
Dans notre pays, le corporatisme est une vieille histoire qui s’enracine dans les corporations médiévales où boulangers, tisserands, forgerons, etc. fixaient les règles de travail, de formation, et de prix dans une logique une logique de monopole collectif. Le sens du terme a évolué de façon péjorative avec l’émergence de la notion d’intérêt général auquel s’opposait le corporatisme accusé de donner la priorité aux intérêts d’une profession organisée. L’accusation est aujourd’hui quasiment insultante. Ce qui n’empêche pas de corporatisme d’être particulièrement vigoureux dans toutes les professions.
Nous venons d’en avoir deux jolis exemples avec l’épisode de Raphaël Enthoven déclaré persona non grata un festival littéraire de Besançon et la séquence provoquée par le dévoilement des connivences, voire complicités avec un parti politique, de deux journalistes officiant sur le service public et par conséquent tenu à l’impartialité et au devoir de réserve.
Sous l’autre article consacré à Legrand et Cohen, j’ai écrit un commentaire consacré à ce que je pense concernant Patrick Cohen.
J’ai aussi fait allusion à la seule réflexion qu’avait inspiré à Pierre Jouvet (un des invités PS de Legrand et Cohen) le meurtre de Crépol : il se contenta de critiquer un tweet de Marion Maréchal.
Pourtant Jouvet est drômois (ancien maire de St Vallier, commune proche de Crépol).
Tiens si Macron nomme Olivier Faure (PS) premier ministre, P. Jouvet sera-t-il ministre ?
On a déjà « touché le fond » avec Macron, si ce que je viens d’écrire se réalise, on pourra dire « qu’on creuse ».
Sans cette clique de journaleux socialos, comment certains espèrent-ils faire fonctionner le « barrage républicain » sur lequel Mélenchon compte pour être élu en 2027 ? Sans Cohen et Legrand, pas de barrage républicain et pas de victoire possible de Mélenchon. En clair : sans la macronie et la bourgeoisie euro-centriste, pas de barrage, pas de victoire de la « révolutiòn sempre »… Sans barrage républicain, on assistera à une victoire écrasante du RN (souhaitée de Moscou à Washington), porté par les classes populaires et ouvrières françaises. Mélenchon ne pourra pas aller fleurir la tombe du Maréchal, comme son mentor Tonton. Il n’y a pas de majorité à gauche sans le barrage bourgeois. Cordialement.
Vos spéculations, constantes dans vos commentaires, au sujet de monsieur Mélenchon ne vous honorent pas.
Les quatre guignolos surpris par un journaliste dans un bistrot à « bo-no-bo » propagent les mêmes obsessions que vous à propos de monsieur Mélenchon.
Qu’est-ce qui vous énerve ? Qu’il fasse ses délices de l’histoire de France dans la lecture et l’analyse des œuvres d’Albert Soboul, son érudition telle qu’il ne se laisse pas impressionner par les coteries diverses et surtout avariées d’imbéciles patentés ou qu’il soit licencié en philosophie ?
Je comprends que ce dernier point puisse gêner considérablement un gâte-sauce de la métaphysique embarqué dans la nef ultra-royaliste catho-intégriste.
Vous accordez ce me semble beaucoup trop de pouvoir à ces journalistes; et à y regarder de plus près, le seul qu’ils aient c’est un pouvoir de nuisance grâce à ces saloperies de mass medias télévisuelles ce nouvel opium du peuple et en vous lisant, j’ai l’impression que vous en avez pris pas mal.
Au pays des aveugles, les borgnes sont rois. La « culture de M. Mélenchon », qui est du niveau d’un prof de lycée boomeur, impressionne peut-être les amateurs de Netflix et Arte, mais ne nous impressionne guère ! Excusez-nous de ne pas partager vos enthousiasmes un peu adolescents pour le papy-socialo… Maintenant regardons les faits : quel « bloc historique » (au sens de Gramsci) souhaite coaliser Mélenchon pour se faire élire ? Les islamistes, les bobos urbains gauchistes et la bourgeoisie euro-centriste dominante (i.e. le « barrage républicain »). Et cela pour vaincre le RN qui réunit les classes populaires et ouvrières. En termes marxistes-léninistes, Mélenchon est donc en train de constituer un bloc historique typiquement réactionnaire et fascisant. Il y donc parfaitement lieu d’ironiser sur Tonton-2-le-retour, et sur le fait que Patrick Cohen servira la soupe pour faire élire Mélenchon « contre le fascisme ». Et une fois élu par tout ce qu’il se trouve de réac’ dans ce pays (grands bourgeois centristes, bobos anti-ouvriers paupérisés et factions théocratiques) que fera votre Tonton ? Il ira embrasser la main de Von der Leyen et fleurir la tombe de Pétain. Je réitère donc : « Il n’y a pas de majorité à gauche sans le barrage bourgeois ». Et ma question initiale : « Sans cette clique de journaleux socialos, comment certains espèrent-ils faire fonctionner le « barrage républicain » sur lequel Mélenchon compte pour être élu en 2027 ? ». Cordialement.
Là, le verre et la bouteille …
« Celui qui n’accepte pas la rupture avec l’ordre établi, avec la société capitaliste. Celui-là, je le dis, ne peut pas être adhérent du Parti socialiste. » Mitterrand – 1971… Excusez-moi d’avoir la mémoire longue et de n’aller pas cueillir les roses (le pot-aux-roses ?) dans les élucubrations de Mélenchon. Quelle stratégie vise Mélenchon en 2027, sinon de se faire élire avec le soutien de Macron, Hollande, Retailleau, Attal, Glucksman, Bayrou et Darmanin « contre le fascisme » ? Merci de votre réponse sur ce point. Et merci ensuite de me préciser ce qu’il y a de révolutionnaire là-dedans.
Ici, l’abus de boisson forte …
Excusez-moi de ne pas m’extasier devant « la paille et le grain » version Mélenchon… j’ai des goûts littéraires un peu plus élevés… Allez voir les vidéos de Mitterrand, et vous comprendrez mieux où Mélenchon a pris ses cours de théâtre politicien… Désolé de vous réveiller de votre opium intellectuel et de vos fantasmagories… désolé de vous ramener aux FAITS… La stratégie de Mélenchon consiste OBJECTIVEMENT à diviser le peuple en excluant les classes populaires et ouvrières au profit d’une alliance bourgeoisie-gauchistes-islamistes. C’est une coalition FACTUELLEMENT REACTIONNAIRE. Désolé d’être matérialiste. Prouvez-moi que j’ai tort.
Et pour résultat: les divagations embrumées d’un esprit qui se pense brillant mais qui n’est que saoulé par sa suffisance; bref un compassé du présent.
Madame ou Monsieur Lys Dans La Vallée, quelle hargne vous anime au point de pondre trois commentaires successifs sur le sieur Mélenchon !
C’est grotesquement hystérique.
Restez-en là, soyez prudent ne tombez pas du haut de votre ego vous risqueriez de vous faire très très mal.
Merci pour vous réponses argumentées… je pense que vous êtes déjà « tombés de haut » en votant Mitterrand en 1981, et que vous allez encore « tomber de haut » en votant Mélenchon en 2027… Les mêmes causes produisant les mêmes effets. Mais il est vrai que nous sommes plus face à une phénomène para-religieux que face à un phénomène politique.
Ne me remerciez pas, c’est tout-à-fait naturel. Cela étant, permettez-moi de vous rappeler l’objet du présent article : la collusion éhontée de deux glands conspirateurs rémunérés par des impôts et taxes avec deux représentants d’un parti politique agonisant espérant une ressuscitation !
Le sort du sieur Mélenchon reste soumis au vote du peuple malgré tout et pas au gré de votre bon dieu de pacotille et de sa clique d’emplumés nostalgiques des révérences « à cul ouvert » comme s’en gaussait votre pote Louis XVIII lors de cérémonies officielles à la cour.
Tout le reste, le vôtre, n’est que verbiage malveillant et pontifiant.
Vous êtes dans la même veine que ce vieux con à chemise blanche échancrée, promoteur de l’immense Jean-Baptiste Botul et promenant sa cuistrerie boursouflée sur les plateaux de télévision devant des clowns tragiques au cerveau battu par les vents d’une ignorance crasse encore jamais vue, béants d’admiration.
Et vous voudriez que cela continue …
« En ce qui concerne l’éviction de Raphaël Enthoven, celle-ci a été motivée par ses prises de position de soutien sans faille au génocide commis par Israël en Palestine »
De quoi parlez vous? Quelle éviction? Enthoven n’a pas été retenu comme invité, c’est tout! No comprehendo!
Et même les organisateurs d’un festival ne sont pas obligés de répondre de leurs gouts! Nous sommes en URSS?
C’est bien sur Enthoven qui fait le scandale, et lui seul.
Les salons du livre et autres ont le DROIT d’inviter qui ils veulent!
Et bien entendu, l’inverse!
J’ai tord? Hé bien cherchez dans les lois…C’est votre boulot.
« …position de soutien sans faille au génocide commis par Israël en Palestine »
Ha bon? Mais jamais les « Salons » du livre n’ont jamais raconté une chose pareille…
Alors bon…Sous entendus peut-être. Rien d’officiel.
Vous recherchez les accusations pour diffamation, monsieur Régis…
Donc, si on comprend les « faux révolutionnaires à démasquer » (1), brandir le drapeau tricolore, c’est être « facho ». Je suppose que chanter « la Marseillaise », c’est aussi « facho ».
Donc, je connais un parti « facho » : le PCF.
Dans les meetings avec Georges Marchais, il y avait le drapeau rouge et le drapeau tricolore. On y chantait « l’Internationale » et « la Marseillaise ».
Pour ces gens ultra-gauchistes le terme « facho » est synonyme de « nationaliste », voire de « patriote ». Pour eux, il faut être « internationaliste ».
(1) Allusion au titre de l’article de Georges Marchais dans « l’Humanité » le 3 mai 1968 contre les gens de l’ultra-gauche.
Notons que l’actuel « ponte » des gens d’ultra-gauche, c’est JL Mélenchon.
Mais, pendant 30 ans, il fut sénateur PS.
En septembre 1992, il y eut le référendum sur le traité de Maastricht.
F. Mitterrand était président de la République et Jacques Delors était président de la commission de Bruxelles.
Etaient pour le « oui » : le PS, l’UDF, le RPR.
Etaient pour le « non » : le PCF, le FN, mais aussi des personnes issues du RPR comme Philippe Séguin, Charles Pasqua, Marie-France Garaud, de rares politiques issus du l’UDF comme Philippe de Villiers et quelques membres du PS comme Jean-Pierre Chevènement (JPC quittait le PS en 1993).
JL Mélenchon était pour le « oui ».
En 2008, Mélenchon quittait le PS.
Mais, en 2009, il justifiait encore son « oui » de 1992. Son argument : « les partisans du non étaient nationalistes, or, je suis internationaliste ».
En 2011, il changeait d’opinion et disait : « j’ai eu tort, c’est Chevènement qui avait raison ».
Fin 2023, J. Delors est décédé.
Qu’on présente ses condoléances, c’est normal.
Mais, JL Mélenchon ne se contenta pas de cela. Il fit un éloge politique énorme de Delors.
Qu’est-ce que ça prouve ? Qu’en 2023, Mélenchon était toujours pour le traité de Maastricht.
Alors, pourquoi a-t-il dit le contraire en 2011 ?
On sait maintenant que Mélenchon est prêt à dire le contraire de ce qu’il disait un mois avant s’il sent que ça l’arrange électoralement.
Or, en 2011, il voulait être candidat à la présidentielle de 2012.
Il espérait avoir le soutien de gens qui avaient voté « non » en 1992.
Il espérait le soutien du PCF. Il eut ce soutien, malgré une tentative d’André Chassaigne qui ne fut soutenu que par moins de 40% des adhérents du PCF.
Il espérait le soutien de Chevènement, mais il ne l’eut pas.