Quand le Conseil constitutionnel « cancelle » le Parlement

La France n’est plus une nation souveraine. Le dire est devenu une banalité. Sous la coupe de l’usine à gaz européenne, surveillé par les garde-chiourmes qui résident à Bruxelles et sanctionné par les magistrats qui siègent dans ses juridictions, notre pays ne dispose plus de la liberté d’administrer son territoire comme il l’entend.

Ce que l’on perçoit moins, c’est l’invraisemblable effondrement institutionnel qui frappe la République. Or la décision rendue par le Conseil constitutionnel de censure massive de la loi immigration adoptée par le Parlement, démontre que cet effondrement n’est en fait qu’une destruction programmée. La bande de politiciens non élus rassemblée autour de Laurent Fabius et Alain Juppé vient tranquillement d’enfoncer un clou supplémentaire dans le cercueil de ce qui fut dans le passé une démocratie libérale représentative. Historiquement plus ou moins fonctionnelle, elle avait à peu près respecté les principes qui gouvernent ces systèmes : séparation des pouvoirs, élections au suffrage universel, loi de la majorité, protection de la minorité, toutes choses assurant sa légitimité à l’exercice du pouvoir par l’État. Pointer tous les dysfonctionnements que l’on constate jour après jour est devenu une banalité. L’auteur de ces lignes pouvant même la qualifier, en ce qui le concerne, de routine. Cependant l’arrêt rendu par le Conseil constitutionnel le 25 janvier, marque une étape dans le processus de mise à mort notre dispositif institutionnel.

Avant d’aborder le fond, deux petits préalables sont nécessaires. Tout d’abord nous n’avons pas pris connaissance du contenu de la loi immigration, texte succédant à une vingtaine d’autres adoptés depuis 30 ans et n’ayant en rien véritablement traité le problème de l’immigration. Ensuite la cacophonie médiatique qui a accompagné son processus parlementaire ne fut que raccourcis, confusion et mensonges permettant à chaque camp de prendre la pose, de soigner les postures et de donner des leçons de morale. Une mention particulière pour la petite bourgeoisie sociétale qui se prétend de gauche et a passé son temps à exhiber une humanité comme signe extérieur de richesse. La « gauche » la plus bête du monde qui acclame aujourd’hui le Conseil constitutionnel, Laurent Fabius et Alain Juppé présentés comme l’ultime rempart au retour des heures sombres. Sans craindre la contradiction après les avoir vilipendés pour leur validation de la loi sur la réforme des retraites, jusqu’à organiser des manifestations devant le Palais royal.

Le Conseil constitutionnel rend des décisions d’abord politiques

Prétendre que la haute juridiction fonde toutes ses décisions sur le droit est simplement une galéjade.

Le contrôle de constitutionnalité prévu pour la première fois dans le texte de la Constitution adoptée le 4 octobre 1958 sur la proposition du général de Gaulle a été complètement dévoyé. Faisons parler un centenaire, Philippe de Gaulle le « premier Compagnon du Libérateur » disant : « Juger les lois à l’aune des préambules de la Constitution, cela n’a jamais été l’esprit de la Ve République. Mon père avait vu le danger. Il a été furieux de découvrir que les rédacteurs du projet de 1958 avaient adjoint les préambules des constitutions antérieures, avec leurs déclarations des droits de l’homme, mais il n’est pas intervenu pour les ôter. « Les démagogues qui sont les inspirateurs de ces additions vont pouvoir bêtifier sur les droits de l’homme pour rendre l’internationalisme, le cosmopolitisme et l’apatridisme opposables aux droits du citoyen », m’avait-il dit. » De Gaulle ne se trompait pas, mais le dévoiement a été le fruit d’une évolution qu’il était difficile de soupçonner au départ.

Rentrons un peu dans le détail. Dans l’esprit du fondateur de la Ve République, le contrôle de la constitutionnalité des lois avant leur promulgation était un contrôle de « CONFORMITÉ » avec le texte suprême adopté par le peuple. Les lois votées par le Parlement doivent entretenir un rapport de non-contrariété, avec la partie normative de la Constitution, avec le contenu qui organise le fonctionnement de la République. Depuis 50 ans le Conseil constitutionnel se livre à un contrôle de « COMPATIBILITÉ » ce qui lui donne des marges d’interprétation tout à fait considérables qu’il est le seul à maîtriser. Comment s’est opéré le renversement ?

Tout commence avec une décision du 16 juillet 1971 créant une nouvelle obligation et par conséquent une limitation pour le législateur tenu depuis lors et arbitrairement de respecter la notion de « principe fondamental reconnu par les lois de la République » contenue dans le préambule tel qu’interprété par le Conseil. La simple lecture de ce préambule démontre que c’est un singulier fourre-tout proclamatoire sans réelle valeur normative. C’est ainsi qu’a fait irruption dans notre droit constitutionnel un « principe fondamental » nouveau, supérieur au texte même de la Constitution. La boîte de pandore était ouverte. C’est ainsi que le Conseil s’est arrogé la possibilité de considérer que la conformité de la loi avec la Constitution devait s’apprécier non à partir des 90 articles de celle-ci mais d’un ensemble nommé « BLOC DE CONSTITUTIONNALITÉ » dont la composition relevant de la seule décision du Conseil composé rappelons-le de personnalités choisies par affinités politiques.

Initialement, seul le Président de la République et les présidents des deux chambres du Parlement pouvaient déférer une loi votée au Conseil constitutionnel avant sa promulgation. Valéry Giscard d’Estaing fit adopter en 1974 une réforme ouvrant la possibilité d’un recours signé par 60 parlementaires. Dans le domaine du contrôle de la conformité des lois, alors que le Conseil rendait une moyenne d’environ deux décisions par an avant cette date, il en est aujourd’hui à une moyenne annuelle de plus de 80 ! Sa jurisprudence est donc considérable et constitue aujourd’hui une source majeure du droit.

Comment a-t-il opéré ? Tout d’abord en dressant DE SA PROPRE AUTORITÉ la liste des textes qui composent le bloc de constitutionnalité : à savoir l’intégralité de la Constitution du 4 octobre 1958 auquel il a ajouté son préambule propre. Ensuite l’intégralité de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Ensuite toujours le Préambule de la Constitution de 1946, et enfin la Charte de l’environnement de 2004. En développant ensuite encore une abondante jurisprudence donnant à un certain nombre d’autres textes et principes, une valeur constitutionnelle égale à celle de la Constitution ! Il y a « les principes particulièrement nécessaires à notre temps » (PPNNT), Il s’agit entre autres du droit de grève, du droit d’asile ou du droit à la protection de la santé des enfants. Puis les « principes fondamentaux reconnus par les lois de la République » (PFRLR) choisis par le Conseil comme la liberté d’association, liberté de l’enseignement, indépendance de la juridiction administrative (tiens tiens…). Ajoutons-y pour faire bon poids « les principes à valeur constitutionnelle » (PVC) dont font partie la continuité de l’État et des services publics ou la sauvegarde de la dignité de la personne humaine. N’en jetez plus, la Cour (suprême) est pleine ! La simple lecture de ce catalogue démontre à quel point la souveraineté du Parlement français est désormais complètement corsetée.

Histoire d’aggraver cette dérive, Nicolas Sarkozy a eu l’idée saugrenue de bouleverser le système français du contrôle de constitutionnalité a priori de la loi, intervenant entre son adoption par le Parlement et sa promulgation par le Président de la République. Ce fut à l’occasion d’une réforme constitutionnelle, la création « d’un contrôle à posteriori » à la française par le biais de la calamiteuse Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC). Elle permet à un justiciable de solliciter à l’occasion d’une procédure judiciaire qui le concerne, l’avis du Conseil sur la valeur constitutionnelle d’une loi pourtant promulguée et appliquée, parfois depuis des décennies !

Mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Le Conseil constitutionnel a de plus décidé d’utiliser la notion jurisprudentielle de droit public « d’incompétence négative ». En simplifiant, on peut dire qu’il peut constater que le législateur, n’a pas utilisé comme il l’aurait dû sa compétence. C’est-à-dire que le contrôle ne porte pas sur la conformité du texte adopté avec la Constitution mais sur la façon dont le législateur s’est servi de son pouvoir. Et soyons clair, sur ce que la loi aurait dû contenir ! Il peut ainsi ajouter des choses qui n’avaient pas été décidées par le législateur. Le pouvoir législatif du peuple s’exerçant par l’intermédiaire de ses représentants dûment élus dispose normalement du pouvoir de changer les lois anciennes, de les abroger, de les compléter ou de les supprimer. Cette souveraineté-là, le Conseil se l’est désormais arrogée.

Il ne fallait pas être grand clerc pour imaginer le flot qui allait s’engouffrer dans cette brèche. Plus de 800 décisions sur saisine par QPC ont été rendues en 10 ans soit une moyenne de 80 par an ! L’exemple le plus spectaculaire de ce qui constitue une dérive institutionnelle particulièrement grave est celui de la fameuse affaire du mot de « fraternité » dans la devise républicaine. Il fut considéré comme faisant partie du bloc de constitutionnalité ce qui permettait d’annuler les lois considérées par la petite équipe comme contraire à la fraternité !

Car l’enjeu est bien celui-là, ce que vous nous venons de décrire, c’est tout simplement la confiscation par le Conseil constitutionnel d’une compétence souveraine qui ne devrait appartenir qu’aux représentants que le peuple s’est choisis. Et cette description démontre s’il en était besoin le caractère délibéré et construit de cette confiscation.

Révolution de couleur à la française

L’échec politique des présidences successives de Nicolas Sarkozy et de François Hollande incapables de se faire réélire a signé la fin du système de la fausse alternance à la française, celle de ces « deux épiciers se fournissant au même grossiste » selon la jolie formule de Philippe Séguin. Pour tenter de régler le problème, Emmanuel Macron, un parfait inconnu, a été porté à l’Élysée grâce à une opération politique voulue et organisée par la haute fonction publique d’État, choisissant de porter l’un des siens à la présidence de la république. Elle fut également soutenue et financée par l’oligarchie. Sa réussite a bénéficié de l’appui décisif de la magistrature – souvenons-nous de l’opération de disqualification judiciaire de François Fillon, favori de l’élection présidentielle 2017. Un enchaînement de circonstances qu’il n’est pas excessif d’assimiler à une forme de coup d’État, qui a bénéficié de l’absence de réaction des forces politiques et démocratiques, inertes devant cette manipulation. Qui avait pourtant retiré au scrutin son caractère de sincérité et de légitimité. Le problème, c’est qu’il a installé à l’Élysée un inconnu au parcours intellectuel, social et politique d’un vide abyssal. Mais qui, déterminé à remplir le mandat, à lui confié par les grands intérêts, a immédiatement mis en œuvre un programme néolibéral de destruction de l’État-providence, de désindustrialisation du territoire, de soumission à l’ordre atlantique et d’abaissement de la France à l’international.

Parmi ces missions, figurait celle d’une démolition méthodique des institutions républicaines. À coups de multiplication de lois liberticides, de répression massive des mouvements sociaux, de généralisation de la corruption au sommet de l’État, de manipulations politiques et en vidant le gouvernement prévu par la constitution de sa substance, Emmanuel Macron poursuit l’installation d’un système libéral autoritaire qui n’a plus grand-chose à voir avec une république parlementaire. Le Conseil constitutionnel vient à sa demande de signer le permis d’inhumer du Parlement français.

Au bout d’une manœuvre politique assez sordide la haute juridiction (!) a rendu le 25 janvier un arrêt qui censure 32 articles du texte de la loi sur l’immigration. Cette décision est simplement une monstruosité juridique et institutionnelle. D’abord et comme par hasard ces 32 articles sont ceux qui ont été rajoutés au texte présenté par le gouvernement lors du DÉBAT PARLEMENTAIRE. Le hasard s’appelle évidemment accord passé entre Macron et Laurent Fabius.

 Ensuite le caractère caricatural de la motivation devrait normalement sauter aux yeux d’un lecteur honnête. On y retrouve évidemment la présence habituelle des considérations sur la nécessité de d’être gentil avec tout le monde qui permettent d’annuler ces articles que Laurent Fabius et Alain Juppé trouvent trop méchants. Quant à l’argument permettant d’annuler les articles issus d’amendements considérés comme « cavaliers », il est simplement risible. La théorie de l’amendement cavalier, c’est qu’on ne peut pas rattacher et faire voter un article dans une loi qui serait sans rapport avec cet article. Le qualifier de « cavalier » et une appréciation parfaitement subjective de la part du juge, qui peut conduire à l’arbitraire. Pour le dire clairement, sur la base des principes de la jurisprudence, il aurait été possible de prendre les décisions inverses. C’est bien cela que l’on appelle l’arbitraire et il a été utilisé pour débarrasser la « Loi immigration » du travail parlementaire

Situation extraordinaire qui permet incontestablement de considérer que désormais dans les faits, la France n’a plus de Parlement. Avec l’utilisation systématique du 49-3, Élisabeth Borne, sur ordre de Macron interdisait les débats à l’Assemblée nationale. Désormais le Président n’a plus besoin de se fatiguer. Grâce à la forfaiture des membres non élus de la bande de Fabius qui réduisent le travail parlementaire à néant, il va pouvoir déposer ses projets de loi directement entre les mains du Conseil constitutionnel. Devenu définitivement le véritable législateur de notre pays. La prochaine fois, pour faire passer les commandes du MEDEF (loi travail, loi retraite et importation de main-d’œuvre à bas coût), Macron déposera directement son projet dans la boîte aux lettres de Laurent Fabius.

Alors, citant Victor Hugo, les imbéciles, les analphabètes et les poseurs vont exulter et nous dire qu’ils n’ont plus mal à la France. En oubliant une chose toute simple : ce système que Macron vient d’inaugurer aussi caricaturalement, empêchera toute alternance politique quelle qu’elle soit. On imagine le sort qu’il aurait fait au programme de Jean-Luc Mélenchon si ses espoirs d’accéder au poste de premier ministre avaient été couronnés de succès en juin 2022. Et que l’on ne vienne pas nous dire qu’à chaque loi « retoquée », à chaque décret annulé (au conseil d’État ce sont les mêmes !), il suffira de saisir directement le peuple par la voie référendaire, cela n’est pas sérieux.

La France n’est plus une démocratie représentative et la voie de l’alternance démocratique est fermée.

Régis de Castelnau

41 Commentaires

  1. J’aurais attendu une analyse article par article de la décision du Conseil Constitutionnel…

    • Ben voyons ! Surtout n’hésitez pas et mettez vous au travail pour réaliser quelque chose de tout à fait inutile. C’est une décision politique qui ne mérite que ce seul commentaire. Le juridique n’y a aucune place. Mais ça manifestement ça vous échappe.

      • Bonjour,

        Extrêmement intéressant en dépit de vos outrances habituelles envers le Juge*. Dommage, ça nuit à l’intelligence de vos propos. Je partage totalement votre conclusion.

        Bonne journée

        *il y a bien plus d’avocats ou assimilés que de magistrats dans le personnel politique. Je n’en tire pas pour autant des conclusions hâtives.

    • De vrai, de mon niveau bac – 7 – , je trouve ça fort léger.

      La preuve, j’arrive à comprendre les mécanismes à l’œuvre, et surtout leurs implications.
      Régis – (pardon Maitre de Castelnau : on n’est plus au PCF des années 60… ) est aussi clair que précis: les universitaires de valeur intellectuelle et humaine savent utiliser le langage pour faire pénétrer les arcanes du réel au vulgum pecus
      Merci Maitre de Castelnau

  2. Après avoir méticuleusement veillé à brouiller les cartes politiques, il semble que les cartes institutionnelles soient brouillées à leur tour. Quelle entité gouverne ce pays et sur quelles bases ? La population a-t-elle validé et donné son accord ? Visiblement en effet, cette entité est là pour très longtemps. Je pose cette question, au risque d’offusquer les bas-du-front pro « Team Macron. » Ils ont présenté un projet de loi et se sont empressés de le dévier sur le Conseil Constitutionnel pour en faire annuler une partie. Il faudra un jour informer ceux qui se trouvent dans les hauteurs que leurs petits jeux d’équilibristes n’amusent personne d’autre qu’eux. Remarquez, ça nous a fait une distraction entre deux 49.3.

    • Cela ne servait à rien puisque parallèlement la hyène faisait adopter le nouveau vote à l’unanimité pour tous les textes à venir notamment sur l’immigration…
      Ce que nous subissons depuis 40 ans est une offense à la dignité de l’humain et tous les politiques depuis sont coupables de notre déclin, la déliquescence de notre France en asservissant les peuples par les diverses addictions élaborées; que ce soit les « vaccins », les publicités nauséabondes et autres moyens consuméristes. Nous sommes pour une grosse partie de ce peuple; comme les romains vers 360, fidèles au « pain et aux jeux ». Le crétin de l’Élysée met cette adage en concret: il distribue des finances sans compter et supprime l’œuvre, le travail digne, les institutions comme on fait le vide avant un déménagement. Mais ce dernier est une destruction totale de plusieurs siècles de bâtisseurs et de courage, de volonté, de sang et de sueur de nos aïeux.
      Qui va être capable de le confondre lui, son entourage et les complices encore vivants de leur faire cracher gorge?

  3. Oui, la France n’est plus une démocratie.
    Une oligarchie dirige ce pays.
    Il y a les commissaires européens et les institutions « droits de l’hommistes » style CEDH.
    Nationalement, l’oligarchie se trouve au Conseil Constitutionnel, au Conseil d’Etat, à la Cour des Comptes, etc…

    Concernant le Conseil Constitutionnel, il est vrai que ses pouvoirs ont été accentués depuis les années 70. Soit parce que les politiques qui dirigent ont augmenté ces pouvoirs, soit parce que cet organisme s’est lui-même permis cela.

    En 1971, sous la présidence de Gaston Palewski, le CC intègre la « conformité » au préambule de 1946 et à la déclaration des droits de l’homme de 1789.
    En 2018, sous la présidence de Laurent Fabius, il intègre la « conformité » à la devise de la République (cf « la Fraternité »).
    Bref, dans ces 2 cas (et dans d’autres), c’est l’interprétation du CC qui domine.

    Notons aussi que, dans les années 90, le CC présidé par Roland Dumas avait décrété que les directives européennes l’emportent sur les lois nationales.
    Alors qu’en Allemagne, pourtant signataire des mêmes traités que la France, la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe décidait que ces directives peuvent ne pas s’appliquer si elles s’opposent aux intérêts allemands.

    • Quelques constats.

      Qui préside le Conseil Constitutionnel ? Laurent Fabius (PS).
      Qui préside la Cour des Comptes ? Pierre Moscovici (PS).
      Le président du Conseil d’Etat est le Président de la République. Qui est le N°1 de ce Conseil (donc le vice-président) ? Didier Tabuteau, ancien collaborateur de ministres PS.

      Notons que c’est Hollande qui a nommé Fabius mais que c’est Macron qui a nommé Moscovici et Tabuteau.

      • Autrefois, bon nombre de socialistes étaient socialistes, donc défenseurs des classes populaires : Jean Jaurès, Jules Guesde, Edouard Vaillant, Jean Allemane, etc…

        On peut critiquer certains actes de Léon Blum. Mais, il avait tout de même une mentalité de socialiste.

        Mais, la plupart des dirigeants socialistes actuels ne sont nullement les défenseurs des classes populaires. Je crois même qu’avec les macroniens et bon nombre « d’écologistes » (cf le désastreux Pascal Canfin, ex EELV, ex ministre de Hollande, aujourd’hui macronien, ce « khmer vert » est un des pires démolisseurs de l’agriculture française), ce sont les plus dangereux pour les classes populaires.

        Ces gens sont au service des classes dominantes, en particulier de la haute fonction publique qui prospère fortement alors que les services publics sont dans un état lamentable.

        • Les soutiens à Macron et aux socialistes sous Hollande étaient souvent des pro américains, Young Leaders ou apparentés, tous soumis aux directives (diktats si l’on veut) de Bruxelles et de Washington, et fiers d’avoir trouvé l’urgence climatique pour sauver la planète en écartant la misère pour le peuple français. Su socialisme de riches!

  4. Comme souvent, M. de Castenau prend son marteau et… tape à côté du clou. Ce que la dernière mauvaise blague en date démontre, c’est que la Ve République est ingérable sans majorité présidentielle (ou oppositionnelle, dans les rares cas de cohabitation). Or, même si la presse de caniveau parle encore de « majorité présidentielle », c’est parce qu’elle confond volontairement « avoir le plus gros groupe » et « avoir la majorité ». Avec sa minorité présidentielle de plus en plus lésardée, s’il s’entête, Macron tombera extraordinairement bas – et nous avec. La logique voudrait qu’il dissolve, réorgarnise des Législatives, et en cas de majorité introuvable, démissionne et laisse refaire une Présidentielle. Puisqu’il est sûr de perdre dans tous les cas de figure, je doute qu’il prenne ce risque.
    Sur l’immigration, M. de Castelnau en est resté à la position très tranchée de Marx, mais le monde a changé depuis, et les choses sont bien plus compliquées que ça. Qu’il s’intéresse plutôt à Mme Binet, la syndicaliste jaune canari qui a déclaré récemment, en parlant des JO, ne pas « vouloir gâcher la fête à des millions de Français ». Elle les a vus où, ceux-là ?
    Voyez les agriculteurs : ils ont un moyen de pression, ils s’en servent et ils obtiennent des concessions. C’est la base de la lutte syndicale. Par exemple: retrait de la loi retraite, ou JO désorganisés pacifiquement. Avoir des arguments et refuser de s’en servir, ça s’appelle collaborer.
    Un dernier mot : sur les conflits en cours, M. de Castelnau est irréprochable, je saisis cette occasion pour l’en remercier. Mais on a le droit de ne pas être d’accord sur tout.

    • MARX: TRAITE NÉGRIÈRE = ARME DU CAPITAL
      .
      «L’IMMIGRATION fait baisser ainsi les salaires [smicardisation], et dégrade la condition morale et matérielle de la classe ouvrière [orange mécanique…] une classe ouvrière divisée en deux camps hostiles [archipel de Fourquet], les prolétaires anglais et les prolétaires irlandais [imaginez avec musulmans/chrétiens] Le SECRET de l’impuissance de la classe ouvrière anglaise [souchienne], en dépit de son organisation […] grâce auquel la classe CAPITALISTE maintient son pouvoir. Et cette classe [Soros] en est parfaitement consciente »
      MARX, lettre à Meyer et Vogt, 1870
      .
      «Le cosmopolite représente le dernier degré de l’inhumanité capitaliste. Pour le cosmopolite l’homme est un personnage schématique, “citoyen du monde” sans famille et sans peuple, sans traditions ni particularités nationales. Pour le marxiste, au contraire, l’homme est le produit d’un développement social déterminé, d’un certain nombre de conditions précises qui lui confèrent une formation psychique définie, un caractère national.»
      Réalité de la nation. L’attrape-nigaud du cosmopolitisme.
      Georges Cogniot, éditions sociales (philosophe communiste)
      .
      La Fiente Islamique, collabos:
      .
      « Le lumpenproletariat – cette lie d’individus déchus de toutes les classes qui a son quartier général dans les grandes villes – est, de tous les alliés possibles, le pire. Cette racaille est parfaitement vénale et tout à fait importune. Lorsque les OUVRIERS français portèrent sur les maisons, pendant les révolutions, l’inscription : « MORT AUX VOLEURS ! », et qu’ils en fusillèrent même certains, ce n’était certes pas par enthousiasme pour la propriété, mais bien avec la conscience qu’il fallait avant tout se débarrasser de cette engeance. Tout chef ouvrier [La Baudruche de La Fiente Islamique] qui emploie cette racaille comme garde ou s’appuie sur elle, démontre par là qu’il n’est qu’un traître. »
      La sociale démocratie allemande, MARX

  5. Récemment, Mathieu Bock-Côté a écrit : « le totalitarisme sans le goulag ».
    Il y a quelques années, certains journalistes, voyant qu’on évolue vers un totalitarisme « soft » avaient créé un Comité Orwell, devenu « les Orwelliens ». C’était une référence au « 1984 » écrit en 1949 par George Orwell.
    Dans ce comité, on trouvait : Natacha Polony, Alexandre Devecchio, Jean-Michel Quatrepoint, Guillaume Bigot et d’autres.

    Concernant ces méthodes totalitaires, on a appris récemment que des drones survolent les propriétés agricoles pour être sûrs que les agriculteurs respectent intégralement les inepties voulues par les administrations nationales et européennes et par les idéologues « khmers verts ».

    Un constat.
    On n’utilise pas des drones pour surveiller les énergumènes qui agressent avec des couteaux les gens.
    Bref, on n’utilise pas ces drones pour surveiller ceux que Karl Marx appelait « le lumpenproletariat » (quasiment synonyme de « racailles »).
    Notons qu’alors que les anarchistes comme Bakounine faisaient l’éloge de ce « lumpen… », Marx était hostile à ces gens. Il estimait, avec raison, qu’ils étaient utiles aux classes dominantes.

    De nos jours, ces gens sont aussi utiles aux oligarques.

    • Ne mélangez pas tout. Il y a d’abord un nombre inconnu de français d’origines étrangères, ceux-là même auxquels Zemmour, par exemple, voudrait appliquer la remigration. Dans des proportions égales à celles des « français de souche », ce sont des gens normaux respectueux de la loi. Il y a ensuite des immigrés – environ 10% de la population, nous dit-on – qui, là aussi, vivent sans égorger personne. Sinon, vous imaginez, quelques millions d’agresseurs au couteau lâchés dans la nature ? On ne sortirait plus de chez nous, et ce depuis belles lurettes. Enfin, il y a des délinquants, mais qui n’ont pas grand-chose à voir avec ce que Marx appelait le « lumpen prolétariat ». De plus, sur ce sujet et quelques autres, il a pu lui arriverc d’avoir tort contre Bakounine.
      Ce qu’on constate aujourd’hui, c’est qu’un gouvernement à la dérive, suivez mon regard, quand il ne sait plus que faire ni que dire, s’en prend à l’immigration, parce que ça « permet de causer d’autre chose ». Une triangulation plutôt réussie pour Macron, puisque la droite la plus bête du monde salive dès qu’on lui parle d’étrangers.
      Inutile de me taxer d’angélisme, c’est très loin d’être le genre de la maison.
      Bon week-end.

      • Zemmour ne parle pas et n’en a jamais parlé, de remigrer tous les français d’origine étrangère; il veut renvoyer les étrangers indésirables et les français de passeport mais qui ne veulent pas s’intégrer. Vous n’êtes peut-être pas angélique mais menteur et propagandiste.

        • C’est quoi un « français de passeport » d’après vous ? Et selon quels critères distinguera-t-on les « vrais français » des « faux » ? Ou les « bons » des « mauvais » ? Et qui s’en chargera ?
          Est-ce ma faute si Zemmour a repris la notion de « remigration » chère à un certain Adolf ?
          En tous cas merci pour vos accusations/insultes. Elles confirment que j’ai tapé juste.

      • L’ ex France est morte, vous ne le saviez pas ? Colon pas français, souchien plus, bobo Ah! Ah! Tout le monde il est français, c.a.d personne. Les vers progressistes sont dans le cadavre. D’ailleurs les mercenaires de BHL (en Afrique, en Ukraine) se font appeler « le groupe Booba ». Et qui va mourir pour un « Boobaland » ? Un pontonnier de la Branletta.
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        Barbu se battrait pour l’impie ?
        Et dealer renoncerait à son pognon pour crever dans une tranchée ?
        Bobo prendrait le boboeing fissa, comme un mercenaire afghan face aux antiques guerriers en scandale sans gilet pare-balle, chercher un supermarché biobio pour s’y branler plus tranquille.
        Et souchien mourrait pour piscine des burkinis et école des voilées, Mackinsey et Sissy des Caraïbes qui le glands remplace, Blackrock et OTAN-Woke ?
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        « français » Ah! Ah! N’insultez pas les morts !
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        L’Archipel de Fourquet est le purin où nagent avec délectation super-riche, sans surmoi, juste la branlette pour qui a l’Argent fétiche. Aussi l’Argent doit payer pour se défendre. Comme il paie journalope, experipatéticienne, mime politique etc… En attendant Robocop…
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        Le souchien n’a pas de patrie , le Capital lui a pris (comme le prolétaire de Marx). Boobaland juste un supermarché biobio de bobo woke, assurance-branlette. Animal resté générique, gogochon, porc dont la liberté est de choisir l’auge.
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        « La guerre comme état dans lequel on prend au sérieux la vanité des biens et des choses temporelles qui, d’habitude, n’est qu’un thème de rhétorique artificielle, est donc le moment où l’idéalité de l’être particulier reçoit ce qui lui est dû et devient une réalité. La guerre a cette signification supérieure que par elle, comme je l’ai dit ailleurs : ‘la santé morale des peuples est maintenue dans son indifférence en face de la fixation des spécifications finies de même que les vents protègent la mer contre la paresse où la plongerait une tranquillité durable comme une paix durable ou éternelle y plongerait les peuples. ‘ » ‘Principes de la Philosophie du droit’ Hegel

      • Dans mon commentaire, ai-je fait la moindre allusion à l’origine des racailles ?

        • Ce que j’ai écrit ci-dessus est une réponse à Roubachoff qui me reprochait de « tout mélanger ».

  6. Décision politique mais surtout sans surprise.

    Une preuve de plus que le vote ne sert à rien.

    On polarise le débat en diabolisant les dites extrêmes ; Mélenchon en premier car il est le seul homme politique d’envergure à critiquer Israël. Maintenant qu’il est marginalisé on tape sur le RN.

    Le but est toujours le même ; laisser la place au fascisme par le centre.

    Si le fusible Attal tient jusqu’en 2027 ce sera un miracle mais il sera cramé et laissera la place à un autre candidat du système.

    On sacralise la jeunesse d’Attal mais je peux vous dire qu’après lui la France aura envie de cheveux blancs ( c’est surement le but d’ailleurs) et ira voter pour Christine « CIA » Lagarde fraichement débarquée en sauveuse sous le sceau de la compétence alors qu’à la BCE plus personne ne veut d’elle tellement elle est nulle.

    Qui prend les paris ?

    • Intéressante analyse entre les prunes pas mûrs et les pommes pourris.

      Lagarde, … je note, et reste inquiet quant à la main mise de cette oligarchie de l’esbroufe qui détruit tout avenir à ce pays.

  7. 2005 : LA CASTE ENCULE LES GUEUX.
    2024 : L’OLIGARCHIE ENCULE LA CASTE.
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    OQTF PAPIER-CUL de DAME-PIPI DARMANIN
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    pour qui chie sur nos lois. Puis papier-cul d’identité boobalandais pour qui chie sur souchien plus longtemps. Alors la loi des glands…
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    Tout ça très éthologique dans le monde des GLANDS remplacés, chiures finales de leur Histoire… Boobaland chiotte africain « mondialisé ». Branlez-vous jusqu’à la dernière couche en foutant rien, seule satisfaction de la décadence.
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    « Le libéralisme prétend que quoi qu’il fasse, il le fait pour le peuple. Mais il ne fait que repousser les gens, mettant en avant son propre « je ». Le libéralisme est l’expression d’une société qui n’est plus une communauté. Une personne libérale est passée à côté du sens qui est inhérent à toute société lorsqu’elle surgit. Une personne libérale ne représente pas une société organique, mais seulement une société dissoute. Pour cette seule raison, il ne sait produire aucune valeur qui unisse le peuple et la société (…). Le libéralisme est le parti des carriéristes. C’est le parti de la couche intermédiaire, qui comprend qu’il faut se faufiler entre le peuple et la sélection que le peuple a opérée en soi. Les adhérents de cette couche intermédiaire sautent le développement de la nation et l’envahissent comme un corps étranger. Ils se sentent comme des individus qui ne doivent rien à personne, encore moins au peuple. Ils n’ont absolument rien à voir avec son histoire. Ils ne partagent pas ses traditions. Ils ne sympathisent pas avec son passé. Ils n’ont même pas d’ambition pour l’avenir. Ils ne recherchent que des avantages dans leur présent. Leur dernière idée vise une immense Internationale dans laquelle toutes les différences entre les peuples, les langues, les races et les cultures seront éliminées et complètement détruites. »
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    ‘Le 3ème Reich’ Moeller von den Bruck 1923!!!
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    VIVA LA MUERTE !

    • « Viva La Muerte ».
      Expression du général franquiste José Millan-Astray pendant la guerre d’Espagne.

      • Oui, avec les ukroguignols tatoués à Llyod et BHL, qui se battent pour Monsanto, Blackrock, OTAN-Woke et le mariage pédéraste, et qui ont un trans comme porte-parole, « Seig Heil » est quelque peu dévalorisé…
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        « L’Histoire se répète dans le guignol. » Marx reprenant Hegel
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        https://www.youtube.com/watch?v=NG3s1xfTyBE
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        Mais le parti national bolchevique russe salue aussi ainsi: « Oui, la mort! »…
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        «Le réactionnaire se représente le monde tel qu’il a toujours été. Le conservateur le voit comme il sera toujours. Il a l’expérience de son époque. Et il a l’expérience de l’éternité. Ce qui était ne sera jamais plus. Mais ce qui est toujours peut toujours revenir à la surface.» Moeller van den Bruck

  8. Chronique d’une mort annoncée… Votre conclusion, je la partage, la porte est fermée, Alors quelles sont les options pour ceux qui s’entassent derrière la porte ?
    Combien, sont-ils devant la porte, 50 000 environ, privilégiés, utopistes, gavés de privilèges, arrogants, sûrs d’eux, donneurs de leçons. Mais derrière la porte, ils sont des millions, mal dans leur peau, stressés, déboussolés, fatigués, sans espoir, volés par des malfrats, cocufiés par des juges, à vivre dans un pays qu’ils ne reconnaissent plus, soumis à une Doxa corrompue, un beau terreau pour la venue d’un homme providentiel , « un Moise » en quelque sorte. Je dois vous dire que cela n’est pas bon signe, le Diable, manipule avec brio le pervers narcissique, bon élève de DAVOS, il joue avec le feu, Lucifer s’en pourlèche les babines. aléa jacta est.

    • « Le fanatisme est la seule forme de volonté qui puisse être insufflée aux faibles et aux timides. » Friedrich Nietzsche.
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      « Par chaque seconde qui s’écoule le temps détermine l’homme et restreint même la plus puissante des volontés. Par là, chaque instant devient un événement oppressif, irrationnel et omnipotent ; il incarne la négation immédiate et ininterrompue des possibilités innombrables qu’il détruit. Devant cette force, le romantique se réfugie dans l’Histoire. Le passé est la négation du présent. Si le présent est une possibilité niée, cette négation se trouve elle-même niée à son tour dans le passé, ainsi toute limitation se trouve supprimée […] Sa phraséologie pouvait être révolutionnaire ou réactionnaire, belliciste ou pacifiste, païenne ou chrétienne, mais en aucun cas [le romantique] n’était décidé à quitter le monde de son expérience sentimentale et à changer effectivement quelque chose à ce qui se passait dans la réalité quotidienne. » Carl Schmitt Le romantisme politique
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      Mais faut-il encore la chute du dieu Caddie et surtout l’Idée.
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      « Les masses ne se laissent convaincre non par les faits, même inventés, mais seulement par la cohérence du système dont elles sont censées faire partie ». Hannah Arendt, Les origines du totalitarisme
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      Cohérence du discours qu’un p’tit Zob (qui pourtant a lu H.A) est incapable de comprendre, au contraire d’un Trump, de Orban où de l’AfD… (je vous pas pas de Boboblonde à chats…)
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      « Une classe au sens marxiste du terme cesse, elle aussi, d’être une réalité purement économique et devient un facteur politique quand elle atteint ce point décisif, c’est-à-dire quand elle prend la lutte des classes au pied de la lettre en traitant l’ennemi de classe en ennemi véritable et en le combattant soit par une lutte d’Etat contre Etat, soit par une guerre civile à l’intérieur d’un Etat. » Carl Schmitt
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      En attendant le Haut-Parleur comme l’appelait Otto Strasser…

  9. Arguments imparables, démonstration convaincante, conclusion inéluctable qui fait froid dans le dos.
    PS : Certains commentaires ressemblent à de la logorrhée nauséabonde et incompréhensible. C’est bien dommage. Cela nuit à votre travail.

  10. Ce qui bien, c’est que maintenant, nous avons la même structure qu’une république islamique

    La seule source de loi étant un texte fumeux dont l’interprétation est faite par un clergé

    Bientôt devant la pression démographique et les injonctions de Bruxelles, dans un 1er temps, on adjoindra au « bloc de constitutionnalité » puis on echangera « la déclaration des droits de l’homme et du citoyen » comme texte de référence par le coran

  11. Cette décision n’étonne que parce qu’elle réduit à néant le travail parlementaire issu de débats, même pas toujours objectifs et honnêtes mais il s’agissait du parlement ce qui n’est pas rien.
    Toutefois elle se situe dans la droite ligne qui marque la déchéance et la forfaiture du conseil constitutionnel. Fabius comme ses prédécesseurs est une catastrophe.
    Mais cette décision encore une fois, est elle pire que celle du 5 août 2021 qui validait l’obligation « vaccinale » et le pass-sanitaire ?
    Non, car celle ci s’asseyait sur les mêmes principes.
    Enfin, qui parmi la communauté des juristes et professeurs de droit peut encore prendre au sérieux le Conseil Constitutionnel et le Conseil d’Etat ? Professeur de droit j’aurais du mal à en parler sans rire.

  12. Un texte qui commence mal mais qui finit bien.
    Se moquer de la gauche dans affaire n’est pas futé. Elle n’est pour rien dans toute cette affaire.
    Les principes du Conseil d’État amalgamés aux principes du Conseil Constitutionnel CC par l’auteur.
    Macron non pas porté au pouvoir par la haute fonction publique mais par la presse des hyper-riches. Ce que l’auteur rectifie par la suite.
    Les 4 plus grandes juridictions ont été ridiculisées par Macron l’an dernier en 7,5 mois, et çà continue.
    Exactement à l’envers de la Loi sur la retraite, où le Conseil Constitutionnel a approuvé le viol de la Constitution par Macron appelé de plus, « le Législateur » par le CC, la fabrication de la Loi sur l’Immigration par le CC est un autre viol de la Constitution.
    Pour être clair, il faut dire que si la Loi fabriquée par le Conseil Constitutionnel était soumis au vote du parlement, soit les parlementaires seraient très minoritaires à le voter, soit il n’y aurait personne à le voter !

  13. Tout est ecrit dans la Vieme République depuis 1958.
    Vous l’avez voulu?
    Vous l’avez dans l’os!

  14. Voici un extrait de l’analyse d’André Bellon

    …/… Dans un premier temps, la loi que nous appellerons Darmanin est rejetée par l’Assemblée nationale grâce à une motion de rejet qui ne peut être empêchée -merveille exceptionnelle de notre Constitution ! – par un énième 49-3.

    Dans un deuxième temps, la loi ainsi rejetée va au Sénat qui ne la rejette pas, mais l’amende dans le sens souhaité par le groupe « Les Républicains ». S’ensuit donc, comme c’est la règle, la mise en place d’une commission paritaire entre Assemblée et Sénat qui donne un texte assez proche des propositions du Sénat.

    Troisième temps, ce texte est soumis au Conseil Constitutionnel par un aréopage saugrenu composé du président de la République lui-même, de la présidente de l’Assemblée nationale et de plusieurs dizaines de députés ! Le Conseil censure fortement et revient en gros au texte Darmanin. Résumé : le Conseil constitutionnel supprime les ajouts que le Sénat a fait au texte initial, mais valide le texte initial que l’Assemblée nationale a rejeté. Merveille de l’Etat de droit ! …/…

  15. entièrement d’accord avec maitre de Castelnau à l’illustre ancêtre de 14 18 , je propose que notre nouveau premier ministre Atall fasse sa déclaration de politique générale au parlement devant le CC , ce dernier non élu bafouant la souveraineté populaire représenté par des députés élus et légitimes et la séparation des pouvoirs , Deja le paélement etait corseté par les réglements de Bruxelles soit 80 pour cent des lois ,maintenant avec le C C, un ,deputé n’est plus qu’une super assistante sociale incapable de décider du destin du pays

  16. « Tout ce qui est coïncidence cognitive est à fuir. »
    Même léonard de vinci l’avais vu.
    Posez vous la question de pourquoi il n’à jamais voulus finir une esquisse et honorer un contrat.
    Un dessin n’est jamais fini , le reste est de l’écriture.
    De l’art plastique , genre alphabeth

  17. La bouffe s’est l’histoire et derrière les bibliothèques et le savoir vivre.
    Et puis la vacance , s’est le temps mort.

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