Ukraine : quand le journalisme s’égare

La liberté d’information dans un monde globalisé n’est pas en très grande forme. En Occident, le système médiatique représenté par la presse écrite et audiovisuelle est entièrement entre les mains de puissantes oligarchies qui entendent bien mettre leurs médias au service du maintien d’un ordre politique et social qui assure leur domination fructueuse. Internet comme espace de liberté pourrait être un formidable un outil de ré-information, mais parfaitement conscients du danger, les mêmes grands intérêts, s’efforcent d’y contrôler strictement l’expression.

L’Occident malade de sa presse

 L’élection présidentielle américaine de 2020 a été de ce point de vue un épisode assez sidérant. Qui a vu la presse américaine prendre résolument et massivement parti pour Joë Biden pendant que les GAFAM mettaient en place un système de filtrage et de censure de ses adversaires que l’on peut qualifier de totalitaire. Il n’est pas besoin de suivre Trump sur ses accusations de trucage du scrutin lui-même, pour constater qu’au regard des standards juridiques internationaux relatifs aux règles qui assurent « la sincérité du scrutin », l’élection présidentielle américaine de 2020 a été irrégulière. Situation identique en France et au sein de l’Union Européenne, où la liberté d’expression est un combat, avec la domination d’une oligarchie et la nécessité de sans cesse s’opposer aux tentatives récurrentes visant à empêcher les réseaux d’être un outil de débat contradictoire face à la propagande produite par le système.

Comment alors s’étonner de la défiance des opinions publiques vis-à-vis de la presse en général et des journalistes en particulier. Toutes les études d’opinion sont de ce point de vue absolument calamiteuses et les journalistes sont les plus déconsidérée, souvent devant les politiques eux-mêmes ! En France, près de 70 % des Français les considèrent, ni indépendants, ni objectifs et soumis au pouvoir et à l’argent. Comment s’étonner que la diffusion en kiosque et points de vente, de la presse écrite nationale pourtant gavée de subventions, ait été divisée par deux en cinq ans pour se situer à des chiffres grotesques ! La situation est encore pire aux États-Unis, où la presse avait pourtant depuis longtemps un statut et une réputation démocratique importante. La société transnationale Gallup, un des premiers opérateurs mondiaux dans le domaine des sondages et des études d’opinion, vient de publier son bilan annuel concernant la confiance de l’opinion publique américaine dans ses médias. Et c’est ainsi que l’on apprend que seulement 11 % de la population américaine conservent leur confiance dans les médias télévisuels, alors que 89 % pensent qu’ils mentent !

Quand l’information n’est plus que propagande

C’est dans ce contexte médiatique particulier qu’a commencé la guerre en Ukraine. Ce qui a permis d’assister incrédule, à un déferlement de propagande où la bêtise le disputait au racisme. Mais où régnait surtout le mensonge, que ce soit directement ou par omission. C’est Emmanuel Macron affirmant le 24 mars au sommet de l’OTAN : « L’économie russe est en cessation de paiement, (…) son isolement est croissant ». La rodomontade se transformant rapidement en mensonge puisque les pays qui refusent de condamner et de sanctionner la Russie représentent 82 % de la population mondiale. C’est Bruno Lemaire ne voyant aucun inconvénient à passer pour un imbécile en annonçant triomphalement : « Les sanctions sont d’une efficacité redoutable. Nous allons livrer une guerre économique et financière totale à la Russie. Nous allons provoquer l’effondrement de l’économie russe. » C’est Jean-Luc Mélenchon rappelant à juste titre la position diplomatique de la France initiée par le général de Gaulle, sur l’existence « d’une seule Chine », pour se faire immédiatement accuser de « soutenir les dictateurs » !

Ce sont les soi-disant experts de plateaux télévisés, de la presse et des réseaux, aux compétences en général limitées qui n’hésitent pas à raconter n’importent quoi. Mais c’est surtout l’effondrement déontologique des journalistes quand 90 % d’entre eux oubliant toute morale professionnelle, se transforment en petits télégraphistes acharnés du récit médiatique concocté par les officines opaques entourant Zelensky, le bateleur de Kiev, et n’ayant rien à voir avec ce qui se passe réellement sur le terrain. Le mensonge éhonté mis au service d’une guerre de la communication, pour l’utilisation duquel Zelensky a quant à lui, répétons-le, l’excuse de le faire pour ce qu’il pense être les intérêts de son pays. C’est la volonté furieuse de minimiser la présence et l’influence néonazies en Ukraine, et ce contre des évidences admises en Occident il y a encore quelques mois. C’est le silence obstiné sur les bombardements des populations civiles du Donbass par l’armée ukrainienne, l’adoption immédiate du narratif inepte d’une armée russe écrasée qui irait jusqu’à se bombarder elle-même etc. etc.

Il se trouve que les opinions publiques occidentales considérées comme des troupeaux de moutons pouvant avaler n’importe quoi, ont pourtant commencé à réagir. Il est probable que la bêtise et le fanatisme finisse, et c’est tant mieux, à produire l’effet inverse à celui qui est recherché. Au sein de l’Union Européenne, nombreux sont les pays où les populations mesurant probablement les enjeux économiques et stratégiques, mais également le caractère peu recommandable au plan moral du régime de Kiev, sont désormais opposées au soutien sans mesure à lui apporté. Avec maintenant un refus du régime des sanctions, dont elles perçoivent l’effet boomerang, malgré l’aveuglement incompréhensible de leurs dirigeants.

Les saints ne seraient plus des saints ?

C’est probablement pour cela que se sont produit plusieurs événements médiatiques très significatifs. C’est d’abord le quotidien allemand « Die Welt » qui revient sur la vertigineuse corruption des gens au pouvoir à Kiev et en particulier celle de Zelensky lui-même. Avec la diffusion d’un documentaire accablant pour celui-ci. Il y a aussi le retour des dénonciations de l’idéologie et des comportements des groupes néonazis ukrainiens incorporés à l’armée. Et surtout deux publications qui permettent de mesurer par les réactions qu’elles provoquent, la catastrophe démocratique dans le domaine de la presse en général et en France en particulier.

C’est ensuite la chaîne de télévision CBS qui diffuse un sujet selon lequel seule 30 % des armes données à l’Ukraine arrivent sur le front. Le reste disparaissant dans une forme de trou noir. Il n’y avait rien de nouveau, et ce n’était pas un scoop, car ce sujet qui provoquait pas mal d’inquiétudes aux États-Unis, avait déjà été abordé. Mais, dans les bruits de l’orchestre ou plutôt du tintamarre du déferlement propagandiste, cela n’avait pas été relevé. La situation est aujourd’hui toute autre, puisque, que ce soit sur le terrain militaire en Ukraine ou sur le plan géostratégique mondial, la défaite de l’Occident commence à se profiler. Les fanatiques atlantistes en panique se sont immédiatement mobilisés et ont obtenu la censure de la vidéo ! Comme si CBS avait été une vulgaire officine au service de Poutine et financée par le FSB !

Et puis il y a eu l’épisode Amnesty International. L’ONG occidentale probablement soucieuse de conserver un minimum de crédibilité a publié un rapport dans lequel elle accusait l’armée ukrainienne d’utiliser les civils, et notamment les populations du Donbass, comme boucliers humains. C’est une vieille histoire, puisque l’AFU s’étaient déjà signalée par ces méthodes pendant la guerre civile du Donbass. Et pour la présente guerre, ce n’était pas non plus un scoop, puisque France Télévisions, difficilement qualifiable d’officine poutinienne, s’en était elle aussi, émue dès le mois de mai dernier. Le phénomène était notoire, voire revendiqué par les militaires ukrainiens qui diffusaient des vidéos dans lesquelles on les voyait installer leur artillerie à proximité de bâtiments tels qu’hôpitaux, maternités, crèches écoles etc. Sans compter les civils retenus contre leur gré comme ce fut semble-t-il le cas dans les sous-sols d’Azovstall.

On a alors assisté à une formidable levée de boucliers pour essayer d’étouffer l’expression de cette vérité qui permettait d’accéder à un réel qui ne s’écrit pas en noir et blanc. Ce furent d’abord les pressions sur l’O.N.G. afin qu’elle retire son rapport. Puis comme d’habitude les injures pour disqualifier le messager porteur de cette mauvaise nouvelle à valeur de blasphème : les Ukrainiens ne sont pas les saints et les héros que l’on nous a vendus. Ils sont aussi capables de faire une guerre sale, voire très sale.

Le mensonge revendiqué

Et enfin, ce qui constitue un sommet assez ahurissant de l’effondrement moral de la presse française. Après avoir tenté de réfuter l’évidence, le quotidien le Monde et l’hebdomadaire le Point se sont signalés par la conception qu’ils ont de leur métier. Celle de militants acharnés d’une cause au service de laquelle la fin justifie les moyens. C’est-à-dire l’utilisation sans vergogne du mensonge. Mais, si mentir pour un journaliste, pose déjà un sérieux problème, que dire du fait de revendiquer officiellement l’utilisation du mensonge.

Il faut lire le tweet publié par Madame Faustine Vincent journaliste au Monde : « ce n’est ni plus ni moins que cela, la responsabilité d’Amnesty : autoriser la Russie à assumer totalement… toute vérité n’est pas bonne à dire à n’importe quel moment. Et ça, on aurait pu espérer qu’Amnesty pense avant de lâcher sa bombe ».

Donc si l’on comprend bien la déontologie et la morale de Madame Vincent, s’agissant de faits qui sont juridiquement des CRIMES DE GUERRE de l’armée ukrainienne, il est nécessaire de les cacher, et par conséquent de les COUVRIR. Parce que selon elle, pour battre le Russe, la fin justifie les moyens. Cette personne ne mesure même pas que c’est justement cette utilisation des crimes qui disqualifie la cause qu’elle croit défendre. On lui rappellera au passage que le Monde est un quotidien français et que jusqu’à nouvel ordre nous ne sommes pas en guerre avec la Russie.

Dans le Point, Sébastien Le Fol emprunte le même chemin : « En mettant sur le même plan, dans un rapport, l’agresseur russe et l’agressé ukrainien, la célèbre ONG confirme sa dérive tendancieuse. » Ne pas mentir, dire la vérité c’est mettre sur le même plan l’agresseur et l’agressé. Donc une fois encore, la fin justifie les moyens ? On se moque bien des méthodes employées par les Ukrainiens du moment que c’est contre les Russes. On comprend mieux avec ces gens-là, le silence sur la guerre du Donbass depuis 2014, sur les bombardements, les massacres, et les exactions. On comprend mieux aussi le déni concernant le poids des néonazis en Ukraine. Pas grave, si c’est pour casser du russe, certains doivent penser, comme Fabius avec Al Nosra en Syrie, qu’ils font du « bon boulot ».

Il est tout à fait légitime de prendre parti pour un camp, de considérer que la Russie a envahi l’Ukraine sans raison le 24 février dernier, qu’il faut s’opposer à cette agression, et que l’Ukraine a raison et qu’il faut aider sa cause. Mais lorsqu’on est journaliste, qu’on appartient à une profession réglementée et protégée, on a une responsabilité particulière. Avec une déontologie qui impose selon la charte de Munich un rapport objectif avec le réel et le refus du mensonge qui sinon transforme le journalisme en propagande. Et violer cette obligation et ce devoir engage sa responsabilité.

Pour caractériser cette responsabilité, et sans bien sûr faire la moindre comparaison entre les actes et la période, on rappellera le sort de deux journalistes après la deuxième guerre mondiale. Robert Brasillach, qui n’avait tué personne, mais par ses écrits s’était mis au service de l’ennemi a été condamné et fusillé pour cela. Julius Streicher journaliste allemand qui avait mis les siens au service de l’antisémitisme nazi, et qui lui non plus n’avait tué personne, a été pendu à Nuremberg.

Il n’est pas question évidemment de souhaiter un tel sort à nos journalistes égarés. Mais par le rappel de l’Histoire, d’ajouter à ce qu’avait dit de Gaulle à propos de Brasillach, sur « le talent titre de responsabilité ».

Le métier de journaliste donne un statut, et lui aussi est un titre de responsabilité.

Régis de Castelnau

40 Commentaires

  1. Égarement est un euphémisme, je pense que le mal est très profond, beaucoup de lâcheté et d’indigence intellectuelle aussi. Les oligarques qui mènent le troupeau auraient tort de s’en priver. Hannah Arendt a écrit sur la banalité du mal. Ceux qui m’intéressent sont les infâmes médiocres, ces petits bourgeois occidentaux et en particulier français qui suivent le mouvement. Et par habitude professionnelle, je tiens un dossier
    http://nicolascinquini.blog/2022/07/27/the-western-censorship-about-ukraine/

    • dis donc, Niko’,

      pq ne pas écrire en français ? c’est casse-couille de lire en anglais…

      ceci étant, oui le mal est profond : macron n’est pas la cause mais la conséquence des maux de la France…

      et si les élites psychopathiques font tuer 200 jeunes hommes/jours pour rien, c’est qu’ils sont capables d’en tuer autant en Europe : la classe moyenne, cette pute cocaïnomane, va probablement accepter que les prolo’ de la base meurent pour le « Système ». Mais son tour viendra inéluctablement…

      Geof’Rey, neo-communiste gaulois belge

    • Le dangereux batteleur de Kiev vient d’emboîter le pas au régime de Riga, capitale de la Latvie en demandant le refus de tout visa à des citoyens russes, au nom- tenez-vous bien- des valeurs européennes! Bref rappel: en 2014, a été produite à Riga une comédie, musicale « Cukurs, Herbets Cukurs’ . L’année suivante est paru un roman présentant Cukurs comme le héros de la lutte anti-soviétique. En 2019, un procès en réhabilitation a conclu que ce sinistre personnage n’était pas coupable de génocide. Herberts Cukurs, liquidé par Mossad à Montevideo en 1965, avait participé avec l’Arājs Kommando au massacre de milliers de juifs latviens en 1941. C’est ça les valeurs de la Nouvelle Europe que l »Ukraine, n’en doutons pas, viendra bien rejoindre un jour?

  2. Le plus spectaculaire dans cette misère profonde, le plus hilarant finalement, j’en suis tombé à la renverse hier soir, est l’ultime renonciation d’Absurdity International, qui fait savoir qu’elle a engagé des « experts indépendants » pour « vérifier » son propre rapport sur les crimes de guerre ukrainiens, y trouver « ce qui a cloché ». La fin est heureusement proche
    http://nicolascinquini.blog/2022/08/14/flash/

  3. Si le journaliste russe n’a pas intérêt à critiquer le Tsar, c’est parce qu’il risque le goulag.
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    Si nos journalopes ne critiquent pas la pensée dominante OTAN-Woke/UE-Hidjab/Cancel Culture c’est juste pour ne pas perdre leurs gages confortables.
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    Ceci rend nos presstituées bien plus méprisables.
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    Et si putasse merdiatique énerve tant, c’est que contrairement à la brave pute, elle fait semblant d’être une sainte nitouche, et qu’elle pontifie en prenant des airs supérieurs entendus, tout en étant généralement une crasse intellectuelle.
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    «L’IMMIGRATION fait baisser ainsi les salaires, et dégrade la condition morale et matérielle de la classe ouvrière […] une classe ouvrière divisée en deux camps hostiles, les prolétaires anglais et les prolétaires irlandais [imaginez avec musulmans/chrétiens] Le SECRET de l’impuissance de la classe ouvrière anglaise [souchienne], en dépit de son organisation […] grâce auquel la classe CAPITALISTE maintient son pouvoir. Et cette classe [Soros] en est parfaitement consciente »
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    MARX, lettre à Meyer et Vogt, 1870

    • à mon sens, camarade

      la classe moyenne sait très bien ce que veut l’élite, elle qui organise le Grand Remplacement…

      elle a juste choisi de se coucher et de collaborer, parce que fondamentalement elle est accro’ à son mode de vie. La CM ? cynique et perverse

      et après, ça va pleurnicher parce que leur gamin s’est fait planté, un soir, à la sortie d’un café…

      le reste des prolo’ a juste peur de perdre son emploi, et comme l’individualisme (et la jalousie) règne, le grand soir n’est pas prévu pour demain ni après-demain…et donc, on a l’inertie totale.

      Pas de Révolution sans Révolutionnaires…………

      Geof’Rey, neo-communiste gaulois belge

  4. N’oubliez pas la dernière ‘nouvelle médiatique’ à propos du bombardement de la centrale de Zaporojie (que les russes tiennent depuis des semaines) disant que les belligérants s’accusent mutuellement des bombes, comme si les russes allaient se bombarder eux-mêmes…

  5. L’Audiovisuel est complétement contrôlé par les oligarques et la fin de la redevance publique finit de boucler le système pour éviter toute critique éventuelle. Ce n’est plus que de la politique spectacle, émotionnelle, matraquée en boucle, des débats de concierges appointées. Il n’y a plus de journalistes mais des animateurs, des comédiens choisis pour leur photogénie, leur capacités à construire, à imposer un conte idéologique effrayant, une propagande, pour endormir les masses infantilisées et faire passer le pouvoir comme le parent sécurisant. Plus le mensonge est incroyable et plus il a des chances d’être cru, d’être insoupçonnable de toute duplicité.
    Le secteur à contrôler maintenant est celui des réseaux sociaux, devant être nettoyé au nom du danger représenté par quelques déviants réels ou inventés…Sécurité totalitaire et illusoire ou libertés individuelles? Les masses, volontairement effrayées, ont tant besoin de croire à la sécurité « verisûre », d’être rassurées et assurées !

    • L’audiovisuel publique c’est 5 milliards d’euro en France, soit presque autant que la justice (8 milliards) la tache fondamentale de tout état.
      La « fin de la redevance », c’est juste un enfumage de plus, l’argent des impôts va continuer de ce déverser sur le ministère de la vérité, seul une ou deux ligne vont changer sur la facture des français.

  6. sur ce point , je suis d’accord avec vous maitre ,le plus caricatural étant LCI tv qui a longueur de journée avec six invités tous pro ukrainiens,les plus hystériques étant ces jeunes et belles jeunes femmes ukrainiennes , des pétroleuses (mot de 1870 sur des femmes qui aurait incendié Paris sous la commune ce qui fut d’ailleurs faux ) qui si on les écoutait la France devrait déclarer manu militari la guerre à la Russie ! ….LCI tv nous offre une caricature de ce que devrait être le journalisme : pas de commentaires partisants comme sur LCI mais des faits avérés et puis la déontologie commanderait au moins d’inviter des gens d’opinion différente sur le brouillard de cette guerre ….

    • Tout à fait d’accord : sur LCI, c’est un véritable bourrage de crânes en faveur de Zelenski.

  7. En France, un journaliste est soit une p*** soit un chômeur.

    Alain Soral

  8. A force de répétitions ( la base du conditionnement mental ) ils vont bientôt nous faire croire que les russes veulent faire sauter la centrale de Zaporojie .
    Pourquoi les russes iraient bombarder la centrale , qu’ils occupent depuis des mois ? ..eh bien voyons parce que les russes sont des barbares et que Poutine est un psychopathe , on vous le répète depuis le début .

    • L’empire et ses vassaux aiment à dire que leurs adversaires ne sont pas des acteurs rationnels, mais les faits indiquent plutôt le contraire.

  9. « UKRAINE : QUAND LE JOURNALISME S’ÉGARE » et raison de plus pour suivre les interventions de Jean Robin journaliste indépendant qui va chercher ailleurs qu’en France les éléments mensongers ou les éléments de la vérité…https://nouvellefrancelibre.com/home/

  10. Le temps des fous est arrivé : passe vaccinal en couleurs en Allemagne ; stylos digitaux connectés en Chine ; cash interdit en Israël ; vaccins approuvés sans contrôle ; bombardement nationaliste des centrales nucléaires en Ukraine. Le monstre froid de Nietzsche devient glacial. Fantastique progrès de l’abrutissement, de la soumission et de l’autoritarisme depuis l’avènement de cette « inintelligence artificielle ».
    https://nicolasbonnal.wordpress.com/2022/08/15/le-temps-des-fous-passe-vaccinal/

  11. Quand on se pique de faire de la géopolitique option médias, un bref rappel des épisodes précédents (Lybie, Syrie ou, si l’on remonte un peu plus loin, ce joyau de désinformation que furent la Serbie et le Kosovo) eut été nécessaire. Un simple râteau de plage suffisait pour gratter un peu.
    Moyennant quoi vous auriez tout de suite répondu à votre interrogation extraterrestre sur la responsabilité des journalistes : nulle hier, nulle aujourd’hui et nulle demain, bien sûr.
    Et puis, en matière de propagande massive et hors norme qui signe en effet notre époque (vous citez à juste titre l’élection probablement volée à Trump), vous persistez à ne pas mentionner la gigantesque lessiveuse dans laquelle sont passés les peuples d’Occident avec les deux ans de délire politico-sanitaire que nous avons connu.
    Ça n’est pas la première fois que vous faites l’impasse sur cet effondrement occidental (dont l’Ukraine n’est que la continuation par d’autres moyens), qui a vu, entre autres ignominies, l’adoption de lois et de textes scélérats contre la liberté de disposer de son corps et celle d’aller et venir librement.
    Sur ce désastre « quoi qu’il en coûte », le retour du réel aura lieu aussi. Il n’y aura nul Brasillach car se voir condamner pour intelligence avec l’ennemi suppose d’en avoir une. Je vous laisse deviner pour l’Ukraine.

    • C’est vrai qu’après le précédent récent du rôle des médias dans le délire politico-sanitaire, ses mensonges et la destruction de l’état de droit sous prétexte « sanitaire », on ne devrait pas s’étonner de ces nouvelles fictions.

  12. Si je partage votre avis sur ces journalistes, la phrase suivante m’interpelle: « Il est tout à fait légitime de prendre parti pour un camp, de considérer que la Russie a envahi l’Ukraine sans raison le 24 février dernier, qu’il faut s’opposer à cette agression, et que l’Ukraine a raison et qu’il faut aider sa cause »
    il me semble en effet qu’au moins un journaliste devrait essayer de présenter objectivement les faits (la répression ukrainienne contre son propre peuple qui a refusé le coup d’état de 2014, qui justifie, pour les russes leurs actions) et les problèmes que peut poser l’intervention russe, qui d’un point de vue historique, aussi, tente de récupérer des régions qui ont été russe pendant très longtemps. Bref, loin de tout manichéisme entre les soi disants bon, défenseur des libertés (tu parles!) et les méchants ruskofs mangeurs d’enfants

  13. Pendant la Crise des Missiles de 1962 JFK disait « faisons la peter cette bombe, ils en ont tous envie.. » sans doute en reference à Le May.

  14. La question de la corruption particulière surgie sur les espaces désertés par l’Etat socialiste dans les anciennes démocratie populaire nécessite, pour le bien de l’Ukraine, de la Russie, et de tous les autres pays concernés, à la fois une analyse lucide et un regard qui sache faire la part des conditions morales et sociales où se sont trouvées les sociétés dans ces Etats lorsque les principes égalitaires, trop souvent hélas dévoyés comme arguments de contrôle totalitaire, se sont vus sans appel disqualifiés par la faillite des régimes. Les citoyens soucieux du rôle social de l’Etat à travers le monde peuvent déplorer que l’autorité démocratique de l’Etat au service des droits et du bien-être individuels et collectifs des populations qu’il représente avaient de quoi le regretter au début des années 1990, pour l’Europe occidentale comme pour l’Europe centrale et orientale et les autres régions du monde. Mais la vogue des entrepreneurs dans les anciens pays socialistes est un fait d’histoire, et la responsabilité en incombe en grande partie aux secteurs les plus « modernistes » des élites dirigeantes des pays anciennement tenus par le rideau de fer, où il serait possible de percevoir l’exorcisme d’un complexe d’arriération. Dans des inspirations à l’origine fort différentes, ni M. Orban ni M. Poutine, ni l’ex-président tchèque Vaclav Klaus ne pourraient honnêtement le nier. Comment juger l’aspiration des opinions publiques à un tel « rattrapage », même si les dogmes de la croissance et de la privatisation étaient dès cette époque critiqués et le sont aujourd’hui plus encore, avec à l’esprit des conséquences particulièrement alarmantes pour les sociétés et leur environnement naturel, culturel, social et politique? C’est ainsi que des oligarchies assez caractéristiques se sont affirmées comme actrices de l’appropriation d’infrastructures créées par les puissances publiques, de l’investissement dans leur restructuration et leur développement, lequel en se destinant de plus en plus aux marchés internationaux, a tendu à oublier de plus en plus de larges part des sociétés nationales. A cet égard, le Donbass a fait l’objet de la part d’oligarques ukrainiens soucieux de complaire aux autorités russes d’une forme d’appropriation des moyens de production particulièrement remarquables car ils sont le fruit de près de deux cents ans de développement, appropriation d’équipements productifs dont l’usage fut aussi politique, en appuyant le développement de milices armées nourries d’un discours nostalgique évoquant l’Etat social soviétique, dont la Russie actuelle affirme ou laisse affirmer qu’elle serait la restauratrice, sans donner aucun signe réel d’une telle préoccupation dans le cours actuel de son évolution, sans même hélas avoir les moyens de remédier à la déshérence social et économique d’une grande part de son territoire et de sa population, non liées aux principales sources de devises en provenance des marchés internationaux.
    Contrairement à ce qu’affirme la propagande russe, ce n’étaient pas les locuteurs du russe, mais ceux de l’ukrainien qui se trouvaient en proie au harcèlement, aux agression, aux assassinats, avant que l’état de guerre larvée, puis ouverte, ne s’installe. Cela ne justifie en rien que l’armée ukrainienne, dans son approche de la ligne de front répliquant à l’invasion russe, s’installe près de zones d’habitats ou de service civils.

    L’Ukraine a vu se développer également sa classe d’oligarques, avec pour différence par rapport à la Russie que cette classe est restée pluraliste, alors que celle de la Russie a vu tous les réfractaires notables à la concentration des pouvoirs, qu’ils soient oligarques ou acteurs civils, persécutés, emprisonnés, voire éliminés.
    Qu’il faille examiner les complexes privés oligarchiques d’Europe de l’Est comme les GAFAM (comme les complexes d’autorité se réclamant de la sphère publique dans l’ensemble des Etats de la planète) au regard du service des intérêts civils individuels et collectifs, des conséquences de leurs opérations à l’égard du devenir collectifs des populations au sein desquelles ils opèrent de façon oligopolistique ou même souvent quasi-monopolistique, relève d’une vigilance salutaire tant pour l’Ukraine que pour la Russie et pour l’ensemble des Nations. Il en va de même, dans le cas de l’Ukraine en guerre (et même de la Russie, mais cela semble hors de portée de toute notion accessible au pouvoir qui y évolue), pour les faits de corruption caractérisés parmi les décideurs publics, et tout particulièrement les responsables militaires. Il en va des valeurs pour lesquelles la nation ukrainienne affirme se battre et revendiquer sa séparation radicale d’avec la Russie, en dépit de trente ans d’hésitations, échos de plus de dix siècles d’histoire, où la passion profonde n’a hélas pas prémuni contre les extrêmes sévices.
    A cette aune, la dénonciation sans ambiguïté de tous les signes complaisants envers le passé collaborationniste d’une partie du mouvement nationaliste armé ukrainien durant la Seconde Guerre mondiale, représente aussi l’un des enjeux moraux de l’actualité terrible de l’Ukraine indépendante. L’évocation du passé juif de ce pays singulier, qui fut le berceau d’une communauté yiddishophone comptant en 1914 plus de cinq millions de personnes, revêt à cet égard une importance morale déterminante. Il faut à cet égard rappeler quie la première constitution ukrainienne, promulguée sous la co-présidence de Symon Petlioura et de Volodymir Vinnitchenko, en 1918, déclarait pour langues nationales de la République populaire d’Ukraine l’ukrainien, le russe, le polonais et le yiddish. La guerre civile opposant aux troupes de l’Etat ukrainien, au sud du pays les armées russes blanches de Dénikine et Wrangel qui, aspirant à restaurer le tsarisme, combattaient l’Ukraine indépendante tout en usant, avec l’intention de lever à leur appui les populations, de la propagande progromiste utilisée avant 1914 par l’Okhrana pour discréditer la contestation sociale et démocratique, au nord-est l’Armée rouge organisée par Trotski (qui fut presque entièrement exempte d’exactions à l’encontre des Juifs), à l’ouest aux armées polonaises (qui ne l’étaient pas), en son centre aux troupes levées par le commandant anarchiste Viktor Makhno (qui interdit avec la dernière rigueur les exactions contre les Juifs parmi ses formations combattants). Dans cette tourmente indescriptible, les populations juives, dans leurs villes et bourgades, étaient également en proie aux agressions meurtrières de bandes armées sans affiliation politique. Depuis plusieurs siècles, le « thème juif » avait été utilisé comme expliqué ci-dessus par le régime tsariste, et l’usage meurtrier de ce thème avait laissé dans des esprits égarés par le chaos des marques lugubres. Il ne s’agit par pour l’auteur de ces lignes, particulièrement sensible à l’histoire juive, d’obérer ni de relativiser ces tragédies inoubliables dont les mots peinent à exprimer l’horreur. Il faut cependant tenir compte des efforts réalisés par des ONG, avec l’aide des autorités ukrainiennes depuis trente ans pour relever ce qui reste du patrimoine historique de plus de trois siècles de vie juive.
    Et se mesurer à la mémoire du passé, des tragédies historiques mais aussi de ce qui parfois s’en est écarté, appelle à remettre sans cesse sur le métier à la fois l’ouvrage de la recherche, de la connaissance, et celui de la réflexion actuelle, de l’engagement dans la vie présente de la culture et de la société.

    • Vu l’écriture de votre texte dans sa longueur
      J’imagine que vous croyez dans votre cerveau , avoir retrouvé les crayons de couleurs de votre enfance

      Et bien
      Niet

  15. Il obéit aux USA le Macron. Les oligarques Américains contrôlent tout (BlackRock) ou presque : vaccins, infos, désindustrialisation, terres en Ukraine, prix du gaz et du pétrole ; ils ont même créé l’URSS et la Chine communiste (dixit McCarthy ou Anthony Sutton). Les croire Kaput c’est se moquer du monde. Car ils contrôlent surtout les esprits (prédictiond e Tocqueville) et pas qu’en Europe.
    https://nicolasbonnal.wordpress.com/2022/08/17/jeu-de-la-mort-du-khazar-suite-les-ricains-plus-forts-que-jamais-se-remplissent-les-poches-en-vidant-nos-estomacs-ils-confisquent-le-petrole-syrien-mais-que-font-les-russes-et-les-terres-arab/

  16. Je crains bien que l’on nous mente aussi à propos des attaques contre la centrale nucléaire, on nous dit que Russes et ukrainiens se renvoient la balle, mais si c’étaient des groupes incontrôlés, avec tous ces mercenaires et ces armes qui ont afflué vers l’Ukraine ? Les journalistes doivent en savoir quelque chose mais tous se taisent car c’est trop grave

  17. Le droit est la plus grosse supercherie
    pour nicolasbonnal
    voyez les nombres et rené guénon « le règne de la quantité » et la pute de pub la deuxième pizza gratuite
    Le problème est kronos dans le cerveau
    Et le nouveau problème est le test pcr qui ferme la glande pituitaire avec les nano particules de graphite de téléphonie comme antenne et votre adn qui rentre dans la base de données

  18. Et pour les macaques
    Ils ont fait un ghetto de leur vie
    Et en plus ils s’infiltrent dans nos institutions.
    L’islam ne forme qu’une seul communauté qui ne veut pas dire la même
    Mais une seul communauté gagnante sur la matrice
    Bientôt beaucoup de maire en France seront musulman

    Et ce qui me fait rire s’est la fm qui se la joue répugnante et qui tourne en rond comme des bœufs à ne plus savoir qu’en faire d’où aller sur le méridien

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