18 juin 1940 : un homme seul devant un océan

Le 11 juin 1940 le gouvernement français qui avait quitté Paris se réunissait à Tours et recevait la visite de Winston Churchill Premier ministre britannique depuis le 10 mai précédent. Qui voulait tout faire pour que la France reste dans la guerre et ne négocie pas une paix séparée. Croisant
dans les couloirs, Charles de Gaulle qui venait d’être nommé par Paul Reynaud sous-secrétaire d’État à la guerre et dont Churchill avait déjà eu l’occasion d’apprécier la fermeté, il lui lança : « l’homme du destin ? ». Formidable et véridique anecdote qui situe les deux personnages à l’altitude où ils résidaient.

Charles de Gaulle, disait : « un destin c’est la rencontre des circonstances et d’un grand caractère ».

Il en savait quelque chose. « A quarante-neuf ans, j’entrais dans l’aventure, comme un homme que le destin jetait hors de toutes les séries » écrivit-il plus tard à propos du 18 juin, avant d’ajouter « j’étais comme un homme seul devant un océan qu’il prétendait traverser à la nage ».

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Régis de Castelnau

6 Commentaires

  1. «Entre 600,000 et 1,500,000 «français», de même que des espagnols, roumains, norvégiens, suédois, finlandais, bulgares,hongrois, ukrainiens,etc., les «Gastarbeitnehmer» («travailleurs étrangers invités»),conjointement à 12 millions de «Zwangsarbeiter» («travailleurs étrangers forcés»), les esclaves «Untermenshens» capturés sur le front de l’est, ont fait tourner l’industrie de guerre en Allemagne hitérienne, de 1940 à 1945, alimentant l’armée d’invasion coalisée des nazis-fascistes-militaristes-pétainistes-collaborationnistes des puissances «alliées» à l’«Axe d’acier», ce qui permit aux hordes nazies-fascistes-capitalistes barbares de se livrer à l’invasion de l’URSS pour s’emparer de leurs territoires, richesses naturelles et labeur, dans un vaste projet suprémaciste de LEBENSRAUM («Generalplan Ost») aryen-européen, une guerre par «proxys» qui cache son nom, voilà de quoi il s’agissait et dont les historiens et les idéologues à la solde de tous les capitalistes avides de domination s’ingénient vicieusement à occulter dans un vaste brouillard de guerre démagogique.

    (Re: “Le Service de Travail Obligatoire (’STO’) en Allemagne nazie, un secret honteux bien gardé»).

    Ce service industriel indispensable à l’effort de guerre nazi-fasciste était complété par la conversion de toutes les industries «nationales» en appendice de l’industrie de guerre nazie. Ainsi, au-delà de la propagande démagogique de «résistance» à l’occupation, toutes les entreprises françaises et en territoire occupé ont collaboré étroitement avec l’armée nazi-fasciste dans sa guerre à l’Est, comme le firent les citroëns, renault, Michelin et toutes les autres.

    Ceux qui minimisent, voire nient, ces faits objectifs irréfutables sont des fieffés menteurs qui en contribuant au brouillard de guerre, servent à ce que ces horreurs inhumaines immondes se répètent encore à la puissance 10: honte à eux.

    • Comme j’ai sans doute vécu plusieurs vies, le père d’un de mes amis d’enfance fut le premier Français du STO à obtenir par la force de la JUSTICE (allemande) une retraite de l’État allemand pour sa période de travail forcé en Allemagne. Si mes souvenirs sont bons, ça a dû se passer vers la fin des années 60.
      Nos « amis » allemands n’y auraient pas pensé par eux-mêmes. Bizarre !!!!!!

      • Et vous ne pensez pas que cela a fait partie des dédommagements dû par les allemands à la guerre.

        S’il n’avaient pas touché une retraite payé par l’Allemagne ces personnes auraient été à la charge des Français.

        De mémoire les troupes françaises d’occupation de Berlin étaient pour une partie financés par le gouvernement Allemand. Les bidasses qui effectuaient leur service militaire à Berlin avait 2 soldes. La française comme tout les bidasses qui effectuaient leur SN. L’allemande qui était versé par le gouvernement allemand de RFA.

        • De mémoire, j’ai fait mon service militaire en Allemagne et ne me souviens pas avoir perçu 2 soldes !
          Oui, le père de mon ami a dû recevoir des dédommagements de l’Allemagne par l’intermédiaire de la France mais pas la retraite allemande pour son temps de travail forcé en Allemagne. Aussi, il l’a réclamée devant les tribunaux allemands et fut le premier Français du STO à la percevoir.

          • J’ai parlé de BERLIN !!!
            En Allemagne je ne sais pas.

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