappe ! Je me retrouve bien plutôt dans Penthésilée – qui combat en combat singulier, face à Achille – , parce que je pense qu’in fine seule cette posture fait vraiment chier le patriarcat et le capitalisme – le reste le sert plus vraisemblablement – s’il faut vraiment faire chier quelque chose…. Tout est à l’envers désormais (et on retrouve l’Adversaire donc, celui qui se met en travers… ) Rien ne peut être posé avec nuances, et doutes, conscience des limites de ce que l’on est en train de proférer…. Pour moi c’était ça l’échange !… Dire quelque chose et l’assortir des bémols que je voyais pointer dans le dire même…. Je n’en finirai pas d’exemples où je suis en « porte à faux »… Encore ce matin, j’entendais : sur les repas végétariens à Lyon… Or, j e suis végétarienne depuis presque 30 ans… J’ai pas attendu la mode…. Je pensais et je pense toujours que ces abattoirs c’est pas digne de nous… ça me révulsait, ça me révulse encore. Et je suis sans carences. En tout cas, pas des carences que j’observe autrement plus dangereuses à mon sens…. Cependant, je ne me vois pas caillasser une boucherie, je trouve même cela immonde : car je ne pense pas que c’est là exactement où se situe le problème…
        De tout cela, il ressort ceci : Alors où suis-je ? Exilée, sans être encore partie… Pour aller où ? Puis-je même encore partir ? Avec un masque ?
        Notre problème, si nous cherchons le même port, c’est qu’il n’y a pas de voix et donc de voie – qui nous réunirait tous. Personne pour transcender le fil qui nous réunit pourtant… le fil ténu… qui fait que nous échangeons encore comme nous venons de le faire. Bien sincèrement, M-P

        • Exilée ? Peut être…Profitez-en si tel était le cas, car bientôt, il vous sera impossible de l’être dans la concrétisation de la gouvernance mondiale fantasmée qui frappera d’obsolescence la notion même d’arrachement à ses attaches, fin des Etats-nations oblige, fin des frontières également et pas que…exil physique, exil social, exil philosophique, exil culturel, deviendront donc des réflexes de survie caduques.

          Par ailleurs, êtes-vous certaine que nous cherchons (tous) le même port ? Habitons-nous (tous) à la même adresse ? sommes-nous capables de nous exiler afin de sauvegarder des valeurs cardinales identiques ?

          J’en doute.
          Et nos maitres (mondialistes), ne le savent que trop bien….

          Brzeziński, le grand théoricien du Pentagone sous l’administration Carter, avait théorisé en son temps, que plus personne ne serait en capacité de raisonner en dehors du prémâché médiatique qui imposera son agenda et ses thématiques.
          Nous y sommes, en totale perte de repères, en totale naufrage quant à notre semblant de « libre arbitre ».
          Ne vous méprenez pas sur mes intentions, je ne suis pas en train de relativiser le bien-fondé de vos besoins de végétarisme ou de luttes féministes, juste que certaines préoccupations du moment peuvent ne pas être celles du plus grand nombre, ni représenter une quelconque priorité abolue dans le piège dans lequel nous sommes tombés.

          Un contexte impérieux qui demande de prendre en compte un certains nombres de paramètres transcendant des combats individuels, pouvant apparaitre, certes, nobles, tout du moins dans la manière dont vous les déclinez, mais qui, à mon sens, restent très éloignés des enjeux orwelliens menacant une certaine conception de l’humanité.
          Car nous assistons, en ce moment même, à un basculement anthropologique majeur et organisé par une oligarchie prédatrice des peuples, dont le masque est un symbole, une marque, une paramentique de soumission, dans l’hystérisation covidienne organisée par les mondialistes.
          Et pour le comprendre, il faut une analyse méta-politique, historique, philosophique et religieuse.

          Derrière le droit de l’hommisme, derrière le droit international Anglo-saxon ayant tourné le dos au droit continental hérité de l’antiquité, se cache un dogme, un messianisme ordonnant la fin de la civilisation dite occidentale.
          C’est le progressisme, qui n’est qu’une représentation graphique d’une volonté, d’un objectif millénariste consubstantiel à l’imposition de cette grande Babylone aux peuples, avec sa fausse religion matérialiste (capitalisme).
          Il est évident que pour parvenir à leurs fins, ses thuriféraires s’appuient, en ce moment même, sur les peurs, les clivages qu’ils auront eux mêmes sponsorisés et afin de nous imposer leurs solutions compatibles avec la constuction de la grande prostituée.

          Vous avez raison, derrière des discours et des intentions dits de progrès, c’est bien la haine qui est propagée, au nom d’une eschatologie biblique qui se cache derrière des orientations politiques et économiques déterminées (universalisme), la substitution du social par le sociétal étant un passage obligé, à l’image du sponsoring croissant de l’égalité homme-femme, dont on devine les racines dans la représentation de l’Eve primordiale dans certaines traditions de la genèse, une androgyne à la fois hyperféministe et asexuée, respectivement libérée d’Adam (patriarcat) et capable d’être à la fois homme et femme dans ses relations sexuelles et ses fonctions de procréation (hermaphroditisme, constructions sociales du genre, GPA etc…).
          Nous nous dirigeons, d’une part, vers la destruction volontaire du patriarcat et d’autre part, vers une généralisation de la matrilinéarité dans nos sociétés, la représentation symbolique d’Eve, en tant que femme et compagne, doit s’effacer face à celle de Lilith (démon issu d’un mythe probablement babylonien).

          « l’impossibilité de faire front, face… Parce que chacun parle de son côté », je l’entends, mais je l’explique, moi, par la différence de diagnostique quant à l’origine de notre aliénation croissante et organisée par nos maitres.
          Ce petit parfum dont vous vous faites l’echo, cette fragrance, nous devons nous la réapproprier d’urgence et ne pas la laisser aux mains de ceux qui organisent notre propre mise en esclavage.

          Bien à vous.

  13. Cher Monsieur, désolée, je n’ai pas pu vous répondre aussi rapidement que je l’aurais voulu, et je n’aime pas cela : j’aime répondre ; et j’aime qu’on me réponde.. . Je considère que c’est le minimum de l’être au monde : répondre à ceux qui nous parlent, à ceux qui s’adressent à nous. Alors, il est possible que je vous réponde de manière bien parcellaire… mais au moins, je vous aurais donné signe de ma considération.
    Sur l’exil : si j’ai bien compris, vous le pensez impossible. Bien sûr, l’histoire, la philosophie vous donnent entièrement raison. Partout, les hommes (et les femmes donc) étant ce qu’ils sont ce sera pareil, les mêmes schémas se reproduisant avec les mêmes effets, peu ou prou…. C’est vrai, et à la fois, il y a toujours, il me semble, un moyen d’y échapper quand même – par un biais qui va vous paraître peut-être bien maigre, bien saugrenu même… : ailleurs, dans le pays qui n’est pas de notre langue, on ne comprend pas tout de ce qui se dit…. Et Si on veut s’exiler, il faut je crois volontairement ne pas comprendre tout et même radicalement refuser de comprendre… On sait déjà de toutes façons, et c’est ce qui, précisément, a conduit à l’exil. Pour moi, s’exiler de son pays, ça ne veut pas dire tenter de recommencer ailleurs, ça veut dire : je me retranche, jusqu’à la fin de a vie, de tous les pays du monde.
    Parce que, et vous avez entièrement raison de me le rappeler : en effet, nous ne cherchons pas le même port…. Nous ne l’avons même jamais cherché. Il s’est simplement trouvé, à certains moments historiques, qu’il a fallu que nos rêves se rejoignent. Aujourd’hui cet élan simpliste n’est même plus envisageable : chacun bricole dans son coin, sa loi, son coin de terre, son rêve : nous n’avons plus rien en commun avec personne.
    Et c’est pourquoi en effet… on s’éloigne et on n’a plus que faire de l’enjeu – si je vous ai bien compris – qui les supplanterait tous, nos petits enjeux individuels : le bien commun. Sauf que : personne n’en donne la définition, le contenu exact de ce bien commun. Et de là, et bien chacun peut donner à voir sa vision. La voici, la mienne : Je pense moi que les hommes meurent surtout de chagrin, et que ce n’est pas leur vrai nature que ces meurtres sans fin, cette dégueulasserie qui n’en finit pas… Non. Ce n’est pas ce que la plupart des humains veulent. On voit les violents à la télé, mais ils restent une infime minorité… Qui n’ont plus de mots, parce pendant 50 ans on ne leur a pas donnés…. On a supprimé des pans entiers de littérature. On leur a dit :parlez comme vous voulez, parlez avec rien… Or, la langue c’est sacrée. La langue, c’est l’arme. La larme aussi. Qui touche le coeur. Moi, j’aurais imposé Homère, Dante, Victor Hugo, Shakespeare, Lamartine, Ronsard… Il en est tant qui ont dit des choses…. La plupart des humains sont paisibles, ils ne sont pas mauvais par envie d’être mauvais ; ils sont même doux si on leur donne l’occasion de l’être… . Mon végétarisme : c’était une protestation. contre cela : contre la laideur…. Contre les abattoirs. Tolstoi disait : tant qu’il y aura des abattoirs il y aura la guerre…. C’est l’évidence même : on s’habitue au bonheur, on s’habitue à la barbarie… Le problème n’est pas de banaliser le bonheur, mais bien de banaliser la barbarie…. Ce végétarisme là, mon humble protestation contre ce que je pensais indigne de nous-mêmes n’a jamais été incompatible avec d’autres combats qui, à mon sens, allaient justement dans le même sens….
    Mon féminisme : d’égalité. Avec ce que nous sommes…. Il y a de la place, en vérité, pour tout le monde…. je ne me suis jamais considérée comme une victime. Je déteste même les victimes qui aiment leurs bourreaux, car elles sont légion en vérité. Je pense aussi que se poser en victimes, c’est précisément renforcer le patriarcat. Ce patriarcat qui avait des bénéfices aussi : la protection, bien sûr… Rien n’est simple… A l’heure actuelle j’ai plus mon grand père, ce patriarche que j’adorais… mais je suis seule du coup… Ah je suis libre ! … Mais je vais en prendre plein la gueule…. Car lui encore vivant… et bien il m’aurait soutenue, il aurait été à mes côtés, qu’importe pour lui que je fusse une fille (il le savait ! c’était pas un scoop ), je n’aurais pas été seule !!! C’est tout ça que notre société actuelle n’arrive pas à penser…. :Ensuite vous renvoyez sur une réflexion qui se rattache à une certaine lecturede la Bible : Eve / Lilith… Tant de contre-sens là aussi ont été plus ou moins volontairement propagés… Mais j’en aurais pour toute la nuit ! Je vous propose de reprendre notre discussion sur ce point si bien entendu cela vous intéresse; Bien sincèrement, MPM

    • « Pour moi, s’exiler de son pays, ça ne veut pas dire tenter de recommencer ailleurs, ça veut dire : je me retranche, jusqu’à la fin de a vie, de tous les pays du monde. »

      C’est intéressant comme approche.
      L’Exil, dans sa définition primale et littéraire, c’est une contrainte qui s’exerce sur quelqu’un quant à l’éloigner d’une géographie ou d’une personne qui lui est chère, avec la nation de mélancolie subséquente.
      Bien sûr, vous avez le droit de vous retrancher, mais sans cette liberté de pouvoir rompre les chaines de la contrainte qui s’exerce sur vous, vous resterez prisonnière de votre « choix », que vous fuyez vers l’ailleurs ou que vous le soustrayez, cela n’y changera rien par nature, c’est juste une différence de degré.

      Ensuite, vous définissez l’adresse comme étant la conséquence de hasards de rêves humains intersécants.
      Pourquoi pas. Il faudrait en décliner tous les oripeaux, mais soit, posons que certains ports furent érigés sur les bases d’une convergence dans une temporalité, une histoire, bref d’une rencontre.
      Je vous rejoins donc dans le paradoxe comme quoi nos maitres imaginent un peuple-monde dirigé par une élite mondialiste sur les bases d’une gigantesque rencontre qui…n’existe pas, car fantasmée par elle et non pour le peuple.
      La sauvegarde du bien commun, psalmodiée par ces grands humanistes, j’en ai bien peur, est surtout synonyme de conserver ses propres intérêts, donc le pouvoir.

      Le pouvoir étant ontologiquement une contrainte d’une monorité s’exercant sur une majorité, il force à l’Exil.
      Vous avez raison, une fois ceci conceptualisé, il est possible, voire probable, que l’Homme puisse se laisser au chagrin, dans un sentiment d’abandon, jusqu’à la mort, pour certains.
      Une perte d’adresse fatale et tragique, si barbarie il y avait, pour moi, elle résiderait dans ce constat d’une violence psychologique inouïe, conduisant inévitablement à la révolte et à la guerre…
      « La civilisation est-elle distincte de la barbarie ou bien en est-elle à un stade avancé ? » s’interrogeait Melville, je crois qu’aujourd’hui, hélas, il n’hésiterait pas sur la réponse.

      Car nous sommes au delà de la laideur, nous sommes dans l’horreur intégrale de la fausse religion qui nous est imposée par viol cognitif.
      Là aussi, il faudrait en distinguer tous les oripeaux, ce serait trop long, mais l’Egalité est l’un deux masquant l’Egalitarisme qui est une chimère idéologique et toute l’histoire de l’humanité le démontre, c’est un projet mortifère, là aussi, car au service des desseins des oppresseurs afin que le troupeau puisse croire à un destin commun le transcendant, car comme le disait Jung, l’humanité ne supportera pas très longtemps une absence de perspective…Alors pour la contrôler, il faut la faire rêver et surtout espérer, dans un cynisme abject.

      Enfin, sur l’enblème féministe des années 70, la « fameuse » Lilith, dans l’anti Eve, je suis curieux d’en savoir plus quant à votre analyse de sa symbolique, dans une approche herméneutique, bien sûr.

      Bien à vous.

Laisser un commentaire