Libération en mode « Je suis partout ».

On pensait que la liberté d’expression procédait de l’application de l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’Homme. Qui prévoit que l’on peut dire ce que l’on veut, sauf si pour des raisons d’intérêt général la Loi a prévu certaines limitations. Et le contrôle de la violation de ces limitations ne peut se faire qu’a posteriori et par le juge.

On sait bien que la fausse « gauche » s’est prise de passion pour la censure. Et de haine pour Rosa Luxembourg disant « la liberté d’expression est d’abord celle de celui qui ne pense pas comme moi ». Mais voilà qu’elle change de braquet. Dans l’ambiance de maccarthysme furieux qui a saisi la presse système après les rodomontades guerrières du Kéké de l’Élysée, certains journaux sont passés en mode « Je suis partout ». Référence à l’organe de délation qui sévissait sous l’occupation. L’un de ceux qui l’animaient, Robert Brasillach a été fusillé à la libération.

Mais voilà qu’il a des successeurs ou plutôt des héritiers. L’un d’entre eux, qui sévit dans l’ultra subventionné Libération, vient de dresser une liste de ceux qui osent ne pas relayer le discours de la presse aux ordres. Ce sont des traîtres au service de la Russie ! Rappelons aux étourdis ou à ceux qui sont enfermés dans une grotte, qu’Emmanuel Macron a déclaré la guerre à ce pays parce que sinon ce sera le retour des sœurs zombres.

Au service de sa triste cause, Monsieur Thomas Legrand vient d’inventer un concept philosophique fulgurant : « LA VÉRITÉ JOURNALISTIQUEMENT ÉTABLIE ». Dont il est rigoureusement interdit de s’écarter, sous peine de dénonciation, d’appel à la vindicte, en attendant probablement la sanction pénale.

« La question n’est pas de savoir s’ils défendent les thèses du Kremlin mais s’ils n’offrent pas, par leur façon de traiter l’actualité hors de toute vérité journalistiquement établie, un réceptacle taillé sur mesure pour la stratégie d’influence russe. »

Pour l’avoir pratiquée pendant 50 ans, je connaissais « la vérité judiciaire », qui est une vérité particulière sur la base de laquelle le juge va prendre une décision à valeur normative en usant de la violence légitime que lui délègue l’État. Son élaboration nécessite une procédure strictement organisée autour d’un débat contradictoire.

Pour m’y être abondamment intéressé, je connais ce que l’on appelle « la vérité historique », et son caractère contingent et changeant, en fonction de la recherche du même nom. Comme l’indiquait le grand historien britannique Quentin Skinner : « jusqu’à présent, le destin universel des explications historiques et même scientifiques fut d’être dépassées. C’est sur ce point que je souhaite m’arrêter : la factualité devrait être distinguée de la vérité. »

En ces temps de questions climatiques et épidémiques à forts enjeux, il y a aussi la « vérité scientifique » qui procède de processus d’élaboration et d’identification ou la dernière des choses est de la considérer comme figée. Comme nous l’indique Skinner.

Enfin depuis les débuts de la civilisation humaine, les philosophes se disputent sans arrêt autour de la notion de vérité objective.

Monsieur Thomas Legrand balaye tout cela. Le réel, c’est ce que lui et ses amis folliculaires propagandistes appointés, définissent. Titulaires de la carte de presse, ils élaborent par conséquent « LA VÉRITÉ JOURNALISTIQUEMENT ÉTABLIE ». Et dressent les listes de ceux qui ne s’y réfèrent pas, en n’oubliant pas de rapprocher cette attitude d’une « trahison au service d’une puissance étrangère ». Dont on rappellera qu’il s’agit d’un crime prévu et réprimé par les articles 411-2 à 411-11 du Code pénal.

Alors tout le monde est prié de ne pas s’écarter de la « LA VÉRITÉ JOURNALISTIQUEMENT ÉTABLIE » de Thomas Legrand et de ses amis.

Les Russes n’ont plus de munitions et attaquent avec des pelles, c’est Pujadas qui l’a dit. Il a dit aussi qu’ils n’avaient plus de tanks et que c’est pour ça qu’ils récupéraient les carcasses de T34 qui ornent leurs monuments aux morts. Ils doivent démonter les machines à laver pour récupérer les puces pour leurs missiles. D’ailleurs ils n’ont plus de missiles. Leur flotte de mer Noire est anéantie (ça c’est Serge July de Libération qui l’a dit). Ils lancent des vagues d’assaut massives et ont perdu plus d’hommes que n’en compte leur armée. Leur économie s’effondre (oupsss ça c’est Nono le neuneu qui l’a dit et il n’est pas journaliste, donc ça vaut pas). L’armée russe c’est rien que des moujiks abrutis, démoralisés et épuisés. Donc une fois qu’ils auront bouffé les ukrainiens ils vont nous attaquer et débouler jusqu’à Brest c’est sûr (Brest Finistère, pas Brest Litovsk, faut pas confondre). Il n’y a pas de néonazis en Ukraine, d’ailleurs il n’y en a jamais eu, Bandera était un résistant antinazi. Etc. etc.

Depuis deux ans, complètement atterrés, nous avons dû assister sur les chaînes d’info et dans la presse de l’oligarchie, aux mensonges et aux délires russophobes de journalistes et d’experts en roue libre. Seules dans la presse système quelques voix ont essayé de garder l’équilibre, et de conserver leur probité. Pour le délateur de Libération c’est encore trop, tout à sa fureur belliciste il désigne les traîtres, les agents de Poutine qui ne respectent pas « LA VÉRITÉ JOURNALISTIQUEMENT ÉTABLIE ».

Alors on va lui rappeler ce que disait Roland Barthes : « le fascisme, ce n’est pas seulement d’empêcher de dire, mais c’est d’obliger à dire ».

Monsieur Thomas Legrand nous y emmène.

Régis de Castelnau

28 Commentaires

  1. Cela vérifie une fois encore la nécessité de maintenir votre espace de contre information. J’imagine que le camp de la vérité a des démangeaisons quand on lui rappelle que Vu du droit se porte bien. Ils ont interdit Rumble, RT et que sais-je encore. On garde notre joie mauvaise devant l’élimination des nazis européens et ukrainiens par l’armée russe, qui rend à cet effet, un bien grand service à l’humanité.
    A l’heure des VPN et de la traduction automatique, celui qui choisit néanmoins l’ignorance et le divertissement qui va avec n’aura que ce qu’il mérite.

  2. Thomas Legrand toujours aussi suffisant, que ce soit dans les médias oligarchiques ou dans les médias gouvernementaux. Merci pour votre veille vigilante qui nous apporte un peu de réconfort.

  3. Monsieur Thomas Legrand ne sera jamais fusillé comme « collabo »… Il n’a pas l’once d’un millième du talent poétique ni le commencement d’un début de l’oeuvre littéraire de Brasillach.

  4. Bonjour,
    Totalement d’accord avec vous en ce qui concerne Thomas Legrand et Libé… mais que penser du journal Le Monde, le fameux journal « de référence » , devenu plutot de « révérence », qui dénonce Jean-François Achilli, journaliste à Franco-Info, pour avoir soi-disant collaboré à la rédaction d’un ouvrage de Jordan Bardella ? Même si je n’ai aucune sympathie pour le R.N., les méthodes mensongères et puantes de cette presse et médias inféodés à nos oligarques bien Français ceux-la, ayant fait élire Macron, me dégoutent.

    • Laissons aux historiens et aux tribunaux le soin d’établir la vérité ou du moins de rassembler de façon collégiale des preuves ou du moins des indices concordants pour l’étayer.
      Sans oublier le recul du temps.

      Quant aux journalistes, ils n’ont ni le temps, ni les moyens, ni la possibilité de travailler ensemble…
      Laissons les rapporter les faits et les commenter et donner ainsi à leurs lecteurs les moyens d’y réfléchir !

  5. Thomas LEGRAND avait déjà évoqué ce concept de « vérité journalistiquement établie  » en 2018 sur France Inter.
    Pour ce qui le concerne, il est historiquement et factuellement établi que c’est un pur fasciste.

  6. D’ailleurs il n’y a pas de vérité scientifique, il n’y a qu’une méthode, une éthique, une épistémologie et une ou plusieurs institutions qui les incarnent : académie, publications à comité de lecture, procédures transparentes et rigoureuses de validation, de reconnaissance et de répudiation, sans lesquelles rien de tout cela ne s’actualise.
    Il n’y a aucun équivalent pour ce que cet individu appelle « le journalisme ». La validation est politique, cléricale et ancrée sur le pouvoir politique en place, raison pour laquelle, au cas où il ne l’aurait pas vu, la confiance est au sous-sol.

  7. Un soir de cette semaine, je suis allé à une réunion d’information à connotation russophobe sur la guerre OTAN – Russie dont l’Ukraine sert de proxy. J’ai posé la question de savoir s’il n’y avait que la guerre seule alternative et si une négociation pour sortir du conflit ne pouvait pas être envisagée ? Je me suis fais huer. Je suis vraiment pessimiste pour l’avenir de mon pays.

  8. Suffit pas qu’une vérité soit  » journalistiquement établie « , encore faut-il qu’elle ne vienne pas semer le trouble dans l’esprit de nos compatriotes …
    Libé, Le Monde et Cie, ce n’est pas de la désinformation ou du fake news, nan ils sont pas assez cons pour ça, c’est de l’information très sélective et l’omission du reste …

    • Il n’en reste pas moins que le péché par omission reste un péché, que ce soit contre Dieu ou la Démocratie.

  9. Je n’aime guère ce que vous dites. Ça ne m’empêche pas de vous lire à l’occasion et de toujours défendre votre droit à le dire tout comme le mien à vous lire, à différer et éventuellement à écrire un avis différent voire opposé. Sinon, pourquoi nous sommes-nous battus pour la liberté telle que la chantait Tom Robinson dans « Power in the Darkness » : la liberté pour tout ce que nous ne sommes pas, aussi.

    • Vous avez un cerveau
      Ils ont inventer la petite maison dans sa prairie
      Sur le fond s’est tanquillos

  10. Thomas Legrand, c’est ce personnage qui prétendait il y a peu que Sonia Mabrouk n’est pas journaliste.
    Il ajoutait qu’elle n’interviewait que Michel Onfray (quelle horreur !) et le professeur Raoult.

    Sonia Mabrouk avait dénoncé les mensonges de Legrand. Elle avait donné le numéro de sa carte de journaliste, elle avait précisé qu’elle n’avait jamais interviewé Raoult.

    Goebbels disait que « plus le mensonge est gros, plus il passe ».

  11. Thomas Legrand est le type même de journaliste (ça foisonne dans tout ce qui est mis en valeur dans notre culture qui se présente comme la seule valable ,qui se retrouve dans la presse qu’on ne lit ni n’écoute plus , si l’on n’a pas besoin d’en faire des compte rendus et qu’on n’interroge pas si l’on tient à s’informer.
    ces journalistes de service n’ont plus que leur carte pour avoir l’air de faire leur métier . Ils se contentent de narrer , romancer et ergoter par manque d’imagination , de sens du travail bien fait ,d’intelligence et de moralité basique.
    Nous sommes sauvés par tous ceux qu’ils veulent censurer car ils deviennent trompeurs , répétitifs et irritants .
    Merci à tous ceux qui , comme vous , ne prennent pas les lecteurs et auditeurs pour des demeurés.

  12. Leur problème, c’est que grâce à internet, un bon vpn et un bon traducteur en ligne , n’importe qui a accès au monde entier. Et quand on a accès à Crooke, Martianov, Johnson, Korybko, MacGregor, MoA, ZeroEdge, The Duran, Bhadrakumar, Jacques Baud, BlackMoutain, Simplicius, BigSerge, Strategic Culture, Pilger, Greenwald et j’en passe, tous les petits Jean foutre médiatiques franchouillards sont réduits à l’état de nains planétaires, de perroquets qui se prennent pour des coqs parce qu’ils criaillent sur un tas de fumier . Au niveau mondial, absolument aucun n’est connu. Aucun . Les seuls Français dont on entend parler en bien ( Macron suscite une ironie méprisante), dont on entend parler tout court sont Todd et Villepin.
    Même Onfray est une truffe totale en fait d’affaires étrangères. Ils tombe dans les panneaux les plus grotesques et nourrit un mépris abject pour les malheurs des Palestiniens, il ose parler de, je cite, « jérémiades permanentes » , et ce, en plein massacre. Abject

  13. Cette » vérité journalistiquement établie » comme les rodomontades présidentielles ne signifieraient-elles pas tout simplement que les jeux sont faits ?

  14. Cher M. de Castelnau, je partage tout à fait votre indignation face à ce nazillon de service à la solde de la grande bourgeoisie militariste française,en mal de relancer le complexe militaro-industriel français comme succursale de celui du maître américain afin de mener à bien la collaboration des nouveaux vichystes avec le nouvel Axe otaniste commandé par les USA pour un nouveau LEBENSRAUM à l’Est, version Macron et cela à même les deniers publics détournés des régimes de pensions, des mesures sociales et par la répression des travailleurs.
    Là où je me surprends, c’est sur votre apparente surprise que ce prêchi-prêcha fasciste ait recours à la délation pour censure à fin de répression.Toute l’histoire de ces propagandistes fascistes, tantôt déguisés en «journalistes», tantôt en «socialistes», tantôt en «démocrates», tantôt en «populistes», incapables de soutenir la moindre confrontation aux faits et à la vérité ont de tout temps fini par promouvoir la délation,la censure et la répression la plus brutale afin d’imposer la dictature de la classe de leur maître capitaliste.
    Cette théorie débile de «vérité journalistiquement établie» qui remplace celle «de racialement supérieure» ou de «démocratiquement supérieure» est de la même essence que «cet ordre international gouverné par des règles» c’est-à-dire une théorie du 2 poids,2 mesures, du «paradis du Golden billion» exploitant la «jungle du sud global» en lui mentant effrontément et impunément.
    Cette dérive fasciste de la délation à la censure pour aboutir à la répression barbare mortifère est dans l’ADN même du capitalisme dont l’exploitation de l’homme par l’homme est le fondement existentiel.
    «Sans exploitation de l’homme par l’homme, il n’y aurait pas d’exploitation entre nations» ( Karl Marx).
    Avec tout le respect que je vous porte, je me permets de vous soumettre qu’il ne suffit plus de dénoncer ces Goebbels stipendiés du capital, il faut s’attaquer au système capitaliste et à ceux qui les engraissent pour mentir et manipuler le peuple afin d’en faire de la chair à canons dans leurs guerres de rapines et de pillage démoniaques sous le faux drapeau de la «démocratie» des capitalistes rapaces.

  15. Maître,
    permettez-moi de vous infliger une vérité établie sur une base historique:
    Quand vous voulez établir un monopole vous ne vous montrez pas regardant sur les moyens!
    Thomas Legrand veut le monopole de la presse sur les subventions et donc le peu de lecteurs qui s’interessera encore à ce gloubi boulga.
    C’est la vérité de Rockfeller, qui lui, éliminait avec talent au moins ses concurents sans regarder aux moyens employés.
    Avec Thomas Legrand cela se limitera à dresser des liste, summum de son talent littérairre. On a aussi les Brasillach de notre époque avec le « talent » idoine.
    Le véritable danger est qu’il exécute probablement une commande pour des gens plus talentueux et moins recommendable car il s’inscrit dans la lignée des récipiendaires du fond marianne pour lequel aucune sanction n’a eu lieu.

    Je vous renouvelle ma proposition d’entraide, comme cela vous aurez au moins la satisfaction en m’aidant à me faire connaitre d’obliger Monsieur Legrand a gaspiller un peu plus de papier et d’encre.

    Dans cette attente, je vous encourage de toute ma force à continuer le combat sans vous étouffer, un systéme en faillite multiplie ce genre de peau de bannanes et bien pire.

  16. Virginie Despentes fait de nouveau parler d’elle.
    Elle met en scène une pièce intitulée « woke ».
    Elle fait l’éloge du wokisme.
    Des journaux de gauche font l’éloge de cette pièce qui « combattrait l’extrême-droite ».
    Il semble que l’éloge le plus appuyé vient d’une journaliste de « l’Humanité ». C’est effarant quand on pense qu’autrefois ce journal (que j’ai lu pendant des décennies) mettait en exergue les luttes sociales.
    Le wokisme, c’est l’abandon total de tout combat social. C’est une idéologie venue des USA et nettement soutenue par des capitalistes américains très riches.

    Cette idéologie prétend être « antiraciste ». En fait, elle est racialiste et, en France, le groupe le plus woke est le Parti des Indigènes de la République. Selon une de ses dirigeantes, les couples mixtes, c’est « pourri ».

    Cette idéologie se prétend aussi « féministe », mais c’est à géométrie variable.
    Bon nombre d’agressions sexuelles sont ignorées par ces pseudos « féministes ».
    Que « l’Humanité » soutienne cette idéologie montre la dérive totale de ce journal.

    Le 21 février, j’ai écrit que les articles actuels de ce journal lus sur Internet me déplaisent.
    En revanche, j’apprécie certains anciens journalistes de « l’Huma » : par exemple Jack Dion (maintenant à « Marianne ») et Frédéric Durand (maintenant souvent chroniqueur sur CNews).

    • Concernant Virginie Despentes, le 5 juin 2020, j’avais écrit le commentaire suivant.
      —————————————————
      Virginie Despentes a prétendu qu’il n’y avait jamais eu de ministre noir en France.
      Décidément, certains « intellectuels » auto-proclamés (et proclamés comme tels par la bien-pensance) sont des « ignorantus, ignoranta, ignorantum » (cf « le Malade Imaginaire » de Molière).

      Mme Despentes n’a jamais entendu parler de Sibeth Ndiaye, Christiane Taubira, Rama Yade ou Kofi Yamgnane.

      Ajoutons que, de 1947 à 1968, le président du Sénat (1) s’appelait Gaston Monnerville, il était d’origine guyanaise, mais sénateur du Lot. S’il avait été encore à ce poste l’année suivante, il aurait été président de la République par intérim (démission de De Gaulle) (2).

      Notons que, dans les gouvernements de la IVe République et des débuts de la Ve République, on trouvait : Félix Houphouët-Boigny, Léopold Sedar Senghor, Philibert Tsiranana, Modibo Keita, Hubert Maga, etc…

      Plus tard, il y en eut très peu. Pourquoi ? Parce que les pays d’où ces ministres étaient originaires (Côte-d’Ivoire, Sénégal, Madagascar, Mali, Dahomey, …) devinrent indépendants et ils en furent les présidents ou eurent des responsabilités.

      (1) Sous la IVe République (1947-1958), le Sénat s’appelait « le Conseil de la République ».

      (2) D’avril à juin 1969, le président par intérim fut le successeur de Monnerville : Alain Poher.
      —————————————————————————-
      Ici, cela montre l’inculture de cette personne, mais il y a plus grave.
      Après les assassinats à « Charlie-Hebdo », Virginie Despentes avait tenu des propos totalement scandaleux, faisant l’éloge des terroristes :
      « J’ai été aussi les gars qui entrent avec leurs armes. Ceux qui venaient de s’acheter une kalachnikov au marché noir et avaient décidé, à leur façon, la seule qui leur soit accessible, de mourir debout plutôt que vivre à genoux. J’ai aimé aussi ceux-là qui ont fait lever leurs victimes en leur demandant de décliner leur identité avant de viser au visage. J’ai aimé aussi leur désespoir. »

  17. mais qui écoute ou lit ce genre de militant qui se fait passer pour journaliste et ne fait que travestir « les faits incontestablement reconnus  » pour les faire correspondre à son idéologie ??? qui ??

Laisser un commentaire