Démocratie parlementaire : Macron, la poule qui a trouvé un couteau

L’apparition d’Emmanuel Macron sur les écrans le 22 juin au soir avait quelque chose d’un peu lunaire. Même s’il n’y a pas d’illusion à se faire sur le personnage, on aurait pu espérer un minimum de hauteur, et pourquoi pas soyons fous, l’expression d’une vision. Rien de tout cela, juste quelques banalités et vœux pieux sans intérêt.

Depuis, il nous a asséné à propos du premier ministre qu’il avait nommé au lendemain de la présidentielle « Borne a ma confiance dans la durée ». Preuve qu’il ne comprend rien. Après les législatives c’est la confiance du parlement dont doit bénéficier Madame Borne. Et ça, ce n’est pas gagné d’avance

Une poule qui a trouvé un couteau

Ce qui se révèle en fait depuis le dimanche 19 juin, qui a vu la défaite cuisante de celui à qui tout avait réussi depuis la préparation par la haute fonction publique d’État l’oligarchie et la justice, de son arrivée à l’Élysée, c’est la faiblesse politique d’Emmanuel Macron. On ne parle pas ici de rapports de force et de soutiens, mais de qualités personnelles à base d’intelligence des situations, d’expérience, de rapport à la Nation, ce qui construit la capacité à gérer la conflictualité intrinsèque au fait politique. Emmanuel Macron en est massivement dépourvu. Amoureux de lui-même et doté d’un narcissisme frisant la pathologie, il est arrivé aux affaires, sans « cursus honorum » digne de ce nom. Il n’a jamais milité, ne s’est jamais investi dans une activité d’utilité sociale, n’a jamais dirigé une entreprise ou une association, et bien sûr, sollicité ou occupé un mandat électif quelconque. Pour faire de la politique et exercer des responsabilités, il faut s’intéresser aux gens, voire les aimer. Emmanuel Macron n’aime que lui-même.

Aussi il apparaît manifestement complètement dérouté par la situation que lui imposent les résultats des élections législatives. Lors de son investiture, après son étrange victoire du 24 avril, il ne s’est trouvé personne pour se tenir derrière lui et lui marteler les deux adages romains réservés à ceux qui rentraient à Rome triomphalement : cave ne cadas, « prends garde de ne pas tomber ! » et memento mori « souviens-toi que tu es mortel ». Non, Macron s’est contenté de « l’ovatio » donnée par les courtisans et a pris pour argent comptant ce que lui disait une Marisol Touraine énamourée : « ce pays est à toi maintenant, tu peux l’embarquer ». La douche froide du 19 juin lui a-t-elle rappelé un autre adage romain : « la Roche Tarpéienne est près du Capitole » ? Peut-être, mais le problème avec lui, c’est que depuis cinq ans, il a fait de la politique d’une seule manière. En utilisant exclusivement un autoritarisme centralisé et en violant la Constitution avec la fusion de trois pouvoirs séparés. Avec en particulier la transformation de l’Assemblée nationale en un bureau d’enregistrement de ses décisions personnelles.

Le retour du parlementarisme

Le problème pour lui est qu’aujourd’hui, notre pauvre Constitution de 1958, malmenée voire défigurée par ses prédécesseurs et lui-même, est en train de reprendre ses droits. La France est dotée d’un système particulier à double légitimité démocratique. Un président aux pouvoirs relativement étendus et un Parlement doté lui aussi des prérogatives classiques d’une république parlementaire. Il semble bien que le balancier soit reparti en direction du parlementarisme, puisque le président de la République est tenu par ce que décidera l’Assemblée nationale concernant le gouvernement de la France. Ceux qui parlent aujourd’hui de blocage se trompent. Le processus régulier implique à ce jour un certain nombre d’étapes. Tout d’abord, la nouvelle Assemblée doit être installée, organisée et formellement dotée de ses prérogatives. Les groupes étant composés, il va falloir élire son président, quatrième personnage de l’État, constituer les commissions, etc. Elle pourra ensuite siéger et jouer son rôle. Dont le premier est de contrôler le gouvernement. Par conséquent, le président de la République, comme sous les régimes précédents des IIIe et IVe, doit choisir le Premier ministre. Il appartient à celui-ci de composer son gouvernement dont les membres sont ensuite formellement nommés par le Président. Depuis les débuts de la Ve République, il est de tradition que le gouvernement se présente au Parlement par un discours de politique générale du Premier ministre. Suivi ou non, au choix de celui-ci, d’un vote de confiance. C’est donc bien cette procédure qu’Emmanuel Macron et le Premier ministre qu’il aura choisi devront respecter. En l’absence, en l’état, d’une majorité absolue des députés, il y aura donc des négociations et des tractations pour essayer de la constituer, et obtenir de celle-ci le soutien au nouveau gouvernement. C’est le fonctionnement normal du parlementarisme, et l’utilisation a priori du terme de « magouilles » est une inconséquence. Le problème est que pour essayer de constituer aujourd’hui ce qui serait une majorité de circonstance, le mode d’exercice autoritaire du pouvoir d’Emmanuel Macron constitue un sérieux handicap. Il ne sait pas comment ça marche, et les seules décisions qui l’intéressent sont celles qui lui permettent de se mettre en scène.

L’article 49 de la Constitution établit la façon dont la responsabilité du gouvernement devant le Parlement peut être mise en œuvre. Soit à l’initiative du gouvernement, soit à l’initiative de l’Assemblée, et elle prend la voie d’une motion de censure qui doit être signée par au moins 58 députés avant d’être discutée. Le président de la République a la faculté, alors devant le constat de désaccord entre l’exécutif et le législatif, d’en appeler à l’arbitrage populaire en prononçant la dissolution de l’Assemblée nationale, de nouvelles élections législatives étant alors organisées. Jean-Luc Mélenchon, toujours soucieux de gesticulations tactiques, a annoncé à grands sons de trompe que le groupe LFI déposerait une motion de censure dès le 5 juillet prochain. Donc il veut renverser un gouvernement qui n’existe pas encore ? Tout cela n’est pas très intéressant.

Élection présidentielle, l’étrange victoire

En revanche, l’embarras d’Emmanuel Macron et les difficultés auxquelles il est confronté vont permettre de prendre la mesure des rapports de force qui vont structurer la vie politique de notre pays. Et on ne peut s’empêcher d’y voir un karma réjouissant, au spectacle de celui à qui tout avait réussi, confronté à un problème peut-être insoluble pour lui. On va rappeler que sa très large victoire du 24 avril lui apportait les voix de 58 % des Français alors que toutes les études d’opinion démontraient que plus de 60 % des mêmes n’en voulaient pas comme président. Le vote du 19 juin vide son triomphe de sa substance et assure une victoire politique incontestable à celle qu’il avait surclassée au deuxième tour de la présidentielle. Car il faut être sérieux, en dehors de Marine Le Pen, il n’y a que des perdants aux législatives. Les rodomontades ineptes de Jean-Luc Mélenchon sur sa nomination comme Premier ministre l’ont discrédité, et son cartel électoral a explosé au lendemain même du scrutin. Les partis traditionnels voient encore leur représentation se réduire comme peau de chagrin. Le « parti » présidentiel est laminé, et le RN multiplie par plus de dix son nombre de députés ! Et les nouvelles qu’on apprend depuis dimanche ne sont pas bonnes. Comme par exemple le groupe LR élisant à sa tête Olivier Marleix, adversaire résolu d’Emmanuel Macron, et qui à terme entend le voir rendre des comptes sur l’affaire Alstom et sa corruption géante. Où les sondages semblant indiquer que contrairement à ce que LFI martèle, pour les Français, le principal opposant à Macron serait bien le Rassemblement national.

Alors bien sûr, il faut être réaliste, l’espérance de vie de cette assemblée ne l’emmènera pas jusqu’au terme de son mandat. Mais comment se pose le problème institutionnel de la constitution d’un gouvernement dans une configuration parlementaire comme celle-ci ? Une motion de censure suivie d’une dissolution est peu probable à court terme. La France est en campagne électorale depuis un an, un certain nombre de nouveaux parlementaires viennent d’arriver au Palais-Bourbon, et leurs organisations politiques vont retrouver des situations financières beaucoup plus confortables, compte tenu du financement public. On comprendrait la réticence de beaucoup à remettre tout cela en cause pour repartir battre la campagne. Même, il n’est pas du tout sûr que de nouvelles élections soient plus favorables à Emmanuel Macron, on aurait tendance à dire au contraire.

les trois voies d’Emmanuel Macron

Alors, parler aujourd’hui d’impasse ou de blocage institutionnel n’est pas justifié. En revanche, les mois qui viennent devraient être assez compliqués pour Emmanuel Macron. Tout d’abord, ses faiblesses politiques personnelles à base de narcissisme, de désinvolture et d’arrogance risquent de constituer de sacrés handicaps. Ensuite, le « parti » présidentiel est essentiellement composé de traîtres de gauche et de droite, dont la fidélité politique n’est pas la caractéristique première. Emmanuel Macron est désormais un « perdant », qui de plus ne pourra pas se représenter. Et comme Nicolas Sarkozy, on peut craindre que sa perte de l’immunité présidentielle à terme lui vaille quelques soucis judiciaires. Les magistrats français adorent les vendettas. Donc les girouettes professionnelles qui forment l’armature du macronisme vont probablement avoir très envie d’aller voir ailleurs. La forte dégradation de la situation économique et financière à laquelle les Français vont être confrontés à la rentrée va probablement déboucher sur une actualité sociale très agitée.

Il y a donc trois scénarios possibles pour le Jupiter capitolin au bord de la Roche Tarpéienne :

• Motion de censure dans quelque temps, dissolution, et renvoi à l’Assemblée d’une majorité macronienne. Peu probable, mais il ne faut pas insulter l’avenir.

• Motion de censure dans quelque temps, dissolution de l’Assemblée et nouvelle majorité hostile. Cohabitation et Macron devenant fleuriste « inaugureur » de chrysanthèmes. Possible.

• Motion de censure dans quelque temps, dissolution de l’Assemblée et nouvelle majorité hostile. Jurisprudence McMahon, se soumettre ou se démettre. Emmanuel Macron s’en va. Direction les cabinets des juges d’instruction. On ne sait jamais.

Évidemment, ces trois scénarios sont garantis sans schadenfreude…

Auteur

Régis de CASTELNAUAvocatPublié le 24 juin 2022JE RÉSERVEJ’EN PROFITE

Régis de Castelnau

29 Commentaires

  1. Il n’a pas encore compris qu’il avait perdu le pouvoir; desormais il ne reste plus au Parlement qu’à lui arracher les derniers vestiges, comme la priorité de l’ordre du jour…
    Ainsi les français seront à nouveau gouvernés par leurs representants ce qui devrait les inciter à retourner aux urnes et oublier le nom du president comme c’est le cas en Allemagne et en Italie !

    • Non, Michel Papon, vous savez bien que ce n’est pas aux parlementaires de « gouverner ».

      • Ce debat a souvent eu lieu; si gouverner consiste à elaborer des lois qui sont executées par …..l’executif alors oui c’est bien le Parlement qui gouverne et qui a la prééminence sur les tros pouvoirs, le judiciaire n’etant d’ailleurs qu’une « autorité » et non un pouvoir.

  2. Touraine avait l’air d’une folle et la chanson. Fossoyeuse de la santé publique sa place est en prison.

  3. La photo en en-tête semble montrer un Macron pris à la gorge ou redoutant déjà la corde….
    Bon choix!

  4. ***lui disait une Marisol Touraine énamourée : « ce pays est à toi maintenant, tu peux l’embarquer ». ***
    C’est à ça kon les reconnait.

    ***Peut-être, mais le problème avec lui, c’est que depuis cinq ans, il a fait de la politique d’une seule manière. En utilisant exclusivement un autoritarisme centralisé et en violant la Constitution avec la fusion de trois pouvoirs séparés. Avec en particulier la transformation de l’Assemblée nationale en un bureau d’enregistrement de ses décisions personnelles.***

    Ce qui est ahurissant c’est que malgré cela, il ait trouvé assez de gens de quoi se faire réélire !
    Le « vaste programme » reste trop vaste…

    ***Le problème est que pour essayer de constituer aujourd’hui ce qui serait une majorité de circonstance, le mode d’exercice autoritaire du pouvoir d’Emmanuel Macron constitue un sérieux handicap. Il ne sait pas comment ça marche, ***

    Il ne sait pas c’est évident mais il apprendra, est-ce un sujet d’intérêt ?

    *** et les seules décisions qui l’intéressent sont celles qui lui permettent de se mettre en scène.***

    Je ne pense pas ; le caniche fait le beau car il doit servir ses patrons dans le Spectacle. Sinon il disparaît.

    ***Jean-Luc Mélenchon, toujours soucieux de gesticulations tactiques, a annoncé à grands sons de trompe que le groupe LFI déposerait une motion de censure dès le 5 juillet prochain. Donc il veut renverser un gouvernement qui n’existe pas encore ? Tout cela n’est pas très intéressant. ***

    Pour ne pas dire bête (hélas !).

    ***On va rappeler que sa très large victoire du 24 avril lui apportait les voix de 58 % des Français alors que toutes les études d’opinion démontraient que plus de 60 % des mêmes n’en voulaient pas comme président.***

    Ce qui conforte de sérieux doutes sur la véridicité du vote, surtout après l’anomalie impensable des décomptes durant la soirée…

    ***Jean-Luc Mélenchon sur sa nomination comme Premier ministre l’ont discrédité,***

    Re-hélas. J’ai proposé dès décembre 2021, JLM comme conseiller, pas comme tête, mais comment faire comprendre aux gentils …

    *** les Français vont être confrontés à la rentrée va probablement déboucher sur une actualité sociale très agitée.***

    Mais Macron en a été un des principaux acteurs. C’est clairement son choix (etatsunien mais qu’il eut pu adoucir). Je parie (sans risque) que ce ‘souci social’ sera traité au COVID, vaxins et diverses contraintes plus ou moins vitales, c’est à dire avec les armes de coercition massive.

  5. Cher Régis,

    La situation politique , en effet, est celle du nœud du roi Gorgias.
    En conséquence , quatrième scenario : ressucée du coup d’état du 2 décembre 1851

    Cette fois par les mécanisme européens (commission van der Leyen ), constitutionnels et bancaires c’est à dire l’usage des moyens de l’Etat de Droit bien profond .

    Si Manu tombe, toute la Construction européenne ploutocrate qui mène une guerre OTAN propagandée que scélérate à l’Est s’effondre .
    Pour faire feu de tout bois , toutes les arguties de droit et de coercition seront prises au nom de la sauvegarde de la démocratie- prétexte pratique- et de la fumeuse souveraineté européenne -animal chimérique – contre ce qui sera présentées aventures populistes par les potentats qui ne sont pas des démophiles mais d’authentiques sophistes.

    Les deux années à venir seront épiques , homériques.

    « Son sort est sur le tranchant du rasoir » Chant X vers173 l’Illiade

    A voir!

    C le Mat

    • Rappel que dans deux ans , c’est les JO de Paris avec la violence des niusibles si d’ici la nous avons pas fait faillite.
      Elle est pas belle la vie !

  6. La situation politique établie par la succession des deux consultations électorales à portée nationale inscrites dans la Constitution française, marquée non pas par un blocage des institutions mais par un retour de la diversité pluraliste dans la vie politique du pays place celui-ci, et au premier rang évidemment les hommes et les femmes auxquels les électeurs ont confié la charge de les représenter, devant une énigme, une question sans réponse toute disponible, à la différence de tout les résultats de ce que les échéances générales antérieures, depuis 1958, avaient apportées, dans un esprit d’espérance ou dans la préoccupation. L’esprit d’invention et de négociation lucide apparaît dans ces circonstances comme le seul recours si l’on veut épargner à la France la perspective d’un cycle de nouvelles campagnes électorales, imprévisibles quant à leur teneur, à leur atmosphère comme à leur issue. Si un échec de la classe politique, retrouvant la dimension plurielle mais aussi peuplée en grande partie, si l’on pense à la composition de l’Assemblée générale élue les 12 et 19 juin, d’une génération nouvelle, heureux présage au regard du présent et du devenir de l’engagement politique en France, mais dont l’expérience politique professionnelle en est à ce jour à ses premières épreuves, à établir les termes d’une coexistence stable et durable entre la majorité parlementaire relative et les diverses oppositions, devait sceller le sort de ces consultations et en appeler à un retour aux urnes, ce ne serait que l’application des règles d’une constitution démocratique, le constat d’un « droit politique à une nouvelle réflexion », mais il n’est pas irresponsable de s’interroger comme le fait l’auteur de cet article sur le caractère décisif de l’inflexion que la nouvelle consultation éventuelle donnerait pour la définition de la politique de la France, à ce point de son histoire où, au regard de sa situation sociale et morale intérieure, de ses relations avec ses interlocuteurs de par le monde, et de la vie de la planète, elle se trouve non seulement devant les questions d’une alternance, mais devant celles d’un tournant dans l’appréciation du sens et des enjeux de l’action publique, au nom de la collectivité nationale, confrontée à un impératif difficilement récusable, de quelque côté qu’on se situe au regard des valeurs politiques, de volontarisme, de définition de règles pour la vie commune et durable conçues avec plus de lucidité et appliquées avec un esprit et des moyens plus conséquents.
    La majorité relative trouvera-t-elle, par un effort de clarification, les termes d’une confrontation limitée avec l’une ou l’autre des oppositions, voire ceux d’un programme a minima qui parvienne à contenir les divergences dans certaines limites, afin que de la situation politique présente émerge une phase de renouveau dans la décision politique conçue avant tout comme le service de la population dans son ensemble, telle qu’elle est et suivant ce qu’elle est en droit d’attendre de l’avenir, dans le pays qu’elle connaît comme son berceau ou son lieu de vie? Une telle configuration, inédite, pourrait ne pas durer aussi longtemps que les cinq ans prévus par le texte constitutionnel. Mais afin d’épargner à la population redites et palinodies, et de favoriser aussitôt que possible le mûrissement de la conscience et de la décision collectives, il relève de la responsabilité de toutes les forces politiques en présence de s’employer à chercher les voies tenables d’une forme de conciliation sans confusion, qui n’a peut-être pas d’alternative sinon dans une confrontation drastique. Il ne s’agit pas de transiger sur les valeurs, ni sur les convictions ni sur les droits de chacun, mais d’aller au fond des questions. La responsabilité première incombe à cet égard à la majorité relative, mais les autres forces politiques ne semblent pas avoir à se dispenser de rechercher une forme d’inspiration dans l’aptitude à établir des accords et à les tenir.

  7. Macron semble avoir toutes les caractéristiques du pervers narcissique. C’est un gamin à qui on a tout passé, qui a tout fait pour se faire admirer, séduire, c’est un provocateur, un transgressif, comme sa liaison avec une femme plus âgée, un œdipe sans empathie, aveugle à tout ce qui n’est pas lui.
    Les autres sont ses jouets, la France son entreprise, sa banque, les français ses employés. Il ne supporte pas qu’on résiste à ses caprices, ses désirs. ll ment, manipule, joue sur les peurs, menace, divise, désigne des boucs émissaires, n’a aucun sentiment de culpabilité mais culpabilise l’autre, imbu de son mépris de classe, jouis de l’ivresse de son pouvoir, ne supporte pas l’échec.
    C’est un conquérant, toujours en guerre, un boulimique de l’action, en perpétuelle fuite, ne se retournant jamais sur le passé fusse-t-il récent, qui ne peut s’avouer vaincu, un joueur de poker menteur, incapable de se remettre en question, toujours dans l’attaque, prêt à déclencher le chaos si celui-ci peut servir son ambition.
    Son seul devoir moral, suivant ainsi Milton Friedman, est d’augmenter le profit des actionnaires. Les idéologies, la morale, les institutions, ne sont que des moyens, des obstacles à manipuler pour parvenir à ses fins. Il sait utiliser toutes les opportunités: le covid, la guerre en Ukraine…
    Après la surprise de sa perte de majorité absolue, il réaffirme son autorité, remet les pendules à son heure, indique à l’opposition sa place, ses limites, ses « devoirs », l’infantilise, divise la NUPES en désignant LFI majoritaire comme bouc-émissaire, coupable avec le RN de complot contre la France, les exclut du jeu républicain, cherche à séduire EELV, le PC, le PS, le LR. Il réaffirme aussi ses objectifs : forcer les chômeurs à accepter n’importe quel emploi en rognant de plus en plus leurs droits pour obtenir le plein emploi et ainsi faire baisser à nouveau les charges patronales et salariales, idem pour la retraite, ne pas augmenter les retraites complémentaires du privé, réduire les moyens du service public, ne pas compter compenser les pertes par la dette…
    Macron n’ira à la dissolution que si il est sûr de la réussite de son travail de sape, de la décrédibilisation de l’opposition notamment du RN et de LFI et du soutien total de sa majorité qui peut aussi croire le vent tourner. S’il arrive à contenir la rue par la peur (manque d’énergie, prolonger la guerre en Ukraine, réactivation du covid ou autre, inflation maîtrisée…) et quelques croquettes de survie. Ralentir ses projets me semble peu probable vu sa personnalité.

    • La définition de ce que vous décrivez cela s’appelle en psychiatrie un sociopathe.

    • ENFIN
      Un oeil

      Vu que macron à été séparé de toutes empathies ,il était déjà programmer MK ultra d’où son mec de légume et la taille que peut recevoir le cul de Macron et le théâtre et son employeur qui savait que ce mec est cinglé.
      Se sont des constellations familiales

      Ils ont aucune empathie vu qu’ils n’ont aucune réalité existentiel
      Je n’oserait pas dire qu’ils n’ont pas d’âme
      Il sont très facile à effacer , suffit de leur renvoyer narcisse
      J’ai un boof anglais qui à travaillé à la cité de Londres pratiquement une carrière à piller les gens dans le
      (le traiding et l’assurance) une liaison dangereuse.
      en fin de carrière on à appris plus tard qu’en faite il piquet dans la caisse .
      Après larme de croyances il se fait embaucher en suisse .
      Il se fait également éjecter dans le délit d’initié à piquer dans la caisse.Donc retour en GB
      Ce que je trouvais curieux pour ce type s’est qu’il faisait encore régulièrement la navette GB et Suisse
      Au téléphone je lui renvoyé sont image depuis il fait le mort
      Il y à le lac leman, il n’à pas de bateau
      il y à les banques , ils sur la livres sterling
      Donc reste les bordels

      Lui je l’ai vu , vu que s’était
      Macron ne lâchera pas , il à tout les pouvoirs
      Macron s’est la galette et l’anus
      macron est le roi , la cocaïne son empereur

  8. Bonjour Maître, approbation totale, vous avez tout énoncé avec lucidité. Ce qui est à craindre (aussi) sont les retombées des sanctions contre la Russie, qui vont affecter nos vies quotidiennes. Les « va t’en guerre » invités sur les plateaux TV sont la copie conforme des alarmistes covidistes: ça fait de l’audience à toutes ces populations ignorantes et soumises à la marionnette et ses sbires.
    Arriverons nous à ce qu’il s’éjecte par burn out?
    Nous avons subis les ministres et députés godillots, nous avons une classe de parlementaires hors normes, la plupart sans aucun bagage culturel ni connaissance des structures juridiques de notre pays, de notre Constitution… La fleur au chapeau.

  9. pour répondre au tweet
    Une poule qui a trouvé un couteau , probablement celui de jacque attali

    Mai 68 a été une catastrophe et une hypocrisie.totale
    Perso j’ai eu de la chance d’avoir des profs, les derniers vrais profs.certes en Belgique
    Certes ma faiblesse s’est la grammaire et le néerlandais j’ai jamais compris le chemin
    Et une chance d’ailleurs car j’entends le langage des oiseaux
    Et puis très costaud dans les maths , échec et dame

    ceci dit en 4eme en Belgique on avait la tangente vectoriel et on fleurtait déjà avec la trigonométrie
    Les humanités s’est 6,5,4 en Belgique
    En 6eme s’est équation et racine carré non stop
    Lorsque je suis arrivé en France avec mes enfants s’était bille et boule pour apprendre à lire , catastrophe.
    Et question mathématique , un retard énorme.
    Autre chose les langues
    6,5,4 pour les humanités s’est français , anglais , néerlandais
    par la suite s’est les 3 ans de scientifique, soit médecine , latin grec math
    ou alors commerce
    ou science humaine

    mais toujours cette options de 4eme langue, l’allemand

    Depuis les macaques en Belgique s’est où que j’ai grandit A molenbeek
    JE vais écrire à Alain bauer , il y à une grosse problématiquement
    qui va suivre suite au procès au jeux olympique
    Si vous avez son adresse mail directe , ici s’est nos bulshit
    Il avait vu qu’il avait une passoire le long de la scène
    il à vu cette panique

    De toute façon je ne vais pas lâcher le morceau
    Bauer est le seul compétant

    Affaire Merah: l’enquête le drame ne fait que commercer
    Alain bauer à la capacité de voir nice bien avant l’heure

  10. tout tourne autour des JO du président Macron
    Bauer à une lecture incroyante,

    Si tu fait ton truc ,avec un zeste d’humanté
    Je suis dans les courants du Finistère
    Il est possible dire NON
    Il est possible de reporter les jeux

  11. La NUPES avec ses 131 députés est la première formation d’opposition, quand au FN/RN il suffit d’avoir suivi les débats parlementaires de ces cinq dernières années pour mesurer à quelle opposition il peut bien prétendre. Son score est un coup de tonnerre, c’est certain, mais il n’y a pas lieux de s’en réjouir.

    • Eric Coquerel élu à la présidence de la commission des finances de l’Assemblée nationale . . .

    • Après avoir voté pour l’extrême-droite à la vice-présidence de l’Assemblée Nationale, LREM fait bulletin commun avec le LR Éric Ciotti pour la questure. Un accord LREM/LR/RN a donc été conclu. La seule opposition à l’Assemblée Nationale, c’est la NUPES.

  12. perso je n’y suis jamais allez au cap dagde
    selon un marchand qui y vend ses fringues
    Les nupes sont au centre et ils baissent cochon et le cercle de voyeurs les cachent

    assemblée national

  13. j’ai écris à florance rault , mon message est blaklsté
    _____________________
    Je vous souhaite bien du courage
    Perso je suis un enfant violé et battus à coup de mule et de boucle de ceinture
    Sans laissé de trace
    Fallait avoir mal pour que cela s’arrête

    Le problème
    Ils sont tous mort …. donc me too !!!!
    Et chaque fois que j’en parle , on ne me dis pas directement que s’est pas vrai

    le déni
    Rgde C ne ma jamais mis dehors , alors que je suis le fanfaron .
    Perso j’ai cassé la chaîne de cet abus
    ce qui me fait mal s’est le déni de m’écouter
    vous savez vivre vos soirée sur les genou bras en l’air , comme somnifère à 10 ans
    Benedictus où vous pouvez aller dormir de fatigue
    à l’époque tout était normal , il m’ a fallut 45 ans pour voir que j’ai été un enfant abusé

    le déni !!!! s’est le plus terrifiant s’est de ne pas être pas écouté mais entendu .

  14. Et pour la même dame beaucoup de weekend au lit avec de l’eau et du pain sec et pour mon frère vu qu’il urinais au lit , weekend avec ses draps sur la tête sur le balcon et même aller jusqu’à l’école avec ses draps de pisse sur la tête.
    J’ai vu le grenier et les endroit ou fallait être invisible sans aucune ré&alité existentiel.

    Et je n’ai pas besoin de psy !!!

    • Et je ne parle même pas de ce pd de pédophile
      ou j’étais paralysé « PARALYSE  » faire le mort
      à 9 ans durant plusieurs année

      et il est mort !!!! il se droguais avec du gaz butane
      je voulais juste parler à cette dame Florence.
      Rien a voir avec le sujet de l’article de rdc
      Désolé

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