Pearl Harbour, les Japonais ont essayé. Ils ont eu des problèmes.

Grande séance de pignolage hier sur plateaux et réseaux. Tous les petits crétins ignorants s’activaient furieusement en relayant comme d’habitude la propagande de Kiev. Il ne manquait personne, des semis débiles autoproclamés experts, des ganaches de la deuxième section tapinant sur les chaînes d’info pour des passes de misère, en passant par les habituelles bonniches de plateau, sans oublier évidemment la mère maquerelle, jamais en retard d’une injure raciste.

Que se passait-il donc ?

Grande nouvelle ! Les ukrainiens avaient lancé une « attaque massive » contre les bases aériennes russes dans la profondeur du territoire, et détruit excusez du peu la moitié de la flotte stratégique de la Russie. Entre deux orgasmes on nous expliquait avec cette drôle de référence, qu’il s’agissait d’une formidable victoire de Zelensky avec « un Pearl Harbour infligé à la Russie ». Drôle de référence, parce que ceux qui ont un minimum de culture historique, savent que si à Pearl Harbour, effectivement les « Japonais ont essayé », le moins que l’on puisse dire c’est qu’après « ils ont eu des problèmes ». Ça n’a pas super bien fini et ils se sont quand même pris deux bombes atomiques sur la gueule.

Et puis dites donc, référence pour référence, l’opération clandestine avec cette vague de petits drones ne s’apparenterait-elle pas plutôt aux attaques kamikazes désespérées contre la flotte américaine juste avant la capitulation de Tokyo en 1945 ? On ne va pas discuter ici des rodomontades zelenskyenne, c’est sans intérêt. C’est une opération de communication qui n’aura aucune espèce de conséquence militaire.

 En revanche rappeler qu’en 1945, les médias japonais prétendaient avoir coulé la moitié de la flotte américaine avec leurs attaques kamikazes. Qui avaient certainement causé des dommages, et tué quelques marins, mais elles n’ont en aucun cas affecté la capacité des forces américaines qui ont continué à bombarder le Japon pour terminer par Hiroshima et Nagasaki. Justement parce que le premier résultat de ces attaques kamikazes fut d’encourager le stéréotype du haut commandement américain selon lequel les Japonais étaient des sauvages sans respect pour la vie humaine – et pour les maîtriser il fallait les écraser, y compris avec l’arme atomique.

Comme par hasard, les autorités et les médias russes ont insisté sur le fait que cette opération n’avait pu être montée et réalisée qu’avec l’intervention des forces occidentales. Pas sûr qu’Ivan ne finisse pas par s’agacer. Alors on va rappeler à Mertz le successeur belliciste d’Adolf Hitler à la chancellerie allemande, ce que disait Otto von Bismarck un autre de ses prédécesseurs : « Ne touchez jamais à la Russie. Quoi que vous fassiez, ne vous opposez pas à elle. Car même quand elle semble faible, elle se relèvera toujours et vous brisera. Ne tentez jamais de prendre quelque chose aux Russes : tôt ou tard, ils reviendront le chercher. »

Quant à cet imbécile de Starmer il devrait méditer ce que disait le maréchal britannique Bernard Montgomery : « Sur la première page de tout manuel militaire, devrait impérativement figurer la formule : ne jamais marcher sur Moscou ».

On ne dira rien sur Macron, il ne compte pas.

Et puis à la petite bande d’excités : calmez-vous, reprenez votre souffle et n’oubliez pas d’apporter votre linge au pressing.

Régis de Castelnau

51 Commentaires

    • Disons que les occidentaux, USA en tête, ont considéré en février 22 que c’était le Pearl Harbour des Russes. Un coup de poker raté après avoir subit un long harcèlement qui allait leur faire tomber le ciel sur la tête.
      Manque de pot, toutes leurs prévisions ont foiré : faillite financière, raté, régime change, raté, isolement diplomatique, raté.
      La seule vraie surprise pour tous fut la résistance ukrainienne.
      Est ce que les « Pearl Harbour » marchent dans l’histoire dans une guerre entre pairs?
      Pas à ma connaissance.
      Les Russes le savent.
      Poutine est prudent.
      Les occidentaux le savent.
      Certains même, au plus haut niveau, le traitent de poule mouillée

  1. Laurent Ozon :
    « Ce qui est clair, c’est que l’attaque contre la Russie était une attaque contre ses forces de dissuasion nucléaire. La Russie reste signataire du traité New START qui impose notamment une visibilité sur les moyens de projection nucléaire et donc la visibilité des bombardiers et appareils susceptibles de porter des frappes atomiques. C’est le respect de ce traité qui a exposé les avions russes à l’attaque otano-kievienne. Le traité New START (New Strategic Arms Reduction Treaty) est un accord bilatéral entre les États-Unis et la Russie, signé le 8 avril 2010 à Prague et entré en vigueur le 5 février 2011. Il a été prolongé en 2021 jusqu’au 4 février 2026. Le traité permet aux deux parties (États-Unis et Russie) de surveiller les forces stratégiques de l’autre. Pour faciliter cette surveillance, les armes stratégiques, y compris les bombardiers lourds, doivent être stationnées dans des bases désignées et être visibles pour les satellites. Cela permet à chaque partie de confirmer le nombre, l’emplacement et le statut des armes (par exemple, si un bombardier est équipé d’armes nucléaires ou s’il a été converti pour un usage conventionnel). La Russie a suspendu sa participation active au traité New START en février 2023, notamment sur la question des inspections, mais a conservé son respect des règles de visibilité réciproques.
    Les néoconservateurs qui dirigent l’UE et l’OTAN ont donc exploité une faille créée par ce traité conçu pour maintenir l’équilibre de la dissuasion nucléaire. L’effet est limité (on est loin d’un Pearl Harbor russe), mais ses implications sont importantes.
    La nouvelle doctrine nucléaire russe, officialisée par un décret signé par Vladimir Poutine en novembre 2024, élargit les conditions dans lesquelles la Russie pourrait envisager une réponse nucléaire. Selon cette doctrine, une attaque directe contre les infrastructures de dissuasion nucléaire, comme les bases de sous-marins nucléaires, les aérodromes abritant des bombardiers stratégiques ou les installations de missiles balistiques, pourrait être considérée comme une menace à la souveraineté de l’État, justifiant potentiellement une réplique nucléaire.
    Une fois encore, les néoconservateurs font le pari que la Russie ne répondra pas à la hauteur de la menace et, mettant une fois de plus en balance ses impératifs de survie et sa responsabilité devant le monde, acceptera de subir un nouvel affront pour ne pas risquer de déclencher une guerre atomique mondiale. Tant que Vladimir Poutine est à la tête de la Russie, cette sagesse peut s’imposer. La réponse devrait donc être symboliquement forte, mais heureusement mesurée.
    Un jour, le monde reconnaîtra ce qu’il doit à Vladimir Poutine. »

    • Le monde non occidental, à savoir , les trois quarts de l’humanité savent déjà ce qu’ils lui doivent.

    • L’attaque ukrainienne du 1er juin 2025 est un tournant géopolitique silencieux : elle signe probablement la fin du contrôle satellitaire réciproque sur les bombardiers nucléaires, ce qui pourrait avoir des conséquences bien plus graves à long terme que les destructions elles-mêmes.

      C’est ce jeu dangereux avec la sécurité nucléaire mondiale n’est quasiment pas abordé dans les médias, focalisés uniquement sur l’aspect tactique ou spectaculaire de l’attaque.

      • Parmi les rares à aborder ce sujet, Oleg Nesterenko, dans son article du 2 juin sur le site le Grand Soir.

        • Bien vu RV,
          Je n’avais pas capté qu’il s’agissait d’une attaque contre les forces stratégiques.
          Dangereux

    • Les Tu-95 sortis en 1952, ne sont plus des bombardiers stratégiques. Sauf possiblement de missiles tactiques.
      Les Su-22M3 sont des versions d’exportations du Su-17M3 soviétique, retiré du service vers 1998…
      C’est qui ces experts pipeau? Même pas capable de lire Wikipédia!

      • En source ouverte, sur Wikipédia :
        …/… Le 28 janvier 2015, deux Tu-95 russes ont survolé la Manche, …/…
        …/… Ils sont engagés pendant l’invasion de l’Ukraine par la Russie en tirant des missiles air-sol de longue portée …/…
        …/… Il existe en tout une vingtaine de versions de cet appareil, …/…

        Par ailleurs, d’après ChatGPT, parce que je suis flemmard :
        Le Tu-95MS (les versions modernisées) peut encore emporter des missiles de croisière à capacité nucléaire, notamment le Kh-55 (AS-15 « Kent ») ou le plus récent Kh-101/Kh-102 (le Kh-102 étant la version nucléaire). Il est donc toujours utilisé comme vecteur nucléaire stratégique, notamment dans les missions de dissuasion. Il est également utilisé pour des frappes avec des missiles conventionnels, notamment les Kh-101 à ogive conventionnelle, comme cela a été observé dans la guerre en Ukraine

        Du coup qu’est-ce qui vous fait dire que ce ne sont plus des bombardiers stratégiques ?

  2. L’auteur est sympa comme ses constats. En revanche, je n’apprécie pas le mot boniche.
    Oui, je sais, c’est une expression qui était souvent employée, elle a une connotation déplaisante pour les personnes qui gagnent leur vie en faisant ce travail..

  3. Encore une fois, je trouve le panurgisme médiatique consternant.
    Quel est le rapport avec Pearl Harbour?
    A Pearl Harbour, les Japonnais voulaient porter un coup fatal à la flotte US du Pacifique pour les forcer à négocier la levée de l’embargo sur le pétrole. Les USA étaient en cours de réarmement, pas près du tout.
    Là, les Ukies viennent de planter une épingle sur la cuisse d’un ours en pleine forme et déjà colère.
    Il n’y a rien, absolument rien ni sur le fond ni sur la forme à ce que cette opération typically British s’apparente en quoi que ce soit à Pearl Harbour.
    Mais la crétinerie journalistique n’est plus à démontrer. Aussi cons, ignares et véreux que des clercs du XVe siècle.

    • C’est juste un qualificatif qui parle à l’imaginaire des gens

      Comme « Austerlitz », « berezina » ou « Waterloo »

      • Pas d’accord
        Si on dit « Bérézina » c’est qu’on évoque un désastre. « Austerlitz » c’est une victoire éclatante . « Waterloo » c’est une défaite définitive.
        Quand on dit Pearl Harbour, c’est un pari raté d’intimidation.
        Alors si les Ukrainiens sont assez cons pour se vanter d’avoir fait un pari foireux et foiré….

  4. Les punaises de plateau ont encore découvert une  » Victoire Otanio-ukrainienne  » qui ne change rien à la réalité : les occidentaux ont perdus leur guerre d’agression contre la Russie ! J’aimerai quand même que le Président Poutine inflige une bonne râclée au pianiste à bite zeleznsky et ses complices de l’U.E . dont le Tartarin de l’Elysée !

  5. La débilité des occidentaux et leur panurgisme devient effrayante et rend plausible la sentence de Richard Toynbee. Les civilisations ne meurent pas, elles se suicident.
    Les derniers soubresauts en cours….

    • Me suicide est en cours, mais ce n’est pas l’Ukraine le symptôme le plus inquiétant

      Le pire c’est la baisse de la fécondité, la baisse de l’esperance de vie (notamment la mortalité infantile) – sauf pour les boomers, la baisse QI et du niveau scolaire, l’immigration de masse, la criminalité et les émeutes ethniques qui deviennent annuelles

      Et tout ça, ce n’est pas 3 ans de guerre, c’est 50 ans de boomerisme

      • La baisse relative de la démographie française commence…à la fin du règne de Louis XIV. Alors qu’elle s’envole en Angleterre, en zone germanophone, en Russie, elle se met à plutôt stagner en France depuis ce moment là.
        Un siècle plus tard, la population de la Russie arrive au niveau de celle de la France . Et au XIXe siècle, c’est la cata , la France semble faire du surplace à côté des autres Européens.
        Les boomers ont le dos larges mais ils n’ont rien à voir là dedans.

  6. En source ouverte sur Wikipédia, des chiffres qui valent ce qu’ils valent mais qui peuvent donner un ordre de grandeur.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Iliouchine_A-50
    Iliouchine A-50 : Avion de détection et de commandement aéroporté
    Nombre construits : ~ 20/30
    Au début des années 2010, on estime qu’une quinzaine d’exemplaires serait en service
    Trois ont été livrés à la force aérienne indienne entre 2007 et 2010, équipés de radars israéliens
    Le 26 février 2023, un A-50 stationnant sur la base aérienne de Minsk-Matchoulichtchi en Bielorussie subit une attaque de petits drones commerciaux lancée par l’opposition biélorusse. Alexandre Loukachenko déclare le 7 mars que les dégâts sont mineurs. L’appareil est parti pour la base aérienne Taganrog-Central pour réparations[2], l’usine Beriev de réparation à Taganrog a été attaquée en mars 2024, faisant seize blessés
    Le 14 janvier 2024 les forces russes perdent un A-50U Mainstay[4]; l’armée de l’air ukrainienne affirme être à l’origine de la destruction de l’appareil
    Le 23 février 2024, le général ukrainien Mikola Olechtchouk annonce[6] la destruction d’un second appareil, près des côtes de la mer d’Azov[7]. Des vidéos le montrent attaqué par des missiles alors qu’il largue des leurres à 20 h (UTC+03:00). Il s’écrase sur une ferme dans le district de Kanevskoy dans le Kraï de Krasnodar
    en février 2023, il en restait encore 8 ou 11 selon les médias occidentaux

    15 – 3 livrés à l’Inde = 12
    12 – 1 attaqué le 26 février 2023 et envoyé en réparation = 11
    11 – 1 abattu le 14 janvier 2024 = 10
    10 – 1 abattu le 23 février 2024 = 9
    _____________________________________
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Tupolev_Tu-95
    TU-95 : bombardiers stratégiques lourds à long rayon d’action
    En janvier 2014, 55 exemplaires étaient encore en service en Russie
    Le 5 décembre 2022 attaque sur la base Engels-2 un appareil endommagé
    Le 1er juin 2025, attaque sur la base d’Olenia : 3 appareils endommagés
    Le 1er juin 2025 attaque sur la base de Belaïa : 3 appareils détruitsTU-95 détruits et un autre possiblement endommagé

    55 – 1 endommagé le 5 décembre 2022 = 54
    54 – 3 endommagés le 1er juin 2025 sur la base Engels-2 = 51
    51 – 3 détruits le 1er juin 2025 sur la base de Belaïa = 48
    48 – 1 possiblement endommagé le 1er juin 2025 sur la base de Belaïa = 47
    ______________________________________
    L’Ukraine revendique 41 destructions et la Russie en reconnait juste quelques unes.

  7. « Pignolage », voilà qui me rajeunit. Je suis évidemment d’accord avec vous. Mais à mon avis, il faut que les Russes frappent fort et précis. Sur les Anglais par exemple, où cela leur chantera. A la guerre comme à la guerre, n’est-ce pas?

    • Ben voilà justement. S’ils frappaient les Anglais, on serait vraiment dans un moment Pearl Harbour.
      Imaginez l’enchantement immédiat de nos maîtres. Super, d’un coup ils peuvent remettre le service militaire , mettre l’économie en mode de guerre avec destruction des systèmes sociaux au nom de la défense face à « l’odieuse agression ».

    • Oui Reiser disait:  » quand on aime, on a toujours 20 ans, quand on se branle on en a toujours 12″.

  8. La comparaison avec les kamikazes de la fin de la guerre du Pacifique est très juste. et effectivement, cette opération ne va manifestement en rien améliorer la situation militaire de l’Ukraine et les négociations de paix qui s’annoncent.
    Pour le reste, j’admire la patience des Russes car cette opération à l’évidence n’a pu être montée qu’avec l’aval et le soutien des services secrets occidentaux, ne serait-ce que pour les informations sur le dispositif militaire russe. Un seul service secret dans la situation actuelle peut avoir été à la manœuvre : la CIA. On peut se demander le rôle de Trump dans cette affaire : un gage donné aux Néo-cons, un avertissement (avec frais) à la Russie pour les négociations à venir ?

    • Trump est une girouette qui voit Bob de la CIA et declare juste après « Poutine est un cinglé ». 1 heure après, il voit Jo du département d’état et il déclare  » la préoccupation des Russes face à l’avancée de l OTAN est légitime ».
      Ce mec dit tout et son contraire, il fait tout puis annulé. Aucune fiabilité.

  9. Écrire un article, c’est bien… mais vérifier ses sources, c’est mieux ! Surtout quand on puise son information au travers d’un écran. Alors, oui, on pourra toujours argumenter qu’une citation attribuée à tort, ce n’est pas bien grave, mais… cela met tout de même en exergue une méthode de travail qui manque quelque peu de rigueur et jette un certain discrédit sur le reste de l’article.

    « Ne touchez jamais à la Russie. Quoi que vous fassiez, ne vous opposez pas à elle. Car même quand elle semble faible, elle se relèvera toujours et vous brisera. Ne tentez jamais de prendre quelque chose aux Russes : tôt ou tard, ils reviendront le chercher. »

    N’est pas une citation de von Bismarck… et on ne la retrouve dans aucune source primaire. On la voit même parfois attribuée à Napoléon, à Churchill, voire à De Gaulle.

    « Sur la première page de tout manuel militaire, devrait impérativement figurer la formule : ne jamais marcher sur Moscou. »

    N’est pas une citation de Montgomery… et on ne la retrouve non plus dans aucune source primaire.

    • Vous même, renseignez vous avant de dire une connerie.
      90% des citations utilisées, surtout par les éditorialistes et autres idiots journalistiques sont fausses, erronées ou attribuée à tort.
      Alors c’est pas la peine de venir ici et d’essayer de mettre le nez de RdC dans sa…
      En attendant, si le Bismarck est vraiment apocryphe, le Montgomery, lui, est tout à fait authentique.

    • Désolé mais cette vidéo n’apporte rien de neuf essentiellement parce qu’elle se base sur un narratif consensuel « occidental »

      • Ben si justement.
        Elle permet de savoir ce qu’il se passe, quand on n’est pas branché en permanence sur radio Moscou, et qu’on n’a pas glissé sur un narratif guerrier permanent.

        Or, comme le dit justement Stanislas Berton, le danger est grand de rentrer involontairement dans une dialectique belliqueuse.

        Avec votre pâle commentaire, auquel stoïquement je m’attendais, vous en prenez le chemin.

        À contre-courant vôtre.

  10. …/… Une quatrième voie ferrée a explosé près de Melitopol, dans la région de Zaporojie sous contrôle russe.
    Un autre pont ferroviaire a explosé, également à Briansk, en Russie !
    Le troisième pont à s’effondrer en moins de 12 heures.
    Ca coûte cher de négocier. …/…
    par Karine Bechet-Golovko à lire sur ZeJournal :
    « Il y a quelque chose, qui déraille en Russie et je ne parle pas des trains … »

    • On en revient toujours au même problème : ce que ses « alliés » laissent faire à la Russie. Ou pas.
      Tout le noeud du problème est là.
      Or, chez ces « alliés » et autres tocards des BRICS, il y a forcément des gens au plus haut niveau qui informent leurs copains occidentaux sur ces fameuses limites au delà du quel la bienveillance commerciale et diplomatique se transformera en fin de non recevoir ferme voire en froide hostilité.
      Baisé, rebaisé et baisé encore.
      Visiblement, les Russes n’ont pas (encore) l’autorisation chinoise et indienne de buter les gros poissons ukrainiens.
      Ils ont visiblement encore moins le droit de commettre une destruction stratégique dissuasive .
      Du billard pour les occidentaux qui jouent au poker en connaissant les cartes russes.
      En 3 ans, les Russes n’ont carrément pas réussi à faire monter suffisamment le « pain dial » occidental et surtout européen. Et pourquoi ?
      Tout simplement car lors du désastre de Kazan, les BRICS ont répété et même fait dire à un officiel russe qu’il n’était pas question d’attaquer le dollar… deux jours après que Poutine a affirmé que les BRICS devaient créer une monnaie tueuse de dollar.
      Donc pas d’effondrement de l’OTAN et pas d’éclatement. Même Trump a du rentrer à la niche devant un nain comme Macron.
      Je ne vois pas comment la Russie va sortir de ce merdier.
      Elle ne fait rien et elle est méprisée et les actions hostiles vont augmenter.
      Elle tape fort et elle perd ses indispensables soutiens.
      Baisés, rebaisés et encore.
      C’était un peu la position du Japon à l’été 41. On connaît la suite.

      • Je n’ai jamais entendu parler que Poutine voulait créer une monnaie tueuse de dollars… Pourtant je lis assidument Sputnik.
        Cela serait-il censuré en Russie? Hahahaha!
        Il y a bien d’autres raisons pourquoi la Russie ne tape pas trop fort:
        L’Ukraine est considérée comme russe, ainsi que ses peuples. En conséquence, ce serait se démolir soi-même. Une guerre civile.
        Ce qui ferait rigoler d’avance ces salopards du « sous- sol » à Washington et Londres.
        Rien que pour ça…

        • Si vous n’avez pas suivi Kazan ou que vous avez une mémoire de poisson rouge, je n’y peux rien.

      • Pourquoi privilégier ce facteur pour expliquer les réactions de la Russie ?
        N’est-ce pas donner plus d’importance qu’ils n’en ont à ces « alliés »?
        Les raisons sont forcément multi-factorielles.
        La situation sur le terrain est plutôt à l’avantage des Russes, alors pourquoi changer de stratégie ?
        N’est-ce pas le but des Ukrainiens de provoquer des réactions qui pourraient « justifier » une plus grande implication de ses alliés ?

        • Tout à fait d’accord.
          Mais Poutine est en porte à feu avec cette inaction face aux actes meurtriers sur le sol russe.

          • Il me semble que « l’inaction » russe est un mot piégé introduit dans la sphère communicationnelle, de la propagande en quelque sorte, pour nous empêcher de voir justement qu’une réaction « à chaud » qu’elle réclame et dont elle déplore l’absence serait en fait faire le jeu de l’adversaire.
            Depuis le début du conflit je lis ici ou là à intervalles plus ou moins réguliers chez les « pro Russes » 😇 que Poutine ferait « trop peu et trop tard » et à la longue je me suis persuadé que ce faisant il restait le maitre du jeu, que c’était sa manière de ne pas se faire manipuler.
            Il me semble aussi qu’il n’a pas les moyens que certains lui prêtent et sans abonder dans le sens de la doxa occidentale qu’il ne peut sans doute pas faire tout ce qui serait nécessaire pour abréger ce conflit.

  11. Erreur, il s’agissait non du Su-22 mais du Tu-22…
    De toute façon ça ne change rien, ces avions ne sont plus du tout « stratégiques » depuis longtemps. Comme je l’ai dit ils ne servent désormais qu’à des bombardements lourds classiques comme le B52. Et encore sous protection!
    Le B52 américain est-il stratégique? Non, ça fait 45 ans qu’il ne transporte plus aucune bombe A ou H.
    D’ou l’idée que ces bases russes, ou les pistes de ces bases, n’étaient pas sous haute surveillance.
    Les renseignements occidentaux (ukrainiens: Hahahahahaa!) ont découvert ça, et se la jouent: « 35% des bombardiers stratégiques détruits »…
    Si nous avions encore quelques vieux Mirage IV sur une piste, aprés ce type d’acte terroriste sur ces avions ils auraient dit « 35% des bombardiers stratégiques français détruits! »
    Vous ne voyez pas que c’est une opération de propagande organisée?
    Comme fut le Covid19. Il n’y a jamais eu de pandémie.
    Ce qui montre qui sont les organisateurs de ce cirque.
    Qui quand même, aprés 2 ou trois ponts et quelques vieux bombardiers dépassés, ont tué 17 personnes.
    Les cons, ça ose tout, c’est juste à ça qu’on les reconnait.

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