les cinq Défis relevés par Vladimir Poutine

Depuis deux ans nous avons été confrontés en Occident à une propagande médiatique russophobe à connotation souvent raciste, visant à présenter les Russes comme une population de moujiks imbéciles soumis un vampire assoiffé de sang. Se précipitant dans une opération militaire où des soldats ivrognes, armés de pelles et menés par des incompétents couraient à une défaite sanglante et inévitable. Sous les injures, les quolibets et les menaces, nous fûmes quelques-uns à appeler au sang-froid et à expliquer que l’Occident se lançant dans l’aventure militaire et la guerre économique contre la Russie était peut-être en train de faire une bêtise. Et qu’en tout cas qu’il fallait essayer de mieux analyser le réel et d’arrêter de prendre ses désirs pour des réalités. En vain.

Aussi le retournement qui vient de se produire, et qui voit les mêmes changer d’avis, voire faire acte de contrition provoque nécessairement un peu de joie mauvaise. Parce que, parfois dans une certaine confusion, le système médiatique occidental est quand même en train de prendre acte de la défaite de l’Ukraine otanisée qui se dessine. Et en son sein, nombreux étant ceux qui considère qu’il n’est plus nécessaire de tergiverser et que « la messe est dite ».

Dans la mesure où nous fûmes, à notre place, parmi ceux qui tentèrent, tant bien que mal, de résister à l’emballement guerrier, il nous est apparu nécessaire de revenir sur une description de ce qui s’est réellement passé et sur l’inanité du « récit » qui nous a été imposé par le bloc élitaire occidental.

2007. Discours de Munich : Premier défi accepté

La dislocation de l’Union soviétique est un événement politique considérable qui a dit-on, mis fin à la guerre froide, celle-ci ayant été remportée par les États-Unis. Cette vision a eu deux conséquences dont nous payons aujourd’hui la facture, ou plutôt qui sont à l’origine de la crise que traverse le monde et qui voit une domination occidentale de cinq siècles entrer en déclin. Et que décrit Sergei Narichkine, chef du service de renseignement extérieur russe (SVR) dans un article récent : « Un conflit fondamental entre l’ancien et le nouveau monde, qui a mûri sous la surface au cours des trois décennies qui ont suivi la fin de la guerre froide, est entré dans une phase ouverte avec le début de l’opération militaire spéciale de la Russie et a acquis un caractère géographique global au cours de l’année écoulée. »

La première conséquence est celle de l’hubris qui a saisi l’Amérique, persuadée du diagnostic (stupide) de Fukuyama sur « la fin de l’Histoire », de sa destinée, de son exceptionnelle qualité et de sa puissance. Les USA avaient gagné et le rôle de maître du monde leur revenait. La deuxième conséquence est celle de la catastrophe des années 90 qui a alors frappée une Russie qui venait de perdre son empire et se trouvait livrée aux intérêts américains et russes, qui se précipitèrent pour la piller. Plongeant le pays dans la misère, détruisant les institutions, démantelant la puissance économique nulle et livrant un peuple russe humilié à la pègre. La responsabilité des occidentaux dans ce désastre est entière. Tout occupés qu’ils étaient à corrompre tout ce qui pouvait l’être, comme Boris Eltsine, l’infect ivrogne qu’ils avaient contribué à porter au pouvoir. En se réjouissant de l’abaissement de la Nation russe, ils participèrent résolument au pillage. On saura un jour comment et pourquoi Vladimir Poutine est arrivé au pouvoir au seuil des années 2000, quelles forces ont voulu ce parachutage et pour quel objectif. Comme d’habitude, il est plus facile de raconter l’Histoire quand on connaît la fin, mais force de constater que dès le départ, le président russe qui récupérait un pays détruit avait pour projet de le rebâtir. Il semble avoir compté dans un premier temps sur la compréhension d’un monde occidental dans lequel il souhaitait insérer la Russie. Pour comprendre rapidement, confronté qu’il était aux rebuffades, que cela se ferait sans l’Occident et probablement, rapidement contre lui. Il y eut le fameux discours de Munich en 2007, où il expliqua avec clarté qu’il acceptait le défi qu’on lui lançait. On sait aujourd’hui que Vladimir Poutine est un stratège prudent et un tacticien virtuose. Il aurait mieux valu essayer de le comprendre, plutôt que de se vautrer dans une propagande imbécile à base de mépris, et de mensonges idiots. L’État restauré, l’économie en reconstruction, la confiance en soi rebâtie, le président russe fut contraint de constater que pour des raisons diverses, les États-Unis continuaient à traiter son pays en ennemi.

2014. Coup d’état du Maïdan : Deuxième défi accepté

Survint le coup d’État organisé par les Américains en Ukraine en 2014. Qui fut compris par Poutine très exactement pour ce qu’il était, une véritable déclaration de guerre avec l’installation à sa porte d’un régime russophobe à forte composante néonazie. Et que dire de la bêtise réjouie de ces dirigeants français armés de leur ignorance abyssale de la nature du traumatisme que portent les Russes pour l’Opération Barbarossa et le coût effroyable de la victoire remportée contre la bête nazie en 1945. On ne leur refera jamais un 22 juin 1941. Les occidentaux auraient bien fait d’écouter ce que disait le maréchal Bernard Montgomery lors d’une audition à la Chambre des Lords en 1962 : « La première règle, qui doit figurer à la première page de tout manuel de guerre c’est : ne jamais marcher sur Moscou ».

On connaît la suite. La guerre civile du Donbass, les massacres d’Odessa et d’ailleurs, l’annexion de la Crimée, les tricheries occidentales avec les accords de Minsk, la préparation pour le conflit que Vladimir Poutine savait inévitable, les propositions diplomatiques de la fin de l’année 2021, l’offensive ukrainienne contre les provinces russophones comme seule réponse, et enfin l’intervention du 24 février 2022 et le déclenchement de l’Opération Militaire Spéciale.

Compte tenu du résultat obtenu par les Russes et la défaite infligée à l’Occident collectif certain avancent que les Russes auraient réalisé un sans-faute. Une telle présentation présente trois défauts. Tout d’abord, personne en Occident ne savait ce qu’il y avait dans la tête des planificateurs russes, et on ne peut donc que spéculer a posteriori sur la réalité de leurs objectifs. Ensuite on connaît la référence au stratège prussien Helmut Von Moltke selon lequel aucun plan militaire ne résiste au premier contact avec l’ennemi. Enfin, description est spontanément contre intuitive pour des gens assommés depuis presque deux ans par une propagande imbécile et raciste présentant l’armée russe comme un ramassis de moujiks alcoolisés se lançant à l’assaut avec des pelles. Il ne s’agit pas bien sûr de prétendre que l’armée russe n’a pas subi de revers tactiques, mais de constater cependant qu’elle a très bien maîtrisé les circonstances auxquelles elle était confrontée et qu’elle a atteint les objectifs qui semblent avoir été les siens.

2022. Lancement de l’OMS : troisième défi accepté

Avec un corps expéditionnaire totalement sous dimensionné, puisqu’ils ont lancé leur offensive dans un rapport d’un contre sept, les Russes ont maîtrisé en quelques jours plus de 20 % du territoire ukrainien. Avec un tel déséquilibre des forces, il n’est pas sérieux de prétendre que l’état-major voulait envahir et occuper la totalité de l’Ukraine. Nous avons publié dans ces colonnes l’appréciation de plusieurs spécialistes mais en particulier celle du patron des Marines américains dans l’une des revues officielles du corps. L’article est élogieux et particulièrement intéressant. Au moment de sa publication, « Marinus » (pseudonyme) n’a pas encore l’information qui sera confirmée par la suite sur la négociation qui avait abouti entre la Russie et l’Ukraine et que l’Occident fera échouer. Il décrit en détail la première phase en faisant bien le départ entre la stratégie mise en œuvre pour la conquête du Sud et l’intervention autour de Kiev et de Kharkov manifestement sans intention d’occupation. Ce fut la ruée des experts de plateau sur les chaînes de propagande et qui armés de leur incompétence ou de leur mauvaise foi proclamèrent dès ce moment « l’échec russe » voire « la catastrophe stratégique ». Un ban pour les duettistes Michel Goya et Jean Lopez ne reculant devant aucune ânerie, et annonçant ensemble sur LCP « la plus grande catastrophe stratégique du XXIe siècle ». Évacués le bourbier proche-oriental en Irak, la défaite en Syrie, la destruction de la Libye et la débandade afghane. Non les nuls, c’étaient les Russes qui n’étaient pas d’un seul élan, arrivés jusqu’à Brest (Finistère, pas Litovsk). On sait aujourd’hui d’abord par les confidences de l’ancien premier ministre israélien Naftali Bennett, ensuite par les aveux des négociateurs ukrainiens eux-mêmes qu’un traité en forme de Minsk3 avait été obtenu par les Russes à base de démilitarisation, de neutralité et de renonciation à l’adhésion à l’OTAN. C’est-à-dire les objectifs annoncés officiellement par Vladimir Poutine la veille de l’intervention. Le plan russe avait donc réussi. Le traité était signé, mais Vladimir Zélinsky y a renoncé sous la pression des occidentaux, qui par la bouche de Boris Johnson s’engagèrent alors à soutenir l’Ukraine pour mener la guerre jusqu’à la défaite de la Russie. Position occidentale qui se nourrissait de l’illusion d’une réussite militaire s’appuyant sur l’effondrement économique de la Russie et aboutissant au renversement de Vladimir Poutine. Dès ce moment-là cette position apparaissait irréaliste. Les experts économiques honnêtes constataient la résilience de la Russie, toutes les études d’opinion indépendantes racontaient le soutien du peuple russe à Vladimir Poutine et l’usage du simple bon sens permettait de comprendre que le rapport de force militaire, démographique, industriel ne pouvait que conduire l’Ukraine à la défaite. Le dire ou l’écrire exposait évidemment à la menace et à l’insulte.

Automne 2022. Deuxième phase de la guerre : quatrième défi accepté

Toujours à l’aide d’un corps expéditionnaire sous dimensionné, toujours avec une main dans le dos pour ménager les frères slaves, l’armée russe a poursuivi sa stratégie de contrôle du Sud qu’il avait conquis. Ce fut la conquête de Marioupol brillamment réalisée par l’armée russe, là aussi dans un rapport de force inhabituel pour une bataille urbaine. Tous les spécialistes s’accordent à considérer que le ratio doit être au minimum de trois contre un, voire cinq contre un pour les attaquants. On renverra sur ce point à l’ouvrage de Sylvain Ferreira. La reddition des combattants réfugiés dans l’usine Azovstal permit de vérifier, avec les emblèmes nazis qu’ils arboraient, quels ukrainiens occupaient la ville auparavant. Le système médiatique français n’hésita pourtant pas à présenter cette défaite militaire sans appel comme une victoire pour les néonazis du bataillon Azov. L’ineffable BHL n’hésitant pas devant l’ignominie, allant jusqu’à comparer les tortionnaires aux tatouages nazis, aux combattants communistes de l’Affiche rouge. Après l’échec définitif des pourparlers sous l’égide de la Turquie, l’Ukraine a une importante offensive multiples pour tenter de reprendre l’oblast de Kherson. Faute de couverture aérienne, et en raison de l’infériorité chronique en matière d’artillerie, celle-ci échouent entraînant des pertes humaines ukrainiennes déjà considérables.

Constatant l’intervention massive de l’OTAN au soutien de l’armée ukrainienne la direction russe se convainc que les voies d’un éventuel accord sont définitivement fermées et que la guerre a changé de nature. Le 6 septembre les Ukrainiens lancent une offensive dans la région de Kharkov faiblement défendue par les Russes. Ceux-ci préfèrent se retirer, ce qu’ils font en bon ordre infligeant une fois encore des pertes importantes à l’armée ukrainienne. La Russie décide d’organiser des référendums dans les territoires qu’elle occupe, et la douma entérine leur annexion le 30 septembre, prononçant leur incorporation au territoire de la Fédération de Russie. Entre-temps le 21 septembre, Vladimir Poutine décide une mobilisation partielle de 300 000 conscrits russes qui seront rejoints par près de 360 000 volontaires. Le 8 octobre le général Surovikin est nommé à la tête du corps expéditionnaire. Pour conduire cette nouvelle guerre, non plus cette fois-ci contre la seule Ukraine, mais contre tous les pays de l’OTAN auxquels s’adjoignent le Canada, Australie, la Nouvelle-Zélande et le Japon. Il va prendre trois mesures spectaculaires. Tout d’abord procéder au retrait des troupes russes de la rive droite du Dniepr, en faisant réaliser en bon ordre le passage rétrograde du fleuve à près de 30 000 hommes. Cette opération brillamment réussie, est considérée par Hervé Carresse comme un des tournants de la guerre. Elle sera bien sûre présentée par les propagandistes occidentaux comme une grande victoire ukrainienne. On sait ce que la catastrophe postérieure de la « contre-offensivede juin 2023 donne à penser de cette présentation. Ensuite Surovikin a lancé une puissante campagne de bombardement des infrastructures critiques de son ennemi, notamment les centrales d’énergie, les infrastructures de transport assurant la logistique et les installations militaires. Enfin il a fait réaliser la construction de lignes de fortifications particulièrement puissantes, démontrant que face à la troisième itération de l’armée ukrainienne, la Russie passait à la défensive.

Troisième phase : la Russie contre l’OTAN, cinquième défi accepté

Depuis le début du conflit, l’Ukraine et ses soutiens occidentaux ont manifesté leur intention résolue de donner d’abord et avant tout une guerre de communication. Le président ukrainien, lui-même comédien professionnel fut comparé à Churchill et mis largement à contribution. Les mises en scène succédèrent aux mises en scène, les présentations fantaisistes aux présentations fantaisistes, les mensonges délirants aux mensonges délirants, ce fut l’heure de gloire des incompétents, des menteurs et des imbéciles. Avec le défaut majeur que cette stratégie impliquait de dévoiler à l’avance tous ses projets opérationnels, et les contributions apportées par l’OTAN. Exit donc la surprise stratégique, pendant que les Russes continuaient d’user de leur traditionnelle maskirovka. Y compris en laissant prospérer les mensonges sur la nullité d’une armée russe démoralisée, qu’en Occident on gobait avec gourmandise. Forte de ces convictions sur la faiblesse de son adversaire, et renonçant à toute surprise stratégique, l’armée ukrainienne otanisée annonça à grands sons de trompe la préparation de la grande offensive qui devait lui permettre de récupérer la totalité de son territoire, Crimée comprise.

Dans le même temps, la Russie réalisait méthodiquement la ligne de défense à laquelle on donnera d’ailleurs le nom de Surovikin. Et ses planificateurs prenants en compte les leçons des deux premières parties du conflit, réorganisaient le corps expéditionnaire russe. En fonction des données de la guerre du XXIe siècle : couverture du champ de bataille par les systèmes électroniques de renseignements rendant quasiment impossible à masquer tout mouvement de troupes, importance des drones tant dans l’observation que par leur propre puissance de feu. La mobilité sur le champ de bataille est devenue très difficile. Alors finies les offensives éclair façon blitzkrieg, retour aux fronts figés types première guerre mondiale même si comparaison n’est pas raison. Dès ce moment-là le sort de l’offensive ukrainienne dont on nous rebattait les oreilles semblait pour le moins problématique. Et ce d’autant que celle-ci devait se dérouler sans couverture aérienne et avec une infériorité en matière d’artillerie dans un rapport d’environ 1 à 8. Pour avoir osé manifester un scepticisme à ce moment-là, l’auteur de ces lignes fut naturellement copieusement insulté.

En parallèle de la création de la ligne Surovikin, la Russie déclencha au mois de novembre 2022 une offensive contre la ville de Bakhmut qu’elle poursuivit méthodiquement jusqu’à la chute de celle-ci en mai 2023. Les commentateurs y compris occidentaux reconnaissent aujourd’hui qu’il s’agissait d’un piège tendu à l’armée ukrainienne, laquelle y tomba à pieds joints du fait de l’entêtement de Zélinsky. Malgré semble-t-il les demandes de son chef d’état-major il refusa d’évacuer la ville et laissa les meilleures troupes ukrainiennes s’y faire saigner. La nouvelle stratégie russe apparut de ce fait pour ce qu’elle était, faire subir à l’armée adverse une « attrition » visant à l’affaiblir pour à terme provoquer son effondrement. Cette attrition concerne évidemment la ressource humaine, mais également les ressources matérielles qui s’épuisent, le moral de la population devant le massacre des soldats qui s’effondre, et bien sûr la lassitude des soutiens occidentaux qui de plus n’ont plus ni argent ni matériel militaire à fournir. Exit donc les offensives « grande flèche », les cavalcades et les chevauchées, la vraie guerre n’est pas celle que les Américains pratiquent en général contre des « éleveurs de chèvres » (qu’en général ils perdent). Désormais grâce à la supériorité des feux et la supériorité aérienne, le but est d’assommer son adversaire.

La fameuse offensive ukrainienne a finalement été lancée en juin 2023 au son du clairon médiatique. Malgré le courage des soldats ukrainiens envoyés à l’abattoir, les mensonges et les délires de la propagande occidentale en rajoutant sur celle de l’Ukraine, le résultat fut celui que les observateurs sérieux attendaient : un échec sanglant. On invitera à la lecture des commentaires assassins de l’ancien agent de la CIA Larry Johnson, commentant un double article du Washington Post sur les raisons de l’échec de cette offensive. Il ne faut pas se refuser ce petit plaisir, même si le constat de la nullité des dirigeants occidentaux politico-militaires est un peu désespérant. (L’article de Johnson est lui aussi en deux parties)

Toujours aussi méthodiquement les Russes ont « lancé » une offensive dans le nord du front sur la ville d’Adviika. Comme pour Bakhmut il ne s’agit pas de partir dans une grande chevauchée, mais d’imposer toujours grâce à la supériorité des feux et la domination aérienne une pression constante et meurtrière. Et comme à Bakhmut, Zaporija, Lisychank le massacre des soldats ukrainiens se poursuit. Bien sûr, les Russes subissent aussi des pertes mais celles-ci sont sans commune mesure avec celles de leur adversaire. Il semble bien qu’à nouveau le piège fonctionne, une fois encore en désaccord avec son haut commandement, Zélinsky refuse d’évacuer la ville, toujours soucieux qu’il est d’une communication destinée à l’Occident pour en obtenir toujours plus de matériel et d’argent.

Paysage après la bataille

Le problème, est que cet Occident en a assez. Malgré les menaces d’Austin, secrétaire d’État à la défense d’envoyer les enfants des parlementaires américains au front en Europe, ceux-ci, comme leur opinion publique, sont plus soucieux d’Israël et de la sécurisation de la frontière sud des USA. Il ne marchent plus. Le spectacle des médias occidentaux, oubliant toutes les bêtises proférées depuis deux ans et annonçant aujourd’hui l’inévitabilité de la défaite est roboratif. Il n’y a plus guère que sur les réseaux où l’on trouve quelques vestales de la cause du bandérisme pour annoncer une victoire ukrainienne qu’ils sont désormais les seuls à entrevoir. Abandonnés qu’ils sont par le système médiatique qui a complètement changé de ton quand il ne va pas jusqu’à battre sa coulpe pour « s’être trompé ». Et pendant ce temps observateurs notent les divisions de la direction ukrainienne et spéculent sur la possible chute de Zélinsky.

La seule vraie question aujourd’hui porte sur la forme que prendra cette défaite de l’Ukraine, de l’OTAN, des États-Unis et de l’Union Européenne. Comprenons-nous bien, il ne s’agit pas de prétendre que les opérations militaires sont terminées, que l’Ukraine a d’ores et déjà capitulé, simplement de constater qu’il n’est plus possible de ne pas reconnaître que cette défaite est désormais inévitable. Les observateurs sérieux le savaient depuis le départ, mais leur parole était en général couverte par la propagande, quand ils n’étaient pas carrément censurés. Après la récente débandade afghane, succédant à un chapelet d’échecs, les Américains et leurs vassaux vont devoir assumer ce nouveau et considérable revers. La Russie a désormais la première armée du monde, elle dispose d’un outil industriel militaire maîtrisé, elle vient d’acquérir une précieuse expérience de la guerre moderne. Leurs adversaires quant à eux vont devoir tirer les leçons d’un désastre causé d’abord par une arrogance suprémaciste qui les a poussés à prendre leurs désirs pour des réalités. Ensuite par une situation de faiblesse économique et politique qui a voué leur stratégie absurde d’affrontement avec la Russie à l’échec. Enfin par l’évolution rapide d’un rapport de force international qui voit la majorité mondiale décidée à profiter de l’aubaine et à se débarrasser de la domination occidentale.

En relevant et en remportant les cinq défis qui lui furent lancés par les États-Unis depuis 2007 avec leur volonté évidente de l’affrontement militaire par Ukraine interposée, Vladimir Poutine a placé son pays du bon côté de l’Histoire. Il n’y est pas tout seul.

Nous avons commencé cet article avec une citation de celui de Sergueï Evguenievitch Narychkine, intitulé « 2024 est l’année du Réveil Géopolitique Global ». Il y analyse de façon approfondie la situation mondiale à partir du point de vue russe. En incitant à sa lecture, nous proposons de terminer notre propos avec une autre citation :

« En résumé, la situation actuelle rappelle de plus en plus une situation de révolution de classe, lorsque les classes supérieures, face à l’affaiblissement des États-Unis, ne peuvent plus assurer leur propre leadership, et que les classes inférieures, comme l’élite anglo-saxonne désigne tous les autres pays, ne veulent plus obéir aux diktats de l’Occident ».

Mais n’est-ce pas Lénine qui écrivait en 1915 : « Pour que la révolution éclate, il ne suffit pas, habituellement, que la base ne veuille plus vivre comme auparavant, mais il importe encore que le sommet ne le puisse plus. » ?

Voilà une référence qui donne à réfléchir et qui témoigne d’une certaine détermination…

Régis de Castelnau

73 Commentaires

  1. Pour une fois, rien à ajouter, encore moins à retrancher. Remarquable article, de par sa profondeur synthétique.

  2. Cet article percutant réexamine avec une clarté saisissante les deux dernières années de conflit et met en lumière les conséquences dévastatrices de la propagande occidentale, offrant une analyse perspicace sur les enjeux géopolitiques actuels.

  3. Où se procurer en français l’article de Sergueï Evguenievitch Narychkine, intitulé « 2024 est l’année du Réveil Géopolitique Global »
    Merci d’avance

    • Il est cité ici : https://antimaydan.info/2023/12/naryshkin_2024_god_geopoliticheskogo_probuzhdeniya.html

      en voici une traduction automatique non retouchée . . .

      NARYSHKIN : 2024 EST L’ANNÉE DU RÉVEIL GÉOPOLITIQUE

      Conflits armés. Hostilités

      Sergey Yevgenyevich Naryshkin, directeur du service de renseignement extérieur de la Fédération de Russie, a publié dans le magazine « Razvedchik » un article portant ce titre.

      Selon lui, la lutte contre l’ordre anglo-saxon en 2024 s’intensifiera dans le monde entier, le processus de restructuration mondiale s’accompagnera également d’un réveil géopolitique d’un nombre croissant de pays qui cherchent à se libérer de la « stupéfaction » libérale-totalitaire. Il est convaincu que la confrontation se manifestera dans le monde entier, de l’espace post-soviétique à l’Amérique du Sud et au Pacifique.

      NARYSHKIN : L’image du monde qui s’est dessinée jusqu’à présent ressemble de plus en plus à une situation révolutionnaire classique, lorsque les « sommets », sous la forme de l’affaiblissement des Etats-Unis, ne peuvent plus assurer leur propre leadership, et que les « sommets », auxquels l’élite anglo-saxonne, sans exagération, inclut tous les autres pays, ne veulent plus se soumettre au diktat de l’Occident. Afin d’empêcher l’effondrement de l’ensemble de la « superstructure » mondiale qui existe actuellement et ne profite qu’aux Anglo-Saxons, les hauts responsables euro-atlantiques suivront le chemin bien tracé de la création d’un chaos contrôlé – déstabilisation de la situation dans des régions clés de la planète en montant certains États « récalcitrants » contre d’autres et formation ultérieure de coalitions opérationnelles-tactiques contrôlées par l’Occident autour d’eux.

      Toutefois, la situation actuelle se caractérise par le fait que Washington et ses satellites sont de moins en moins en mesure de réaliser pleinement leurs desseins destructeurs. Les acteurs mondiaux responsables, parmi lesquels la Russie, mais aussi la Chine, l’Inde et de nombreux autres États, se sont unis et démontrent leur volonté de s’opposer résolument aux aventures extérieures et de mettre en œuvre de manière indépendante la résolution des crises, comme c’est le cas, par exemple, en Syrie. En outre, même les plus proches alliés des États-Unis cherchent désormais à diversifier leurs liens face à l’incapacité de plus en plus évidente de l’ancien hégémon à garantir leur sécurité. À cet égard, l’escalade dans la zone de conflit israélo-palestinienne, sans précédent au XXIe siècle, a donné à réfléchir à de nombreux responsables politiques occidentaux, habitués à miser sur des relations privilégiées avec Washington.

      Il est évident que l’année à venir sur la scène mondiale sera marquée par une nouvelle intensification de la confrontation entre les deux principes géopolitiques décrits ci-dessus : le principe anglo-saxon, ou insulaire, « diviser pour régner » et le principe continental, directement antagoniste, « unir pour diriger ». Les manifestations de cette confrontation féroce au cours de l’année à venir seront observées dans toutes les régions du monde, même les plus éloignées : de l’espace post-soviétique, le plus important pour nous, à l’Amérique du Sud et à l’océan Pacifique.

      Dans le cas de la situation en Ukraine, nous pouvons nous attendre à ce que les politiciens occidentaux, en raison de l’impossibilité objective de remporter une victoire militaire sur notre pays, tentent de retarder les hostilités aussi longtemps que possible et de transformer le conflit ukrainien en un « second Afghanistan », en prévision de notre épuisement progressif dans la lutte épuisante des potentiels. Ils y parviendront, comme auparavant, par une série de mesures économiques et militaro-diplomatiques, y compris des sanctions qui violent les normes du droit international et la poursuite de la fourniture d’armes et d’équipements militaires à Kiev.

    • Il est cité ici : antimaydan.info/2023/12/naryshkin_2024_god_geopoliticheskogo_probuzhdeniya.html

      NARYSHKIN : 2024 EST L’ANNÉE DU RÉVEIL GÉOPOLITIQUE

      Conflits armés. Hostilités

      Sergey Yevgenyevich Naryshkin, directeur du service de renseignement extérieur de la Fédération de Russie, a publié dans le magazine « Razvedchik » un article portant ce titre.

      Selon lui, la lutte contre l’ordre anglo-saxon en 2024 s’intensifiera dans le monde entier, le processus de restructuration mondiale s’accompagnera également d’un réveil géopolitique d’un nombre croissant de pays qui cherchent à se libérer de la « stupéfaction » libérale-totalitaire. Il est convaincu que la confrontation se manifestera dans le monde entier, de l’espace post-soviétique à l’Amérique du Sud et au Pacifique.

      NARYSHKIN : L’image du monde qui s’est dessinée jusqu’à présent ressemble de plus en plus à une situation révolutionnaire classique, lorsque les « sommets », sous la forme de l’affaiblissement des Etats-Unis, ne peuvent plus assurer leur propre leadership, et que les « sommets », auxquels l’élite anglo-saxonne, sans exagération, inclut tous les autres pays, ne veulent plus se soumettre au diktat de l’Occident. Afin d’empêcher l’effondrement de l’ensemble de la « superstructure » mondiale qui existe actuellement et ne profite qu’aux Anglo-Saxons, les hauts responsables euro-atlantiques suivront le chemin bien tracé de la création d’un chaos contrôlé – déstabilisation de la situation dans des régions clés de la planète en montant certains États « récalcitrants » contre d’autres et formation ultérieure de coalitions opérationnelles-tactiques contrôlées par l’Occident autour d’eux.

      Toutefois, la situation actuelle se caractérise par le fait que Washington et ses satellites sont de moins en moins en mesure de réaliser pleinement leurs desseins destructeurs. Les acteurs mondiaux responsables, parmi lesquels la Russie, mais aussi la Chine, l’Inde et de nombreux autres États, se sont unis et démontrent leur volonté de s’opposer résolument aux aventures extérieures et de mettre en œuvre de manière indépendante la résolution des crises, comme c’est le cas, par exemple, en Syrie. En outre, même les plus proches alliés des États-Unis cherchent désormais à diversifier leurs liens face à l’incapacité de plus en plus évidente de l’ancien hégémon à garantir leur sécurité. À cet égard, l’escalade dans la zone de conflit israélo-palestinienne, sans précédent au XXIe siècle, a donné à réfléchir à de nombreux responsables politiques occidentaux, habitués à miser sur des relations privilégiées avec Washington.

      Il est évident que l’année à venir sur la scène mondiale sera marquée par une nouvelle intensification de la confrontation entre les deux principes géopolitiques décrits ci-dessus : le principe anglo-saxon, ou insulaire, « diviser pour régner » et le principe continental, directement antagoniste, « unir pour diriger ». Les manifestations de cette confrontation féroce au cours de l’année à venir seront observées dans toutes les régions du monde, même les plus éloignées : de l’espace post-soviétique, le plus important pour nous, à l’Amérique du Sud et à l’océan Pacifique.

      Dans le cas de la situation en Ukraine, nous pouvons nous attendre à ce que les politiciens occidentaux, en raison de l’impossibilité objective de remporter une victoire militaire sur notre pays, tentent de retarder les hostilités aussi longtemps que possible et de transformer le conflit ukrainien en un « second Afghanistan », en prévision de notre épuisement progressif dans la lutte épuisante des potentiels. Ils y parviendront, comme auparavant, par une série de mesures économiques et militaro-diplomatiques, y compris des sanctions qui violent les normes du droit international et la poursuite de la fourniture d’armes et d’équipements militaires à Kiev.

    • on le trouve assez facilement sur la toile
      Sergueï Evguenievitch Narychkine 2024 est l’année du Réveil Géopolitique Global
      un coup de DeepL pour traduction en russe
      Сергей Евгеньевич Нарычкин 2024 год – год глобального геополитического пробуждения
      il est cité ici : antimaydan.info/2023/12/naryshkin_2024_god_geopoliticheskogo_probuzhdeniya.html
      y a plus qu’a le mouliner avec DeepL

    • NARYSHKIN : 2024 EST L’ANNÉE DU RÉVEIL GÉOPOLITIQUE

      Conflits armés. Hostilités

      Sergey Yevgenyevich Naryshkin, directeur du service de renseignement extérieur de la Fédération de Russie, a publié dans le magazine « Razvedchik » un article portant ce titre.

      Selon lui, la lutte contre l’ordre anglo-saxon en 2024 s’intensifiera dans le monde entier, le processus de restructuration mondiale s’accompagnera également d’un réveil géopolitique d’un nombre croissant de pays qui cherchent à se libérer de la « stupéfaction » libérale-totalitaire. Il est convaincu que la confrontation se manifestera dans le monde entier, de l’espace post-soviétique à l’Amérique du Sud et au Pacifique.

      NARYSHKIN : L’image du monde qui s’est dessinée jusqu’à présent ressemble de plus en plus à une situation révolutionnaire classique, lorsque les « sommets », sous la forme de l’affaiblissement des Etats-Unis, ne peuvent plus assurer leur propre leadership, et que les « sommets », auxquels l’élite anglo-saxonne, sans exagération, inclut tous les autres pays, ne veulent plus se soumettre au diktat de l’Occident. Afin d’empêcher l’effondrement de l’ensemble de la « superstructure » mondiale qui existe actuellement et ne profite qu’aux Anglo-Saxons, les hauts responsables euro-atlantiques suivront le chemin bien tracé de la création d’un chaos contrôlé – déstabilisation de la situation dans des régions clés de la planète en montant certains États « récalcitrants » contre d’autres et formation ultérieure de coalitions opérationnelles-tactiques contrôlées par l’Occident autour d’eux.

      Toutefois, la situation actuelle se caractérise par le fait que Washington et ses satellites sont de moins en moins en mesure de réaliser pleinement leurs desseins destructeurs. Les acteurs mondiaux responsables, parmi lesquels la Russie, mais aussi la Chine, l’Inde et de nombreux autres États, se sont unis et démontrent leur volonté de s’opposer résolument aux aventures extérieures et de mettre en œuvre de manière indépendante la résolution des crises, comme c’est le cas, par exemple, en Syrie. En outre, même les plus proches alliés des États-Unis cherchent désormais à diversifier leurs liens face à l’incapacité de plus en plus évidente de l’ancien hégémon à garantir leur sécurité. À cet égard, l’escalade dans la zone de conflit israélo-palestinienne, sans précédent au XXIe siècle, a donné à réfléchir à de nombreux responsables politiques occidentaux, habitués à miser sur des relations privilégiées avec Washington.

      Il est évident que l’année à venir sur la scène mondiale sera marquée par une nouvelle intensification de la confrontation entre les deux principes géopolitiques décrits ci-dessus : le principe anglo-saxon, ou insulaire, « diviser pour régner » et le principe continental, directement antagoniste, « unir pour diriger ». Les manifestations de cette confrontation féroce au cours de l’année à venir seront observées dans toutes les régions du monde, même les plus éloignées : de l’espace post-soviétique, le plus important pour nous, à l’Amérique du Sud et à l’océan Pacifique.

      Dans le cas de la situation en Ukraine, nous pouvons nous attendre à ce que les politiciens occidentaux, en raison de l’impossibilité objective de remporter une victoire militaire sur notre pays, tentent de retarder les hostilités aussi longtemps que possible et de transformer le conflit ukrainien en un « second Afghanistan », en prévision de notre épuisement progressif dans la lutte épuisante des potentiels. Ils y parviendront, comme auparavant, par une série de mesures économiques et militaro-diplomatiques, y compris des sanctions qui violent les normes du droit international et la poursuite de la fourniture d’armes et d’équipements militaires à Kiev.

  4. Excellent article , je suis plein d’admiration pour RdC et sa manière de mettre les ponts sur les i.
    Pour ma part j’ai fait la première fois l’expérience du mépris russophobe crasse l’été 1968 dans l’Alsace de mon enfance ( une terre de sensibilité germanique noyée de propagande nazie entre 1940 et 1945 ), quand les troupes soviétiques envahirent la Tchécoslovaquie . Commentaires de mes camarades d’école :  » mais est-ce que ces russes savent au moins conduire des chars ? … »
    La suite on la connaît , l’échec de la première tentative sérieuse depuis des milliers d’années d’abolir l’exploitation de l’homme par l’homme, et un effondrement de l’URSS en 1991 que je considère encore aujourd’hui comme une catastrophe , effondrement causé d’abord par la corruption d’une partie de l’appareil communiste .
    Le travail de redressement qu’ont effectué les russes depuis 2006 et encore plus depuis 2014 mérite le respect et démontre qu’au sommet de l’état russe on dispose de qualités qui semblent faire défaut en occident : l’intelligence et la vue à long terme , pour ne citer que celles-ci .
    Ce qui en retour me rend particulièrement pessimiste sur l’avenir de l’Union Européenne ( un projet auquel j’ai adhéré  » de coeur » depuis mon adolescence ) quand je constate le niveau de médiocrité insigne de ses élites politiques

    • Commentaire très intéressant et dont je partage la conclusion, ayant moi-aussi placé depuis ma jeunesse mes espoirs dans la construction européenne et constatant l’indigence de la politique actuellement mise en oeuvre.

      • La plitique européene actuelle n’a rien á voir avec l’europe.
        Il s’agit d’une classe sociale décidée à abolir la démocratie.
        Les fameuses institutions européennes et nationnales ont échouées à protéger les populations.
        Elles devront donc être liquidée et remplacées. Ainsi que les hommes qui les ont incarnés-

        • L’Union Européenne n’a jamais été une démocratie: c’est la commission européenne, organe non élu, qui a le pouvoir exécutif et une grande partie du pouvoir législatif et judiciaire. C’est une grande illusion de croire que nous vivons en démocratie.

  5. Avec les plus grands égards, je vous soumets qu’il ne faut jamais sous-estimer la bourgeoisie impérialiste mondiale.Au sortir de la IIième guerre mondiale,l’URSS, au prix de sacrifices inestimables, avait étendue son influence sur la moitié de l’Europe et une influence mondiale considérable dans les pays coloniaux, gros d’une révolution nationaliste bourgeoise.Les événements subséquents ont prouvés que le ver était profondément terré dans la pomme et il l’a fit pourrir de l’intérieur de sorte qu’au XXième Congrès, à l’occasion d’une frauduleuse campagne de «déstalinisation», le passé fut renié et commença le «commencement du début de la fin» du révisionnisme tant souhaité par Churchill et l’occident, lequel culmina en 1991 avec la prise complète et à visage découvert de toute la société soviétique par la bourgeoisie social-impérialiste soviétique et la descente aux enfers du peuple soviétique.
    Le monde n’a toujours pas changé, il n’a que modifié son apparence.Le peuple russe est toujours sous la dictature des héritiers des Kroutchéviens renégats.Ils se sont lancés dans une guerre sans merci avec leurs rivaux occidentaux pour la domination mondiale.Comme l’écrivait Lénine dans «l’impérialisme,stade suprême du capitalisme», les bourgeoisies mondiales s’affronteront toujours pour la domination des marchés,des ressources naturelles et de la main d’œuvre, les guerres impérialistes sont inévitables.Ce à quoi nous assistons c’est à une accélération des préparatifs de cette guerre impérialiste comme ce fut le cas avant la I ière, puis la II ième.
    Les propagandistes occidentaux qui claironnaient la victoire ukrainienne afin de justifier de nouveaux budgets au complexe militaro-industriel, sans état d’âme, vont claironner la défaite, toujours pour augmenter les budgets militaires,vaincre ou perdre, au présent stade des préparatifs leurs indiffèrent, leur mission est de détourner les fonds publics affectés aux services sociaux dans les poches de leurs maîtres les marchands de canons.Que le peuple en souffre, ils n’en n’ont cure, ils sont des agents des militaristes au sein des médias.
    Les USA ont séparé l’Europe de sa source de matières premières, la Russie, rendant l’Europe inepte à s’unir à la Russie afin de contester son hégémonie.Par l’IRA, les USA ont sonné le retour de l’industrie sur son île, son vaisseau amiral,déjà Volkswagen a répondu présent.Les laquais sionistes-fascistes-israéliens s’emploient à chasser de la base américaine qu’est Israël les palestiniens hostiles.La Finlande,la Suède,la Pologne se sont mis sur un pied de guerre et offrent la proximité d’attaques nucléaires qu’aurait pu offrir l’Ukraine.Des alliances se tissent de par le monde en préparation du conflit.
    M. de Castelnau, ne sous-estimé par le phénix américain, il meurt sous une apparence et renaît sous une autre.
    Le monde est en grand danger de destruction nucléaire et il importe peu d’avoir raison ou tort, il faut retenir la main du boucher impérialiste et renverser sa dictature, il y va de la survie de l’humanité.
    Le tout humblement soumis.
    Normand Bibeau, ex-confrère.

    • Ce BEN est un troll de la pire espèce. Adorateur Des nazis ukrainiens et qui a fait une fixation névrotique sur ma personne. Il est indésirable sur ce site qu’il continue à venir souiller de préférence la nuit. Il y est bien sûr indésirable. Je fais procéder actuellement à une révision de ce site pour voir comment on pourrait effectuer son bannissement définitif. Malheureusement il lui suffirait alors de changer d’e-mail pour continuer son harcèlement. Jusqu’à présent je n’ai pas réagi autrement qu’en effaçant ses messages. D’autres voies sont à ma disposition (le judiciaire par exemple) et je lui conseillerais sérieusement de cesser. Moins pour moi d’ailleurs pour les autres lecteurs qui fréquentent les fils.
      Merci cependant de votre vigilance.

  6. Excellente synthèse de ces presque deux années de guerre.
    Tous ces dirigeants russes, outre Poutine,
    de Lavrov au chef des renseignements extérieurs, semblent utiliser, pour appréhender la situation, les concepts de la théorie marxiste de l’histoire. En lisant le chef du contre-espionnage, on a l’impression de lire Trotsky analysant, dans son ouvrage, la Révolution russe de 17.
    Si Régis a une explication…

    • Marx est un révolutionnaire conservateur (retour aux germains !) comme Poutine qui l’a tout lu. Même si Yvan Iline est son préféré: https://www.youtube.com/watch?v=BDQoL6poUoc, un hégélien. Poutine se différencie de la même façon de Marx qu’Hegel, extérieurement les théories sont excessivement semblables. Poutine insiste tjrs sur la « vie éthique » du peuple et l’État représentant de celle-ci, c’est flagrant.
      D’ailleurs Marx zigzague avec son idée « la structure fait la superstructure », l’ex connu est son histoire des moulins…
      La guerre accélérateur de l’Histoire.

    • Moteur de l’Histoire = lutte des classes (Marx)
      Occident = Ploutocrassie
      Lutte contre l’Occident Cosmopolite= lutte contre l’Argent = lutte des traditions car:
      .
      «Le cosmopolite représente le dernier degré de l’inhumanité capitaliste. Pour le cosmopolite l’homme est un personnage schématique, “citoyen du monde” sans famille et sans peuple, sans traditions ni particularités nationales. Pour le marxiste, au contraire, l’homme est le produit d’un développement social déterminé, d’un certain nombre de conditions précises qui lui confèrent une formation psychique définie, un caractère national.»
      Réalité de la nation. L’attrape-nigaud du cosmopolitisme.
      Georges Cogniot, éditions sociales (philosophe communiste)
      .
      « En dissolvant les nationalités [les peuples], l’économie libérale fit de son mieux pour généraliser l’hostilité, pour convertir l’humanité en une horde de bêtes féroces – les concurrents sont-ils autre chose? – qui se dévorent mutuellement parce que les intérêts de chacun sont égaux à ceux de tous les autres [individualisme]. Après ce travail préliminaire, il ne restait plus à l’économie libérale qu’un pas à faire pour atteindre son but : il lui fallait encore dissoudre la famille [gender, gpa, parent3]»
      ‘Esquisse d’une critique de l’économie politique’ Engels
      .
      Les idées dominantes sont celles de la classe dominante… capitaliste occidentale…
      .
      « LES DROITS DE L’HOMME SONT LE PANIER SUPÉRIEUR DE L’ALIÉNATION [capitaliste occidentale] » MARX ENTEND XI
      .
      etc. etc. Car Marx est du coté obscur contre Bobo Woke… Et Heidegger ne renie pas « La question juive ».
      .
      « La démocratie est la liberté dictatoriale du Marché, tempérée par la reconnaissance des droits de l’homme spectateur [le gogochon] » Guy Debord

  7. Description très convaincante de la nouvelle situation géopolitique, qui est le brillant résultat de la politique menée par le gouvernement américain depuis la fin de la guerre froide, marquée par une volonté d’hégémonie.
    Je déplore en particulier que le recours à la guerre soit de nouveau considéré comme un instrument licite mis à la disposition des États, alors que le droit international s’évertuait à le mettre hors la loi (du pacte Briand Kellog au procès de Nüremberg ayant notamment réprimé les « crimes contre la paix »). Mais, si la Russie a bien pris l’initiative d’entrer en guerre, il faut rappeler que, là-encore, les USA ont créé un précédent en provoquant leur guerre d’agression contre l’Irak sans mandat des Nations-Unies…

  8. On peut ajouter également l’échec total de la guerre économique voulue par l’Occident à coup de sanctions délirantes et l’échec diplomatique non moins important qui a vu de plus en plus de pays refuser le diktat américain.

  9. Cette campagne anti-russe à fortes connotations racistes n’a rien de nouveau. Dès les années 1895-1900 l’occident surtout les USA ont initié une campagne de presse similaire qui multipliait les injures contre les russes, comparés à des animaux et porteurs de toutes les tares. Alors il s’agissait de favoriser ou vendre à l’opinion publique une alliance avec le Japon.
    Tout ça est bien raconté dans le livre de William Appelman Williams « American-Russian Relations, 1781–1947 » paru en 1959 et jamais traduit depuis. A lire absolument si l’on veut connaître les racines profondes de ce conflit avec toutes ses causes, purement économiques où l’idéologie n’a aucune place autre qu’amuser la galerie et abuser l’opinion publique.

    • Breizh, et ne pas oublier que les sanctions insensées vers la Russie nous ont amené dans le désarroi avec les énergies que nos dirigeants ne veulent toujours pas.

  10. Petite info hors sujet mais pouvant éclairer la réflexion :
    La Banque mondiale et le FMI font du social, dont les plans sont, en échange de leurs « aides », de casser tout plan social à travers le monde que ce soit sur les dépenses de santé ou d’éducation, se mettent à faire du social en faveurs de l’Ukraine.
    La BM alloue 1.34 Milliards pour payer les retraites et les salaires des enseignants. Le FMI alloue quant à lui 1 milliards afin d’éviter l’effondrement de la sphère sociale.

    • Oui l’Ukraine ne subvient plus à rien depuis belle-lurette, elle se vend partout.

      Ses terres agricoles ne lui appartiennent plus. (Il est vrai que « Vous ne posséderez rien et vous serez heureux », cela laisse rêveur 😆😆😆)

      D’ailleurs souvenez-vous il y a peu de temps … dans son besoin permanent d’argent et d’armes, Zélynsky avait proposé au complexe « Militaro-Industriel » de ses « alliées » de lui fournir en test toutes les nouvelles armes, lui il s’engageait à fournir les opérateurs pour le test.

      C’est t’y pas beau la ruine ???

      Elle se vend partout, … même aux Russes. Puisqu’elle touche les droits de passage du gaz russe qui alimente le Hongrie.

      Quand est-ce que le peuple ukrainien se révoltera contre ces ukronazes et ce fantoche androgyne en TeeShirt Kaka.

      A-t-on déjà vu CHURCHILL, sortir en permanence en TS Kaka ?

      On avait les mêmes stéréotypes attrape gogos avec l’imbécile de Zuckerberg. Mais ça c’était avant l’affaire Cambridge Analytica. L’androgyne a été obligé de mettre un costard cravate devant la commission parlementaire 😆😆😆.

      C’est une période de merde, extrêmement enrichissante … Bon je m’en retourne lire « Grandeurs et Misères d’une Victoire » de Georges Clémenceau sa dernière mise au point avant de tirer sa révérence. Certain peuvent y voir le début de l’hégémonie américaine sur les institutions mondiales.

      1917 année charnière …

  11. J’ai suivi, quasiment en direct via les réseaux sociaux à l’époque, les manifestations de Maidan. Et j’ai vu ce que tout le monde a vu, je pense, une fracture entre les populations plutôt conservatrices qui souhaitaient rester dans la sphère russe et les populations qui souhaitaient se tourner vers l’Europe. Une Europe idéalisée, irréelle, qui leur promettait une vie meilleure. Cette Europe des peuples n’existe pas. On peut en témoigner. Cette déchirure est toujours là et peut être fallait il l’éviter. Dans l’intérêt des civils. Il faudrait que le gouvernement français nous explique comment il peut soutenir des mouvements révolutionnaires partout dans le monde et EN MEME TEMPS écraser dans le sang des mouvements sociaux sur son propre sol. D’une dictature à l’autre, je dois avouer qu’on s’y perd. Je pense que la dislocation de l’URSS a été vécue par Vladimir Poutine comme une terrible humiliation et qu’il analyse ce qu’il voit à travers sa propre grille de lecture.

    • Entièrement d’accord a ceci prêt que la terrible humiliation a été vécu aussi par tous les Russes surtout à l’époque Eltsine. Voir leur Président ivre et moqué sur la scène international ne pouvait que les désespérer dans une période où leur situation était ce que décrit RDC.

      Ce que vivait les russes était aussi vécu en Arménie et Géorgie. Cela ressemblait économiquement à la chute du Tsarisme dans les années 1919-20, les massacres en moins.

  12. Bonjour Maître,
    Aprés tant de commentaires laudateurs de votre travail, je vais devoir entrer en dissonance. Je vous prie de bien vouloir me le pardonner.
    Vous avez au cours des derniers mois accomplit un remarquable travail de résistance face aux systéme médiatique et mit avec courage votre nom au service de la défense de l’intelligence et de la réinformation.
    De cela, je vous conserve une éternelle reconnaissance et je tiens à la réitérer avant de me lancer dans les critiques.
    Celles-ci portent sur deux aspects: Le réglement de compte un peu trop vivible. Il est mérité, et vu ce que vous avez du encaisser (Je ne peux juger qu’au prorata de ce que j’ai encaissé à petite échelle) vous avez le droit à un défouloir.
    L’autre critique, la plus sérieuse porte sur votre analyse du premier défit.
    Je vous invite à consulter mon article sur agora vox Comment les Américains ont réussi à saborder leur brillante stratégie ! « Comment les Américains ont réussi à saborder leur brillante stratégie ! L’incompétence au carré » (Sous mon nom de plume: Jules Seyes.
    Pour moi, Vladimir Poutine fut un mondialiste et il fut coopté justement car nos dirigeants comptaient sur lui pour poursuivre le travail de destruction.
    Seulement, ils ont commit une erreur à mon avis sur sa psychologie (Je sais on a beaucoup psychiatrisé, mais je m’y essaie tout de même) en sous estimant les raisons de son engagement aux KGB. Bien sur, il s’agissait de la voie royale pour les ambitieux, mais il a du exister un véritable fond de nationalisme et de volonté de servir son pays.
    La tragédie du Koursk que je penses due à un tir occidental, voir un échange de tirs, a contraint Vladimir Poutine à abandonner des camarades au fond de l’eau. Elle l’a aussi contraint à quitter le Kremlin pour affronter le pays réel.
    Dés lors, il a commencé à se séparer et à demander une certaine reconnaissance. Evidement, pour les occidentaux convaincus d’avoir placé un laquais, la demande était innacceptable.
    Munich correspond à une des étapes dans ce ong processus ou e s’opposant à bas bruit et en tentant de négocier il a tenté d’obtennir une place.
    De même, pendant ce temps, il s’est concentré sur d’importantes réformes intérieurs, (Napoléon appelait celles-ci ses masses de granite) celle-ci lancées dans les années 2000 ont réduit la corruption, rendu ses moyens à l’état russes et crée la base d’un véritable entreprennariat en Russie.
    Bien sur, cette oeuvre á ses limites, dont l’importance prise par Vladimir Poutine dans le systéme institutionnel Russe, mais aussi les bases industrielles dans certains domaines de pointe et la gestion de la dépendance extérieure toujours existante. (Même si, le nombre d’acteur capables de répondre change la donne)
    En conclusion, (je suis bavard), je voudrais souligner deux points:
    – L’occident a réussit à s’aliéner celui qui était surement le plur brillant de ses agents dans un schéma classique de subordonné intelligent, patron idiot.
    – Le pus difficile reste á réaliser. Vous avez vu venir le désastre, maintenant, il vous revient d’aider à tracer la voie vers le futur. Cela signifie aussi ne pas magnifier la victoire russe, avoir conscience de ses limites et donc de comment nous pourrons nous réinsérer parmit les acteurs de troisiéme rang de facon intelligente.

  13. Et pourquoi le sommet de la crasse puriniste ne le peut plus ? Car l’Idée est l’accord du Concept et de la Réalité empirique. Et en OTAN-Woke…
    .
    « Le gogochon se contente de la familiarité des choses sensibles, la Nature comme l’animal de Nimrod, le jouir sans entrave de Cohn le Tripoté, la couleur de peau du colon chéri, les utilisations si métaphysiques du trou du cul, le vagin sacré, l’utérus ukronazi à louer, sans rien rechercher au delà de l’expérience singulière: la branlette pantalon baissé au supermarché prend déjà trop de temps.
    Comme la Nature apporte maintes expériences extérieures au singe vert qui en ignore les universaux, ses lois, la jungle Amazon et ses cookies d’InterBEnet de la société algorithmique du Capital, précèdent tous les besoins du gogochon, comme la saison perpétuelle des bananes celle du bonobobo. Ainsi écolo biobio branleur, le gogochon, est devenu cet sorte de macaque blanc ignare de sa dépendance remonté dans l’arbre de l’Amazon, pensant simple, pensant immédiats perceptibles: races, branlettes, genres, Nature, chaud, froid… choses ne dépassant pas le niveau maternelle norvégienne pour gouroute autiste mongoloïde » ‘Le gogochon.’ Hegel, grand maître sith
    .
    « Quand vous attaquez, il n’y a pas de grâce. Ne pensez pas aux enfants affamés des koulaks ; dans la lutte des classes, la philanthropie ne tombe pas à sa place. » Staline, élève.

    • POURQUOI UN COHN ÉCOLO EST FORCÉMENT LIBÉRAL TRIPOTÉ:
      .
      (marxisme niveau II)
      .
      OTAN-Woke, pourquoi gouroute de maternelle norvégienne collabobonasse verte réchauffée est sponsorisée par Hunter Biden le pédophile, Bill le super-riche, et Soros le négrier de l’Open Asshole Society:
      .
      La réponse de Hegel (maître sith de Marx):
      .
      « Les conceptions de l’innocence de l’état de nature [bobo hippie écolo], de la simplicité de mœurs des peuples primitifs [décroissance, film danse avec les loups], et d’autre part la sensualité [branlette consumérisme, victimisation, charité négrière] pour qui les besoins [jouir sans entrave], leur satisfaction, les plaisirs et les commodités de la vie particulière sont des buts absolus [la métaphysique progressiste du trou du cul], ont toutes les deux un même corollaire : la croyance au caractère extérieur de la culture [l’état, thèses sur Feuerbach]. On la considère dans le premier cas comme corruptrice [à canceler], dans le second comme un simple moyen [auge biobio]. L’une comme l’autre opinion dénotent la méconnaissance de la nature de l’Esprit et des buts de la raison […] Le but rationnel n’est donc ni cette simplicité de mœurs naturels, ni les plaisirs que l’ont obtient par la civilisation d’un développement de la particularité [branlette de chaque gogochon], c’est au contraire de soumettre à un travail de défrichement [historicisme Marx, science] la simplicité de la nature, c.a.d la passive privation de soi et l’inculture du savoir et de la volonté, où encore l’immédiateté et l’individualité [Sartre] où l’Esprit fait naufrage et de donner d’abord à cette extériorité [naturelle] la rationalité extérieure dont elle est capable, la forme de l’universel à la conformité à l’entendement [l’état national pour Hegel]. »
      .
      PPD Hegel (naturalistes/libertins)

  14. @Sith Rouge

    On vous avait pourtant dit de ne pas interrompre votre traitement, ne serait-ce qu’un jour. Reprenez vos cachets.

  15. « C’est maintenant ou jamais » « La Russie se prépare à occuper une partie de notre territoire ». Ce fût la supplique de Z. en 2022.
    C’est sans doute aussi ce qu’ont dû se dire les responsables Russes ! « C’est maintenant ou jamais » !
    Cette guerre était dans les tuyaux. Si les russes n’en avaient pas pris l’initiative cela aurait été les Ukrainiens avec un rapport de force plus favorable peur eux.

    Une série d’initiatives ont commencé à fâcher les russes. Notamment, la provocation de la marine anglaise à l’été 2021 face à la Crimée et son intention avouée de construire une base navale militaire en mer d’Azov.
    Par ailleurs, en février 2019, il y eu la modification de la constitution Ukrainienne en rapport à l’adhésion à l’Otan et le décret de février 2021 à propos de la Crimée.
    Pour comprendre l’importance de la Crimée et la mer d’Azov pour la Russie il faut mettre en perspective les autres accès à la mer. Que ce soit en mer Baltique ou du Japon les ports sont dans les glaces une partie de l’année, donc la flotte plus ou moins immobilisée. Le seul accès permanent c’est la Mer Noire. La venue de bateaux de l’Otan en mer d’Azov et de lance-missiles sur le sol d’Ukraine était clairement agressive avec une intention de museler la Russie.

    Pour couronner le tout alors que l’Ukraine possédait déjà des batteries anti aériennes conséquentes : plus de 500 batteries dont 250 Sam 300 il était envisagée l’implantation de système US pouvant être transformé en système d’attaque par le simple changement de missiles, ce à une dizaine de minutes de Moscou rendant la dissuasion russe à peu près égale à zéro en réduisant la possibilité de riposte.

    En outre, depuis 2018 les américains fournissaient des Javelins et Stingers (étant entendus que ceux-ci étaient en phase de remplacement dans l’armée US et que les stocks étaient importants), 20 à 30.000 javelins dit –on (+ 5.000 livrés après le début de la guerre) : 3 fois plus que le nombre de blindés russes.
    Enorme. Sans compter le reste (voir la liste fournie au congrès).
    L’Ukraine possédait, également, un potentiel de 1200 chars T64 et 1300 T72 plus environ 7.500 véhicules blindés transport de troupes en tous genres et 2.500 pièces d’artillerie. Même si une partie était passée chez les séparatistes avec une partie de l’armée, cela restait conséquent :
    Les ukrainiens étaient mieux équipés en quantité que l’armée française.
    (Au passage, on peut légitimement s’interroger, à partir des demandes faites aux ex-pays de l’est pour la livraison de centaines de T72, sur les pertes subies.)

    Oui la guerre était en préparation coté Ukrainien/Anglo-saxons et nous l’aurions eu de toute façon à moins de croire que la Russie eut accepté son déclassement et la suite prévue qu’on lui réservait.
    Ce qui fût le motif profond (outre l’aspect protection des minorités russes) du déclenchement des hostilités ce fût rien de moins que l’avenir de la Russie et sa place dans le monde.
    Autant la déconvenue au Nord pouvait-être acceptable, au sud les choses sont différentes, l’avenir de la Russie se trouvant toujours posée de façon aigüe et négative. Poutine a dit « Un monde sans la Russie ne m’intéresse pas ». Dans le cas où les intérêts fondamentaux de la RUSSIE seraient en danger l’arme nucléaire sera utilisée.
    Depuis 10 ans Poutine met en garde et prévient. Personne ne l’a simplement considéré avec un minimum de politesses (Macron dans son dernier entretien téléphonique et médiatisé en est, sur le fond et la forme, la caricature). La guerre est là.
    Il serait peut-être, portant, temps de négocier sérieusement.

    Au Nord, quelque chose ne s’explique toujours pas. Au dire des experts (les vrais), étant donné les pertes supposées, un changement de stratégie aurait dû s’opérer bien avant. Le retrait c’est pourtant fait en bon ordre.
    En dehors de la pression sur la capitale, qu’ont été faire les russes à Tchernobyl ? La question reste posée. Si une occupation de centrale avait du sens c’est celle de Zaporojie qui alimente le sud en électricité, et cette prise s’est faite proprement, malgré les risques les russes n’ont pas fait n’importe quoi. Mais, dans le Nord on leur prête une attitude insensée, jusqu’à s’exposer dans des zones contaminées.
    Ils ont quand même une industrie atomique, ils en savent un minimum sur la question. Ont-ils étaient chercher des infos (ordinateurs et disques durs) qu’on ne voulait pas leur transmettre sur la gestion du site.

  16. J’ai particulièrement apprécié les petits pics réguliers sur la foule des imbéciles qui ont déblatérer des tonnes de bêtises durant cette période, ils se font de plus en plus rare maintenant, on peut signaler quand même notre trop connu Xavier qui s’entête.
    Je n’ai pas pu m’empêcher d’avoir une petite pensée pour cet énergumène. Il me semble que quelques lignes lui sont dédiés même si son nom n’est pas cité.

    Après le temps des petits pics, j’espère que viendra le temps des « coups de pied au cul »; électoralement parlant bien sûr.

  17. Bravo Maître, CQFD.

    Et félicitations pour votre inébranlable détermination à garder la tête froide.
    Bravo aussi pour nous offrir votre analyse écrite et pas seulement de l’info vidéo.
    Les deux ont leur utilité, mais pas forcément pour le même public.
    Autant la reinformation par video est capitale pour les gens peu informés et occupés autant c’est votre vision et votre analyse qui prime pour les gens passant beaucoup de temps à s’informer, souvent aux mêmes sources que vous.

    Hélas, je crains que le racisme russophone et sa crétinerie consécutive n’ai profondément infecté une grande, énorme partie de nos concitoyens. Vous avez oublié juste un détail dans le tableau , c’est « Poutine est un fou ». Ben voyons, c’est tellement pratique pour caler l’écheveau branlant de la paranoïa ambiante.
    Non sans une certaine angoisse, je me dis que le Français devait être aussi aveuglément et vaniteusement crétin en 1811-1812. Les Caulaincourt n’étaient hélas pas nombreux.
    On connaît la suite. Cet hubris nous a coûté notre souveraineté qui, depuis 1815, est sous liberté surveillée anglo-saxonne , depuis 1944 sous tutelle, depuis 1969 en agonie et depuis 2008 morte et enterrée.
    Vu la conjonction de sceleratesse de nos « élites », de lâcheté de nos dirigeants et de crétinerie de notre peuple, je pense que nous aurons la guerre.
    Hier, l’UE et ses 27 chefs d’état on fait un pas majeur en ce sens.

    Merci encore.

    • « Nous avions fait une guerre d’alliés dans le décor, à chaque instant faussé, du commandement unique. Nous ne pouvions éviter de faire une paix d’alliés. J’en demande pardon à la mémoire d’Attila et de ses congénères, mais l’art de faire vivre les hommes est encore plus complexe que celui de les massacrer. La tâche véritable – absolument nouvelle – était la tentative de faire positivement un Europe de droit. En dépit de l’incompréhension de quelques-uns, ce sera la gloire du Traité de Versailles de l’avoir tenté.

      Que ce soit au gouvernement, au Parlement, ou dans l’opinion publique, je ne vois partout que défaillance et fléchissement. Nos alliés, désalliés, y ont puissamment concouru et nous ne les avons pas découragés. L’Angleterre, sous des apparences diverses, est retournée à sa vieille politique de discorde continentale, et l’Amérique, prodigieusement enrichie par la guerre, nous présente un bilan de maison de commerce qui fait plus honneur à ses appétits qu’à sa fierté.

      Le péril est des foules qui s’offrent à la servitude pour qu’il leur soit permis, à leur tour, de tyranniser les peuples conquis. »

      Georges Clémenceau 1929

      • @PhG
        Merci pour cette citation. Et oui, on savait penser et on savait ecrire .
        Clemenceau connaissait parfaitement les USA pour y avoir vécu des années et même épousé une de leurs concitoyennes.
        Quand je pense à tous ces pseudos intellos actuels, intoxiqués par la propagande anglo-allemande et qui se permettent d’insulter le traité de Versailles en oubliant la conduite inadmissible de l’Allemagne en France occupée et les destructions systématiques qu’elle a commise dans son retrait.

        • @Darras
          De rien, je vous invite à vous procurer son dernier livre. Vous comprendrez par rapport à votre message précédent que 1917, est aussi une date importante après 1815. C’est là que l’hégémon Américian commence à s’installer face à nous certes, mais aussi face à l’empire Britannique. Il faudra en gros 50 ans pour mettre de l’ordre US dans tout cela.

          Je n’est pas terminé de le lire, mais à aucun moment il n’évoque les problèmes idéologiques qui ont traversé notre époque, point de référence à la gauche, à la droite, au socialisme, au communisme, au capitalisme entreprenarial. Point d’aspect religieux sauf une phrase pour évoquer la transcendance jusqu’au sacrifice des soldats et surtout de leur jeune chef qui les menait au combat jusqu’au sacrifice « Nous attendions le Messie. Alors que le Messie est en chacun de nous ».

          J’ai noté sur Pétain « Il est trop pessimiste, mais en tant que chef il ira au sacrifice de sa personne ».

          En fait ce que je comprends c’est que les militaires sont face au politique qui a tenu tête à l’armée dans l’affaire du capitaine Dreyfus qui était avant tout un sujet de haute trahison face à l’Allemagne.

          Il est connu pour être un Républicain anti-cléricale. Il est médecin, fils de médecin et petit fils d’un médecin de la Convention ayant combattu en Vendée sous la révolution. C’est donc une famille Républicaine de « bouffeurs de curées ».

          Néanmoins après 14-18, il est sincèrement reconnaissant aux officiers qui ont mené les troupes à la victoire. Il est parfaitement conscient que parmi ces officiers, il y a la vielle aristocratie catholique française.

          Lorsqu’il s’éteint le dimanche 24 novembre 1929 à 1 h 45 du matin chez lui à Paris, il est seul dans la maison avec une bonne sœur qui était là pour ses soins.

          Ironie du sort. 😉

          • Le bouffage de curé, l’anti cléricalisme des Radicaux républicains était la seule idée fédératrice d’une république totalement anti-sociale où la condition et la représentation ouvrières étaient bien pire que dans l’empire allemand.
            Pour engraisser le bourgeois, bouffons du curé. Le pire c’est qu’un siècle après, plus de la moitié des socialos, de tradition originelle radicale, sont toujours autant bouffeurs de curés, alors que les églises sont vides.
            Par contre, ils en pincent pour les imams.

          • J’ai 7 décennies. Ce que vous décrivez c’est bien l’esprit de ces 7 décennies.

      • Merci aussi, le blog devient plus agréable qu’en la compagnie des « Pierrot » « Charal » et autres saboteurs. La communauté revient.

        • A oui tout à fait. Merci et bravo aussi à RdC de s’être décidé à modérer son blog et en virer les ordures et cinglés qui le pourrissaient.
          On va peut-être pouvoir enfin échanger en sérénité quitte à faire de temps à autre les frais de cette modération en cas de propos excessifs.

  18. Petite réflexion en sus, si la Russie avait attendu l’attaque de l’Ukraine sur le Donbass pour intervenir, elle aurait été de toute façon été considérée comme « l’agresseur ». En effet, les populations du Donbass étant considérées ukrainiennes leur massacre n’aurait été qu’une opération de police et le droit du peuple de Crimée à disposer de lui-même ma foi … qu’est-ce à dire ? Par contre le dépeçage de la Russie sous le prétexte de libération des « peuples sous le joug » serait parfaitement légitime : c’est ça les « règles » !
    Pourquoi cette guerre faite à la Russie.
    La Russie c’est le premier territoire en réserve naturelle autant que les USA et le Canada réunis (pourtant 2éme et 4éme), c’est autant que du 6éme jusqu’au 10ème dans le classement. C’est un coffre-fort avec seulement 150Millions d’habitants. Ça peut susciter des convoitises non ?…Si ! Surtout des Américains (mais pas que…).

  19. D’autant que le pole nord avec le réchauffement climatique devient exploitable et la Russie est en droit d’en revendiquer une part non négligeable

  20. Dans votre article, il manque l’intervention militaire russe en Géorgie (2008) et en Syrie (même si cette dernière est moins marquante)

    Je suis en désaccord avec votre vision du retrait de Kherson.
    Même si l’évacuation est une réussite tactique, elle marque un revers stratégique.
    A cette occasion, les Russes ont fait une croix sur la ville hyper stratégique d’Odessa véritable Poumon économique de l’Ukraine et menacé permanent vers Sébastopol. A voir à la fin le sort de cette ville

    Comme Bakhmut laissant le temps de mettre en place les lignes de fortifications, Adviieka semble être une opération d’attente pour laisser passer l’élection présidentielle russe de fin mars
    D’ici là, pas d’opération grand style
    Mais après, si Poutine est confirmé, la direction russe aura peut être à cœur d’offrir à Biden une belle défaite militaire pour sa campagne électorale

    • Rappelez-vous que c’est à la fin de la foire que l’on compte les bouses. Quel revers stratégique lorsqu’il a permis de foutre une branlée à l’OTAN dans sa fameuse « contre-offensive ». C’était une rectification tactique du front pour le rendre moins exposé. Comment la pratique dans toutes les guerres.

      • « C’était une rectification tactique du front pour le rendre moins exposé. Comment la pratique dans toutes les guerres. »
        Je le pense assurément aussi. Et m’interroge aussi sur la suite des opérations, car un statu-quo n’a d’intérêt que contre les pays européens de la plaque continental.

        Votre article sur les 5 défis est parfait dans la compréhension de l’action du président Poutine et de la Russie. Soyez en remercié tout comme ces pratiquement 2 ans de réinformation face à une ignominie démocratique de nos médias. Ignominie supérieure même aux médias anglos-saxons qui semble battre la mesure de manière homéopathique.

        En tant que Français, j’aurai bien aimé qu’on rappelle notre position commune avec la Russie et l’Allemagne de 2003. C’était déjà un défi. C’était déjà un défi, car le pays sacrifié à la punition US, c’est nous.

        Et bien sur cela ramène le propos à la guerre d’Irak (Proche Orient), et comme le souligne CYD, ensuite à la Géorgie, à la Syrie, … toute forme d’endiguement de la Russie sur son Sud, comme l’Afrique est une forme d’endiguement de l’Europe sur son Sud (Le Rwanda90, la Côte d’Ivoire00, le Mali, le BFS, le Niger récemment on peu s’attendre à d’autres déconvenues, …).

        Heureusement, quand Poutine, évoque De Gaulle et Pétain dans un récent discours, j’ai vaguement l’impression qu’il nous parle. Sachons décrypter.

        Merci maître.

  21. Un article très intéressant qui montre la maturité de réflexion et du regard de celui qui l’ à écrit

  22. Encore un article que je partage. Quelques points ténus de désaccords, donc on s’en fout. En conclusion je dirais, avec toutes les réserves d’usage, que la Russie a son De Gaulle et que la France à son Pétain (ou péteux comme vous voulez). Quant aux références idéologiques vous savez ce que j’en pense …

  23. Puisqu’on cite Clémenceau moi je vais citer MAURRAS… (qui voulait faire la peau à Hitler en 36…)
    .
    « Preuve que rien ne vit comme le sens de la nation dans le monde présent. Ceux qui voudront en abandonner une part ne feront rien gagner à Cosmopolis [US-Woke+pUtE-Hijab]: ils engraisseront de notre héritage des nationalités déjà monstrueuses [c’est fait avec la Chine,délocalisations, transferts technologiques] »
    Maurras L’avenir du nationalisme français, 1949 !!!
    .
    Alors la ploutocrassie occidentale a cru que barbu abandonnerait son Allah pour adorer Nike, que Xi laisserait tomber sa civilisation de 3000 ans et Marx pour tomber en pâmoison devant le défilé pédéraste, que le Tsar oublierait la Sainte Russie pour se consacrer à la branlette consumériste… et Modi idem… c’est con et prétentieux un progressiste…
    .
    Aussi les glands remplacés se sont AUTO-PURINER (canceler) persuadés que les grandes civilisations autres feraient pareil… Le monde Bobo face à l’empire mongol…
    .
    «Mais quel que soit le caractère non héroïque de la société bourgeoise, il a pourtant fallu l’héroïsme, le sacrifice, la terreur, la guerre civile, et les batailles des nations pour la mettre au monde.» Marx, le 18 brumaire

    • LA GUERRE DU SUPERMARCHÉ BIOBIO CONTRE LES MONGOLS:
      .
      Barbu des banlieues du Boobaland dit merde à babtou fragile.
      Dealer s’en fout du sort des céfrancs
      Bobo va chercher une branlette plus sûre en prenant le Boboeing
      Woke pense que c’est bien fait pour le monde blanc s’il perd
      Boubou aime bien l’Africa Corps du Tasr (botter le cul de Micron Sissy des Caraïbes est un sport africain)
      .
      SOUCHIEN NE SE BAT PAS POUR LA PISCINE DES BURKINIS ET L’ÉCOLE DES VOILÉES…
      .
      où le béton colonial pour la surponte africiane importé par OTAN-Woke… Sissy des Caraïbes, ennemi de classe (président des super-riches), civilisationnel (woke), culturel (pas de culture souchienne) et racial (glnds remplaciste)… alors… merde…
      .
      Archipel de Fourquet = Assurance-vie de super-riche mais pas une assurance-défense… c’était valable si tous s’étaient auto-purinés… le mondialisme…

  24. Votre article me fait penser un article d’il y a une dizaine d’années paru sur le site dedefensa de Philippe Grasset (qui passe parfois sur votre site pour en faire référence), quelques temps après le Maidan en Ukraine.

    Celui-ci décrivait l’accréditation par la Russie comme diplomate à l’ambassade US à Moscou, de celui qui avait organisé le Maidan en Ukraine.

    Après des développements sur le fait que cette personne allait essayer de faire la même chose en Russie, , Philippe Grasset concluait comme vous : « Défi relevé par la Russie»

  25. Ne vous endormez pas trop sur la Russie comme de paradigme.
    Au travers des éléments de langage qui nous la joue cartésien
    Ils sont très en avance sur le calendrier 2030 et 2050.
    Sous une autre forme que la Chine et de l’Europe
    A Stalingrad ils construisent plein plein plein
    Pour les gens comme nous.
    Toutes les 15 minutes à pieds , vous aurez toujours une crèche et une pharmacie et de la verdure avec sont épicerie.
    On parle déjà de village de 30 minutes et 45 minutes sans voiture .
    Rappelez vous le pass sanitaire , le passeport auto immune , auto responsable , le temps de faire pisser son chien dans la nature.
    certes si vous acheter une ferme du temps des soviets, vous avez 1 hectare et une baraque à frite pour dormir et vous la jouer le moine rupestre de la première souche
    J’invente et je suis libre
    Pour 3000 euros
    Mais même la vous pouvez vous la jouer 10 ans au plus et déjà ils sont en traîne de faire les liaisons du tout connecté factuel.
    Il faut arrêter de croire et de faire des pronostics
    S’est de la daube

    Il y à un agenda et il avance tel un rouleau compresseur.
    et vous pouvez gesticuler votre cerveau dans tout les sens.
    Impossible d’y échapper.
    Cela ne dois pas vous empêcher de vous branler le cerveau en quête de la pierre philosophale et puis d’autres qui se la joue voyeur.
    Souvent Sorel il n’est pas con.
    Je ne comprenais pas trop pourquoi il ramenait à se la rabâcher tout au cul sur la séduction.
    Ben s’est fait , comme quoi.
    D’où d’ailleurs la diplomatie est de vous faire avaler la pilule.
    D’où la femme écarte et sue dans les contractions en maternité , le temps de voir le pognon venir et le con boss toute sa vie.
    Faut taper la femme au diable et le doublon de mec aussi d’ailleurs.
    De toute façon le pire cauchemarder est voir.
    Ceci explique la parano de Staline.
    Dès qu’il y à trop d’intellect dans un texte , je sais que s’est du juif.
    Ils ont une petite bite qui transpire
    La bite d’un juif s’est 3 cm suffit de voir le crane pubère.
    Avec la phrénologie j’ai appris beaucoup plus de chose que
    redouane de mon cul, s’invente le prévissible.
    Le prévissible et l’imprévisible.
    Tout est pratiquement prévisible.
    Le prévisible va d’ailleurs récupérer ses nouveaux adeptes dans l’imprévisible au travers du doute méthodique.
    Voir
    Descartes et Staline.
    J’ai pu voir aussi que le syndrome de stockholm s’invite

    En ce moment je ne suis pas trop présent ; je suis en traîne de relire tout les livres de Jules Verne.
    Bien sur que s’est captivant.
    Au moins mon cerveau voyage et crée et résout de vrai problèmes pour la commodité du récit.

  26. Hier j’ai vu le reportage de l’histoire de la tour eiffel
    S’est incroyable de l’imprévisible de comme Eiffel et du prévisible avant garde de la radio et plus tardivement de l’aviation.
    Eiffel était dans sont temps comme visionnaire.
    Et sont ancrage était sa famille

    • On parle aussi du syndrome Nelson Mandela.
      La fausse mémoire ou son inversion
      Celui de Diogène pour les conservateurs , la mémoire .
      En faite le monde est en forme
      Mais l’être humain est malade dans sont cerveau.
      Au vu du résultat
      cela fait une plombe que l’être humain de notre conception se tape le pavés de l’histoire, à se la jouer le feu.
      Taper 33 tonnes d’explosifs en moyenne sur chaque kilomètre carré dans la bande de Gaza depuis le début de l’agression.

      Faut le faire.
      Au plus on se cintre question co2, au plus on en rajoute ailleurs.

      Donc trier notre cerveau et les poubelles ce n’est pas la peine.
      Avant la colonisation en Afrique
      Déjà 2 tribus de 80 âmes tamtam , ils avaient toute l’Afrique comme espace devant leur pieds
      Ils arrivaient à s’ entre-tuer et même ils se bouffaient le cerveau.
      Alors que tout étaient gratos.
      Dès que tu fait rentrer un dieu dans ta boutique, t’est niqué

  27. L’Ukraine a probablement perdue la guerre (ce serait le cas depuis longtemps sans l’aide US et de idiots de l’UE) mais la Russie n’a pas encore gagné.
    L’extrême prudence de l’armée russe est toujours interprétée par « l’occident » comme de la faiblesse, et il ne faut pas mésestimé l’obstination des USA dans un politique hostile. Le nombre et le positionnement des bases US en constante expansion de plus en plus près des frontières Russes de l’ouest ne laisse rien présager de bon pour l’avenir: de l’Albanie selon un quasi ligne du sud au nord vous remonter jusqu’au à la frontière extrême nord de la Finlande et la Russie et vous trouvez a intervalle régulier une base US, (pour la Finlande bientôt installées) et maintenant 3 bases au Danemark et une base marine, qui font de la Baltique une mare otanesque. Les Américains ne lâcheront pas la Russie, seul une explosion de ce pays fédéral pourrait remettre en cause son interventionnisme mondial. On verra très probablement très bientôt des troubles en Géorgie, Arménie, Moldavie et peut-être quelques incidents frontalier en Finlande ou dans la baltique, histoire de coincer perpétuellement la Russie dans un engagement militaire qui limitera leur aide à la Chine

  28. « la Russie dans un engagement militaire qui limitera leur aide à la Chine »
    S’est juste du texte
    S’est comme de l’histoire de la lune.
    La falsification de l’histoire , je ne vous dit pas votre cerveau.

    On joue à voir !!!

    Pratiquement tout les textes on une ligne de PIPE.

    • de toute façon dans l’avenir on aura le choix
      Soit bouffer du pd , soit de l’insecte

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