Chroniques du fascisme déjà là : Aymeric Caron dans le viseur

Aymeric Caron m’épate.

Voilà quelqu’un qu’il m’a été donné de croiser deux ou trois fois (il ne doit pas s’en souvenir), me permettant de constater qu’il était à la fois sympathique et cohérent dans ses prises de positions animalistes. Lesquelles positions me paraissaient peut-être insuffisantes pour justifier une élection à l’Assemblée nationale. Eh bien j’avais tort.

Depuis octobre 2023 il a mis intelligence et énergie au service de la lutte contre ce qu’Israël inflige au peuple palestinien. Comme moi, il considère que l’on est en présence d’un génocide. Et dans ce combat, avec un incontestable courage, il affronte à la fois les militants acharnés de la cause israélienne et les relais dont ils disposent dans les institutions. Et il affiche cette fermeté depuis maintenant près de deux ans, s’exposant ainsi quotidiennement aux pressions, manœuvres, insultes et quolibets de ceux pour lesquels le massacre de 20 000 enfants est tout à fait justifiable. Il existe dans le langage populaire une expression pour qualifier l’absence de courage d’une personne : « je ne partirai pas à la guerre avec lui ». Eh bien en ce qui me concerne j’y partirai en confiance avec Aymeric Caron.

Les soutiens de ce que fait Israël à Gaza sont bien décidés à le faire taire. Fort heureusement, outre sa rigueur, il est aussi protégé par son statut de parlementaire. Grace à l’immunité qu’il procure, prévue pour protéger les élus du peuple des empiétements du pouvoir exécutif. Mais cela n’a pas découragé ses adversaires et il est aujourd’hui confronté à une procédure judiciaire destinée à le bâillonner. Et une fois de plus la justice démontre que sur certains sujets, elle a complètement jeté son impartialité par-dessus bord. Apparaissant une fois de plus comme un des éléments essentiels de la fascisation rampante du système macronien.

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Régis de Castelnau

10 Commentaires

  1. Bonjour Maître

    Que la justice soit totalement partiale orientée et malhonnête, ayant trahi ses fondements est un fait. Beaucoup de français l’ont subi, ou constaté depuis 40 ans.

    De là à encenser cet agitateur qui professe des mantras qu’il ne s’applique pas…
    Je ne partirai pas à la guerre avec ce type malhonnête.

    La défense du droit et de l’humanité au moyen orient ont de meilleurs acteurs que lui.

    • Meilleur que lui il y a, peut-être, mais qui sont loin du front. Tellement loin qu’on ne les entend guère.
      Après qu’il soit parfait et que l’on puisse adhérer à tout n’est pas le sujet.
      Le sujet c’est : en l’occurrence Gaza et la solution finale qui y est à l’œuvre.

  2. Chapeau à Aymeric Caron que je n’appréciais pas comme thuriféraire de l’escrologie et dont je salue le combat contre les génocideurs.

  3. Il me rappelle un militant autrichien contre le sionisme et pour la condition animale… apparemment c’est un habitus chez les végétariens.

    • Mais il ne va pas jusqu’à les traiter de sous hommes, à la différence de ceux que vous révérez.

      • @ Barbe : il écrit que « nous n’appartenons pas à la même espèce humaine »… allez le lire…

    • Il peut parler de qui il veut, il a déclaré que « nous n’appartenons pas à la même espèce humaine »… alors moi, quand un végétarien anti-chasse nous explique que les « sionistes » n’appartiennent pas à la même espèce humaine, ça me rappelle des souvenirs… qu’ils soient génocideurs ou qu’ils empoisonnent les puits, ils n’en appartiennent pas moins à la même espèce humaine. Je pense que si ces propos avaient été tenus par Jean-Marie Le Pen, ils auraient fait le scandale que vous imaginez. Je maintiens donc mon opinion sur M. Caron, d’autant que l’écologie plonge notoirement ses racines aux mêmes sources intellectuelles que le nazisme. Et venant de la part d’un anti-spéciste qui veut faire voter les vaches au parlement, cet établissement simultané de la barrière de l’espèce à l’intérieur de la race humaine, pose un très grave problème.

      • Mr Babar d’où il vous plaît, êtes vous complètement crétin ? En tout cas vous le faites très bien.
        Rebondir sur une expression de langage pour essayer d’inverser ce qui mérite vraiment réflexion et qui est le vrai  » grave problème ». C’est d’une malhonnêteté intellectuelle pour le moins, à moins que vous ne soyez un vrai crétin.

  4. Les genocideurs n ont pas fait que décréter les semites palestiniens des animaux, ils les exterminent. Les faits comptent plus que les paroles qui prêtent à l interprétation.

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