Macron le destructeur : le temps des « mauvais généraux »

À partir de février 2022, il a fallu s’infliger le spectacle d’étonnantes brochettes de ganaches, à la retraite parfois précoce, prenant d’assaut les plateaux des chaînes d’info pour venir y étaler, parfois contre rémunération, leur incompétence, leur perte du sens du réel, et leur servilité à répercuter au millimètre la propagande parfois grossière du pouvoir. Le constat de cette réalité était quand même préoccupant pour ce qu’il révélait de l’état de notre armée, même si l’on pouvait un peu se rassurer en constatant que quelques-uns parvenaient quand même à sauver l’honneur. Avec cette limite que leur expression était strictement confinée aux réseaux sociaux.

Malheureusement, Thierry Burkhard le chef d’état-major des armées vient de nous faire la démonstration que sous Macron, le problème s’était aggravé. Passé du poste de chef d’état-major personnel du Président de la République à celui de chef d’état-major général, en oubliant le devoir de réserve politique qui aurait dû s’imposer, il a été tout au long de son mandat dans une forme de surenchère. On prétend que de soviétophobe dans sa jeunesse, il serait ensuite passé à une russophobie déterminée. Ce qui expliquerait nous dit-on ses multiples affichages de solidarité intempestifs, physiques, et surjoués, comme ceux dont raffole Emmanuel Macron.

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Régis de Castelnau

3 Commentaires

  1. « Et puis plus récemment, le bombardement de Belgrade pendant 98 jours et le détachement du Kosovo, c’est encore le droit contre la force.  »
    En abandonnant lâchement les Serbes, la France a perdu son âme et son honneur à ce moment là.

    • tout cela sous la houlette de Chirac (Villepin, sec. gal. puis ministre) et Jospin (Mélenchon, ministre)… ça me fait doucement rire d’entendre aujourd’hui ces énergumènes qui ont bombardé sans vergogne Belgrade, Kaboul et Abidjan, nous faire des leçons de tiers-mondisme à géométrie variable…

  2. j’avais vaguement suivi Burkhard par le passé… bien que carriériste comme tous ceux qui veulent parvenir, il ne m’avait nullement semblé aussi démagogique… je suis donc un peu surpris de sa récente évolution. … Une chose me rassure paradoxalement : nos chefs ayant affaibli nos nations ne sont plus en mesure de mener leur satanée guerre ! A quelque chose malheur est bon, dit le proverbe.

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