Amour sacré de la Patrie…

Beaucoup d’évènements et de dynamiques ont marqué l’année 2021. Parmi celles-ci, le retour des références à l’amour de la patrie au sein du « politiquement acceptable ». Ce qui était difficile à imaginer il y a quelques années…

Hubert Germain comme un révélateur

La disparition d’Hubert Germain, le dernier des Compagnons de la Libération, a constitué un assez étonnant révélateur des courants qui traversent la société française.

L’ordre de la Libération, créé à Londres par Charles de Gaulle en novembre 1940, était destiné « à récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l’œuvre de Libération de la France et de son Empire ». 1038 personnes physiques ont été choisies par le chef de la France libre et ont reçu une décoration dont le prestige était immense dans les années 40 et 50. Le temps passant, les choses commencèrent à tomber un peu dans l’oubli, et seuls les nostalgiques se manifestaient à l’annonce du décès de l’un d’entre eux. La culture de la repentance a également joué son rôle, puisque tout un courant idéologique politique et historique prétendait que la France résistante était une fiction inventée par le général De Gaulle. Dans les années 70, avec l’arrivée au pouvoir de Valéry Giscard d’Estaing, représentant d’une bourgeoisie qui s’était fort bien accommodée de l’Occupation, et l’émergence d’une historiographie orientée, le mythe d’une France totalement « collabo » s’était imposé. Henri Amouroux avec ses « 40 millions de pétainistes » et le film Le chagrin et la pitié étaient les têtes de gondole d’une révision historique destinée à liquider le gaullisme et sa dimension patriotique.

Quand les Russes nous donnent la leçon

Les Compagnons de la Libération qui avaient survécu à la guerre disparurent les uns après les autres sans que l’opinion n’en soit avisée et sans que les autorités publiques ne se démènent beaucoup pour leur rendre hommage. Sans surprise, l’exemple le plus minable fut fourni par le gouvernement socialiste de Jean-Marc Ayrault lors du décès de Roland de la Poype en novembre 2012. Celui-ci, membre combattant des Forces Aériennes Françaises Libres, fut volontaire pour incorporer « Normandie Niémen », la légendaire escadrille française sur le front de l’Est, connue de tous les écoliers russes. Il fit après la guerre une carrière d’industriel particulièrement brillante. Couvert de décorations et en particulier celles de compagnon de la Libération et de « Héros de l’Union soviétique », au moment de sa disparition, il fut honoré selon la tradition dans la cour des Invalides. Les honneurs militaires lui ont été rendus par l’Armée de l’air. Quant à la Russie, elle avait envoyé, avec son ambassadeur, un ministre du gouvernement, accompagné des Chœurs de l’Armée rouge, qui interprétèrent la Marseillaise. Aucune autorité civile du pouvoir socialiste n’avait daigné se déplacer. Devant les réactions pour le moins réprobatrices, le ministre des Anciens combattants Kader Arif, pour essayer de se dédouaner, ajouta le mensonge à la honte… en prétendant que cette absence était due à une demande de la famille de Roland de la Poype ! Ce que celle-ci scandalisée, fut contrainte de démentir.

Fort heureusement, les choses ont changé. Les réactions à la disparition d’Hubert Germain et les cérémonies qui l’ont suivie en ont été la démonstration assez éclatante. Autorités civiles et militaires, médias et réseaux ont non seulement salué la mémoire du héros, mais ont mis en avant la nature du choix de ceux qui avaient rejoint la France Libre. Il ne s’agit bien sûr pas de discriminer entre les combattants de l’extérieur et la résistance intérieure, ni de comparer les mérites, mais bien de signifier quel était le rapport à la patrie de ceux qui firent ce choix de rejoindre de Gaulle alors que tout semblait perdu. Il fallait avoir l’amour de la France chevillé au corps pour accomplir cet acte.

Je ne suis plus vaincu…

Et les débats furieux qui ont suivi les prises de position indulgentes d’Éric Zemmour vis-à-vis de Pétain sont aussi le symptôme de ce que le patriotisme est redevenu une question centrale. Il est peu probable que Macron pourrait aujourd’hui réitérer sans vergogne sa phrase selon laquelle : « Vichy, c’était la France ». Le diable étant dans les détails, on évoquera la petite vidéo de justification du député « insoumis » Alexis Corbière après sa piteuse prestation face à Éric Zemmour à la télévision. Il s’y exprimait, en le revendiquant, sous un cadre contenant le brassard bleu blanc rouge à croix de Lorraine de son père résistant. Pas sûr qu’il l’ait fait, il y a seulement quelques années.

Alors, il y a beaucoup de façon d’aimer la France et d’être patriote. Mais l’exemple de la France libre salué à l’occasion du transfert de la dépouille d’Hubert Germain dans la crypte du Mont-Valérien est particulier. On se réjouira de le voir ainsi honoré en se rappelant aussi celui de Maurice Halna du Fretay qui avait rejoint Londres à 20 ans en novembre 1940 à bord d’un coucou qu’il avait remonté pièce à pièce dans sa maison bretonne. Ayant ensuite intégré les FAFL, son avion disparaîtra en mer en août 42 au moment du raid sur Dieppe. Aux journaux anglais impressionnés par son évasion et qui lui avaient demandé les raisons de ce choix, il avait répondu : « Je suis libre comme l’air, je suis pauvre comme Job, mais je ne suis plus vaincu… »

Régis de Castelnau

40 Commentaires

  1. Frontières, nationalisme, patrie et chauvinisme sont des concepts inventés au XIXᵉ siècle et la cause de toutes les exactions de 1830 à ce jour en passant par l’holocauste, les guerres mondiales et les bombes nucléaires sur le Japon. Le racisme est une invention conjointe au nationalisme. Ces concepts sont tout simplement immondes, mais aussi exécrables et donc doivent être démontés et combattu par tout démocrate et humaniste véritable.

      • Un démocrate convaincu devrait apprendre un peu d’histoire et comprendre qu’il n’y a de démocratie et d’humanisme que derrière les frontières de nations indépendantes parce que leurs citoyens ont combattu pour en garantir ou en sauver les institutions… Et au nombre des humanistes authentiques, il y a certainement en premier rang les compagnons de la Libération, qui n’ont pas accepté la défaite et la compromission avec Vichy et le nazisme. Ce qui n’a pas toujours été le cas des détracteurs fumeux due la nation, de la patrie et des frontières…

    • Bonjour.
      Dîtes nous,s’il vous plait,ce que vous faites de la date du 27 juillet 1214.
      A cette date s’est déroulé la bataille de BOUVINES.
      Cette bataille est considérée comme la naissance de la FRANCE donc de ses frontières.La coalition qui a vaincue l’ennemi était composée de toutes sortes de gens qui se sont reconnues à cette occasion.Ne serait ce pas là la naissance d’un nationalisme?
      Quand à la patrie,ce terme désigne le pays de la naissance du père:votre père n’est il pas né en FRANCE?
      Au regard de tout ceci j’aimerai que vous me précisiez également où débute et à quelle date,pour vous, le 19 éme siècle.

    • Ca y est ! La morve pacifico-bienveillante verdâtre est encore en train de dégouliner. Ce sida moral peut-être soigné par la trithérapie « Travail, Famille, Patrie » à prendre matin, midi et soir. La frontière, la limite est ce qu’on enseigne aux enfants pour qu’ils deviennent adultes. Vouloir enseigner le contraire est infantilisant, rabaissant et régressif. Même les animaux le savent car il en va de leurs survies. C’est vous dire dans quel état de dégénérescence intellectuelle et de décomposition morale avancée notre société se trouve pour produire de tels déchets idéologiques. Les peuples se construisent par leurs limites et sans cela, sans les guerres salvatrices et sanitaires, sans causes qui nous dépassent et sans abnégations de nous-mêmes, nous sommes devenus des bestiaux consommateurs qui contemplent leurs nouvelles paires de Nike plutôt que de regarder le ciel et l’inspiration de la véritable humanité qui s’y trouve. Alors oui, des guerres, des morts, des larmes, de l’honneur, des différences, des discriminations, des supériorités : c’est ça l’existence et non pas cette infâmes bouillie dont les principaux ingrédients sont la soumissions, la lâcheté, la médiocrité, le confort, le ventre : ça c’est le monde des sous-hommes, le monde de ceux qui ne méritent plus de s’appeler humains et dont l’incarnation est un pur gâchis autant avoir une vie de poulet, de cochon-dinde ou de ver de terre pour aspirer à vivre dans votre monde.

  2. Apres la guerre Churchill confessait  » de toutes les croix que j’ai eu à porter pendant la guerre la plus lourde a été la croix de Lorraine ».

    • C le Mat, un peu de politesse vous siérait bien. Je n’ai rapporté aucune bêtise, mais si ces vérités vous dérangent comme elles dérangent tous les nationalistes par nature belliqueux.

      • @O Montulet,
        je vous incite à lire ne serait ce que ce qui est dans wikipedia.
        la notion de frontière y est assez bien expliquée (meme s’il n’y a pas de definition formelle).
        on peut au mois dire que c’est un territoire avec ses regles et limité par ses frontières.
        donc quand on franchit ces « frontières » on entre dans un nouvel espace différent du précedent. et on peut comprendre que les habitants de ces espaces peuvent légitimement vouloir défendre les acquis que leur procure chacun de ces territoires limités par des frontières. il y en même qui vont envahir l’espace d’à côté et là, étonamment c’est la guerre.
        quant au racisme, c’est autre chose, et aux dernières nouvelles les races n’existant pas vous évoquez un non sujet.

      • Monsieur MONTULET.
        J’ai servi mon pays durant de très longues années,sur plusieurs continents,dans des conditions parfois difficiles pour le moins et ceci sans jamais me servir sur mon pays ni me servir de mon pays.
        Je suis un nationaliste et le revendique haut et fort.
        Je ne suis,en aucune manière belliqueux,surtout pas par nature comme vous l’écrivez mais tout à fait le contraire …comme tous les nationalistes
        Mais si vous n’êtes pas nationaliste qu’êtes vous?Mondialiste c’est ce que je crois.
        Vous venez nous donner des leçons alors que vos semblables tuent,assassinent,volent,violent,regardez autour de vous et vous verrez tous les malheurs que les gens de votre espèces ont fabriqué.

  3. @o Montulet
    c’est vraiment de brosses bêtises.
    les frontières plus anciennes
    et le racisme plus encore,

    • MJ. J’entends bien la frontière au sens contemporain celui de limite de souveraineté et de nation (dont la nationalité) excluant les autres. Avant le XIXᵉ siècle les frontières changeaient continuellement au gré des alliances et victoires guerrières ou encore de l’insurrection ou non des communautés locales cherchant à s’affranchir du suzerain, les assujettis changeaient de roi, duc ou autre suivant ces fluctuations « frontalières. Les « frontières » étaient perméables. Ce sont les villes qui étaient closes pas les territoires. On prélevait d’ailleurs l’impôt par l’octroi à l’entrée des villes et sur les richesses des maîtres locaux (Ducs et autres barons). C’es dernier fondant leurs richesses sur la confiscation des productions locales. Nous n’avons aucunement une nation au sens contemporain, encore moins des frontières, Il s’agissait plutôt d’une dévolution de pouvoir sur des territoires locaux plus ou moins autonomes mais assujettis.

      • odilon. La peur de l’autre est dans la nature humaine. Mais, la haine de personne parce que affiliée à uni groupe particulier (le racisme) est bien une invention du XIᵉ siècle. Jusqu’alors tout le monde voyageait librement (au risque de routes dangereuses et selon ses moyens). La division en face est d’ailleurs une invention pseudoscientifique du XIXᵉ siècle a servi à toutes les exactions qui ont suivi. Avant on avait des ennemis, c’est-à-dire des concurrents que l’on voulait dominer. Mais, on ne se battait pas parce que ceux-là étaient différents, mais parce que l’on convoitait leurs richesses.
        Il n’est pas innocent que frontière, nation, roman national et racisme apparaissent simultanément.
        Pour ce qui est de la nation , voir mes commentaires précédents.

  4. merci de rappeler l ‘épopée du Normandie -Niemen , de aulle visionnaire envoie des 1942 des pilotes français combattre les nazis auprès des russes, ces derniers alors en pleine déroute ,plus de cinquante pilotes français y auront leur linceuil, blanc et froid pour toujours , dès fin 1944 alors que la guerre n’est pas fini de Gaulle rencontre Staline et signe un traité d’amitié avec l’URSS communiste , anticipant la fin prochaine de la guerre ., Staline reconnaissant donnentl es yaks russes aux pilotes français qui les ramènent au Bourget , Grâce à Staline et de Gaulle la France obtient un siège de sécurité à l’ONU nouvellement formée alors que Roosevelt ne le voulait pas

      • Assez récente oui, mise en place par la Commune de Paris en 1872…
        Allez un petit couplet sur la Commune c’est toujours agréable !

    • Normandie-Niémen, et le sacrifice du lieutenant Maurice de Seynes. C’est à lui que m’a fait penser un autre sacrifice, celui du Colonel Arnaud Beltrame.
      Des gens comme cela donnent la fierté d’être français, même si on se sent bien incapable de les imiter.

  5. Merci pour cet article et, notamment, le rappel de l’ignoble attitude du gouvernement soi-disant français du premier ministricule Ayrault, à l’occasion des obsèques de Roland de La Poype.

  6. Lochu, je suis quelqu’un de plutôt cultivé (notamment en histoire) et certainement cultivé au-dessus de la moyenne. Par contre, vos assertions sont plutôt de l’ordre de croyances. Les frontières ne sont en rien protectrices ou cause d’humanisme. Par ailleurs vous confondez nation et état. Mais, ni l’état ni la nation n’ont jamais été garants d’humanisme et de démocratie. Regarder la France de Vichy qui était une nation et un état ou l’Allemagne nazie (les exemples font légions). Il n’y a qu’une humanité sur terre. Votre argument des résistants n’en est pas dans cette discussion un car moi je parlais de l’essence des nations et de ces conséquences. Au sein des nations, qu’ils soient pour ou contre, nombreux sont ceux qui ont combattu pour l’humanité et la démocratie. L’opinion sur la nation n’a rien à y voir.
    La nation a été construite par l’unification interne (France) et par les unifications externes (Allemagne, France) au XIXᵉ siècle. C’est un fait historique indiscutable. Ce n’est que les partages du territoire et du pouvoir entre puissants (dominants). La nation et son roman national ont d’ailleurs très peu à voir avec l’histoire même s’ils sont fondés sur celle-ci. Le roman national est une littérature propagandiste servant à justifier la nation et à créer une unité commune artificielle et à déterminer qui est le national et qui ne l’est pas. C’est tellement vrai que toutes les revendications régionales, y compris celles fondées sur des particularismes régionaux, considérées comme une menace à la nation ont toujours été combattues fermement (et encore aujourd’hui). On voit ainsi comment la France, par exemple, refuse l’indépendance de ses DOM-TOM alors qu’elle revendique l’autodétermination des peuples hors ses frontières (et celles de l’UE).
    Il est évident que cette propagande, ressassée par les institutions dont l’école, imprègne tant les esprits qu’il est difficile pour beaucoup d’admettre ce qu’est la nation.

    • « « Je suis quelqu’un de plutôt cultivé (notamment en histoire) et certainement cultivé au-dessus de la moyenne. » : Le poisson pourri par la tête. Votre apparente culture vous monte à la tête et vous fait perdre l’essentiel en vous projetant dans un monde liquide et chimérique qui est bien pire que celui que vous décrivez. Peu importe de la façon dont il s’est construit, il est en tout cas plus humains, même s’il est impitoyable, et réel que celui qui nous attend.

    • La politesse me commande de répondre, brièvement. Une controverse détaillée n’a pas sa place ici, mais peut-être deux questions pour tenter de discuter ces certitudes un peu trop assurées. Un État est-il possible sans socle national? Sans État, sur quelles bases faire vivre une démocratie et une culture humaniste? Bien sûr, une nation n’est, par essence, ni humaniste, ni démocratique. Pas plus qu’une démocratie n’est forcément humaniste. La démocratie et le souci de l’humanité sont institués par des peuples, mais dans un cadre national – il n’y a pas d’exemple du contraire (c’est d’ailleurs sans doute une limite pour l’indéniable souci d’une promotion universelle des droits humains – lire à ce sujet Hannah Arendt). Pour ce qui concerne les compagnons de la Libération. Tous étaient des patriotes, tous n’étaient pas des démocrates; s’ils se battaient tous dans un cadre national, ils n’étaient pas tous nationalistes, même s’il y en avait parmi eux. Mais tous, tenant pour inacceptable la servitude sous des régimes nationalistes d’inspiration totalitaire et raciste, étaient attachés à un certains principes d’éthique et de droit qu’on peut tenir pour universels. Une histoire des combats conduits dans un cadre national n’est donc pas honteuse, et il faut parfois quand même le faire savoir contre ceux qui répètent à tout vents le contraire.

      • « Une histoire des combats conduits dans un cadre national n’est donc pas honteuse » : mais il n’y aucun souci de ce côté-là. C’est simplement votre mixture indigeste de démocratie-droitdelhommiste-antiraciste qui pose un problème. Cette bouillie idéologique étant cosmopolite et universaliste par essence, elle s’oppose aux nations et aux peuples qui eux-mêmes se sont construits sur les fondements des religions (la Nation est en quelque sorte déjà une dégradation de l’exotérisme en place. On en revient toujours aux origines). Ce qui est terrible avec des pseudos intellos de votre acabit, c’est qu’ils ont la mémoire courte : C’est parce qu’il y a eu des guerriers, des combattants courageux qui ont défendus les leurs et leurs territoires déjà durement acquis précédemment que nous sommes arrivés à construire, dans le sang et dans les pleurs, notre Nation dont vous profitez largement aujourd’hui. Alors n’allez pas cracher sur les tombes de nos ancêtres qui par leurs sacrifices et leurs abnégations vous ont permis d’avoir cette vie sécurisée et tranquille (quoi que dépourvue de sens et donc inhumaine). C’est parce que cette sous-humanité moderne est en perte de quête spirituelle qu’elle est devenue pacifiste et non-violente. C’est encore un des marqueurs de cette modernité arrogante et rutilante qui masque le profond vide intellectuel qui la définie. (Cf. Macron)

  7. LOIC LE FUR. Je ne fais la leçon à personne. Et, je peux ne pas partager votre opinion et vis versa.
    J’énonce des faits.
    Il est impossible d’être militaire (au sens d’être professionnel de la guerre sous tutelle d’un État) et ne pas croire à la nation. Avant le XIXᵉ siècle la guerre était menée par les nobles assujettis (rarement par le suzerain) et des conscrits (contre leur volonté) mais surtout beaucoup de mercenaires (pour la paie ou la razzia).
    Les nationalistes ont besoin d’ennemis pour exister.
    Je suis en rien en faveur de la globalisation qui ne sert encore une fois que les puissants.
    Je suis un communard anarchique (au sens historique de Proudhon et surtout Kropotkine). Je prône que le pouvoir soit le moins centralisé possible et la décision prise par les individus et non par une caste élue ou non.
    C’est peut-être pour ça que je suis un antimilitariste et pacifiste.
    Aucune guerre n’a jamais résolu quoi que ce soit, pas plus que permis quoi que ce soit. La guerre est destructrice dévastatrice et criminelle par nature. La guerre n’a jamais été qu’un moyen pour les dominants d’imposer leur pouvoir ou maintenir celui-ci. La guerre, sa préparation et sa propagande sont extrêmement coûteuses. Investir dans la paix serait bien moins coûteux et bien plus profitable pour tous. C’est possible, ce n’est qu’une question de choix. Mais, le choix de la guerre est bien plus profitable pour les dominants qui eux ne risquent pas grand-chose (ils retrouvent toujours une position dominante dans les nouvelles structures). Or mit quelles que personnalités phares.et des sous-fifres (bien plus nombreux), tous sont réaffectés par le nouveau pouvoir. Ça a été très largement le cas des nazis..Les dominants sont toujours prompts à changer de maîtres et sont toujours très utiles au nouveau maître qui a besoin d’eux pour asseoir sont pouvoir dans le temps.

    • « Les nationalistes ont besoin d’ennemis pour exister. » :
      Les pacifistes préparent les guerres et les défaites avec leurs dangereuses utopies (Cf. la dernière guerre mondiale).
      « Je prône que le pouvoir soit le moins centralisé possible et la décision prise par les individus et non par une caste élue ou non. » :
      Hélas, vos chimères girondines vous aveuglent et préparent bien encore une fois l’avènement du nouveau monde liquide et sans direction. C’est d’ailleurs cette étape de décentralisation qui est à l’origine du mondialisme : déconstruire les nations, les peuples pour aboutir au sous-monde global mais qui aura soyez en sûr une caste intransigeante à son sommet. Vous êtes, comme beaucoup d’autres, l’idiot utile de la construction de la tanière du monstre. Seul le pouvoir temporel au service de l’autorité spirituelle à un sens, car cette dernière n’est pas soumise aux idéologies de l’ère du temps, aux concepts ineptes provenant d’ego surdimensionnés. Pourquoi croyez-vous que toutes les sociétés Traditionnelles dans le monde avaient peu ou prou la même structure sociale (Castes) ?
      Cette vision qui consiste à croire que les individus peuvent être auto-suffisants est puéril et exprime un des soubassements du monde moderne : La créature veut s’émanciper de son créateur.
      « C’est peut-être pour ça que je suis un antimilitariste et pacifiste. » : ça n’existe pas dans la Nature. Tout n’est que hiérarchie, ordre et complémentarité. Encore une vision bêlante qui nous mènera aux pires déboires et dont le prix à payer sera bien pire que les principes qu’elle combat : une sous-humanité.
      « Aucune guerre n’a jamais résolu quoi que ce soit, pas plus que permis quoi que ce soit. La guerre est destructrice dévastatrice et criminelle par nature. » : Archi faux ! Après la guerre, la Nation se reprend et reconstruit de plus belle. Elle reforme les liens détruits par les souillures des traitres, des lâches et autres saltimbanques utopiques. Elle a de nouveau un avenir parce qu’elle en a payé le prix. Elle peut se regarder dans le miroir et contempler sa grandeur et sa fierté.
      « La guerre n’a jamais été qu’un moyen pour les dominants d’imposer leur pouvoir ou maintenir celui-ci. » : Oui et il faut en profiter car quand la gangrène pacifiste ronge de l’intérieur la Nation, celle-ci ne contiendra plus que des zombis errants aux grés de leurs instincts.
      « La guerre, sa préparation et sa propagande sont extrêmement coûteuses. » : C’est le prix à payer pour la liberté et l’indépendance.
      « Investir dans la paix serait bien moins coûteux et bien plus profitable pour tous. » : Un investissement à court terme : la paix n’est qu’un court moment de répit entre 2 guerres.
      « Les dominants sont toujours prompts à changer de maîtres et sont toujours très utiles au nouveau maître qui a besoin d’eux pour asseoir sont pouvoir dans le temps. » : La seule domination légitime est la domination spirituelle. Le reste, qu’elle soit démocratique, fasciste (démocratie à une voix) ou oligarchique n’est qu’un jeu de dupe.

    • J’apprécie que vous ayez pris le temps de me lire et de me répondre.
      Les nationalistes,contrairement à ce que vous énoncez,non seulement pas besoin d’ennemis mais ont besoin d’amis pour exister.Les amis ne viendront pas vous attaquer mais vous aider.
      Concernant l’art de la guerre comme il convient de l’appeler posons nous cette simple question:
      – Pourquoi fait on une guerre?La réponse est toute simple.On fait la guerre parce que cela est RENTABLE.La question suivante et logique est mais rentable pour qui?Pas pour le peuple.Mener une guerre coûte cher,il faut de l’argent.Et qui possède l’argent?
      Puisque vous êtes de gauche((bien que de nos jours cela ne veuille plus rien dire puisque nous avons les mondialistes( lr,lrem,ps,nouvelle gauche,pc,modem,udi,lfi et rn) d’un côté et les nationalistes(les autres) de l’autre)) je vous suggère d’effectuer quelques recherches sur les régimes qui ont déclenché les guerres colonisatrices entre autre.D’où une interrogation légitime:peut on être de gauche et anti militariste?Vous avez déclaré être communiste.Etonnament les régimes de gauche sont,de loin,surreprésentés.Ce qui est normal les régimes de gauche ne générant pas de richesses ils sont contraints de chercher leurs moyens de survie ailleurs que dans leurs maigres capacités.Vous comprenez pourquoi depuis 50 ans les français sont écrasés par l’impôt les taxes et autres artifices parmi lesquels les grandes braderies de nos valeurs industrielles,de nos savoir faire,de nos techniques les plus élaborées et de notre souveraineté.
      Les régimes de gauche successifs ayant dilapidés la FRANCE ils en sont rendus à vendre le corps et la santé de nos compatriotes(les sommes versées par les labos au parti socialiste sont très révélatrices).Macro n’étant qu’un gauchiste socialiste c’est à dire un mondialiste de plus.

      • J’apprécie que vous ayez pris le temps de me lire et de me répondre
        Mon commentaire s’adresse à monsieur OLIVIER MONTULET

  8. SiOmnesEgoNon, Vos injures ne sont pas des arguments et ne font que vous décrédibiliser.

  9. Ne me faites pas le coup de la victime choquée. Mais il est vrai qu’en bon pacifiste que vous êtes, la guerre des mots vous rebute sans doute et vous préférez vous cacher derrière vos arguties lénifiantes vous protégeant ainsi de la méchante sémantique viril et réactionnaire. Ce comportement féminin est bien un signe des temps. Vous avez raison, laissez la guerre aux hommes, aux vrais.

  10. Le sentiment profond qu’éveilla la connaissance de la patrie charnelle, de son passé, de son génie entendu au sens d’aptitude à comprendre, à s’instruire d’exemple et à créer, et de ce qu’implique sa pérennité en tant que personnalité, aussi multiples et parfois opposés que soient les motifs de s’en réclamer, est pour le moins un bon indice de lucidité morale, si l’on veut considérer qu’en fait d’amour dans ce monde, on doit s’attacher à ce qui peut être tenu pour des preuves. L’exemple des Compagnons de la Libération dont le chef de la France libre voulut inscrire au fronton de la conscience nationale si éprouvée par l’étrange, inédite et si douloureuse défaite les prouesses et les sacrifices souvent ultimes pour éclairer les esprits et les coeurs dans la nuit de l’oppression, pour les raffermir alors que la misère et l’arbitraire étaient présentés comme irrémédiables par ceux qui, parfois dès avant septembre 1939, prétendaient faire prévaloir un ordre naturel, hiérarchique et insensible, a en effet de quoi faire réfléchir aujourd’hui. Si nous ne nous trouvons pas sous une occupation étrangères consécutive à une défaite militaire, si la législation n’incorpore pas dans les normes de l’ordre public une discrimination définitive visant une partie des citoyens et résidants en raison de leur naissance, de leur origine, de leur croyance religieuse ou de leur engagement politique, faut-il faire voeu de passivité intellectuelle et pratique devant les aspects les plus inquiétants de l’avenir qui se dessine pour le lien social, les conditions matérielles et morales de la vie collective et les aspirations intellectuelles dont l’Etat et l’ensemble des institutions destinées à promouvoir l’éducation et l’éveil des jeunes générations ont depuis au moins deux siècles conçu comme leur devoir primordial de les satisfaire et de les stimuler en excluant notamment pour les plus jeunes tout autre emploi du temps à titre principal ? Que l’on se connaisse ou non d’ancêtres nés sur les territoires qui constituent aujourd’hui la France, est-il malvenu d’exiger de ceux qui sont désignés pour assumer l’autorité au nom du bien commun de concevoir de vrais remèdes lorsqu’on constaté le dépérissement de pans entiers de la maison qui nous a abrité, dont les capacités furent développées par l’intelligence, la conscience et la détermination de ses habitants d’hier? Opposer l’amour de la patrie et l’universalisme pour révoquer en doute le souci des données immédiates de la conscience et des ressources les plus proches du cadre de vie (pour désigner d’une façon abstraite ce que représente la patrie afin d’attirer l’attention de ceux qui, au nom d’un universalisme trop abstrait viendraient à douter de l’urgence à penser le présent et l’avenir dans un équilibre qui ne sacrifie pas le proche au lointain) s’avère aujourd’hui indéniablement insuffisant, alors que l’idéal européen, qui est certes une dimension réelle de la civilisation où s’inscrivent nos principes de vie collective, a trop longtemps fourni un argument univoque pour justifier des évolutions sociales délétères. C’est l’amour et le refus de la d’échéance qui fit s’élever jusqu’au sacrifice des centaines de milliers de Français aux années de la menace mortelle contre les corps et les consciences. Faut-il attendre qu’une déréliction, qu’une dépendance aussi massive anéantisse les pouvoirs et les capacités de libre détermination politique, civile, économique pour admettre en différents domaines de la vie collective des démarches prenant pour aune la pérennité de ces biens moraux dont la mémoire nous a révélé la grandeur, c’est à dire le caractère vital ? Le public est en droit d’attendre des protagonistes des campagnes électorales en cours qu’ils expriment avec précision des intentions qui démentent l’inconsistance, la facilité à dénoncer des boucs-émissaires et la passivité si funestes hier. Il ne s’agit pas de « repli », tant on sait que dans le monde actuel comme dans celui d’hier, il est illusoire de récuser la part d’interdépendance qui détermine la vie de chaque pays. Il s’agit de vigilance, au sens le plus vif que cet idéal peut revêtir.

  11. A RdC : les propos d’Onfray sur Europe face à Mabrouk , sur le PC collabo et la mythologie  » résistante » ( Manouchian ça n’a pas existé) qui l’accompagnent ,vous en pensez quoi ?

  12. vu la zap du titre
    Je renvoyait sur brel
    https://www.youtube.com/watch?v=P8mQWXDijwc
    de Golden de France n’était pas au courant du débarquement de Normandie ???
    Il est vrai s’était le paradis pour se partager le monde
    Le no mens land , genre oeil du cyclone
    Même l’ivrogne avait s’est entrée durant que le peuple est endormis à pleurer ses morts

    De golden était pris par les couilles de la dette du plan marshall qui nous retombe aujourd’hui d’avec le vax

    Merci de golden , De Gaulle pour les intimes

    (nicolasbonnal

    Djokovic libre. Le peuple se soulève. Le vent tourne.

    ———–

    Ne vous endormez pas trop , l’histoire est dans sa continuité et elle avance
    LREM n’avait pas mentis avec se logo

    nicolasbonnal je suis en traine de faire des recherches si un pape était gaucher

    Niet Outre la papesse

    Je voulais voir juste l’histoire
    Vu que la première dame de france est un mec non déclaré d’avec Brigitte

    Certes l’affaire certes sera classifiée secret défense
    Qui nous renvoie à la cité des papes

  13. La croix du sud et la croix du nord parle de la métamorphose d’entre deux atmosphères
    Jésus à utilisé se véhicules de passage en contre sens d’avec l’autel
    D’où l’eucharistie
    l’élément de langage s’est « agneaux de dieux qui enlève le pécher du mode , prend pitié de nous

    Mais Nou peut être Noé ou la lumiiere
    D’où l’arche d’alliance
    Et les deux témoins qui porte l’arche sont les deux parasites autour du christ de la croix
    Les deux maccabé autour de la croix qui s’était perdu de vue , s’invite à Cane de la pâque
    Comme un remake de déjà vu
    D’où judas

    Évidemment s’est du texte
    Mais nous somme dans un monde de prédateurs

    https://www.youtube.com/watch?v=9N1_eMKCJDE

    La gamine dans clip faudrait retrouver son histoire !!!

  14. S’il y à eu la Méridienne de l’église Saint-Sulpice
    S’est pas pour rien
    Ditons que la médiane dans le cerveau cherche son équilibre
    D’où l’enfantillage

    S’est assez naif la vie

  15. D’où d’ailleurs comment fixer le graphène des vaccins en fonctionnement perpétuel genre pietzo electrique pour se la voir dans la nouvelle famille comme antenne ou dôme comme pôle d’atterrissage.
    La perfusion oxygénée
    Après on peut être bête et utile

    D’où d’ailleurs il y à un monde spécialement construit ; pour le zoo.d’avec ses visiteurs

    Une zap d’amour sacré de la patrie quoique s’est un endroit de pd psycho narcissique

    Les trois cloches de Piaff avec les compagnons de la chanson
    https://www.youtube.com/watch?v=Yk4x4CP_-Lk

    ça fait un peut référence sans le savoir à la galette des rois

    Hic hic

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