Affaire Balkany : Justice ou billard à trois bandes ?

Ainsi, Monsieur Patrick Strzoda directeur de cabinet du président de la république vient-il de bénéficier lui aussi d’un classement sans suite de l’enquête préliminaire ouverte à son sujet à la suite de la saisine du procureur de Paris par le bureau du Sénat pour faux témoignage lors de son audition sous serment devant la commission d’enquête sénatoriale sur l’affaire Benalla. Même motif, même absence de punition, Alexis Kholer et Lionel Lavergne avaient déjà été gratifiés d’une telle mansuétude avant d’aller intégrer de confortables sinécures. Sans oublier Ismaël Émelien, curieusement épargné par la justice qui vient lui aussi d’enfiler une pantoufle douillette offerte par Bernard Arnault. Ceci était non seulement prévisible mais inéluctable, non qu’il n’y ait pas eu de charges suffisantes, mais parce que l’immunité judiciaire des amis d’Emmanuel Macron est désormais devenue une routine.

Le petit rappel de cette partialité judiciaire systématique, permet un retour en forme d’autocritique sur l’affaire Balkany. Faute d’avoir été suffisamment attentif, un certain nombre de choses m’ont échappé. Ne mesurant pas à quel point le maire de Levallois Perret avait fait l’objet d’un traitement particulier, je considérais que la sanction à lui infligée était certes sévère, mais qu’au regard des infractions jugées et de son comportement bravache, elle était prévisible. En revanche je tenais le mandat de dépôt à la barre prononcé sur réquisitions conformes du PNF, pour une mesure vexatoire et inutile.

Affaire Balkany : comprendre le feuilleton

Le 18 octobre prochain, Patrick Balkany va être extrait de sa cellule pour être présent à l’audience où sera prononcée la deuxième sanction qui l’attend, conséquence du deuxième procès qui s’est déroulé dans la foulée du premier, devant le même tribunal et en présence du même procureur. Et c’est bien cette particularité qui jette un éclairage déplaisant sur le traitement dont a « bénéficié » Patrick Balkany. Pour comprendre la manœuvre, il faut revenir sur le déroulement de la procédure depuis l’information judiciaire. Deux magistrats du Pôle d’Instruction Financier ont instruit un dossier mettant en cause les époux Balkany et relatifs à plusieurs infractions qui entretenaient à l’évidence des liens entre elles. Dans la pratique, quelles que soient les particularités procédurales, notamment en ce qui concerne la fraude fiscale, il s’agissait aux yeux de tous d’un dossier unique. Qui aurait dû faire l’objet d’un seul renvoi devant le tribunal correctionnel, celui-ci joignant les différentes affaires, comme cela se pratique quasi systématiquement. L’ensemble examiné en une audience unique, aurait débouché sur le prononcé d’une seule sanction globale quel qu’en soit le quantum. Au lieu de cela, on a assisté à un drôle et interminable feuilleton médiatico-judiciaire avec un dossier artificiellement saucissonné. La saison 1 (la fraude fiscale) s’est terminée un vendredi, et le lundi suivant démarrait la saison 2 (la corruption) avec exactement la même distribution, même président, même collégialité, même procureur et bien évidemment même prévenu. Avant d’examiner les conséquences juridiques et judiciaires de ce curieux découpage, jetons au préalable un petit coup d’œil sur cette distribution justement. La 32e chambre du tribunal correctionnel de Paris était présidée par un magistrat que l’on avait pu voir sur les plateaux d’une chaîne d’information donner des interviews sur les affaires Sarkozy ou Fillon, dirigeants du parti politique dont Patrick Balkany était un parlementaire. Ce n’était pas nécessairement la meilleure façon de se garantir pour l’avenir contre les soupçons de partialité. Car il convient une fois plus de le rappeler, le risque réside dans le soupçon sans qu’il y ait besoin d’établir une partialité avérée. Ce soupçon, comme on l’a bien vu avec la déplorable affaire du « mur des cons » altère la confiance dans l’institution.

Balkany/Ferrand, ne pas confondre

Mais il y avait un autre problème, relatif à la constitution de partie civile de l’association Anticor. Structure privée à laquelle, par un agrément le ministère de la justice a confié des pouvoirs de poursuite et dont un certain nombre de dirigeants sont eux-mêmes des magistrats, voire carrément Garde des Sceaux comme ce fut le cas avec Christiane Taubira ! Il se trouve qu’actuellement un des vice-présidents du TGI de Paris, est aussi vice-président de ladite association, curieuse espèce de parquet privé, qui était donc partie à la procédure et représentée à l’audience. À la défense qui s’en étonnait, il fut fermement répondu que cela ne posait pas de problème. Ah bon ? C’est amusant, parce que dans une autre affaire cela s’est passé différemment. Dans un dossier, sur plainte avec constitution partie civile d’Anticor le Pôle d’Instruction Financier avait ouvert une information judiciaire. Ce motif a été précisément retenu comme raison impérative pour que la Cour de cassation retire en plein mois de juillet le dossier au juge d’instruction de Paris pour l’envoyer à Lille. Deux poids deux mesures alors ? Ah oui mais non, vous mélangez tout. Le dépaysement c’était pour Richard Ferrand, ce n’est pas pareil. Si on commence à appliquer à Patrick Balkany les mêmes règles qu’à Richard Ferrand, on ne va pas s’en sortir. On va vous expliquer comment ça marche, vous allez voir c’est très simple : si Anticor est partie civile dans une affaire concernant Richard Ferrand, examinée par le tribunal de grande instance de Paris auquel appartient avec le statut de vice-président un des dirigeants de l’association, cela entraîne un risque de soupçon de partialité du tribunal il faut vite la dépayser. En revanche, si Anticor est partie civile dans une affaire concernant Patrick Balkany examinée par le tribunal de grande instance de Paris auquel appartient avec le statut de vice-président un des dirigeants de l’association, il n’y a pas de risque de soupçon de partialité du tribunal, et il n’est pas nécessaire de la dépayser. La procédure pénale c’est parfois simple comme un coup de fil…

Les conséquences du saucissonnage

Revenons maintenant sur la deuxième étrangeté : le dossier concernant Patrick Balkany a donc été coupé en deux et donné lieu à deux audiences qui se sont déroulées l’une derrière l’autre. Dans le premier, celui de la fraude fiscale, le procureur représentant le PNF a requis à son encontre quatre ans de prison ferme, dix ans d’inéligibilité avec mandat de dépôt à l’audience. Dans le second, celui de la corruption, le même procureur représentant le PNF a requis sept ans de prison ferme dix ans d’inéligibilité avec mandat de dépôt à l’audience. Après la clôture des débats, le tribunal a mis ses deux décisions en délibéré, mais contrairement à ce que tout le monde attendait, il a fixé le prononcé des jugements à deux dates différentes, les 13 septembre et 18 octobre. Et c’est ce petit détail là, où comme d’habitude le diable va se loger, qui aurait dû attirer l’attention. Permettant ainsi de voir se dessiner la mécanique qui allait happer Patrick Balkany.

Décision rendue par le tribunal le 13 septembre dernier sur l’affaire de fraude fiscale : quatre ans de prison ferme, dix ans d’inéligibilité avec mandat de dépôt à l’audience. Répétons que la peine pour être sévère est finalement assez proche de celle de trois ans fermes prononcée elle aussi en première instance contre Jérôme Cahuzac et pour des faits moins graves. Et répétons également que le mandat de dépôt n’est pas une sanction mais une mesure de sûreté. Patrick Balkany a donc été incarcéré le soir même, et il lui appartenait de relever appel de la décision rendue à son encontre, et de former devant la Cour une requête portant uniquement sur la réformation du mandat de dépôt. Ses conseils ont immédiatement accompli ces démarches et sollicité sa mise en liberté. Le problème est que la Cour d’appel dispose d’un délai de deux mois pour fixer la date d’audience. Et il était fort peu probable qu’elle puisse le faire avant le 18 octobre date à laquelle Patrick Balkany sera à nouveau devant la 32e chambre correctionnelle du tribunal de Paris pour entendre la deuxième décision rendue à son encontre. Et il comparaîtra par conséquent, dans la situation humiliante d’un détenu enfermé dans le box entouré de deux gendarmes. Quant aux nouvelles condamnations, et compte tenu des réquisitions, on peut les évaluer à quelque chose qui serait de l’ordre de six ans de prison ferme avec un nouveau mandat de dépôt. Le maire de Levallois sera donc gratifié de deux mandats de dépôt et confronté à deux procédures successives pour essayer d’obtenir sa remise en liberté devant la Cour d’appel, devant laquelle il comparaîtra lesté d’une addition de condamnations à 10 (6+4) ans de prison ferme. Eh oui, parce que cerise sur le gâteau et petite humiliation supplémentaire, il ne sera pas possible le 18 octobre de prononcer la confusion des peines puisque celles du 13 septembre frappées d’appel ne sont pas définitive…

 Peu probable dans ce cas que le maire sortant de Levallois-Perret soit disponible pour la campagne municipale de mars 2020… L’étrange saucissonnage du dossier, les mandats de dépôt et l’agenda adopté ont-ils pour origine la volonté de prévenir ce risque d’une réélection en forme de bras d’honneur à la justice de la part des citoyens de Levallois-Perret ? Ou bien sommes-nous en présence du désir d’une répression brutale contre un personnage exaspérant en contournant le caractère suspensif de l’appel en matière pénale ? Ou encore de l’envie de faire un exemple en rappelant aux politiques qu’à la fin c’est toujours la Justice qui tient le manche ?

Sans trancher entre ces différentes hypothèses, rappelons quand même que tout ceci n’est pas très reluisant et qu’il n’est pas souhaitable que le fonctionnement de la justice, quel que soit le justiciable, puisse ainsi s’apparenter à une partie de billard à plusieurs bandes.

Régis de Castelnau

38 Commentaires

    • J’espere que les Balkany pourront se représenter, car le résultat sera la vraie justice.

  1. Le pb finalement n’est pas tant le sort réservé à Patrick qui l’a bien cherché mais plutôt celui des amis du patron qui s’en sortent sans la moindre égratignure.

  2. Merci pour votre démonstration.
    Si le non juriste que je suis, a bien compris, la forme doit être garante du fond, mais avec la justice macronienne, c’est le fond qui doit être garant de la forme…
    Il ne faudrait pas qu’Alexis Kohler se retrouve chocolat, non plus !

  3. C’est une honte cette Justice à plusieurs vitesses. Le peuple d’iun côté les voyous en col blanc de l’autre. J’ai honte d’être Francais. Y en a MARRE. Et là tu dis rien MACRON. Vous êtes tous pareils vous et votre république Bananière de merde…..JUSTICE POUR TOUS. BANDE DE VOYOUS EN COSTARD, UN JOUR VOUS LE PAYERAI. FUMIERS. Alors que pour le peuple la moindre amende est majorée, c’est une vous les politiques qui avaient pris la république en otage. Vous êtes des professionnels de la fumisterie des politiques. Mais virez moi ces gens qui profitent du système. Thierry Toulonnais.

  4. A la question « pourquoi », la réponse « pour clairement montrer que la justice est totalement sous contrôle » me semble la plus probable. Non seulement pour dissuader les opposants de se montrer trop vindicatifs mais aussi, et peut être surtout, pour attirer des « pointures » susceptibles de se trouver à l’occasion devant une juridiction et qui pourraient utilement renforcer les rangs – quand même très clairsemés- de LREM en échange d’un traitement « compréhensif » de leurs petits écarts, une déclaration publique d’admiration au « superbe travail » du Dieu Macron étant gage d’impunité pénale. Le ralliement ou la prison, c’est une alternative qui a de quoi faire réfléchir…
    On notera que cette justice à géométrie très variable n’est que le prolongement d’une répression policière à la limite du surréalisme : les méchants identitaires manifestant à la frontière se retrouvant embastillés, au même titre que ces bons à rien de gilets jaunes gazés et matraqués pour avoir osé participer à une manifestation déclarée….quand les très gentils militants écologistes qui annoncent à l’avance des « occupations illégales » qu’ils mettent ensuite en pratique sont salués par Hidalgo et gentiment priés – après trois ou quatre jours- de bien vouloir circuler sans qu’à ma connaissance il soit même question d’envisager des poursuites pénales.

    • Concernant Extinction Rébellion (XR), certains articles sur des sites communistes (pas le PCF officiel) disent qu’ils sont financés par des milliardaires anglo-saxons.

      Dans « Marianne », Guy Konopnicki a écrit un article critique contre ce mouvement. Mais, on ne trouve que le début de l’article sur le site de l’hebdomadaire.

      Sur le site de RT France, dans la rubrique « débat », quelqu’un se pose des questions sur ce mouvement. Il semble que les XR anglo-saxons reçoivent de l’argent (d’Open Society, fondation de Soros ?).
      https://francais.rt.com/france/66800-extinction-rebellion-vrai-faux-mouvement-spontane

      • @PEPE, Ces mouvements écolos initiés et subventionnés par Soros ou pas, je pense à la Fabian Society par exemple, sont les néo-pacifistes au service du capitalisme financier.
        Manipulation de jeunes, cette dernière s’appuyant principalement sur celle des femmes, dans la même logique que pour celle de la Fabian Women’s Network, histoire de fédérer émotionnellement derrière une lutte sponsorisée par le Capital, afin d’éloigner la conscience collective des véritables luttes sociales.

        C’est de la propagande pure, organisée pour et par le Capital pour effacer la thématique de la lutte des classes et au profit de combats sociétaux, nouveaux clivages du néo-libéralisme pour rester au sommet.

        (XR) n’est qu’un énième ersatz de cette ingénierie très rodée et qui nous précipite tous dans le mur.

  5. Ce pays sombre totalement. Des identitaires bloquent la frontière sans violence, des gilets jaunes manifestent ? La police et la justice frappent durement et sans pitié.
    Des blacks blocs saccagent impunément, des élus et hauts fonctionnaires font des opérations diverses juteuses ? Circulez rien à voir.
    Pendant ce temps le petit peuple se fait tondre et paye pour favoriser les folies idéologiques des fous qui nous gouvernent. Cela finira dans la violence car plus rien ne donne envie de défendre ce système.

    • Mr Arnaud : tout à fait d’accord; Justice à deux vitesses, retraites à deux vitesses, citoyens à deux vitesses. Nous ne croyons plus en rien, dans 20 ou 30 ans, nos enfants, petits enfants, eux, en qui ou en quoi croiront-ils? c’est consternant, j’ai l’impression de vivre dans une république bananière ultra corrompue où bientôt, comme dans ces pays violents minés par le crime et la drogue, nous vivrons derrière des murs, entourés de bidonvilles.

    • Sans oublier les pompiers ainsi que les soignants qui se font molester par les policiers, 0 qui peut on se vouer. Vers QUI? Quel recours est il possible? Il faudrait renverser ce GVT et ce chef incapable

  6. J’avais bien constaté que la Justice avait été accaparée par le pouvoir depuis Hollande.
    On en avait eu la preuve avec l’affaire Fillon (1) qui montrait l’utilisation du Parquet pour fausser l’élection présidentielle.
    Fillon fut mis en examen à la « vitesse de la lumière », ce qui ne s’était jamais produit avant. Mais, son procès tarde (on dit qu’il aurait lieu à l’approche des Municipales).

    En lisant cet article et en me renseignant sur Internet, je constate que l’utilisation de la Justice à des fins politiques par Hollande puis Macron bat les records.
    Je ne savais pas qu’Anticor était dirigé par des magistrats (2) et que C. Taubira avait parrainé cette association.

    Un article de « Valeurs Actuelles » datant de février 2017 montre comment la ministre C. Taubira a favorisé Anticor :
    https://www.valeursactuelles.com/politique/comment-taubira-privatise-la-justice-67773

    (1) Je n’ai pas voté Fillon, car si j’étais d’accord avec ses positions en politique étrangère, j’étais en désaccord avec son programme ultra-libéral en matière économique et sociale. De plus, ce n’était pas un bon candidat (cf l’article de ce blog d’avril 2019 : « François Fillon. Sans caractère, pas de destin »).
    Mais, bien qu’en désaccord politique avec Fillon, j’ai trouvé indigne la façon avec laquelle on a torpillé sa candidature. L’élection présidentielle a été faussée.

    (2) Il est vrai qu’un des fondateurs de cette association est le juge Eric Halphen, grand spécialiste du « mélange des genres ».

    • PEPE, Fillon avait soutenu la manif’ pour tous, au tropisme anti PMA/GPA, il voulait sauver les chrétiens d’orient, il voulait se rapprocher de Poutine en politique étrangère.

      Rien que sur ce triptyque, les loges (GODF) l’ont « débranché » avec le mécanisme que l’on connait tous aujourd’hui, surtout que Fillon était en tête des sondages pour la présidentielle de 2017.

      Pour le reste, au risque de choquer le plus grand nombre et en dehors d’une justice politisée et politique, je pense qu’elle sert surtout de paravent, de détournement d’attention.

      Dès Macron élu, l’affaire Gregory fut réactivée avec le résultat que l’on connait.
      Ensuite, les médias ont feuilletonné à qui mieux-mieux sur les affaires Lelandais et Daval, avec certains avocats ayant leur rond de serviette dans les médias mainstreams et qui ont multiplié les outrances, surjouant leur partition, sans même évoquer les tonnes de consultants, de prétendus spécialistes justice, pour le prêt-à-penser.
      Même l’affaire Fourniret fut réactivée (disparition d’Estelle Mouzin) à fin 2018, avec un gros focus publicitaire sur le logiciel de recoupements Anacrim.
      Et dernièrement, ce qui nous est présenté comme un emballement médiatique, l’affaire Dupont de Ligonnès…

      L’affaire Balkany s’inscrit dans cette logique, le pouvoir, qui suit la feuille de route du cassage des acquis sociaux et de son progressisme sociétal, a besoin de posséder dans sa manche de grandes affaires judiciaires en dormance ou pas (Affaire Tapie récemment), pour un double bénéfice, faire croire que la justice est toujours le fer de lance de l’Etat de droit et surtout capter l’attention du peuple-voyeuriste pendant que des choses plus graves se trament.

      La fake news Dupont de Ligonnès est arrivée au moment même ou la République se voit contrainte de coopérer avec Assad pour empêcher la catastrophe Kurde et la libération dans la nature de djihadistes français.
      Assad, le diable, qui fut combattu par l’OTAN sous prétexte d’empêcher l’EI de s’étendre en Syrie.
      Et maintenant, il faut stopper les turcs qui sont les alliés de l’OTAN, ce qui démontre la piètre vision de la France en politique étrangère, à part un suivisme atlantiste aveugle et dangereux, la preuve avec le retrait de Trump en Syrie.

      Alors pour empêcher de trop penser, pour créer un sujet commun dans les discussions de diners ou de bar du samedi soir, l’arrestation de Dupont de Ligonnès est arrivée à point nommé, 8 ans après, pour un Week end de bourrage de crâne.

      Pendant que l’on parle de Balkany, dont tout le monde politique savait qu’il fraudait le fisc depuis dans années, on ne parle pas des impôts, des taxes, de la réforme des retraites ou des gilets jaunes, exemple non exhaustifs.

  7. Je pense que pour Patrick Balkany, il faut saisir toutes ces biens, les comptes bancaires, ensuite logée dans un HLM, avec un salaire de 1500 euro par mois, et lui laisser travailler comme le maire de Levallois Perret, comme ça les gens qui vote pour lui vont être contents, bien sûre avec un bracelet électronique.

  8. Cf la fin du commentaire d’Hajime.

    J’ai parfois écrit sur ce blog que j’apprécie souvent l’hebdomadaire « Marianne ».
    Actuellement, il est dirigé par Natacha Polony avec qui je suis souvent d’accord.
    En revanche, j’ai souvent peu apprécié un ancien directeur : Maurice Szafran.
    J’allais sur le site de « Marianne », dirigé à l’époque par Philippe Cohen (décédé en 2013) qui était, lui, un authentique républicain. Cohen, en conflit avec Szafran, dut démissionner de la direction de ce site.

    Tout cela me revient, car, hier soir, sur LCI, alors qu’on interrogeait aussi Fabien Roussel (N°1 du PCF), Szafran s’est indigné : « Les partisans français d’Assad relèvent la tête ».
    Un autre intervenant, soutenu par Roussel, rappela que Fabius, ministre de Hollande, pour combattre Assad, soutenait des opposants syriens soi-disant « démocratiques », alors que bon nombre de ces « démocrates » étaient proches des intégristes.

    Je ne suis pas un défenseur d’Assad. Mais, n’en déplaise à Hollande, Fabius, Szafran et d’autres, l’intérêt de la France est de soutenir Assad contre Daech et les autres islamistes.

    • PEPE, « Marianne », presse subventionnée et pourtant placée en redressement judiciaire avec un plan social en 2017…Szafran, il n’était pas actionnaire de « Marianne » par hasard ?

      Quant à Polony, l’enrobage est tentant, c’est vrai, mais le fait qu’elle soit très liée au Comité Laïcité République (CLR), pose problème.
      Quant à la Syrie, Fabius s’était félicité du bon travail effectué par Al Nosra, je crois qu’il n’y a pas besoin d’en rajouter.
      Le CNR, rebelles pluri-confessionnels et au départ, s’est vite transformé en front Islamique (Syrien) et l’OTAN les a donc armé pour combattre Assad.
      Oui l’OTAN a armé des islamistes et a appuyé des djihadistes pour tenter de renverser Assad pour les intérêts Atlanto-sionistes.
      Szafran ou Polony l’ont-ils écrit dans « Marianne » ?

      J’en doute.

      • Concernant Natacha Polony, on a ici un débat avec Laurence Parisot datant de septembre 2015.
        https://www.bfmtv.com/mediaplayer/video/natacha-polony-face-a-laurence-parisot-quel-role-doit-jouer-la-france-dans-le-conflit-syrien-646592.html

        On constate qu’elle critique fortement les positions des très atlantistes Hollande et Fabius sur la Syrie.

        Notons qu’en juin 2017, Natacha Polony qui faisait la revue de presse du matin sur Europe 1 a été virée de cette station (1) et, à la même époque, son émission « Polonium » sur Paris Première fut supprimée.

        (1) Patrick Cohen a certainement une forte responsabilité dans cette éviction. Je précise que Patrick Cohen, journaliste bien-pensant d’Europe 1, n’a rien de commun avec feu Philippe Cohen dont je parle plus haut (site de « Marianne » et conflit avec Szafran).

        • Sur cette question syrienne, le 12 octobre 2016 à 14h28, j’avais écrit un commentaire sur le blog de Zemmour. C’était à la suite d’une de ses chroniques sur RTL.
          http://ericzemmour.blogspot.com/2016/10/eric-zemmour-sur-rtl-francois-hollande.html

          C’est l’époque où on accusait la Russie qui combattait fermement les intégristes de « crimes de guerre ».
          – Je montrais que les guerres ne sont jamais « propres ». Lors de la guerre du Kosovo (1999) menée par l’OTAN, des hôpitaux furent aussi bombardés à Belgrade. Le « devoir d’ingérence » des Etats-Unis et de leurs alliés depuis la guerre du Golfe (1991) avait fait 4 millions de morts.
          – Des propos de Robert Kennedy junior (neveu de l’ancien président) montrant qu’on en voulait plus à Assad pour des histoires de pétrole saoudien que pour les droits de l’homme.
          – L’allusion aux propos de Fabius : « Al-Nosra (1) fait du bon boulot ».
          – Des propos du général français Dominique Trinquand disant que l’Armée Syrienne Libre (soi-disant démocrates), c’était « de la rigolade » et montrant que des armes qui leur avaient été fournies par les occidentaux étaient allées chez Daesh).
          – Etc…

          (1) Al Nosra = branche syrienne d’Al Qaida.

        • PEPE, Polony ne sera crédible que si elle fait le boulot jusqu’au bout.
          Dénoncer l’engagement trop atlantiste de la France pour faire la guerre en Syrie est insuffisant.

          Israël ne supporte plus les chiites à ses portes (dont le Hezbollah de Nasrallah), chiites supportés par l’Iran -ennemi héréditaire de l’état hébreux- et par Poutine, l’ancien ennemi des US et le nouvel ennemi des progressistes Européens.

          La véritable raison de l’intervention de l’OTAN réside premièrement dans ce bref rappel.

          Après et dans un second temps, on peut éventuellement développer sur les raisons géostratégiques liées à l’énergie dont le pétrole et le gaz naturel.
          l’Arabie Saoudite est certainement préoccupé par le fait que l’Iran puisse être un rival sérieux pour l’or noir mondial dont ne dépend plus son plus fidèle allié occidental, car les US ne sont plus 100% dépendants des pays producteurs du Golf depuis qu’ils ont développé le pétrole de Schiste et les Européens s’appuient sur la propagande du GIEC pour justifier une chute programmée de leur consommation.

          Pour les Saoud, l’avenir s’annonce donc préoccupant.

          Au niveau gaz, la Russie exporte vers l’Europe et cette dernière dépend directement de Poutine sur cette ressource.
          Un renversement d’Assad aurait signifié probablement la construction d’un gigantesque pipe-line passant par la Syrie et rejoignant le Qatar à la Turquie pour court-circuiter la dépendance Européenne aux Russes.
          Ce plan est mort-né car les occidentaux ont perdu la guerre.

          Il y avait donc une double raison à l’intervention en Syrie, Israël et la dépendance énergétique.
          Combattre Daesh n’a été qu’une raison proxy pour masquer la priorité, à savoir renverser Assad pour que le plan puisse s’appliquer.
          J’insiste sur ce dernier point qui renvoie inexorablement aux discours « droit de l’hommistes » distillés par ses professionnels en République et afin que l’opinion publique adhère à l’intervention militaire en Syrie, quoi qu’il arrive, y compris lors de dégâts collatéraux d’une telle logique sur le plan national.

          A ce titre, le défilé international du #jesuischarlie, monté sur l’émotion et en moins d’une semaine après les attentats, prend soudainement et rétrospectivement, une toute autre signification.

          A méditer.

  9. Puisqu’on parle de Soros plus haut.
    Rappelons qu’il est devenu milliardaire en spéculant, particulièrement sur la livre sterling.

    La fondation de Soros a financé les révolutions anti-russes en Géorgie et en Ukraine. A l’époque de Georges Marchais, le PCF aurait dit, avec raison, qu’elle finance tout ce qui va dans l’intérêt de l’impérialisme américain.

    On sait aussi que cette fondation finance des navires qui amènent des migrants, navires de la « nouvelle traite humaine » comme c’est écrit dans un article de ce blog en juillet 2019.
    Et peut-être finance-t-elle aussi ces mouvements « écolos » du style XR et autres ?

    Mais, ne vous avisez pas de critiquer Soros.
    Vous serez qualifié « d’islamophobe antisémite » (rien que ça !) par le « grand moralisateur » Edwy Plenel et par Raphaêl Glucksmann.

    Donc, si on comprend bien Plenel et Glucksmann, Zemmour et Goldnadel qui critiquent Soros sont antisémites. Il est vrai que pour Jacques Attali, tout juif qui ne pense pas comme lui est « un juif antisémite ».

    Pour revenir à Raphaël Glucksmann. Non seulement il qualifie d’antisémites les critiques de Soros, mais il avait déclaré qu’il se sent plus chez lui à New-York ou à Berlin que dans une région française.
    Admettons, c’est son problème. Mais, ce qui est grave, c’est que le PS, allié à Place Publique, ait eu Glucksmann comme tête de liste aux Européennes.
    Pitoyable PS !!

  10. Au printemps dernier les « nouveaux fascistes » (1) (expression juste de Natacha Polony à Sud-Radio) avaient empêché la représentation d’une pièce d’Eschyle à la Sorbonne.
    Ils avaient aussi empêché une conférence sur la présomption d’innocence (méfiance envers « balance ton porc ») avec, parmi les conférenciers, l’avocate de gauche Marie-Anne Soubré.

    Plus récemment, ces mêmes « nouveaux fascistes » interdisent des cours de Mohamed Sifaoui et des interventions d’Alain Finkielkraut.

    A Bordeaux, c’est Sylviane Agacinski (2) qui ne peut pas faire une conférence à l’Université, conférence menacée par ces énergumènes. Cette philosophe est plus que réservée sur la PMA et hostile à la GPA. Elle se méfie de la manipulation du corps humain.

    (1) Ces « nouveaux fascistes » sont souvent des gauchistes qui se disent « antifas ». On, trouve aussi des « antiracistes », authentiques racistes, des « néo-féministes » qui vont contre l’intérêt des femmes, des lobbys LGBT dont les homosexuels et les lesbiennes ont tout à craindre, des « écologistes » dont les propositions aggravent la pollution (éoliennes complétées par des centrales à charbon), des « laïques » soutiens des islamistes, etc…

    Oui, dans son « 1984 » (qui s’applique de nos jours), Orwell avait raison de montrer que, dans ce totalitarisme qu’il prévoyait, les mots ont un sens opposé à leur signification réelle.

    Cf un de mes commentaires sur ce blog datant d’avril 2019 : https://www.vududroit.com/2019/04/vu-du-droit-chez-natacha-polony/#comment-5623

    (2) Sylviane Agacinski est l’épouse de Lionel Jospin (et la belle-soeur de feu Jean-Marc Thibault). J’ai critiqué sur ce blog la politique du ministre de l’éducation nationale (1988-1992) Jospin et celle du premier ministre du même nom (1997-2002).
    En revanche, je suis d’accord avec son épouse sur la PMA et la GPA.
    Et même si j’étais en désaccord avec elle, je trouverais scandaleux que ces « nouveaux fascistes » empêchent cette conférence.

  11. Dans une émission sur Sud-Radio, Natacha Polony disait que cette mentalité des « nouveaux fascistes » vient de certaines universités des Etats-Unis.

    Elle citait Evergreen dans l’Etat de Washington (pas la capitale, mais un Etat de la, côte du Pacifique).

    Une vidéo de 52 minutes montre les méthodes scandaleuses de ces énergumènes :
    https://www.youtube.com/watch?v=u54cAvqLRpA

  12. Dans un tweet, Régis de Castelnau parle, avec raison, du « spectacle écoeurant de la jubilation du camp du bien », suite à l’attaque contre la mosquée de Bayonne.

    R de C rappelle un de ses articles d’août 2016 après les attentats islamistes de Nice et de St Etienne-du-Rouvray :
    https://www.vududroit.com/2016/08/guerre-civile-le-refus-du-peuple-francais/

    Et il conclut que « le score est toujours pour l’instant : islamistes : 300 morts, peuple français : 0 mort ».

    L’inévitable Mélenchon qui avait mené une bonne campagne en 2017, mais chez qui « le naturel est revenu au galop » parle du « harcèlement contre les musulmans ».
    Rappelons qu’en 2012, déçu par le fait que le terroriste ne soit pas d’extrême-droite mais l’islamiste Mohamed Merah, Mélenchon avait osé dire concernant ce dernier : « ne politisons pas cet idiot ». Il avait qualifié aussi ce terroriste de « crétin ».

    De famille communiste, j’ai lu « l’Humanité » depuis que j’ai su lire (milieu des années 50) jusqu’en 1997.
    Sur le site de ce journal, je trouve scandaleux l’article de Maud Vergnol intitulé « Islamophobie. La responsabilité des pousse-au-crime dans l’attentat de Bayonne ».
    Parmi les « pousse-au-crime », tout y passe : débat sur l’immigration, discours de Zemmour, attaque contre C News qui organise des débats avec Zemmour (1), réactions après les assassinats à la Préfecture de police (pour elle, il aurait certainement fallu ne pas en parler ?), « l’humiliation » de cette femme qui portait un foulard au Conseil Régional de bourgogne-Franche-Comté (2), etc…
    Décidément, un tel article ne me donnera pas envie d’acheter de nouveau « l’Humanité ».

    (1) Personnellement, et n’en déplaise à cette journaliste « communiste » et à ses pareils, j’ai apprécié le débat Zemmour-Onfray, arbitré par Christine Kelly, il y a quelques jours.

    (2) Zohra Bitan faisait remarquer que cette dame ne portait pas un simple foulard, mais ce qu’elle avait à la tête était une manifestation salafiste.
    Allez, face à ce « camp du bien », heureusement que certaines femmes d’origine maghrébine et souvent elles-mêmes musulmanes ont d’autres réactions. Mais, Plenel, Mélenchon, Autain et la journaliste de « l’Huma » citée plus haut qualifieraient les positions de ces femmes « d’islamophobes », voire de « racistes ».
    J’ai cité Zohra Bitan, ajoutons Zineb El Rhazoui, Fatiha Boudjahlat et aussi Nadia Remadna. Cette dernière avait répondu fermement à quelqu’un de LFI qui se plaignait de « la stigmatisation » du voile islamique. Elle lui avait dit qu’il ne réagissait pas quand des voyous islamistes agressaient des filles d’origine maghrébine parce qu’elles étaient en short.

    • @PEPE, Zineb el Rhazoui, elle fait partie de la bande à Fourest. Elle y joue le rôle de Sifaoui en femme.
      Avant son boulot consistait à critiquer le roi du Maroc. Le système l’a recyclé en sniper de l’islam en République.
      Elle se revendique athée, le passe droit pour toutes les carricatures dans Charly Hebdo, de celle du pape ou de l’imam, sauf celle des rabbins, bien sûr.

      Zohra Bitan est une fille d’immigrés algériens et mariée à un « juif breton », comme elle aime se présenter. Ancienne militante PS et membre de la LICRA, elle fut également porte-parole de Manuel Valls lors des primaires PS de 2011.
      Excusez du peu !

      Fatiha Boudjahlat est une ancienne « Enseignante » politisée qui fut candidate à la Députation en Haute-Garonne, possède ses ronds de serviette à Causeur d’ Elisabeth Levy, à Marianne, au Figaro…

      PEPE, de mon point de vue, ces femmes issues de la diversité ont pour job de faire peu ou prou du Finkelkraut ou du Zemmour dans les médias.
      Elles sont en service commandé et utilisées par le système et elles se mettent en danger.

      En revanche, je ne connais pas Nadia Remadna.

      • @Hajime.
        Parmi ces femmes qui se mettent en danger, c’est une certitude concernant Zineb el Rhazoui.

        Concernant Zohra Bitan, elle ne se cache pas (cf les « Grandes Gueules de RMC) d’avoir été membre du PS pendant 15 ans. Elle soutenait, en effet, Manuel Valls aux primaires PS de 2011. Depuis, elle a écrit : « Cette gauche qui nous désintègre ».

        Bien qu’ayant la même origine que lui (1), je ne suis pas partisan de Valls (sur le plan économique et social surtout). Mais, en 2002, j’ai voté Chevènement. Politiquement, Fatiha Boudjahlat a (est ?) membre du parti de cet ancien candidat.

        On peut avoir des points de désaccords avec ces femmes.
        Mais, il est intéressant de constater qu’en 2019, un nombre non négligeable de femmes d’origine marocaine, algérienne ou tunisienne démontrent que « l’antiracisme » qu’on nous a seriné depuis qu’en 1983, Mitterrand a pris le virage de la mondialisation libérale dans le cadre d’une intégration européenne forcenée, cet « antiracisme » (dont celui de SOS-Racisme) est une arnaque qui a défavorisé leur intégration (ou leur assimilation).

        (1) Je suis d’origine espagnole, de père catalan (et de mère castillane).

        • Un mot oublié dans mon commentaire précédent.
          « Fatiha Boudjahlat a ÉTÉ (est) membre … »

          • PEPE, c’est justement parce qu’elles sont issues de la diversité qu’elles sont utilisées ou qu’elles pensent être, rayer la mention inutile, plus légitimes que d’autres pour critiquer l’antiracisme institutionnalisé qui et je pense que nous sommes d’accord sur ce point, n’est qu’un faux nez du racisme institutionnalisé (encore une fois, pas qui et pourquoi, mais je pense que vous le devinez maintenant).

            J’ai toujours eu une méfiance instinctive envers cette promotion choisie de figures médiatiques faisant le « sale » boulot.
            Par exemple et dans un tout autre domaine, Myriam El Khomri pour faire passer les lois éponymes, préludes à l’harmonisation du travail imposée par les progressistes à l’échelon Européen et dont Macron en est le principal artisan aujourd’hui.
            Elle est aujourd’hui missionnée par Buzyn pour auditer les secteurs de métiers attractifs pour ceux qui auraient dépassé allégrement l’âge de la retraite…

            El Khomri possède la double nationalité Franco-marocaine, exemple non exhaustif.

            Quant à Valls, pro-palestinien dans sa jeunesse, éternellement lié à Israel depuis : https://www.youtube.com/watch?v=ABbZjKZvjno
            Je pense que je n’ai plus rien à ajouter concernant ce sinistre personnage qui aura réussi le tour de force de se faire applaudir à l’AN lors de son départ politique pour l’Espagne, fuite serai-je tenté de dire, faut dire que c’est un pote à Bauer, or ce dernier était cité dans l’affaire Lafarge https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/lafarge-en-syrie-les-lucratifs-conseils-d-alain-bauer_2002208.html
            Bon, la justice vient d’innocenter Lafarge (ca mériterait un commentaire de notre hôte) pour complicité de crimes contre l’humanité en Syrie, ca veut dire qu’on risque de revoir nos duettistes dans les mainstreams, comme avant l’affaire Lafarge.

            Avez voté Chevènement ?

            L’homme des sauvageons ? celui qui minimisait la montée de l’Islamisme au même titre que les socialo-collabos de son époque ?
            Nul n’est parfait, PEPE, vous êtes donc pardonné !

        • PEPE, c’est justement parce qu’elles sont issues de la diversité qu’elles sont utilisées ou qu’elles pensent être, rayer la mention inutile, plus légitimes que d’autres pour critiquer l’antiracisme institutionnalisé qui, et je pense que nous sommes d’accord sur ce point, n’est qu’un faux nez du racisme institutionnalisé (encore une fois, pas qui et pourquoi, mais je pense que vous le devinez maintenant).

          J’ai toujours eu une méfiance instinctive envers cette promotion choisie de figures médiatiques faisant le « sale » boulot.
          Par exemple et dans un tout autre domaine, Myriam El Khomri pour faire passer les lois éponymes, préludes à l’harmonisation du travail imposée par les progressistes à l’échelon Européen et dont Macron en est le principal artisan aujourd’hui.
          Elle est aujourd’hui missionnée par Buzyn pour auditer les secteurs de métiers attractifs pour ceux qui auraient dépassé allégrement l’âge de la retraite…
          El Khomri, elle aussi, a la double nationalité Franco-marocaine, exemple non exhaustif.

          Quant à Valls, pro palestinien dans sa jeunesse, éternellement lié à Israël depuis : https://www.youtube.com/watch?v=ABbZjKZvjno
          Je pense que je n’ai plus rien à ajouter concernant ce sinistre personnage qui aura réussi le tour de force de se faire applaudir à l’AN lors de son départ politique pour l’Espagne, fuite serai-je tenté de dire, faut dire que c’est un pote à Bauer, or ce dernier était cité dans l’affaire Lafarge : https://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/lafarge-en-syrie-les-lucratifs-conseils-d-alain-bauer_2002208.html
          Bon, la justice vient d’innocenter Lafarge (ca mériterait d’ailleurs un commentaire de notre hôte) pour complicité de crimes contre l’humanité en Syrie, ca veut dire qu’on risque de revoir nos duettistes dans les mainstreams, comme avant l’affaire Lafarge.

          Avez voté Chevènement ?

          L’homme des sauvageons ? celui qui minimisait la montée de l’Islamisme au même titre que les socialo-collabos de son époque ?
          Nul n’est parfait, PEPE, vous êtes donc pardonné !

  13. Le dernier tweet de Régis de Castelnau constate que la COP 25 qui devait se réunir au Chili est annulée en raison des évènements dans ce pays (le pouvoir qui fait tirer sur les manifestants).

    La suite est très juste sur le fond. « Plus d’opération médiatique pour donner des leçons aux pauvres pour qu’ils acceptent d’être encore plus pauvres pour sauver la Planète ».

    Très juste, « l’écologie » officielle et celle des « écologistes » ne sert pas l’environnement. Avec les traités de libre-échange, avec les éoliennes qui sont complétées par les énergies fossiles, avec … on pollue plus.
    « L’écologie » politique ne sert pas l’environnement mais justifie l’austérité.

    La COP 25 ne se fera pas au Chili, mais il y a déjà des « socialistes » (anti-sociaux) pour donner des leçons aux pauvres.
    En effet, le gouvernement PSOE de Pedro Sanchez souhaite que la COP 25 se fasse en Espagne.

  14. Pour Noël 2018, l’hebdomadaire « Marianne » avait tout un dossier sur les chansons célèbres que le puritanisme, les « ligues de vertu » de l’époque actuelle ne toléreraient pas car ils les considéreraient comme « misogynes », « racistes », « homophobes », « mauvaises pour la santé », …

    Récemment, Laurent Gerra a été rappelé à l’ordre pour avoir parlé de « Brigitte » concernant Mme Macron.
    Par qui ce rappel à l’ordre ? « Un haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes ». Cet organisme a été créé sous la désastreuse présidence Hollande en 2013. Au moment où les services publics (enseignement, hôpitaux, police, pompiers, …) sont dans un état lamentable, on a une fois de plus utilisé l’argent public pour donner des « fromages » à des personnalités (1).

    De nos jours, non seulement des chansons ne seraient pas tolérées, mais aussi des films (aïe, on fume et on boit dans ces films : censurons !), et certains humoristes (Devos peut-être !).

    Je ne vais pas faire l’éloge de l’excès de boissons alcoolisées ou de l’excès de tabac qui sont mauvais pour la santé. Personnellement, je bois du vin, et parfois un apéritif, avec modération. J’ai fumé étant plus jeune mais j’ai bien réduit depuis (2 ou 3 cigarillos par semaine : le paquet dure donc 2 à 3 mois).
    Mais, contre la morale bien-pensante de certains, je crois qu’il est amusant de passer ce qui suit.

    Les « Tontons flingueurs » qui boivent.
    Pour Robert Dalban, c’est du « vitriol ».
    Pour Lino Ventura, c’est « une boisson d’homme ».
    https://www.youtube.com/watch?v=btIkYYTFqDQ

    La chanson « Cigarettes, whisky et p’tites pépées » par Eddie Constantine.
    Le tabac, c’est mauvais pour la voix.
    L’alcool, c’est pas bon pour le foie.
    Les p’tites pépées, c’est fatal pour le coeur.
    Mais, les 3 à la fois, ya rien de meilleur.
    https://www.youtube.com/watch?v=J7bf2i9deGQ

    (1) C’est aussi l’époque où la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem et son prédécesseur à l’éducation nationale, Vincent Peillon, voulaient utiliser les écoles maternelles et primaires pour combattre les stéréotypes sexistes.
    Elisabeth Badinter avait critiqué en disant que c’était absurde et dangereux avant la puberté.
    Mais, le plus grave, c’est qu’on souhaitait que les jeunes enfants racontent comment agissaient leurs parents.
    Utiliser les petits enfants pour savoir ce qui se passe dans leurs familles, ça porte un nom : c’est du totalitarisme.

  15. Décidément, la « gauche de la gauche » est en pleine débandade idéologique.
    Une bonne partie de ses dirigeants a signé l’appel à manifester le 10 novembre, texte reprenant les idées du CCIF, émanation des Frères Musulmans (1).
    Dans un tweet du 3 novembre, Régis de Castelnau écrit qu’en apportant son soutien aux salafistes, cette « gauche » est pulvérisée. Concernant Mélenchon, il écrit : « Mélenchon, qu’as-tu fait de nos légions ? (Les 20% de 2017) » (2).

    Parmi les signataires de cet appel scandaleux, on trouve, sans en être étonné, l’inévitable Edwy Plenel, le NPA (de Besancenot et Poutou) et la « féministe » (dont les femmes, surtout celles d’origine maghrébine qui souhaitent s’émanciper, doivent se méfier) Caroline de Haas.

    Mais, on trouve Mélenchon qui écrivait en 2015 : « Je conteste le terme d’islamophobie. On a le droit de ne pas aimer l’islam comme on a le droit de ne pas aimer le catholicisme ».
    Mélenchon se disait l’ami de Charb (de Charlie-Hebdo), assassiné en janvier 2015 par des islamistes (3). S’il était un ami de Mélenchon, Charb doit se retourner dans sa tombe.

    Enfin, j’ai déjà montré dans mes commentaires les nombreuses contradictions chez Mélenchon depuis qu’il fait parler de lui (depuis 2008) qui expliquent pourquoi je n’ai voté pour lui ni en 2012 ni en 2017.

    L’ancien membre du PCF que j’ai été, est scandalisé par les signatures de l’appel par 3 députés PCF : Elsa Faucillon, Stéphane Peu et (hélas, car j’avais plus d’estime pour lui) André Chassaigne. Le tête de liste aux Européennes, Ian Brossat, n’avait pas dû être contacté pour signer, mais il participera à cette scandaleuse mascarade dimanche, pas étonnant !
    Le N°1 du PCF, Fabien Roussel, sauve un peu l’honneur en n’ayant pas signé, en ne participant pas et en prenant ses distances (pas trop fort tout de même) avec la notion « d’islamophobie ».

    Mais, ce qui montre la débandade de cette gauche, c’est aussi l’attitude de certains qui avaient signé et qui le regrettent : Yannick Jadot et François Ruffin entre autres.
    Qu’est-ce que ces dirigeants nationaux qui peuvent signer n’importe quoi ? Qui peut leur faire confiance ?

    (1) Allez, pour Plenel, Mélenchon, Chassaigne et autres, il est intéressant de rappeler ce que répondait, en 1953, le dirigeant égyptien Nasser aux Frères Musulmans qui lui demandaient d’exiger que les femmes de son pays se voilent :
    https://www.youtube.com/watch?v=D-DZUnh8-Ro&app=desktop

    (2) R de C pense sans doute à ce qui se passa en 9 après JC. Le général romain Varus fit confiance à un chef d’une tribu de Germains qui le fit tomber dans une embuscade très meurtrière qui trucida 3 légions.
    L’empereur Auguste vieillissant aurait dit : « Varus, qu’as-tu fait de mes légions ? » Une autre interprétation lui fait dire : « Varus, rends-moi mes légions ».

    (3) J’appelle « islamistes » les adeptes de l’islam politique (salafistes, wahhabistes, Frères Musulmans, …). En revanche, je respecte les musulmans qui pratiquent leur religion en respectant les lois de la France.

    • PEPE, pas facile de s’y retrouver dans cet apparent chaos, n’est-ce pas ?

      Des signataires qui assument, d’autres qui se rétractent au dernier moment, une extrême gauche islamo-collabo, une autre qui se dit non libérale…Un RN qui est le meilleur sparring des néo-libéraux sur un deuxième tour des présidentielles, une droite et une gauche Républicaine qui appliquent les préceptes sociétaux progressistes du GODF, on y perd son latin !

      Le tout dans un contexte international incandescent, Soros qui finance l’invasion migratoire de l’Europe, les antis qui sont les faux nez des pros, à l’instar des antifas qui sont les néo-fascistes d’aujourd’hui, Le GIEC, le Brexit, la Syrie, le Mali et sur le plan intérieur, les GJ, les attentats, le voile islamique, les faits divers etc…etc…
      On comprend donc intuitivement que non seulement la grille de lecture franco-française est insuffisante, mais que le clivage politique droite/gauche, en plus d’être obsolète, est un leurre, comme est en passe de l’être celui des progressistes vs souverainistes.

      Je vous renvoie donc à nos discussions sur Gérin et surtout Raoult à propos des musulmans, Raoult qui fut président de l’Association des Elus Locaux et Municipaux Amis d’Israël
      (ADELMAD), une association qui représente plusieurs centaines d’élus Républicains en France.

      Vous me direz, quel est le rapport avec la marche contre l’Islamophobie et vous aurez bien raison.

      Alors je vais continuer dans ce qui peut apparaitre comme une autre digression.
      Le député de l’Ain, Damien Abbad, vient d’être élu à la tête du groupe Les Républicains à l’assemblée, à la place de Jacob.
      Et bien, PEPE, je vous le donne dans le mille, Abbad a fait parti du groupe d’amitié France-Israël de l’assemblée, au moins jusqu’en 2017 : http://www2.assemblee-nationale.fr/instances/fiche/OMC_PO733382/2017-10-22
      Je vous laisse prendre connaissance de l’identité d’autres élus de ce groupe à cette époque, dont certaines vous intéresseront, je n’en doute pas.

      Par conséquent, on ne peut pas tenter de tirer un fil de cohérence sans se pencher sur les allégeances de nos élites, allégeances qui transcendent les étiquettes politiques et l’idéologie associée à ces dernières.
      Je vous ai déjà aiguillé sur Plenel, en posant la question de vraiment savoir pour qui Mediapart travaillait-il ?
      Je vous ai aiguillé sur les cooptations de nos élites, d’abord politiques, par le soft power US (French American Fondation, Young leaders, Think-tanks Institut Berggruen de Goulard et Minc, Fabian sociéty, les néo-pacifistes etc…) et industrielles et financières, par le Bilderberg.
      Je vous ai aiguillé sur l’impérialisme marchand triomphant post WWII, Wall Street supplantant la City, un impérialisme qui a besoin d’ennemis pour s’étendre, je vous renvoie à Pierre Conesa sur la stratégie de la fabrication de l’ennemi, sur Debord quant à la stratégie de la tension légitimant les démocraties dans leur faiblesse.

      Le hard power US via l’OTAN et auquel l’Europe occidentale et la France en tête, grâce à Sarkozy, sont soumises en tant que vassales, n’est que l’instrument de la domination de l’impérialisme marchand qui ne veut surtout pas d’un marché Européen économique et financier trop puissant et surtout totalement indépendant en terme de souveraineté.
      Cet impérialisme étant lui-même en crise, alors les crises mondiales en sont ses stigmates et pour survivre, il a besoin de conflits pour son expansion.
      Cette doctrine a été théorisé post chute du mur de Berlin par des universitaires US sionistes, le communisme n’était plus l’ennemi principal (Staline, URSS, Cuba) alors il a fallu en créer d’autres et ce fut l’Islam.

      Vous avez l’histoire du conflit Afghan pour vous aiguiller, le 11/09 juste après et Al Qaida qui saute à la figure du monde entier, le Patriot Act, la chasse à Saddam, d’abord dans la première guerre du Golfe, ensuite par le mensonge interplanétaire des armes de destructions massives, les printemps Arabes, avec la question sous jacente, pour quels intérêts travaillait un BHL, en dehors de ceux des droits de l’homme à la sauce Human Rights Anglo-saxonne ?
      Et aujourd’hui le conflit Syrien avec l’EI en supplétif d’Al Qaida.

      PEPE, qui peut croire sérieusement que le voile Islamique est l’Alpha et l’Omega des problèmes sociaux-économiques en France ?
      C’est un problème de sécurité, certes, mais qui a été responsable de l’islamisation des banlieues post choc pétroliers et surtout post délocalisations industrielles ?
      Qui a condamné moralement et pénalement, pendant 30 ans, tout discours Lepéniste via des associations, comme SOS Racisme et afin de déployer dans les états-nations occidentales, comme en France, les conditions d’un chaos civilisationnel ?
      Pourquoi un Zemmour, un Goldnadel, un Finkelkraut, une Morano, un Ciotti, ont le droit de tenir un discours anti Islam, anti Musulmans aujourd’hui et pas le FN auparavant ?

      PEPE, vous êtes quelqu’un de structuré, vos écrits et vos liens le démontrent, mais votre dialectique ne prend pas en compte que l’idéologie dominante suit le même tropisme que les biens et les personnes, elle n’a pas de frontières, elle est mondialisée, que le battement d’ailes de l’Aigle impérial marchand peut provoquer le chaos mondial, tout simplement parce qu’au sein des états- nations occidentales, ses relais sont présents (médiatique, politique, financier, écologisme, économique, sociétal (en substitution de la lutte des classes) et servent les intérêts Atlanto-sionistes.

      En d’autres termes, la France est sous occupation (idéologique) post WWII et De Gaulle l’avait parfaitement compris

      « Si les forces de la liberté triomphent finalement de celles de la servitude, quel serait le destin d’une France qui se serait soumise à l’ennemi ? » De Gaulle 22 juin 1940.

      Autrement dit, si les Anglo-saxons gagnent la guerre, quel sera le traitement accordé à la France ?

      Toute son action post Libération a consisté à maintenir une forme de gouvernement et une force armée dans le but de peser politiquement et permettre à la France de retrouver, après guerre, sa souveraineté, son indépendance et l’intégralité de son territoire.
      Les tensions entre De Gaulle et Churchill n’ont jamais manqué.
      Mers el Kebir et l’expédition ratée de Dakar furent des échecs pour De Gaulle qui espérait encore rallier l’Afrique du Nord et Occidentale, ce qui aurait changé la donne en 1940 et évité le débarquement anglo-américain de 1942 vers Oran (opération Torch).
      Il faut ajouter les manoeuvres anglaises pour déposséder la France de la Syrie et du Liban à partir de 1941 ou encore de Madagascar en 1942.
      A partir de 1943, Roosevelt a tout fait pour évincer De Gaulle par l’intermédiaire du général Giraud et de son conseiller Jean Monnet (l’un des pères fondateurs de l’union Européenne avec Schuman et Hallstein).
      Pour résister aux ambitions anglo-américaines, De Gaulle a su se rapprocher de l’URSS en envoyant l’escadrille Normandie-Niemen, au passage la seule unité alliée occidentale à se battre auprès des Russes, sur le front de l’Est.

      Puis Pompidou, l’homme de Rothschild, lui a succédé, l’usure s’est démocratisé, la politique de la dette également.
      On connait la suite, il suffit de lever le voile, PEPE.

      Méta-analyse obligatoire.

  16. @Hajime.
    Certes, j’ai moins fait allusion que vous au contexte mondialisé (influence économique, militaire et idéologique des Etats-Unis surtout).

    Toutefois, dans d’autres rubriques de ce blog, j’avais fait allusion au fait que De Gaulle était sorti de l’OTAN en 1966, que, dans un discours à Phnom-Penh, il avait critiqué la guerre américaine au Viet-Nam, qu’il était hostile à une Europe fédérale souhaitée par les USA.
    J’ai aussi parfois montré que l’UE est une sorte d’annexe de l’OTAN.

    Dans la rubrique actuelle, j’ai fait des allusions à :
    – Rôle de la fondation Soros (commentaire du 19 octobre). Constat que des « plus à gauche que moi, tu meurs » (Plenel, Glucksmann, …) qualifient « d’antisémitisme » toute critique de Soros.
    – Concernant les « nouveaux fascistes » (de gauche) qui interdisent des représentations théâtrales, des conférences ou des cours dans les universités, j’ai montré (29 octobre) ce qui se passe à l’université d’Evergreen aux Etats-Unis, véritable « modèle » pour nos gauchistes.
    – Me basant sur un tweet de Régis de Castelnau, j’ai constaté aussi que les COP (cf COP25), sous prétexte « d’écologie », servent à rendre les « pauvres plus pauvres » (1er novembre).

    • PEPE, le contexte mondialisé est la pierre angulaire à l’expansion du néo-libéralisme.
      On ne peut pas tenter de comprendre le monde sans une approche « gouvernance mondiale » dont Attali est le VRP quasi exclusif en France depuis des décennies.
      On ne peut pas comprendre la pseudo philanthropie de Soros (ou d’un BHL dans un autre domaine), le tout au nom des droit de l’homme dévoyés, sans passer par le révélateur Atlanto-sioniste, affaiblir l’Europe en tant que concurrent marchand tout en la vassalisant sur le plan militaire, melting-pot forcé et permettant le dumping social et surtout la dissolution des revendications de classes au sein des nations, afin que l’oligarchie puisse continuer de s’enrichir et de régner, dans un eugénisme élitiste.

      Ce que vous pointez est juste, mais non replacé dans une perspective globalisée et historique (recul de la France post 1826 sur le plan international et au profit de la City puis de Wall Street), il ne permet pas de désigner qui sont nos « maitres », qui dirigent le monde, qui sont à l’origine des revendications sociétales pour masquer le social, qui choisi les ennemis à combattre, qui détermine la bien-pensance et la mal-pensance, la vérité de la fake news, de ce qui est raciste de ce qui ne l’est pas, les combats prioritaires à mener etc…etc…

      La résistance (pour l’instant uniquement intellectuelle) ne consiste pas à égrener de simples lobbies plus ou moins isolés, mais bien à dénoncer une matrice de lobbies totalement dédiée à la domination de l’impérialisme marchand Atlanto-sioniste.

      • NB : « recul de la France post 1826 », plutôt post 1815 et à la réflexion.
        Dont acte.

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