La Justice aux petits soins pour Hollande et Griveaux

J’ai donné une interview à Sputnik, toujours à propos de l’instrumentalisation de la justice dont nous avons eu une nouvelle illustration avec la façon dont a été traitée l’affaire Griveaux sur le plan judiciaire. Un service public de la justice au bord de l’effondrement, des pans entiers de la délinquance quasiment dépénalisés pendant que les amis du pouvoir bénéficient de tous les soins.

Régis de Castelnau

SPUTNIK :

Piotr Pavlenski a été interpellé en quelques heures, son statut de réfugié remis en cause ; le cambrioleur de Julie Gayet s’est retrouvé sous les verrous en trois jours. Une efficacité loin d’être vécue au quotidien par les Français. L’avocat Régis de Castelnau revient au micro de Sputnik sur cette justice à deux vitesses.

Devant la justice, serions-nous inégaux… au pays de l’égalitarisme ? Piotr Pavlenski a été arrêté le 14 février, le jour même du retrait de Benjamin Griveaux de la course à la mairie de Paris. Le 19 février sur France Inter, Christophe Castaner évoquait une remise en cause du statut de réfugié politique du performer. L’expulsion manu militari, un sort également réservé au jeune cambrioleur algérien de l’appartement de Julie Gayet, la compagne de François Hollande, arrêté et placé en détention trois jours seulement après les faits. Un zèle, une réactivité, que l’on ne constate pas dans des affaires similaires –parfois criminelles– qui affectent chaque jour les Français.

On remarquera d’ailleurs que Piotr Pavlenski était recherché pour une autre affaire, de violences celle-ci, depuis déjà un mois et demi, sans avoir été inquiété. Quant au cambrioleur de la compagne de l’ex-Président, il était « déjà connu des services de police pour des faits de vols », d’où son identification rapide par ses empreintes, laissées sur place. Un casier judiciaire qui lui avait valu une obligation de quitter le territoire… non exécutée.

On remarquera également que l’appartement de Julie Gayet a été passé au peigne fin par les enquêteurs, contactés par l’officier de sécurité de François Hollande, resté à son service, et les analyses ont été rondement menées. Lors de cambriolages, elles peuvent se chiffrer à « plusieurs dizaines de milliers d’euros » en cas de recours à un labo privé. Dans d’autres cas, comme celui d’Élisa Pilarski, cette jeune femme enceinte de six mois tuée par une meute de chiens le 16 novembre dernier, les analyses auraient été jugées trop onéreuses, d’après une information de France Info.

Des cas de figure sur lesquels nous avons interrogé Régis de Castelnau, avocat spécialiste en droit public, fondateur du Syndicat des avocats de France (SAF) et animateur du blog Vu Du Droit.

Sputnik : Est-ce la couverture médiatique qui donne cette impression ou aurait-on en France une justice à deux vitesses?

Régis de Castelnau : « La France a évidemment une justice à plusieurs vitesses, ce n’est pas une nouveauté, cela s’est toujours passé comme ça. Il est clair que le parquet, c’est-à-dire l’autorité de poursuite soumise hiérarchiquement au pouvoir exécutif, déploie un zèle particulier dès lors que l’on est en face d’affaires sensibles. Effectivement, l’actualité récente vient de nous donner des exemples assez caricaturaux.

Récapitulons: dans la fameuse affaire Mila, jeune fille victime de harcèlement, d’injures sexistes, homophobes et racistes et qui avait vivement réagi en mettant en cause la religion dont ses harceleurs se prévalaient, on se rappelle que cette réaction légitime avait déclenché un incroyable lynchage à base d’injures publiques, d’injures racistes et de menaces de mort. Que ce soit par le harcèlement initial ou le lynchage postérieur aux réactions de la jeune Mila, on était en présence de milliers d’infractions pénales graves. La jeune fille, quant à elle, n’avait rien à se reprocher, puisqu’elle avait critiqué, certes vivement, une religion, ce qui fait partie des libertés publiques en France. Cela n’a pas empêché le parquet, probablement la demande du ministre de la Justice, d’ouvrir une enquête préliminaire contre elle. La réaction très vive de l’opinion publique l’a amené à battre en retraite.

En revanche, depuis un mois, alors que les auteurs des délits commis à l’encontre de Mila peuvent être très facilement identifiés grâce à leurs adresses IP, aucune arrestation, aucune garde à vue, aucune poursuite. Il s’agit là bien évidemment d’une décision politique visant à ménager la communauté musulmane.

Si l’on met cette affaire en regard du cambriolage dont a été victime la compagne de François Hollande, comme des centaines de milliers de Français par an, sans que l’on ne retrouve jamais les coupables, l’arrestation de l’auteur dans les trois jours (!) relève de la caricature. Et que dire de l’arrestation de Pavlenski, auteur de la diffusion de la vidéo pornographique réalisée par Benjamin Griveaux… La violence de la réaction du mainstream, manifestement terrifié par ce précédent, explique cette incroyable célérité. »

Sputnik: Une telle différence de traitement des affaires, suivant le statut des victimes, a-t-elle toujours existée ou est-ce quelque chose de relativement récent?

Régis de Castelnau : « Oui, évidemment, comme je le disais, ce n’est pas une nouveauté, cette façon d’aborder la gestion des poursuites en fonction de l’importance des affaires traitées, et surtout de leur impact dans l’opinion publique. Le problème est qu’avec François Hollande d’abord et Emmanuel Macron maintenant, c’est devenu un véritable système. L’essentiel de l’appareil judiciaire ayant rallié le pouvoir, il suit avec docilité les injonctions de celui-ci. Il y a désormais trois catégories d’affaires pénales qui font l’objet de traitement différencié.

Tout d’abord, lorsqu’il s’agit d’instrumentaliser la justice avec un politique, comme l’a montré par exemple l’affaire Fillon, dont la phase initiale fut absolument fulgurante et uniquement motivée par l’objectif d’écarter le candidat de la droite de la Présidentielle et de favoriser l’élection d’Emmanuel Macron. Cette affaire, qui était si urgente au printemps 2017, s’est paisiblement endormie ensuite, pour n’être jugé que trois ans plus tard… il est d’ailleurs assez intéressant de constater que la gestion des affaires pénales concernant l’opposition comme Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, jusqu’à Gérard Collomb, qui s’était permis de prendre ses distances avec Macron, que cette gestion, donc, obéit à des agendas très politiques. Toutes les initiatives de procédure sont articulées avec les échéances politiques nationales.

Ensuite, il y a la protection des amis du pouvoir. Là, les procédures prennent un temps fou, comme le montre les affaires Benalla, Ferrand, François Bayrou, Khöler, Pénicaud, Le Roux, etc. il y a aussi les classements sans suite “express” d’enquêtes préliminaires de beaucoup de procédures qui aurait pu s’avérer gênantes. On pense en particulier à l’affaire des faux témoignages devant la commission sénatoriale d’enquête sur l’affaire Benalla.

Et enfin, la violente répression de masse du mouvement social des Gilets jaunes et des manifestations contre la réforme des retraites s’est déroulée exclusivement en choisissant les procédures dites de “comparutions immédiates” qui permettent d’embastiller dans l’urgence. Cette répression est là aussi assortie d’une mansuétude, d’une indulgence assez invraisemblable vis-à-vis des violences policières massives, qu’il n’est pas possible de contester et qui n’ont pu se développer que grâce au refus de la justice de les poursuivre, assurant ainsi une impunité coupable à ces débordements. »

Sputnik: Peut-on parler de justice politique en France?

Régis de Castelnau : « De ce point de vue, pour répondre à votre question précise, on peut tout à fait dire qu’il existe en France aujourd’hui, de façon quasi caricaturale, une justice politique. Je répète que cette situation est relativement nouvelle à ce niveau et a pris racine sous cette forme dans le mandat de François Hollande, qui est le grand responsable de cet état de fait. Elle s’est poursuivie et développée avec Emmanuel Macron, probablement ravi de l’aubaine. »

Sputnik : Si, «selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs», constatez-vous une dérive récente de la justice en ce domaine?

Régis de Castelnau : « Je dirais d’abord que, pour ne pas encourir trop brutalement les foudres de la justice, il ne vaut mieux pas être un opposant politique –quel qu’il soit– à Emmanuel Macron. Cette présentation assez lapidaire est malheureusement fondée.

En revanche, le vers de Jean de La Fontaine, dans sa fable Les animaux malades de la peste, est beaucoup moins visible qu’avant. La puissance et la richesse, ou l’appui des meilleurs avocats, n’est pas une garantie d’impunité, comme vient de le montrer l’affaire Balkany.

Mais il existe incontestablement une réserve de la part des juridictions répressives vis-à-vis de la délinquance en col blanc, l’affaire Balkany ne devant pas être l’arbre qui cache la forêt. »

Sputnik: Le laxisme judiciaire, que certains dénoncent, est-il aussi à géométrie variable en fonction des zones géographiques ou des milieux sociaux?

Régis de Castelnau : « Vous posez la question du laxisme que l’on reproche la justice dès lors qu’il s’agit de la délinquance dite “des quartiers”, lorsqu’on apprend l’arrestation d’un individu ayant 20 condamnations à son casier judiciaire et n’ayant jamais accompli la moindre journée de prison.

Mais il faut rappeler que c’est d’abord une question de moyens et clairement, l’inspection générale des finances de Bercy s’opposera à toute allocation de ressources supplémentaires aux forces policières chargé de l’ordre républicain sur le territoire et surtout chargé de prévenir et de lutter contre la délinquance qui pourrit la vie des citoyens: violence, vols, cambriolages, agressions gratuites, toute cette violence de tous les jours dont les statistiques nous ont montré l’explosion.

Face à ce manque de moyens, tant des forces de l’ordre que de l’appareil judiciaire, un certain nombre de comportements on finit par être adoptés. Il y a tout d’abord une forme de consensus entre les forces de police et les parquets pour laisser impunie toute une délinquance que l’on va qualifier de “tous les jours”, délinquance qui a quand même un impact considérable sur la population.

On trouve ainsi banal qu’à diverses occasions, des milliers de voitures, qui sont celles des pauvres, soient incendiées. Il n’y a jamais de recherche des auteurs (en général bien connus des forces de police) et une volonté de minorer le phénomène de la part des pouvoirs publics. Pareil pour les cambriolages, les vols avec ou sans violence, les agressions gratuites, etc. Il n’est pas exagéré de dire que faute de moyens, et par abandon des zones concernées, une forme de délinquance a été dépénalisée dans notre pays. Sait-on qu’il y a un million et demi d’infractions avec auteurs connus, mais qui ne sont pas poursuivies ?

Je crois qu’il est malheureusement tout à fait possible de dire aujourd’hui qu’en France, pour toutes les raisons que je viens d’indiquer, la justice n’est pas la même pour tous. »

Régis de Castelnau

23 Commentaires

  1. «Il s’agit là bien évidemment d’une décision politique visant à ménager la communauté musulmane.»

    Pourquoi en êtes-vous si sûr ? La communauté musulmane fait l’objet d’une stigmatisation constante de la part des médias.

      • Allez sur le site d’Acrimed et effectuez une recherche avec le mot « islam ».

        Vous pouvez aussi lire l’article intitulé « Islamophobia and media stigma is having real effects on Muslim mothers in maternity services » sur le site theconversation.com.

        • Cela fait la deuxième discussion où l’on me dit d’aller voir sur internet pour vérifier ce que eux ont déjà compris (!?), que tout y est, etc. Bien sûr, tout est sur internet mais personne n’a lu et encore moins vérifié!
          Je lis (et parle) anglais mais ne pourriez-vous pas me donner quelques titres de medias français qui stigmatisent les muslims pour parler anglais!
          Dans le cas contraire je vous considère, selon la terminologie marconienne, de fake!

      • Posez-vous la question de savoir quels sont les médias qui cajolent la communauté musulmane, ça ira plus vite.
        En 40 ans, nous sommes passés de « Touche pas à mon pote » à « Casse toi mon pote » et ce, dans les mêmes médias.

        Fantastique.

        • Je n’ai toujours pas de nom de média; j’aime bien les choses écrites noir sur blanc!
          Quant aux potes qu' »on » veut virer, l’un est russe et pas musulman du moins pas à ma connaissance, et l’autre est certes algérien, donc probablement musulman, mais il a eut l’outrecuidance de piller la maison de Mme Gayet; c’est un crime qui ne pardonne pas même pour un musulman!
          Y a t-il d’autres qui risquent d’être extradés?

          • Vous voulez des noms ? Et participer au tropisme post collabo de la République ?
            Un intervenant vous a donné un lien, prenez au moins le temps de faire vos recherches.
            Vous aimez certainement « les choses écrites noir sur blanc », mais vous semblez également apprécier que le job soit fait à votre place.

            Pour le reste, celui qui n’a pas encore compris que la doctrine Etatique a changé et concernant la stratégie de l’Islamisation de la France, sera soumis aux manipulations.
            Branco qui défend Piotr qui est l’incarnation virile des Femen ou des Pussy riots et ne voilà t-il pas qu’un article apparu fort opportunément dans la presse pro choc des civilisations, nous révèle que Branco voulait défendre Abdeslam !

            De 2016 à 2020, ca fait presque que 4 ans que des gens savent, mais ont attendu l’affaire Griveaux pour révéler à l’opinion publique les intentions de Branco quant à défendre un terroriste islamique…
            …Le tout dans le contexte d’un Soros révélé en plein lobbying Européen via son Open Society Fundation, la machine à immigration mondialiste.

            Soros, d’ailleurs, dont les réseaux financent des gens comme Piotr, il n’y a pas que les dons des particuliers.

            Faites vos propres recherches et vous éviterez les manipulations coloniales.

          • Encore une fois Hajime, mais la dernière car vous et ceux avec lesquels vous êtes d’accord sont inutiles voire nuisibles; accuser sans citer de noms c’est au mieux de la diffamation gratuite, en l’air, et ceux qui se retranchent derrière « il n’y qu’à chercher » sont effectivement ceux que le gouvernement devraient faire taire et pourtant je ne suis pas macroniste!
            Quand on a quelque chose à dire on le dit clairement, De Villiers, lui, a dit et écrit des choses sur Soros ou les « pères » de l’Europe (Schumann et Monet) sans être contredit, mais probablement menacé; Branco, puisque vous le citiez dans un autre billet a été cité textuellement par Onfray dans son « Grandeur du petit peuple » (voir vers les pages 170) quand il parle des liens entre Griveaux et certains oligarques, ce que vous et vos semblables n’auront jamais le courage de faire! Insinuer perfidement, oui!
            Last and least: quand on n’a rien à dire que calomnier on devrait la ferme!

          • « accuser sans citer de noms c’est au mieux de la diffamation gratuite »

            Logique très surprenante.
            Ce qui prime, c’est la dénonciation de l’idéologie, pas les incarnations en son nom.
            Vous préférez dénoncer nominativement, c’est exactement ce que veut le système pour mieux cliver suivant les étiquettes.
            Encore une fois, on vous mâche le boulot, à vous de faire vos recherches.
            Si vos conclusions diffèrent, on en discute.
            Je n’y vois aucun inconvénient.

            Quant à l’Europe, création de l’Atlantisme triomphant post WWII, dans un transfert de pouvoir de la City vers Wall Street, je l’ai déjà formalisé de nombreuses fois ici bas, sans jamais être contredit.

            Vous prêchez donc un convaincu par De Villiers.

            Quant à Branco, là aussi, j’avais déjà formalisé le fait qu’il soit possiblement un Mélenchon 2.0, donc au service de l’establishment.
            Le flingage de Griveaux, comme celui de Fillon, c’est une diversion.

            Mais tant que vous aurez le nez dans le guidon, tout ceci vous passera au dessus du front.
            Le PCF a été tué par ceux là même qui vous manipulent.

            A vous la calomnie, il en restera toujours quelque chose, à moi THE BIG PICTURE.

            Sans rancune.

          • @charlymesdoun
            Vous êtes d’une mauvaise fois incroyable !

            Acrimed est l’observatoire des médias le plus connu (et une association loi 1901). Faire la recherche que je vous propose prend 30 secondes. Vous n’aurez pas que des noms, mais de nombreux articles qui vous explique le problème. Pourquoi vouloir des noms absolument ? A peu près tous les médias grand public sont concernés. Il s’agit d’un problème culturel (préjugés, stéréotypes…) qui fait de l’audience, et l’audience c’est du fric. Rappelez de toutes les insanités racontées dans des émissions sur Cnews ou LCI après l’incident causé par Julien Odoul.

            Les études sociologiques ou psychologiques sur le problème de l’islamophobie ou de la stigmatisation de la communauté musulmane sont surtout essentiellement écrites en anglais.

            Voici un autre article intéressant publié par l’APA (American Psychological Association) :

            https://www.apa.org/monitor/2017/04/islamophobia

            Extrait (traduit) :

            «Lorsque le président Donald Trump a tenté pour la première fois d’empêcher les citoyens de sept pays à majorité musulmane d’entrer aux États-Unis, il a cité les attentats terroristes du 11 septembre comme sa raison d’être. Pourtant, aucun des hommes à l’origine de ces attaques ne vient de ces pays. En fait, une analyse du Cato Institute montre qu’entre 1975 et 2015, aucun de ces pays n’a tué un seul Américain lors d’un attentat terroriste aux États-Unis.

            Malheureusement, assimiler les musulmans aux terroristes est devenu une pratique troublante dans la société américaine – et les conséquences peuvent être violentes. Selon un rapport du Federal Bureau of Investigation publié en novembre, le nombre d’agressions, d’attaques contre des mosquées et autres crimes motivés par la haine contre les musulmans en 2015 était plus élevé qu’à tout autre moment, sauf immédiatement après le 11 septembre. En 2015, 257 incidents anti-musulmans, contre 154 en 2014, soit une augmentation de 67%. En 2001, 481 incidents ont été signalés.

            Et ce ne sont pas des incidents isolés, selon le Southern Poverty Law Center. Dans un rapport publié en février, le centre a noté la croissance spectaculaire des groupes de haine anti-musulmans organisés, leur nombre passant de 34 en 2015 à 101 en 2016, soit une augmentation de 197%.

            Les psychologues répondent à cette vague croissante d’islamophobie. Ils s’efforcent de surmonter les obstacles à la recherche sur cette population vulnérable et documentent l’impact des préjugés anti-musulmans sur les musulmans américains.»

            Je recommande enfin à tous ceux que ça intéresse de voir cette excellente conférence sur Youtube intitulée « Sommes-nous tous racistes ? (Pierre-Henri Gouyon) ».

          • * Erratum : « Sommes nous racistes » et non « sommes nous tous racistes ».

          • @charlymesdoun
            Vous aurez les noms que vous souhaitez tant dans l’un des articles d’Acrimed parlant du problème :

            https://www.acrimed.org/Actualite-des-medias-Promotion-mediatique-de-l

            Extrait :

            En octobre [2019], un nouvel événement a permis à beaucoup de médias de redonner dans l’islamophobie : la prise à partie d’une mère accompagnatrice par un élu RN pour la simple raison qu’elle portait un voile. Entre le 11 et le 17 octobre, Libération a compté «85 débats sur ce seul sujet qui ont eu lieu sur LCI, CNews, Franceinfo et BFMTV», LCI étant la championne en la matière. Or, toujours d’après Libération, «aucune femme voilée n’a participé à ces débats.» Sans surprise, ces débats ont été propices à des sorties islamophobes. Libération note ainsi que «outre Olivier Galzi ayant comparé le voile à l’uniforme SS, on peut citer Yves Thréard, directeur adjoint de la rédaction du Figaro, invité du Grand soir sur LCI, lundi, qui avait notamment déclaré : “Je déteste la religion musulmane” et raconté : “Il m’est arrivé, en France, de prendre le bus ou un bateau où il y avait quelqu’un avec un voile, et je suis descendu.”»

  2. On voit bien que la justice est devenu un instrument idéologique du pouvoir comme dans les républiques soviétiques, les amis biens pensants, les opposants, la masse.

  3. Entre deux présidentiels et deux législatives impossible de voir dans l’héliocentrisme des images sons et lumières

    Deux vitesses est un commentaire sur une double lecture de style schizo

    Revoir
    -Sputnik : Est-ce la couverture médiatique qui donne cette impression ou aurait-on en France une justice à deux vitesses?
    -Sputnik: Une telle différence de traitement des affaires, suivant le statut des victimes, a-t-elle toujours existée ou est-ce quelque chose de relativement récent?
    -Sputnik : Si, «selon que vous serez puissant ou misérable, les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs», constatez-vous une dérive récente de la justice en ce domaine?
    réponse
    -Sputnik: Le laxisme judiciaire, que certains dénoncent, est-il aussi à géométrie variable en fonction des zones géographiques ou des milieux sociaux?

    réponse
    -Sputnik: Peut-on parler de justice politique en France?
    -Sputnik: Le laxisme judiciaire, que certains dénoncent, est-il aussi à géométrie variable en fonction des zones géographiques ou des milieux sociaux?

    Triangulaire traduction:
    Politique , social et judiciaire question de Sputnik ?

  4. Pour répondre à Sputnik le système de retraite qui est notre avenir actuel ne manque pas de moyen pour des soluces complètement à l’aise sans rien changer.
    S’est le vampirisme sur notre système qui condamnable
    Le système judiciaire manque de moyen , mais j’en doute dans leur priorité de lecture dans l’inceste du golf club en famille ça marche très bien
    Voir l’affaire la mort d’Élisa Pilarski: pourquoi son chien Curtis est toujours au cœur de l’enquête
    et de la recherche de la mopette du fils de la famille narkoze

    Et le politique est complètement à l’aise pour faire son marché
    Suffit de voir que comme la robotique ,l’intelligence artificielle fera des massacres sur les retraités et pré retraités et alors que aujourd’hui nous ne somme même pas capable d’embauche sur à 50 ans
    L’âge pivot est une vaste rigolade comme de l’âge de la longévité statistique orienté, 2020.
    De selon de mon point de vue nos énarques manquent de vision dans l’avenir pour un vaste et beau pays comme la France.
    Maintenant dans l’imaginal, faut savoir que il y à une diaspora qui se prend pour le peuple élus et
    que dans l’islam radical se sont des kamikazes, il n’y à pas d place pour deux
    Et que face à deux factions suicidaire seul la bombe nucléaire
    Je viens d’ entendre iraniie à la radio complètement dévergondé à la charlie
    La France est sur son nuage avec son quid de bon voyage petit déjeuné.

  5. On peut le dire aujourd’hui, puisque le soufflé est retombé, la pseudo affaire d’Etat Mila, comme la pseudo affaire d’Etat Griveaux, furent des chevaux de Troie quant à vectoriser la liberté d’expression dans le sens de l’establishment laïcard.

    Renforcement du Droit au blasphème et restriction des possibilités quant au flingage du personnel politique, le tout au nom d’une prétendue morale.

    Je crois que c’est limpide dans la contradiction.

    Et le pire, c’est que Buzyn peut gagner la mairie par le jeu des alliances.
    Branco, Pavlenski, de Taddeo, Benalla, Son Forget, Alexandre, des agents propagandistes au service d’un pouvoir toujours plus liberticide et manipulateur.

    Mais pour parvenir à cette conclusion, encore faut-il décoller le nez du guidon et prendre un peu de hauteur pour s’apercevoir du grand théâtre juridique autour de Pavlenski/Branco qui n’a rien à envier au spectacle navrant à l’assemblée autour de la réforme des retraites, le 49-3 agité en chiffon rouge contre une prétendue obstruction parlementaire, alors qu’il suffirait de faire un référendum pour mettre tout le monde d’accord.

    La politique est un théâtre et « tout théâtre est politique », comme l’écrivait Bertolt Brecht.

    Et la République est bananière.

  6. L’autre jour, sur C News, à la suite des attentats d’Hanau en Allemagne, attentats venant d’un individu d’extrême-droite, il y avait un débat.
    Un représentant du parti de Benoit Hamon était totalement déchainé.
    Ce « grand démocrate » qui ajoute la grossièreté à son refus des opinions opposées à la sienne accusait Zemmour d’être responsable des actes de ce terroriste allemand.

    Décidément, rien ne s’arrange dans la gauche de 2020.
    https://www.valeursactuelles.com/politique/la-barbarie-commence-dans-les-discours-de-haine-zemmour-accuse-detre-responsable-des-attentats-en-allemagne-116340

    • Sur ce blog, en octobre 2019, j’avais écrit un commentaire sur les « nouveaux fascistes ». Je reprenais une expression juste de Natacha Polony concernant des gauchistes « antifas » qui empêchent ceux qui ne pensent pas comme eux de parler.
      https://www.vududroit.com/2019/10/affaire-balkany-justice-ou-billard-a-trois-bandes/#comment-6949

      Je ne suis pas d’accord à 100% avec tout ce que dit Zemmour, mais, je considère que tous ces hystériques qui veulent l’empêcher de débattre se rapprochent bien de ces « nouveaux fascistes ».

    • @PEPE, En pleine hystérie médiatique islamophobe, (« les frères musulmans sont aux portes du pouvoir! », ce qui finira pas arriver), affaire Mila, un attentat de l’extrême droite en Allemagne…
      Derrière, la médiacratie embraye sur la menace fasciste en Europe.

      On retombe inévitablement sur le constat suivant : l’anti crée son contraire, la politique pro migrants à la Soros crée l’identitarisme au sein de la nébuleuse national-souverainiste et l’identitaire crée l’antifascisme et l’antifa est un néo-fasciste (Polony).

      Le racisme crée l’anti racisme.
      L’anti racisme crée le racisme et l’anti France (essentiellement par l’anti catholicisme et le post colonialisme).
      L’anti France crée l’identitaire.

      Par conséquent, l’identitaire (Zemmour) et l’anti France (Bouteldja,) sont sponsorisés par les libéraux progressistes, c’est la digue empêchant la jonction des populistes.
      Antifa vs identitaires, c’est la digue entre Mélenchon et RN.
      Cet antagonisme est sponsorisé par la République.

      Voilà pourquoi le musulman est indispensable à cette stratégie de maintien au pouvoir.
      C’est une stratégie trans-partisane et mondiale, elle justifie à la fois les politiques sociétales en local et les conflits internationaux, par l’adhésion des opinions publiques aux concepts du progrès, de l’humanisme et de l’universalisme.

      Les guerres de l’OTAN ne sont que des guerres impérialistes pour l’ordre marchand, comprendre le néo-libéralisme qui a besoin du choc des civilisations habillé sous les oripeaux des droits de l’homme, pour continuer son expansion.

      C’est cette vague idéologique justifiant toutes les manipulations de clivages qu’il faut combattre, non pas uniquement son écume, aussi mortifère soit-elle pour nous, le peuple.

  7. Il est curieux de reconnaître que toutes les ambivalences en perde leur statique de l’univers.tout en gardant leur carnet d’adresse dans leur incestueuse, pédophile dans le mélange des genres et sacrificateur comme adresse du souvenir
    D’où le mélange des genres
    Il faudrait en revenir à une légitimé suprême pour légiférer .

    Ils on fait des organes de presse tel la cours suprême , les trucs des droits de l’homme et j’en passe des oragnisation mondial , même de la santé et même de la santé mondial de la plus haute instance de macabés , pour pérenniser leur langage .

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