
Entre la première révolution industrielle, entamée en Angleterre au XVIIIe siècle et la seconde commencée dans la deuxième moitié du 19e pour se terminer en 1914, la bourgeoisie devenue pouvoir économique est arrivée au pouvoir politique au détriment de l’aristocratie. L’outil philosophique et juridique de cette prise de pouvoir fut la « doctrine libérale » avec ses conséquences politiques et institutionnelles. Ce nouveau système de domination, celui de l’exploitation capitaliste s’est installé à peu près partout en Occident. Mise en danger par les troubles sociaux violents conséquences du grand massacre dû à la guerre impérialiste de 14/18, la bourgeoisie céda ensuite à la tentation consistant à liquider les systèmes de démocratie représentative pour installer, comme l’avait prévu Jack London dans son célèbre livre « Le talon de fer » des dictatures féroces. L’exploitation capitaliste prenant alors une forme terroriste. Comme l’ont démontré, à l’époque des organisations de masse, les expériences italiennes et allemandes, la meilleure solution pour les bourgeoisies a consisté à s’appuyer sur la base de masse fournie par la petite bourgeoisie contre le prolétariat. Le véritable fascisme, celui de l’entre-deux-guerres et ses continuations postérieures, reposait sur la mobilisation de ces couches sociales particulières.
Finalement aujourd’hui, dans un Occident confronté à la crise interne du néolibéralisme, et à la montée du monde multipolaire, le Capital mobilise de nouveau les petites bourgeoisies occidentales pour tenter de retarder l’avènement du Sud global. Pour ce faire, il travaille à mettre en place des sociétés autoritaires en utilisant à nouveau les couches moyennes, mais de façon segmentée cette fois-ci.
En France, le pouvoir réel appartient à une ploutocratie, qui a installé à sa complète et servile disposition un personnel de politiques et de hauts fonctionnaires d’une médiocrité sidérante. Elle est propriétaire en direct d’un système médiatique qu’elle a totalement verrouillé, et qui est le relais de sa domination idéologique. Appuyé par un corps enseignant déclassé qui cache, derrière quelques vagues pulsions démocratiques, une fidélité politique et idéologique sans faille, comme l’ont démontré les élections législatives de 2024. Quant à la répression pour contraindre les couches populaires à la sagesse, cette oligarchie dispose de deux éléments essentiels, une hiérarchie policière totalement dévouée à son pouvoir, et un système judiciaire où une magistrature de couches moyennes sociologiquement et idéologiquement très homogènes se comporte comme le pire des garde-chiourmes. Capable d’une violence telle que celle qu’il a affichée au moment de la crise des gilets jaunes. Sans parler des couches intellectuelles et artistiques, en général d’une médiocrité abyssale, et totalement asservies. Laurent Lafitte et Juliette Binoche viennent, à l’ouverture du festival de Cannes, de nous donner à entendre leurs insupportables cours de morale entre champagne et petits fours.
Finalement, les chiens ne font pas des chats. Pour asseoir et essayer de préserver sa domination, si la bourgeoisie néolibérale n’utilise pas exactement les mêmes méthodes de violence brutale qui furent les siennes dans l’entre-deux-guerres, avec les résultats que l’on connaît, elle balance à nouveau le libéralisme politique par-dessus bord. Et s’appuie sur les mêmes couches sociales.
Cette petite bourgeoisie qui ne lui a jamais manqué.
LU-MI-NEUX !!! CQFD!!!
Oui, et quid de la gauche collabo.
Je ne parle pas seulement du marais socialo -ecoligiste. Mais aussi et surtout de ces véritables garde-chiourmes trotskystes, éternels idiots utiles de la ploutocratie.
Je prends l’exemple qui m’a le plus marqué lors des élections de 2017.
Un blogueur célèbre americano-trotskyste que je lisais encore un peu à l’époque, bien qu’avec de plus en plus d’interrogations, appelle, pour la primaire de la gauche, tous les électeurs de Meluche à voter pour Hamon car, pretendait-il, d’une part Meluche n’avait aucune chance de gagner la présidentielle et qu’en plus, « chers camarades » , « Meluche et Hamon, c’était la même chose ».
On sait que Meluche a gagné cette primaire et étonnement, ce blogueur, soudainement , ne considérait plus du tout que Meluche et Hamon était la même chose. Au contraire il disait que Meluche était pire que la peste et le choléra et qu’en conséquence il en appelait à voter….Macron…
Promettant « de le marquer à la culotte » ce qu’il n’a JAMAIS fait en huit ans.
Voilà la gauche trotskyste.
Pour être tout à fait objectif, la « petite bourgeoisie réactionnaire » c’est typiquement et scientifiquement l’électorat de Mélenchon… petits intellos déclassés, sous-cadres citadins radicalisés, petites élites ethniques puritaines, bureaucraties du public et du privé… bref, on est très loin des sociologies populaires (ouvriers et employés) qui votent massivement au RN contre le globalisme. D’ailleurs, tout ce petit monde (centriste et mélenchoniste) s’allie aux élections « contre la populace lepéniste ». En cas d’élection, la bisbille entre Rima Hassan et Raphaël Glucksman à propos de « génocide » cesse immédiatement pour s’allier tous ensemble contre le vilain Gaulois réfractaire. C’est dire dans quel théâtre nous sommes. Mélenchon a dépassé Zemmour en ce qui concerne la rhétorique incendiaire de guerre civile et la segmentation inter-ethnique. Où croyez-vous que cela mène ? Quelle majorité sociologique espérez-vous fédérer « contre le RN » sinon la bourgeoisie centriste et la petite-bourgeoisie gauchiste (alliée à la bourgeoisie ethnique et au lumpen-prolétariat réactionnaire) ?
Vous êtes vraiment trop confus et trop bête tout court pour qu’on vous réponde. Comme Enguerrand que je soupçonne être vous sous un autre pseudo, vous êtes pathetiquement bête, mélangez tout et empilez les couches d’un sorte d’hamburger indigeste de crétinerie réac.
Lamentable.
Soyez sympa, au vos réponses sous les miens, je ne lis pas vos posts , essayez d’éviter les miens. Merci.
Monsieur D’Aras,
vous finirez bien par vous noyer dans vos abus de langage.
S’asseoir au bord de la rivière et vous regarder passer …
La bourgeoisie a toujours trahi le peuple. Les thermidoriens ne céderont jamais le pouvoir en « occident ». Les atrocités du XXe siècle sont pour elle un moindre mal à faire subir. Les analyses marxistes et léninistes, pourtant tellement claires, sont occultées et disparaissent ainsi peu à peu de la mémoire collective. Et le danger pour cette classe en est encore plus grand. Il couve, jusqu’à l’explosion soudaine et féroce. L’absence d’organisation d’une révolte populaire jettera dans les rues des masses totalement incontrôlables, irraisonnées et brutales. Malheur aux vaincus !
Voici ce qu’écrivait Victor Hugo à propos de la « bourgeoisie » :
« On a voulu, à tort, faire de la bourgeoisie une classe. La bourgeoisie est tout simplement la portion contentée du peuple. Le bourgeois, c’est l’homme qui a maintenant le temps de s’asseoir. Une chaise n’est pas une caste. »
Il ne manque donc que des citoyennes et des citoyens qui aient la volonté et le courage de se lever et pas seulement pour aller voter.
Je ne sais pas à quelle époque de sa longue vie Hugo a écrit ça, mais même vers 1880 quand il avait 80 ans, la notion de bourgeoisie était très différente de ce qu’elle est maintenant.
Quand RdC parle de bourgeoisie, il parle de la grande, de ce que les anglo-saxons appellent l’overclass, celle qui, par sa richesse et son réseau peut se dispenser de toute aide collective.
Quand Hugo parle de bourgeoisie , il parle de tout le spectre de ce qui n’est ni aristo ni prolo. Et ce n’est pas une caste car elle n’est pas verrouillée par la seule naissance.
Les Anglais lui ont fait partager le pouvoir(puis le prendre) lors de la Glorieuse Révolution de 1689 et la création du statut de gentleman qui associait aristos au moins prospères et bourgeois au moins cossus depuis au moins deux generations, possédant les bonnes manières et capables de mourir en duel.
Les USA la mettent seule au pouvoir en 1776
La Française copie en 1789 puis arrache le pouvoir en 1792.
Napoléon essaye de la réconcilier avec l’aristocratie , puis Louis Philippe.
Elle prend définitivement le pouvoir en 1850. Puis elle écrase dans le sang le plus impitoyable et pour des decennies, tout mouvement ouvrier lors de la Commune.
Depuis, elle règne sans partage. Avec un gros bémol en septembre 44 où après avoir massivement collaboré, terrifiée par le FTP, elle se soumet, de très mauvaises graces, aux exigences de de Gaulle et du CNR.
Le gaullisme essaye de la domestiquer et s’y brise les dents en 1969, vaincu.
Depuis elle règne sans partage.
La petite bourgeoisie( aujourd’hui les diplômés du supérieur) lui sert de force supplétive, tout comme le lumpen proletariat( actuellement, les immigrés).
En fait, l’erreur de Castelnau, c’est de ne pas définir la petite bougeoisie.
C’est quoi? La classe « moyenne »? Les diplomés de l’enseignement supérieur? Les petits patrons? Les cadres supérieurs? Les avocats? Les notaires? Les médecins? La haute fonction publique? Les officiers de l’Armée?
Quid?
En fait on connait la grande bourgeoisie: C’est celle du grand Capital.
Les « cent familles », les synarques, et nos milliardaires…
Mais les autres..?
Oui les autres…Ceux qui votent Macron selon leurs intérets bien calculés…
Petite bourgeoisie? Analyse pas trés marxiste…
Lire « La métamorphose du bourgeois » de Jacques Ellul, 1967. L’argument en est le suivant : la société bourgeoise se nourrit des critiques qui lui sont adressées, elle les ingère et les digère, génération après génération, conservant et renforçant ainsi sans cesse son pouvoir. La critiquer n’est donc pas la bonne façon d’en venir à bout.
Alors là, chapeau ! Je dis cela depuis très longtemps, mais beaucoup moins bien.
Il est clair que le microcosme cannois constitue la quintessence de la petite bourgeoisie à la française, d’où mon quasi boycott des salles obscures, à peu d’exception prés : 2006, « OSS 117, Le Caire nid d’espions », avec Jean Dujardin, vu avec mon père avant son placement en EHPAD, et 2023 « Vaincre ou mourir ».
Des retransmissions TV permettent parfois de consommer autre chose que des navets, mais il suffit que le ciné soit subventionné avec mes impôts, je ne vais pas en plus m’asservir volontairement à la propagande mamonesque.
Si César étant le roi de l’industrie de l’abrutissement, je ne tiens pas à lui rendre quoique ce soit …
La première vérité de ce texte vigoureux est dite sans être dénoncée ; il s’agit de la grande faillite du projet éducatif qui est aussi consubstantiel au projet dit républicain. J’appartiens précisément à la même génération qui s’est saoûlée à mort avec « l’Éducation », sésame universel qui devait résoudre tous les problèmes (je lisais encore récemment l’article d’une blogueuse dissidente connue intitulé « l’Éducation, clée du souverainisme » Rien que ça !).
La société s’est mise alors insensiblement à tourner non plus en fonction de ses besoins d’ensemble mais pour nourrir le gouffre de sa machine éducative, d’ailleurs réputée chroniquement « à court de moyens », en assurant d’abord une position privilégiée à ses cosaques, soit tous les produits formatés qui en sortaient.
E. Todd, entre autre (Lasch), a bien démontré la dérive et le résultat pervers de ce système qui a fini par recréer une fragmentation féroce de la société entre bourgeoisie/petite et grande et prolétariat/laissés pour compte à travers le signe social du diplôme dispensé par le Moloch Académia, le premier clan masquant les immenses disparités de condition en son sein par tous les artifices de la fausse conscience de classe largement forgée par le système éducatif.
En prenant par exemple techniquement modèle sur la Suisse (mais j’aurais pu prendre la France des trente glorieuses), où l’économie se porte le mieux en Europe occidentale avec aussi le moins de diplômés de l’enseignement supérieur par rapport à la population, il faudra rebâtir pour la France un système d’instruction publique en fonction de ses besoins et ses objectifs en démantelant l’usine à gaz éducative présente et ses foules parasitaires éduquées dans les seules limites utiles à la grande bourgeoisie.
Todd a surtout démontré qu’avec son « tout education » et ouverture de masse à l’enseignement supérieur , il s’est effectué, dans tout l’occident, un effondrement de niveau intellectuel des diplômés du supérieur transformés en bachoteurs ignares, bêtes et conformistes.
Mais ça bien sûr, avec sa manie du nivellement par le bas, ça arrangerait la gueule des gens de gauche de l’admettre.
Il n’y a jamais eu d’ouverture de masse dans l’éducation. Mais sélection à outrance en vu des postes clefs, et favoritisme éhontés des minables de l’enseignement public vis à vis de leurs rejetons. Facile, ils connaissent les sujets des concours à l’avance. Et le devine Castelnau, en font profiter leur Maitres, de la caste sociale supérieure. Piston, piston.
Bourdieu l’avait déjà signalé.
Ne faites pas du droitisme sur le sujet de l’éducation des masses. Ceci est faux, absurde.
Vous pouvez arrêter deux minutes de faire votre bourrin ?
Vous comparez le pourcentage de diplômés du supérieur dans une classe d’âge en 1935 , puis en 1970 et aujourd’hui et vous éviterez de dire des conneries
Veuillez m’excuser le hors sujet, mais à l’instant, le site du Figaro fait côtoyer deux titres:
« En exigeant une reddition de l’Ukraine, Vladimir Poutine campe sur sa position maximaliste »
Et juste au dessous:
« Israël va prendre «le contrôle de tout le territoire» de la bande de Gaza, annonce Benyamin Netanyahou »
Et ça bien sûr, ce n’est pas une « position maximaliste »
Sacré médias français de merde.
Mais aussi, pourquoi je vais y voir moi.
C’est le nouveau « Manifeste du parti communiste » ! En tout cas ça y ressemble.
Manque la seconde partie concernant les tâches opérationnelles « qu’appelle la période historique actuelle « .
Avec la défaite militaire des globalistes otanisés en Ukraine, le système ultralibéral va s’effondrer tout seul.
Dans les années 1980 , je lisais(encore) le Diplo, et a chaque numéro, je dis bien chaque numéro, il y avait au moins un ou deux interminables articles de deux pages qui nous démontraient savamment que c’était imminent, sûr et certains, craché, juré, les USA étaient au bord du collapse…
Ils disaient aussi que la déréglementation ( mot remplacé au début des années 90 par le plus positif et internationaliste « mondialisation » grâce à la cellule de com du MEDEF) allaient susciter de telles résistances qu’elle ne saurait survivre à…Reagan.
Des conneries dans ce genre, j’en ai lu un nombre absolument incroyable.
Se payer de mots ne fait rien avancer, ça ne fait qu’entre tenir l’espoir qui n’est qu’un abandon de volonté.
On pouvait lire la même chose sur Agoravox (le collapse des USA, guerre civile et tout et tout..) dans les années 2000/2010 où les MMe Irma nous prédisait le naufrage dans les 5 ans
Démarche, Bechade, Jorion. Depuis 17 ans, ils nous disent que l’apocalypse financière est pour l’année qui vient.
Et depuis trois ans, combien nous disent que les Ukrainiens vont s’effondrer dans moins de six mois?
Ces dernières années, combien nous ont dépeint le Hezbollah comme une entité invincible et « l’axe de la résistance » irano-chiite triomphant sur un Israël fini..
Raz le bol de tous ces gens qui, au prétexte de contrer la délirante et débile propagande officielle, tombent exactement dans le même travers de méthode Coué et de châteaux en Espagne.
Par exemple, dans l’AMC, l’argument à la con à la mode pour dire que les Ukrainiens meurent beaucoup plus que les Russes c’est de comparer le nombre de corps échangés: 1/27.
Et alors? Il y a 50 raisons qui peuvent expliquer ce différentiel. Ben non, tous, ils sautent à pieds joints.
Dans le genre débile, il y a une paire d’année, l’AMC disait que comme les Russes tiraient 7 fois plus d’obus , ils faisaient 7 fois plus de victimes. On peut difficilement faire plus idiot.
Ils avaient aussi inventé le hachoir offensif à Bakmut. D’entrée c’était débile. Un hachoir est défensif, jamais offensif. Mais non, le hachoir offensif russe de Bakmut tuait 10 Ukrainiens pour un Russe. Sourovikine les a tous calmé en révélant qu’au mieux, le rapport était de 1,4 , pas 7.
Fatiguant
Ben oui, 40 ans aprés Reagan, ils sont bien au bord du « collapse », voire de l’effondrement en bon français…Il faut du temps c’est tout…
Ça fait un sacré bord ça. Et dans 40 ans, ils seront toujours au bord?
C’est comme la fille presque enceinte.
Puis-je me permettre de vous aider?
L’apocalypse c’est maintenant, mais comme en URSS dans les années 90, les boulangers continuerons à cuire le pain chaque jour.
Vous pouvez définir « apocalypse » svp?
Entre le fin de l’URSS et l’an 2000 , en Russie, il y a eu une surmortalité de 14 millions de personnes victimes de la misère, de la toxicomanie, du système de santé qui n’existait plus, de la violence omniprésente du fait de l’effondrement de l’état, des suicides, de la malnutrition et de tous les fléaux du chaos.
Si vous pensez que la France en est là, consultez.
Votre texte décrit une analyse critique de l’évolution du capitalisme et de la bourgeoisie depuis les révolutions industrielles jusqu’à nos jours. Vous abordez plusieurs points clés :
– La montée de la bourgeoisie : Pendant les révolutions industrielles, la bourgeoisie est passée d’un pouvoir économique à un pouvoir politique, remplaçant l’aristocratie grâce à la doctrine libérale. Cette montée a conduit à l’exploitation capitaliste en Occident.
– L’entre-deux-guerres et le fascisme : Face aux troubles sociaux après la Première Guerre mondiale, certaines bourgeoisies ont opté pour des dictatures féroces, comme le fascisme en Italie et en Allemagne, s’appuyant sur la petite bourgeoisie contre le prolétariat.
– La situation actuelle : Aujourd’hui, face à la crise du néolibéralisme et à la montée du monde multipolaire, le capital utilise à nouveau les couches moyennes de manière segmentée pour mettre en place des sociétés autoritaires et retarder l’émergence du Sud global.
– Le cas français : Selon votre analyse, la France est dominée par une ploutocratie qui contrôle le système médiatique et politique, avec une répression policière et judiciaire sévère contre les couches populaires, comme illustré lors de la crise des gilets jaunes.
Historiquement, les révolutions industrielles ont transformé les sociétés et les économies mondiales. La première révolution industrielle a commencé en Grande-Bretagne au XVIIIe siècle avec l’industrie textile et s’est étendue à d’autres secteurs grâce à des innovations technologiques comme la machine à vapeur. La deuxième révolution industrielle a introduit l’acier, l’électricité et le pétrole, conduisant à de nouvelles formes d’organisation capitaliste.
Ces transformations ont eu des impacts sociaux majeurs, notamment l’urbanisation et l’exploitation des travailleurs, mais ont aussi permis des avancées syndicales et des améliorations sociales. Cependant, votre texte met en lumière les aspects plus sombres de ces évolutions, notamment l’exploitation et la répression des classes populaires par les élites économiques et politiques.
que pensez vous de l’empoisonnement de Juan Branco ?
Pour avoir vécu en Inde, je peux vous dire qu’on peut s’enpoisonner en mangeant ce qui est vendu directement dans la rue, et j’en ai fait l’amer expérience.
Je crois que le Sénégal ne me semble pas plus hospitalier à ce niveau d’hygiène.
sauf que visiblement il a été malade dans l’avions, avant d’atterrir au Sénégal
Branco, le Navalny du pauvre?
Et D’Aras le nain posteur ?
Je vous lis tout de même et je vois Me. que vous maîtrisez notre histoire sociale et politique : « Pour asseoir et essayer de préserver sa domination, si la bourgeoisie néolibérale n’utilise pas exactement les mêmes méthodes de violence brutale qui furent les siennes dans l’entre-deux-guerres, avec les résultats que l’on connaît, elle balance à nouveau le libéralisme politique par-dessus bord. »
L’épisode que j’évoque fait référence à une page méconnue mais révélatrice de l’histoire sociale et politique de la France : l’expulsion d’immigrés polonais ayant participé à des grèves dans l’entre-deux-guerres, notamment lors de la grande grève des mineurs de 1934 dans le Nord et le Pas-de-Calais.
Contexte historique
Après la Première Guerre mondiale, la France, en pleine reconstruction et confrontée à une crise démographique (destruction de la main-d’œuvre masculine), a fait appel massivement à une main-d’œuvre étrangère. Les Polonais représentaient une part importante de cette immigration, notamment dans les bassin miniers du Nord-Pas-de-Calais, sous l’impulsion d’accords bilatéraux (notamment le traité franco-polonais de 1919).
Des dizaines de milliers de travailleurs polonais furent employés dans les mines, souvent dans des conditions très dures, avec de bas salaires, un logement précaire et une forte discrimination sociale et culturelle.
La grève de 1934 et la répression
En 1934, face à la baisse des salaires, à l’intensification du travail et à la misère généralisée, une grève massive éclata dans le bassin minier du Nord. De nombreux ouvriers polonais y participèrent activement, aux côtés de leurs collègues français.
La réaction des autorités françaises fut brutale :
Plusieurs centaines de grévistes polonais furent arrêtés, fichés comme « éléments subversifs ».
Beaucoup furent expulsés manu militari vers la Pologne, souvent sans leurs familles, avec interdiction de revenir en France.
Le prétexte utilisé était souvent administratif (non-renouvellement de cartes de séjour, « atteinte à l’ordre public »), mais le fond était clairement politique et antisyndical.
Une double injustice
Ces expulsions sont d’autant plus marquantes qu’elles ont touché des travailleurs qui avaient souvent servi la France avec loyauté, certains ayant même combattu durant la guerre. Elles illustrent une instrumentalisation xénophobe de la précarité des immigrés pour briser les mouvements sociaux.
Il faut rappeler que les mineurs polonais n’étaient pas protégés par le droit de grève dans les faits : tout engagement syndical ou contestataire pouvait leur valoir l’expulsion, ce qui les plaçait dans une situation de sujétion quasi coloniale, malgré leur statut européen et chrétien.
Mémoire et reconnaissance
Cet épisode a été longtemps passé sous silence dans l’histoire officielle. Ce n’est qu’à partir des années 1980-1990 que des historiens (comme Alfred Wahl, Jean-Claude Lescure, ou plus récemment Anna Dziengel-Jankowska) ont documenté ces expulsions et la mémoire douloureuse de cette diaspora polonaise. Le sujet fait désormais partie de l’histoire sociale de l’immigration en France, souvent redécouvert dans les familles descendantes de mineurs.
Hors sujet.
VOUS SAVEZ LIRE OU COMPRENDRE LE FRANÇAIS AVANT D’ECRIRE N’IMPORTE QUOI ?
« Pour asseoir et essayer de préserver sa domination, si la bourgeoisie néolibérale n’utilise pas exactement les mêmes méthodes de violence brutale qui furent les siennes dans l’entre-deux-guerres, avec les résultats que l’on connaît, elle balance à nouveau le libéralisme politique par-dessus bord. »
Bonjour.
Une fois de plus, car c’est une tendance récurrente des marxistes, la bourgeoisie est englobée en une seule entité. Qui plus est alignée derrière ce que les thuriféraires du grand Karl sont bien obligés de distinguer comme la haute bourgeoisie.
La bourgeoisie n’est pas une classe homogène (comme aucune d’ailleurs). Et en particulier, la petite bourgeoisie de la « France périphérique », celle des Gilets Jaunes des origines, notamment, n’a rien de commun avec celle des centres-villes employée comme cadre par les multinationales.
Denis Collin, dans l’un des ouvrages où il avait contribué il y a quelques années, l’a très bien montré.
C’est cet aveuglement qui empêche les marxistes de pouvoir même entrevoir une autre voie que le socialisme. Une voie comme la 3ème dont De Gaulle était un des promoteurs (tiens, encore un petit bourgeois opposé au grand capital…).
Copie certes utile, M. De Castelnau, mais peut mieux faire sans doute.
Cordialement.
Luc Laforets
http://www.1P6R.org
Il faut être cohérent monsieur.
D’abord vous reprochez à RdC d’englober toute les bourgeoisies dans un seule classe.
Puis deux lignes plus loin, vous dîtes qu’il fait le distinguo entre la grande et la petite.
Faudrait savoir.
Ceci dit, pour la 3e voie gaullienne, je ne sais pas si vous avez raison mais je suis d’accord avec vous.
A noter qu’en proposant cette idée géniale et pleine de bon sens, de Gaulle s’est retrouvé face aux larbins pompidoliens et centristes de l’oligarchie horrifiés par la perspective de partager le pouvoir dans les entreprises avec le salariat d’une part, et toute la gauche de l’autre horrifiée à l’idée de voir s’assécher son cheptel d’opprimés. Sans compter tous les veaux qui ont suivi les uns et les autres par moutonnerie élective.
Ha oui, j’oubliais la crime absolu de de Gaulle: vouloir supprimer ce chancre démocratique qu’est le Sénat.
Monsieur D’Aras, le général De Gaule ne voulait pas supprimer le sénat mais modifier son rôle dans la sphère législative.
La qualification de « chancre démocratique » est très exagérée et n’appartient qu’à vous.
« Faut vous mettre à la page vieux » …
Et le transformer comment Ducon?
Pardon, monsieur Ducon.
En le consignant à un rôle consultatif. Ce n’est pas supprimer le Sénat en tant qu’organe législatif ?
Et pour le chancre, je persiste et signe. Cette assemblée de vieillards maffiosi de la politique élus au suffrage censitaire? Oui, un chancre.
Monsieur D’Aras, la phrase « faut vous mettre à la page vieux » aurait-elle réveillé chez vous une fureur mal contenue, pour que vous ne puissiez vous empêcher de m’insulter ?
Les faits sont têtus.
Le sénat n’aurait pas disparu mais son pouvoir législatif dilué.
Un point c’est tout.
Pour ce qui concerne le jugement que vous portez sur le sénat, je vous suggère de le leur faire savoir par lettre (anonyme …?)
écrite dans le style si courtois et poli qui vous caractérise .
Monsieur D’Aras continuez d’exposer votre graphomanie rageuse, elle vous discrédite à chaque mot.
Aller, salut l’ultracrépidarien
Peux être avez-vous omis de lire « sont bien obligés de distinguer ».
Si, si.
Mais vous avez une lecture sociale de la bourgeoisie.
Aujourd’hui, ce qu’on peut appeler la bourgeoisie c’est, d’une part:
l’OVERCLASS, celle dont le patrimoine l’exempt du besoin de service public car elle peut se payer sa santé quel qu’en soit le prix, l’éducation de ses enfants sans aucune assistance, son propre service de sécurité, éventuellement une petite armée privée si la loi le permet et une armée d’avocats si elle ne le permet pas, ect…
Ce sont les 0,1% appartenant à des familles qui possèdent ou maîtrisent au moins 80% du patrimoine financier et plus de la moitié du foncier, directement ou au travers chaînes de fonds, banques et entreprises.
C’est d’autre part.
La petite bourgeoisie composée essentiellement des diplômés du supérieur qui prennent leur diplôme pour une lettre de noblesse et un certificat d’excellence là où il n’est qu’un brevet de conformisme et d’obéissance.
Les autres classes sont
La classe moyenne , à savoir tout ceux qui n’appartiennent pas aux deux premières et qui ne sont ni immigrés ni prolo de la deuxième génération.
Contrairement à ce que vous dites, les Gilets Jaunes sont une jacquerie typiquement classe moyenne et pas du tout mais alors pas du tout bourgeoise.
Votre lecture de la bourgeoisie est trop ancienne. Voir Todd, Guillou, Fourquet.
Oui en effet. La petite bourgeoisie est un concept mange tout.
Comme la « classe moyenne » et autres niaiseries socilogistiques….
Ceci dit il y a bien une organisation en classe selon celles de l’Armée. Ou l’inverse.
Soldat (ouvrier), sous officiers (Techniciens, Maitrise), officiers subalternes (Petits ingénieurs), officiers supérieurs (Cadres supérieurs, ingénieurs des « grandes écoles »)…Et ensuite au dessus; le Grand Capital…
Et la dedans, fils à papa, fils à enseignants qui connaisent les sujets à l’avance, et autres fraudeurs…Medecins, etc…
C’est ainsi que nomme Calstenau ces gens…Petits bourgeois.
Forcement selon le principe de Peter, ils sont nuls.
Le sujet fait désormais partie de l’histoire sociale de l’immigration en France, souvent redécouvert dans les familles descendantes de mineurs.
Mineurs des mines ou des enfants de 5 ans qu’on leur explique l’orientation de la branlette dans nos établissement scolaire.
Et que de toute façon la femme est une esclave.
D’autant plus que l’affaire grégory et du petit louis n’est même pas résolu
Vous y croyez vous.
Ce qui va rester dans l’histoire s’est sont choix entre les USA et la Chine, pour un crédit social.
Trump la dit , la Russie nous invite sur un pente douce du crédit social.
Rien n’indique qu ils ont tord.
Y à trop de monde
Le progressisme s’est mathématique.
Et 99% sont d’aucune utilité.
L’humanité des textes se cachent dans les fragments.
Souvent de doit recouper 4 textes pour lire une phrase complète.
« la meilleure solution pour les bourgeoisies a consisté à s’appuyer sur la base de masse fournie par la petite bourgeoisie contre le prolétariat »… j’entends l’argument… mais où est aujourd’hui cette petite-bourgeoisie sinon chez Mélenchon ? C’est bien la petite-bourgeoisie déclassée et réactionnaire de Mélenchon qui sert de force d’appui à la grande bourgeoisie euro-centriste contre le prolétariat qui vote RN. … Donc, actuellement, la gauche a un problème doctrinal fondamental. Et c’est pas avec Mélenchon qui séduit, avec sa rhétorique de segmentation ethnique et de guerre horizontale, jusqu’à Villepin et Pigasse en passant par France-Inter et les valises de billets de l’ambassade du Qatar… c’est pas vraiment la Vème internationale les gars. C’est juste la roue de secours de l’européisme sub-claquant de la giscardo-mitterrandie coloniale finissante.