Oui la justice française est « laxiste », et voici pourquoi

Avec la publication de la vidéo ci-dessous pour illustrer notre propos, nous allons nous faire traiter de démagogue, de « bourgeois » (!) d’extrême droite, de raciste (mais pas d’antisémite cette fois-ci) voire de fasciste ou, soyons fous, carrément de néonazi. Cela n’a aucune importance, il ne faut pas se laisser intimider par la bêtise. Et surtout raisonner à partir d’une expérience désormais cinquantenaire. Il s’agit d’un extrait de vidéo surveillance qui montre une agression particulièrement violente d’une grand-mère et de sa petite fille de huit ans. À l’évidence l’agresseur au-delà de sa violence cherche manifestement à enlever la petite-fille, pour ensuite renoncer à son projet celle-ci lui échappant. L’auteur âgé de 30 ans, déjà condamné quinze fois pour des délits routiers et d’autres liés aux stupéfiants, agressait la grand-mère et sa petite fille sur le pas de leur porte. On était en présence de plusieurs infractions gravissimes. Il sera jugé en « comparution immédiate » sept mois plus tard (!!!). Pour être condamné à deux ans de prison dont un avec sursis assorti, mesure risible, d’une « interdiction de paraître sur les lieux de l’agression ». Pour l’opinion publique secouée par la vidéo largement diffusée cette décision est grotesque, et témoigne du refus de la justice de protéger les plus faibles, ce qui est déjà un problème considérable. Mais s’y ajoute le constat indiscutable que le système français est aujourd’hui incapable, pour des raisons matérielles et idéologiques de traiter efficacement ce genre de problème. Et ce n’est pas une bonne nouvelle. SUITE SUR SUBSTACK

Avant de partir, merci de m’offrir un café.

Régis de Castelnau

12 Commentaires

  1. Ben apparemment, les Français ne semblent pas s’en plaindre tant que ça puisque, concrètement, ils laissent faire ! Ils râlent, mais laissent faire ! En d’autre temps, il y aurait une réaction populaire, appelée « révolte » qui aurait amené les juges devant le tribunal du peuple une bonne fois pour toute et faire des exemples. Marre des idéologies laxistes ! Mais personne ne bouge ; les malfrats ne cherchent pas à se venger des juges qui sont leurs amis. De plus les prisons françaises sont des hôtels 3 étoiles ! Les prisons ne font pas peur ! Rien à voir avec les prisons, par exemple, en Thaïlande. Là bas, récemment, un petit groupe de touristes d’Afrique du nord ont kidnappé, séquestré, battus et extorqué l’équivalent de 5000 $ à une femme. Pris par la police, ils ont écopé de 18 ans de prison ferme sans possibilité d’élargissement dans une prison locale où les gens sont compressés à plusieurs dans une cellule où il n’y a rien ; zen ! Voilà une vraie justice et de vraies prisons, comme celles du Salvador ou de Russie. La prison doit susciter la peur. C’est la meilleure dissuasion. Trump l’a compris en créant Alligator Alcatraz où les alligators sont des gardiens efficaces et gratuits. (La vraie prison d’Alcatraz, face à San Franscisco, est en cours de rénovation) Déjà, quelques semaines après son ouverture, un prisonnier s’est évadé. Ses restes ont été retrouvés à moins d’un kilomètre de la prison. Cette prison de Floride sert à enfermer les migrants illégaux délinquants, les crapules et les trafiquants. Je suis désolé mais face à des individus qui appliquent librement la peine de mort à leurs victimes, je ne vois rien à redire. On a abolie en France la peine de mort, mais légalisé l’euthanasie des vieux et malades : cherchez l’erreur. Par ailleurs, et si cela ne tenait qu’à moi, je balancerais les pédocriminels après jugement aux requins.
    Il nous faut rapidement un retour à une véritable justice sérieuse, en passant par la suppression de l’école de la magistrature et l’élection au suffrage universel des procureurs. Seul le peuple à droit de justice. Faute de quoi, l’auto-justice va se répandre de plus en plus, et elle en prend le chemin, comme par exemple en Espagne.

  2. Un professeur de droit pénal que j’ai eu en 2ème année, à Toulouse, auteur d’un traité qui faisait autorité, disait que le problème de l’abolition de la peine de mort était que celle-ci avait affaissé l’échelle des peines.
    La rétablir aurait pour mérite de diminuer le nombre d’assassin prêts à récidiver, avec des économies à la clef, de libérer des places en prison pour ceux qui devraient s’y trouver et de dissuader, au moins en partie, ceux qui seraient tenter de faire carrière dans la criminalité.
    Bénéfice net en terme de sécurité, de budget répression et de bien-être général, qui pourrait être réinvesti dans la prévention de la petite délinquance ( accès à la culture traditionnelle pour commencer.)
    Perte sèche pour les marchands de peur et autres société de sécurité.
    Les avocats pourraient se réorienter vers des causes plus nobles : protection des enfants à naitre et nés.

    • Effectivement, ce serait un bien de rétablir la peine de mort. Durant des années, aux USA, seuls 2 ou 3 états l’avait conservée, maintenant c’est l’inverse, seul 2 ou 3 états l’ont abolie. Il y a bien une raison. 120 attaques au couteau/jour en France par des individus qui infligent sans vergogne la peine de mort, sans parler des morts par arme à feu. Et la justice, par pudibonderie, trouve la peine de mort judiciaire cruelle. Monde de fragiles ! Silence, on tue dans nos rues.
      La peine de mort a, en effet, affaissée l’échelle des peine sans que ce soit corrigé. C’était soit disant par humanisme pendant que chez les délinquants, l’humanisme disparait pour faire place maintenant à la sauvagerie. Par réaction, l’auto-justice se déploie, et c’est naturel. Il va falloir que la justice se remette sérieusement en question, et vite !

  3. Ne pas oublier la drogue qui pousse au crime , les pleurnicheries des punaises de plateaux sont inutiles tant que les consommateurs ne seront pas punis au même titre que les pourvoyeurs , en cas de récidive les laisser crever par manque de poison …

    • Au fond, on retrouve toujours l’effet non dissuasif des peines et de la prison. « Il faut terroriser les terroristes » disait Charles Pasqua. Dans les prison-hôtels actuelles, on prend du galon, on s’entraîne physiquement à être un agresseur plus efficace par le sport, et on apprend comment être encore plus dangereux délinquant. Voilà le nerfs de la guerre : la peur.

  4. Il est un mot que la « justice » ignore toujours : reciprocité !

    pourquoi se lier les mains en n’appliquant pas aux criminels les methodes qu’ils utilisent à l’encontre de leurs victimes ? nos ancêtres connaissaient l’efficacité de la douleur lorsqu’elle est bien utilisée…

  5. La gauche devrait se souvenir qu’autrefois on ne plaisantait pas avec la délinquance dans les pays communistes. Le système d’état était très corrompu (mafias) mais la délinquance ordinaire était réprimée. Aujourd’hui encore, on ne conseille à personne d’aller faire le mariole en Chine ou au Viet-Nam. Mais en France, la gauche a décrété que la « justice blanche bourgeoise capitaliste hétéro-patriarcale » maltraitait les « braves criminels racisés » et les « gentils gangsters anarchistes ». La fonction régalienne, dans la tradition classique, se compose en deux volets : sécurité à l’extérieur (armée, diplomatie) et justice à l’intérieur (magistrature, police). Un Prince incapable de faire observer cela n’est plus légitime.

    • Ajoutons que la théorie du « ordo ab chaos » est une plaisanterie. Le chaos engendre le déclin économique, la défiance sociale et l’affaissement intellectuel. Contrairement à ce que l’on prétend, ce n’est pas la pauvreté qui engendre la délinquance (la plupart des pauvres sont honnêtes, merci pour eux !… et il existe des riches qui sont des crapules) mais c’est la délinquance qui engendre la pauvreté (notamment en décourageant l’activité économique honnête). C’est donc plutôt « paupere ab chaos » ! La pauvreté par le chaos ! Avant de parler de vastes projets économiques, il suffirait déjà de rétablir l’ordre de la loi : cela relancerait la confiance sociale et une prospérité entreprenariale populaire de base. Ce serait déjà un début.

  6. Je crois qu’Houria Bouteldja est invitée aux universités d’été de LFI dans la Drôme.
    Bon nombre de médias la qualifient « d’antiraciste ».
    Antiraciste ?

    Notons que ses positions sont les suivantes.
    Les homosexuels, elle les appelle « les tarlouzes ».
    Quant aux personnes d’origine différente, elle est hostile au fait qu’ils se fréquentent.

    Pour Houria Bouteldja, quand une femme noire est violée par un homme blanc, elle doit porter plainte, mais si elle est violée par un homme noir, elle ne doit pas porter plainte.

    Pour Houria Bouteldja, les « couples mixtes » (un blanc marié avec une noire ou l’inverse), « c’est pourri ».
    Voilà des positions d’une personne que bon nombre de médias qualifient « d’antiraciste ».

    Tout de même, un ancien de LFI (qui a quitté ce parti) avait bien dit à Houria Bouteldja qu’elle est homophobe et raciste.

  7. D’ou vient l’agresseur? Que fait ce type (africain on dirait) en France?
    Ou se trouve le lieu du crime? Dans une banlieue de « non droit »?
    Doit-on généraliser sur un fait dont on ne connaît aucune statistique de fréquence…
    Rassurons nous, la France n’est pas Gaza…
    La vision des scènes tournées à Gaza doit donner des motivations à nos délinquants.
    Merci les juifs!
    (Ca c’est antisémite, non?)

Laisser un commentaire