Criminalisation de l’opposition au macronisme : dans le Gers on dégaine

Braquage des agriculteurs par le DDPN du Gers : un florilège d’infractions.

Évidemment, le système médiatique français installe son étouffoir sur l’ahurissante séquence qui a vu le Directeur départemental de la Police nationale (DDPN) du Gers sortir son arme pour braquer les agriculteurs qui manifestaient. Imité par deux de ses collaborateurs, probablement libérée de toute inhibition par le comportement de leur chef. La prochaine fois ils vont tirer ?

Nous avons dénoncé hier ce qui constitue au regard de la simple gestion d’un mouvement social une folie totale. Qui caractérise véritablement le basculement d’un régime aux abois, dont les fonctionnaires chargés de la sécurité publique, se considèrent aujourd’hui comme une milice à son service.

Et que dire du réflexe du parquet qui a couvert la mise en garde à vue du conducteur du tracteur, et s’est bien gardé de faire son devoir en ouvrant immédiatement une enquête préliminaire pour les faits que tout le monde a vus avec la diffusion des vidéos. C’est bien ce DDPN qui aurait dû être mis en garde à vue.

Cette alliance permanente entre la partie dévoyée des forces publiques et certains magistrats qui se considèrent d’abord au service du système Macron plutôt qu’à celui du peuple français, constitue un réel danger pour notre pays. Une criminalisation violente de toute opposition au macronisme moribond est la seule réponse à l’exaspération du peuple français dont toutes les études démontrent l’intensité.

Naturellement, pour les soutiens de « l’ordre » fut-il illégitime et surtout illégal se sont précipités pour relativiser cet acte en forme de déclaration de guerre au mouvement social. Il s’en est même trouvé pour le justifier…

Alexandre Langlois, ancien policier et syndicaliste a immédiatement fait l’analyse de la gravité de ce qui s’est produit. Tous les éléments dont on pouvait avoir connaissance lui ont été suffisant pour qualifier le comportement de ces fonctionnaires au regard de la Loi qu’ils sont chargés de faire respecter et qu’ils ont lourdement violé à cette occasion.

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Avant de partir, merci de m’offrir un café.

Régis de Castelnau

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