CARTOUCHE DE VU DU DROIT N° 52

Histoire de se détendre, petit exercice d’ouverture de la boîte à gifles. Avec le cas particulier de Charline Avenel (mais pas que) qui me poursuit de ses assiduités judiciaires. Les procédures bâillon encore et toujours.

SOMMAIRE :

• les aventures de Charline Avenel 1:32

• la guerre du XXIe siècle 9:39

• Corinne Machado prix Nobel de la peste 15:09

• les fake news de Madame Bouilhaguet 18:32

• motion de Sancerre au Sénat 27:19

• Pécresse et la disparition des LR 31:04

• Ruffin le ruffian 34:43

• quand Philippot patauge 52:28

• Hubert Bonneau réactive le « carnet B » 56:12

Avant de partir, merci de m’offrir un café.

Régis de Castelnau

3 Commentaires

  1. L’islamo-gauchisme n’est pas une notion juridique certes mais ça existe pour qui veut bien la voir.

  2. « Dès lors, endoctriné par une foule de sophistes, payés pour cacher sous le voile de l’ordre public les atteintes portées à sa souveraineté, pour couvrir du manteau de la justice les attentats contre ses droits, pour lui présenter, comme moyens d’assurer sa liberté, les mesures prises pour la détruire : leurré par une foule d’endormeurs intéressés à lui cacher les dangers qui le menacent, à le repaître de fausses espérances, à lui recommander le calme et la paix : égaré par une foule de charlatans intéressés à vanter le faux patriotisme des fonctionnaires publics les plus infidèles, à préter des intentions pures aux machinateurs les plus redoutables, à calomnier les meilleurs citoyens, à traiter de factieux les amis de la révolution, de séditieux les défenseurs de la liberté, de brigands les ennemis de la tyrannie ; à décrier la sagesse des mesures proposées pour assurer le triomphe de la justice, à faire passer pour des contes les complots tramés contre la patrie, à bercer le peuple d’illusions flatteuses, et à cacher sous l’image trompeuse du bonheur le précipice où l’on cherche à l’entraîner : trompé par les fonctionnaires publics coalisés avec les traîtres et les conspirateurs pour retenir son indignation, étouffer son ressentiment, brider son zèle, enchaîner son audace en lui prêchant sans cesse la confiance dans ses magistrats, la soumission aux autorités constituées et le respect aux lois : enfin, abusé par ses perfides représentants, qui le berçaient de l’espoir de venger ses droits, d’établir le règne de la liberté et de la justice ; il s’est laissé prendre à tous leurs pièges. Le voilà enchaîné au nom des lois par le législateur, et tyrannisé au nom de la justice par les dépositaires de l’autorité : le voilà constitutionnellement esclave : et aujourd’hui qu’il a renoncé à son bon sens naturel, pour se laisser aller aux discours perfides de tant d’imposteurs, il est loin de regarder comme ses plus mortels ennemis, ses lâches mandataires vendus à la cour, ses infidèles délégués qui ont trafiqué de ses droits les plus sacrés, de ses intérêts les plus chers ; et tous ces scélérats qui ont abusé de sa confiance, pour l’immoler à ses anciens tyrans ; il est loin de regarder comme la source de tous ses maux ces décrets funestes qui lui ont enlevé sa souveraineté, qui ont réuni entre les mains du monarque tous les pouvoirs, qui ont rendu illusoire la déclaration des droits, qui ont remis la nation à la chaîne, et qui ont rivé ses fers. Il est loin de fouler aux pieds cette constitution monstrueuse pour le maintien de laquelle il va bêtement se faire égorger chez l’ennemi. Il est loin de sentir que l’unique moyen d’établir sa liberté, et d’assurer son repos, était de se défaire sans pitié des traîtres à la patrie, et de noyer dans leur sang les chefs des conspirateurs. »
    Marat, l’Ami du Peuple.
    Cela reste d’actualité …
    Bonne lecture, spécialement pour toi ruffian.

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