Violences de rue : quand le réel s’impose.

L’affaire « Augustin » du prénom de ce jeune garçon frappé pour avoir voulu défendre des jeunes filles harcelées a provoqué un débat furieux, à l’occasion duquel les belles âmes ont joué leur rôle habituel, sans mesurer la nouveauté de la situation due à l’irruption d’une violence incontrôlable dans les centres-villes jusqu’alors à peu près épargnés et dans tous les lieux estivaux ou les Français souhaitaient pouvoir récupérer un peu du confinement. Le problème, c’est que l’affaire Augustin, dans sa banalité a été révélatrice, d’abord d’une rage exaspérée de l’opinion publique face à la réalité de cette explosion violente et à l’incapacité volontaire ou pas de l’État de jouer son rôle de protection de la population. Ensuite, la technique qui consiste fort classiquement à disqualifier le messager pour faire sortir du réel ce qu’il raconte, a été porté à un paroxysme tellement grotesque qu’il ne peut plus marcher. On va quand même rappeler que l’agression physique dont a été victime le jeune homme, aboutissant une fracture de la mâchoire et probablement l’obligation d’une opération des vertèbres cervicales, est intervenue alors qu’il prenait la défense de jeunes filles lourdement harcelées par cinq individus bardés dans leur arrogance et leur sentiment d’impunité. La « bobo-sphère », d’abord un peu sonnée est ensuite montée à l’assaut en faisant état des opinions politiques d’un gamin de 17 ans. Paraît-il royaliste, ce qui permet instantanément de le transformer en pétainiste, antisémite, fasciste et pour finir évidemment nazi. Ce qui avait pour conséquence de prétendre que l’agression et le harcèlement n’avait pas eu lieu. Ou en tout cas, n’était qu’une vague « incivilité » comme le raconte l’actuelle novlangue. Marlène Schiappa et Jacques Toubon nous avaient pourtant expliqué que le harcèlement de rue était quasiment un crime contre l’humanité. Et dans l’affaire Clément Méric les belles âmes avaient acclamé un verdict de condamnation d’Esteban Morillo à 11 ans de réclusion criminelle, alors que celui-ci n’avait porté qu’un seul coup à la malheureuse victime. Fort heureusement, le jeune Augustin n’a pas heurté un trottoir en tombant, il en sera quitte pour une alimentation à la paille pendant quelque temps, mais le féminisme et la non-violence des belles âmes se révèlent une fois de plus drôlement à géométrie variable.

RT m’a posé quelques questions. Je reproduis l’entretien ci-dessous

Régis de Castelnau

RT : Rebondissant sur la récente agression du jeune Augustin, amplement commentée dans la presse, l’avocat Régis de Castelnau s’exprime auprès de RT France sur l’«ensauvagement» du pays et le «sentiment d’insécurité» des Français. RT France : On assiste depuis plusieurs semaines à une succession de cas de violences plus ou moins relayés dans les médias. L’agression d’Augustin est-elle un énième fait divers ?

 Régis de Castelnau : Ce que le président de la République, suivi ensuite par son nouveau ministre de l’Intérieur, a qualifié d’incivilités, est la conséquence d’un phénomène particulier qui s’est produit cet été dans notre pays. On connaissait déjà et depuis longtemps, les banlieues abandonnées, territoires perdus de la république et laissés à la gestion commune de la pègre, de l’islamisme et du clientélisme politique le plus cynique. La lecture de la presse vous confronte à une litanie de soi-disant fait divers qui présentent tous les mêmes caractéristiques : émeutes, vols avec violences, agressions en bande, trafic de drogue à ciel ouvert, harcèlements sexistes etc. etc. La nouveauté, c’est que les centres-villes, ainsi que les lieux de loisirs estivaux, et ce dans toute la France, ont eux aussi été abandonnés à une délinquance de rue particulièrement violente. Toute la panoplie de ce qui pourrit la vie des couches populaires déjà secouées par le confinement est au rendez-vous. Et en général, on est confronté à une absence d’intervention policière digne de ce nom, et lorsque les voyous sont interpellés, la justice fait preuve d’une absence de réaction tout à fait stupéfiante. Rappelons-nous cette agression au marteau contre un père de famille, ou celle de ce maire demandant de faire moins de bruit et dont les auteurs pourtant identifiés et arrêtés immédiatement été relâchés dans la nature avant même que les victimes aient été entendues. Cette présentation est malheureusement conforme au réel, dans la mesure où tout ceci ne se déroule plus seulement dans les « quartiers » mais dans les centres-villes de tout le pays, pourtant jusqu’à présent à peu près protégés. L’agression du jeune Augustin n’est donc pas un fait divers, mais relève d’un phénomène de masse sur les causes et les conséquences duquel il conviendrait de travailler sérieusement. Alors il est probable que cette partie délinquante de la jeunesse s’est retrouvée complètement disponible compte tenu de la disparition des occupations estivales et de la possibilité des voyages à l’étranger. Il y a également une autre caractéristique que l’on retrouve dans chacune des agressions, c’est l’incroyable sentiment d’impunité qui habite les voyous, et une arrogance liée à ce qui s’est produit avec l’affaire Traoré et l’importation en France des débats américains après la mort de Georges Floyd. La complaisance initiale d’Emmanuel Macron, demandant à sa ministre de la Justice et à son ministre de l’Intérieur de prendre le parti de la famille Traoré, les interventions d’un certain nombre d’intellectuels indigénistes considérant ces violences comme quasiment justifiées par le passé esclavagiste et colonial de la France. Ce qui s’est produit dans notre pays pendant ces longues semaines est un fait politique extrêmement important, qui a élargi la question de l’insécurité en lui donnant des caractéristiques ethniques qu’il est difficile de nier. Ces questions vont constituer un enjeu considérable dans les débats politiques qui s’amorcent dans la perspective de la prochaine présidentielle.

 RT France : Comment interpréter l’absence de réactions (du moins dans l’immédiat) des membres du gouvernement dans cette affaire ?

Régis de Castelnau : Cette absence de réaction est liée justement à l’ambiguïté de celle d’Emmanuel Macron au moment de la manifestation du comité Adama Traoré au sortir du confinement. La complaisance qu’il a manifestée validant en quelque sorte le récit pourtant mensonger faisant d’Adama Traoré un martyr de la violence systémique et raciste de la police française. Il a quand même demandé, en pleine procédure judiciaire et en violation de la séparation des pouvoirs, à la garde des Sceaux de recevoir la famille plaignante ! Et ensuite, Christophe Castaner, dont il est difficile de penser qu’il agissait de sa propre initiative, a déclaré officiellement que la loi républicaine était d’application à géométrie variable, et que les interdictions de manifestation pour cause de pandémie et par nécessité de protection de la population, n’étaient pas applicables dès lors qu’il s’agissait de défiler pour Traoré ! Il y a probablement d’autres raisons à la discrétion des membres du gouvernement, avec tout d’abord la terreur qui les habite d’être critiqués par les belles âmes et les peoples. Les opinions d’Omar Sy ou de Virginie Despentes ont beaucoup plus d’importance que celles des couches populaires confrontées à cette violence. Ensuite, chez eux aussi, bien placés pour savoir l’incroyable affaiblissement de l’Etat dans ses fonctions régaliennes, la peur que ces interventions répressives voulues par les Français provoquent un embrasement qui deviendrait incontrôlable. Cela en dit long sur la situation que 30 ans de gabegie ont permis d’installer.

 RT France : La droite a largement réagi à cette agression, en usant notamment du slogan «Justice pour Augustin», tandis que la gauche s’est faite plus discrète. Y a-t-il un risque de récupération politique de cette affaire ?

Régis de Castelnau : La « récupération politique » est chose normale et souhaitable dans un régime démocratique. Les opinions doivent pouvoir se confronter, et les différents courants doivent pouvoir s’exprimer. Le présenter comme un risque est une manœuvre habile visant à éviter d’en parler pour masquer le réel ou à disqualifier l’événement pour lui retirer ses caractéristiques qui permettent de le rattacher justement à cet « ensauvagement » dénoncé par le nouveau ministre de l’Intérieur sous les clameurs indignées de la police du langage, toujours soucieuse de prendre la pose et d’exhiber ce signe extérieur de richesse qu’est son antiracisme. Exprimé en général depuis ses quartiers où elle voit furtivement les travailleurs issus de l’immigration dès lors qu’ils viennent ramasser ses poubelles, faire la plonge dans ses restaurants, tenir les caisses de leur Carrefour City ou garder leurs enfants. Je renvoie à Christophe Guilluy décrivant ce phénomène de façon savoureuse. Alors, dans l’affaire Augustin, avec un peu de retard à l’allumage, la bobosphère a essayé de déconstruire la réalité en pointant la personnalité et les opinions politiques du jeune homme. Et ensuite en relevant que des commentateurs qualifiés « d’extrême droite » s’étaient indignés de l’agression. Méthode tout à fait classique, et d’une malhonnêteté confondante que l’utilisation de cet « ami imaginaire » de la « fachosphère », sorte de doudou confortable sur lequel ces braves gens se précipitent pour pratiquer un de leurs sports favoris : le déni du réel. En mettant pour cela en avant opinions politiques du jeune Augustin, alors que la seule question posée est : a-t-il été passé à tabac à cinq contre un dans un de ces centres-villes abandonnés à la violence, parce qu’il intervenait verbalement pour s’opposer à un harcèlement de rue ? Tout le reste n’est que du bavardage.

RT France : Assiste-t-on à un « ensauvagement » de la société française, comme l’estiment certains politiques et observateurs ; ou s’agit-il d’un effet de loupe dû à l’accroissement de la circulation de l’information?

​Régis de Castelnau : Il me semble que ce que l’on appelle « ensauvagement » est la forme particulière qu’a prise la délinquance violente cet été dans un espace public élargi et sur l’ensemble du territoire. La violence délinquante n’est pas nouvelle, et toutes les sociétés en connaissent. La question de son augmentation, surtout en ce qui concerne cette violence qui affecte la vie des couches populaires, permet un débat sans fin. Statistiques contre ressenti,Permettant d’affirmer que cette violence diminue, que l’insécurité n’existe pas et qu’il s’agit simplement d’un « sentiment d’insécurité ». Le problème, c’est que dans une démocratie, ce qui compte c’est justement le « sentiment d’insécurité », ce que pensent et ressentent les gens. Et que cette prétention à traiter les traiter comme des demeurés incapables de prendre en compte la réalité des chiffres est finalement d’une arrogance sociale assez stupéfiante. Il y a environ 243 000 cambriolages par an en France [de résidences principales, chiffre du ministère de l’Intérieur pour 2016], et les professeurs de maintien vous diront à la publication d’une statistique identifiant une diminution de 10 % par exemple, que c’est bien la preuve de la baisse de l’insécurité. Le problème c’est qu’il va falloir l’expliquer aux 218 000 familles restantes qui ont été cambriolées. On leur souhaite bon courage.
Je ne pense pas que l’on puisse prétendre à un effet de loupe des réseaux, qui dans l’information ne font que rééquilibrer l’attitude des médias qui, parfois pour des raisons honorables ont tendance à masquer et à minorer. Ce qui est incontestable en revanche c’est que les réseaux sont un espace de débat qui reflète les tensions qui travaillent durement la société française. Et il ne faut pas s’imaginer, comme le faisaient les promoteurs de la loi Avia, que c’est en cassant le thermomètre qu’on fera reculer la maladie. Ce qui compte sur cette question, c’est bien justement «le sentiment d’insécurité» qu’il n’est pas possible de traiter en qualifiant d’imbéciles ceux qui le ressentent. Et c’est lui qui aura des conséquences politiques.

Et compte tenu de ce qui s’est passé cette année, ce sera un sujet majeur.

Régis de Castelnau

43 Commentaires

  1. Macron ayant accéléré les politiques précédentes de destruction des services publics (hommes et moyens) pour les remplacer par des services privés payés inégalitairement on arrive fatalement à un point de bascule où ces services se retrouvent dans l’impossibilité de remplir leur missions (cars Macron SNCF, l’hôpital, la baisse de la qualité de notre enseignement, la baisse de remboursement des soins, une justice exsangue…).
    Depuis 2018, faute de moyens, d’hommes, la police publique ne peut plus assurer son véritable rôle : lutter contre la délinquance. En fermant nombre de commissariats de proximité, elle a laissé le champ libre à la délinquance. D’autant plus que depuis cette date, elle est sans cesse utilisée pour lutter contre toute opposition (grèves SNCF, GJ, retraites et maintenant santé) pour faciliter avec un matraquage médiatique quotidien la marche aux forceps de la minorité parisienne au pouvoir, sans soutien local, voir municipales. L’état se désengage de plus en plus du service public et renvoie ce rôle aux régions, aux communes (polices municipales…). L’état avec l’argent de nos impôts ne joue plus son rôle de défenseur du service public, ne soutient plus que les entreprises privées, surtout les plus grosses par actions et ne jette plus au public que des miettes en cas de crise.
    Ne nous étonnons donc pas d’entendre parler de laxisme étatique et d’en arriver là où nous en sommes, tout ceci n’est pas le résultat de circonstances mais bien la volonté d’une politique dûment concertée, organisée et voulue qui se sert de toute opportunité circonstancielle pour continuer sa marche vers une société que la majorité ne veut pas, ne veut plus (surconsommation… écologie d’entreprise…). Ce régime dés son avènement (moi ou Le Pen) a compris que la peur et la crise, la désignation de boucs émissaires, sont les meilleurs moyens de museler les masses et de leur faire accepter l’inacceptable : un Etat au service des seules entreprises privées.

  2. C’est comme ce type, gitan mineur, « connu des services de police » qui dans le village à côté a dégradé plusieurs voitures, et du matériel sncf, incendié la mienne, et qui a car mineur au moment des faits une peine d’intérêt général (un boulot, quoi), et qui fait le fanfaron dans la grande surface du coin…
    Je suis bien contente que le dossier au tribunal n’ait pas mon nom d’usage mais celui de la carte grise.
    La prison est certes contre productive, mais elle doit en retenir quelques-uns et diminuer leur capacité de contamination, au moins pour un temps.
    Il y a un truc à revoir dans notre justice .

  3. Bonjour. Pour ceux qui se souviennent de la campagne présidentielle de 2002, où Jospin avait été laminé par les média sur le sujet de la sécurité – les plus amnésiques ont peut-être en tête Papy Voise – le comportement actuel des mêmes média semblent à l’opposé de celui de l’époque. On sent qu’il va falloir de nombreux faits divers pour que ça bouge dans la macrocratie. La droite a un boulevard mais l’emprunte avec une 2 CV et tous freins serrés. Très curieux !
    L’affaire des vidéos de Grenoble où l’on voit quelques dealers exhiber leurs armes en vue d’impressionner les concurrents montrent bien l’intégration quasi parfaite des délinquants au système libéral : Tout tout de suite. Ils avaient aussi constituer des stocks pour assurer les livraisons pendant le confinement. Toutes les entreprises ne peuvent pas en dire autant.
    En clair, je ne pense pas que le système libéral puisse aller de pair avec la lutte contre la délinquance. Cette dernière en la pointe avancée du dit système.

  4. Dans la symbolique, Floyd, Traoré, Blake d’un coté, Augustin, suprémacistes blancs à Charlottesville de l’autre.

    Nous y sommes.

    Il y a eu une accélération incontestable de l’agenda racialiste pendant la crise du Covid, se traduisant par une inflation des faits divers violents, parfois avec des ratés, comme pour le Wisconsin, un swing state démocrate pour lequel le gouverneur a pourtant remercié Trump d’avoir envoyé des troupes suite aux émeutes blacks, au grand dam de son propre camp.
    En République, on va encore attendre l’analyse de la vidéosurveillance, par prudence, mais contrairement à ce qui est avancé par notre hôte, l’ingénierie voulant faire passer Augustin pour un Marin bis est en passe de capoter, le médecin de l’enquête ayant confirmé l’hypothèse d’un seul coup et non pas un prétendu acharnement en bande organisée…Confirmé par les donzelles responsables, à l’insu de leur plein gré, de ce fait divers.
    Bref, reste que ca n’excuse en rien le climat de violence quasi permanent, que ce soit après PSG-Bayern pour lequel les caméras des mainsteams s’étaient opportunément braquées sur les champs, alléchées par la décision de la mairie de réserver la plus belle (?) avenue du monde aux piétons…et surtout persuadés de revivre le spectacle lamentable des grands débordéments de soirs de défaites…sans énucléer la racaille, pour bien marquer la différence de traitement entre revendications sociales et sociétales…

    Panem et circenses.

    C’est le clivage des minorités par la haine (racisme/anti racisme) et la soumission de la majorité par la peur (violence etc…) qui n’est que l’expression du choc des civilisations dans son énormité conceptuelle, dans son messianisme abjecte, un confit voulu entre l’islam et le judéo-christianisme, afin de rebattre le cartes du monde, de recharger la matrice du Capital en faveur de l’oligarchie mondialiste et occidentale.
    Onfray aura beau voler au secours de Chevênement, lorsque ce dernier minimisait la montée des violences d’origine allogène lors des années 90-2000, sauvageon ou pas, le rameau de l’ensauvagement cache difficilement, pour ne pas dire péniblement, la mécanique mortifère qui se développe inexorablement depuis plusieurs générations et ce, malgré des changements de gouvernements.
    N’ayons pas peur des comparaisons, même si elles ne sont pas toujours synonymes de raison, la République se dirige tout droit vers une répétition du Liban, souvenons-nous que ce fut l’assassinat de Gemayel qui justifia l’alliance judéo-chrétienne dans le massacre des civils de Sabra et Chatila, principalement imputé aux seuls phalangistes chrétiens…Massacre faisant suite à une longue litanie de meurtes et d’attentats dans les différentes communautés du Liban.

    C’est dire qu’il n’en faudrait pas beaucoup, une étincelle en fait, pour que tout explose en Europe et compte tenue de l’engrenage devenu fou du triptyque antisémitisme-islamophobie-christianophobie, comme autant de barils de poudre prêts à exploser.
    Restons vigilants et surtout lucides, focaliser sur les conséquences, aussi inacceptables soient-elles, elles ne constituent pas pour autant la cause.

    La cause, elle se cache dans l’inversion, dans la manipulation et dans le mensonge, c’est cette idéologie qui dirige actuellement le monde, les politiques ne sont que des pions ou des fusibles avec de moins en moins de pouvoirs, les Etats-nations étant désormais surendettés alors que certaines ONG possèdent des budgets capables d’exercer un lobbying permanent au parlement Européen et au sein des assemblées nationales.
    La contre mesure ? Revenir d’abord à nos racines gréco-romaines consubstantiellles à l’helleno-christianime Européen et ne pas tomber dans le piège des amalgames religieux fortement sponsorisés par une République se revendiquant pourtant laïque…Le diable se niche dans les détails, comprendre ici, ses contradictions.
    Ensuite, (ré)inventer une dialectique complète concurrente à celle du néo-libéralisme sur le triptyque culturel-social et économique.

    Tout le drame contemporain, pour les peuples, réside dans cette absence, laissant le terrain libre aux mondialistes et à leur rêve de gouvernance mondiale.

    • (l’helleno-christianime Européen)
      L’islam petit i ou grand I
      https://www.youtube.com/watch?v=gnAoBtZScIE
      ( laissant le terrain libre aux mondialistes et à leur rêve de gouvernance mondiale.)
      Le transhumanisme crée sa propre réalité , faut reconnaitre sa place
      Le mondialisme est inévitable

      Tout porte à croire

      • I comme icare ou I comme Icare ? Aucune importance. Il faut juste retrouver ses racines.
        Vous voulez dire un transhumanisme ontologique ?
        Si oui, c’est un vaste sujet.
        Il faut en revenir à Socrate pour tromper les tropismes anthropocentrés et vitalistes, portes ouvertes à l’Homme augmenté ou aux délires mondialistes et matérialistes.
        Faudrait, là aussi, trois pages pour développer.

    • Il parait qu’en France la justice est rendue « au nom du peuple français »; celà implique que le juge rend une decision conforme à ce qui est attendu par le « peuple français » et non à ses opinions personnelles.
      Me.Dupont se chargera-t-il de rappeler cette evidence aux juges tant debout qu’assis ?

      • Non, le juge ne rend pas une sentence attendue par le peuple mais qui est conforme à la loi (actuelle);
        si le peuple désire autre chose il faut qu’il fasse modifier la loi; c’est là que cela se complique!

        • C’est la demonstration que ces gens-là n’ont pas compris le principe democratique, pas plus que les elus. »ils » representent le peuple qui, seul, detient l’entiere souveraineté.

          Dans l’affaire Augustin on finit generalement par dire qu’il s’est blessé tout seul en tombant dans l’escalier…

  5. Une partie de la réponse se trouve dans la reconfiguration ethnique de certains quartiers pendant le mandat de François Hollande. Circulaire Cazeneuve. Personne ne sait qui décide des attributions de logement mais ce qui est certain c’est que des zones auparavant très calmes sont devenues des coupe gorges. Je me trouve au milieu d’une de ces zones. Ce n’est pas un SENTIMENT d’insécurité mais une réalité.

  6. Quand le réel s’impose? C’est comme la dent d’or de Fontenelle…
    https://www.marianne.net/societe/affaire-augustin-le-parquet-contredit-la-version-du-lynchage

    « Après enquête, le parquet de Lyon confirme ce mercredi 26 août que l’adolescent de 17 ans a reçu un coup de poing au visage, mais qu’il n’a pas été lynché, contrairement à ce qu’avançaient sa famille et certains médias. »

    « « Ça s’est dégonflé », résume à Marianne une source policière. En effet, en moins de trois jours, plusieurs témoins oculaires se sont manifestés auprès de la police. Au premier chef les deux jeunes filles auprès desquelles Augustin « était intervenu, alors qu’il pensait qu’elles se faisaient importuner », résume le parquet de Lyon. Traversant ce soir-là la place Bellecour (IIe arrondissement), le bachelier aperçoit un groupe de jeunes hommes draguant lourdement ces filles. « Ces jeunes, bien qu’insistants, ne faisaient pas montre d’agressivité à leur égard », selon ces adolescentes. « Il a voulu bien faire », avait déjà confié l’une d’elles au micro d’Europe 1. « Merci à Augustin de s’être interposé, sauf que je ne pense pas que c’était nécessaire. » »

    « Comment a pu être colportée une version aussi trompeuse de l’histoire ? Aux sources de cette erreur se trouve le grand frère de la victime, Guillaume. Lui le premier diffuse, dès dimanche, un post Facebook devenu viral. Il y raconte que son frère a « pris la défense » de jeunes filles se faisant « agresser » par un groupe, comme il le désigne d’une formule douteuse, de « cinq racailles colorées ». Ce narratif est repris de toutes parts, sans filtre. »

  7. Il me semble même si vous le mentionné que vous passez très vite sur l’absence de la police dans ces cas d’invivilités alors que la répression est autrement plus féroce contre les gilets jaunes qui souvent ont rien commis de répréhensible.
    J’habite près d’une petite ville de province où l’on voit depuis quelques années des circulation nocturne de grosse cylindrée allemandes et des stationnement plus ou moins long à certains endroits avec quelques circulation piétonne. Donc une forte suspicion de trafic en tout facilement observable vu la configuration. Jamais aucune patrouillede gendarmerie n ‘est effectuée. Gendarme quasiment invisible dans la vie de tous les jours ici dans nos contrées de campagne

    • Merci de revenir sur terre après un long séjour dans l’espace car Mr de Castelnau sais tj exprimé contre la vioience qui s’est abatu contre les GJ ( canal historique )

      • (GJ canal historique )
        RTL radio ils sont très fort , de calvi aux grosses têtes
        Faite 24 heures sur RTL , s’est tapis rouge question programme , ils disent programmation , à raison d’ailleurs , mais pas la même planète

        • Calvi, il ne s’est pas fait viré depuis sa sortie lamentable sur les jérémiades du personnel hospitalier ?

          Fort le mec…Il doit avoir scellé son rond de serviette !

  8. « Violences de rue : quand le réel s’impose. »
    de tourte façon la nature reprend ses droits face à la domestication

    Je plante du melon de cavaillon , et distraitement renait un petit melon de Rennes que j’avais pris pour un charentais

    la domestication , Poutine appel ça une démocratie contrôlé , Cuba , Corée du Nord s’est joli sans faire de politique
    La politique est le venin de l’histoire

    •  »La domestication’

      Elle est humaine maintenant, elle a remplacé l’esclavage qui, si officiellement est banni, perdure sous un autre signifiant.
      Grâce aux antispécistes, bientôt, on parlera d’esclavagisme des animaux et non plus d’animaux domestiques.

      L’inversion des valeurs, un grand classique de l’enfumage systémique.

  9. Entendu dans une supérette – ville du Sud, chaude et colorée – deux employées particulièrement remontées: Qu’est-ce que tout ça va donner ? Parlaient-elles des violences inciviles ? Non, de la rentrée scolaire de leurs enfants masqués devant des enseignants masqués jouant avec les potes masqués, de leur avenir, de leur propre boulot. La violence est celle-là. Les avis de Despentes et Sy et le mien leur sont, à mon humble avis, très éloignés de leur réelles angoisses. Moi, ce qui me fait gerber c’est la violence des propos sur les chaînes d’information (?), en boucle comme une comptine pour endormir les adultes perdus. D’ici 2022, ça va faire des dégâts.

    • (violence des propos sur les chaînes d’information (?))
      Sur RTL
      Ils sont en flash
      Le tend que je traduit par le texte ils vont plus vite , d’où il me dépasse , ils m’empêche tout développement pour les dévoiler et les tracer , alors que je les vois en flagrant délit
      Le texte est plus lent
      D’où en plus
      Je suis pas journaliste , il faut une bibliothèque pour les dévoiler et du recul collector pour les dénoncer .

  10. Oui, il y a des facteurs divers et variés. Il y a l’immigration massive (qui n’a rien à voir avec le racisme mais une stratégie du libéralisme et Marx a toujours raison genre lumpenprolétariat), des jeunes totalement dopés au système, incultes, elévés dans ce délabrement, une virtualité et rapidité délirantes et la meute des réseaux, si on ajoute ce qui est dit plus haut sur les services publics. C’est donc totalement volontaire et les gens ordinaires agacés et exaspérés se rabattront sur ces jeunes immigrés eléves à cet effet. Manière classique de fracturer la société.

  11. Si le jeune de 17 ans n’a reçu qu’un seul coup de poing, c’est un coup de trop. Pas plus tolérable qu’un lynchage.

      • A la condition de ne pas douter car oui n’est pas non
        Dès que le doute fait sont apparition et comme il n’y à pas de place pour deux
        Mathématiquement le clivage s’invente un binôme

        (Si le jeune de 17 ans n’a reçu qu’un seul coup de poing, c’est un coup de trop. Pas plus tolérable qu’un lynchage.)

        Par contre
        A 17 ans il s’est pris une dernière claque dans la limite du starting block 18 ans

        • « Mathématiquement le clivage s’invente un binôme »

          Dans la binarité.
          Oui ou non.
          Vrai ou faux.
          1 ou 0.
          L’Augustin s’est pris une seule droite et s’est couchée.
          Menton fragile, peu importe.
          En revanche, il a menti.
          On devine pourquoi.

          Par conséquent, si la binarité est non pas inventée, mais imposée par le clivage racialiste, il nous reste le libre arbitre du ni blanc ni noir.
          Le fait divers Augustin doit être interprété à l’aune du gris, pour se pas subir l’ingénierie de clivage de plein fouet.

  12. La notion de circonstances aggravantes a-t-elle disparue du Code Pénal,? Un brave supporter du PSG arrêté en flagrant délit en train de vider le tiroir caisse d’une pharmacie en bande, de nuit, après effraction, certainement pas à mains nues, avec un casier copieusement garni. En comparution immédiate…!! Verdict 10 mois ferme sans mandat de dépôt à l’audience

  13. (Tardvenu

    Quand le réel s’impose? C’est comme la dent d’or de Fontenelle…)
    Tout ce qui brille n’est pas de l’or

  14. Ceux qui nous parlent doctement du « sentiment d’insécurité » ne doivent pas habiter les mêmes quartiers que nous et leurs enfants, fort heureusement pour eux, ne doivent pas être scolarisés dans les écoles « bigarrées ».
    C’est sans doute la raison de leur scepticisme quand des gens du commun, qui n’en peuvent plus de cette violence quotidienne, témoignent de leur vécu.
    Mais chut, le politiquement correct interdit d’appeler un chat un chat, surtout quand ce que l’on voit est bien et sans risque d’erreur un … chat!
    Un jour ou l’autre les « ras le bol » populaire va se traduire électoralement en brisant les « plafonds de verre » et les mêmes observateurs hors sol crieront alors au retour du fascisme et appelleront, mais sans succès, les braves gens à la résistance contre la Bête Immonde.

    • Votre analyse renvoie inexorablement à la question sociale.
      Le bourgeois des beaux quartiers n’est pas confronté directement ou très peu, aux problématiques d’une classe moyenne repoussée des hyper centres de par la hausse de l’immobilier à causes des investisseurs, mais pas seulement.
      Il n’en parle que par le prisme médiatique, pour simplifier, soit il lit VA ou le Figaro soit il lit mediapart ou Libération.
      Son rapport social à l’ensauvagement (disons franchement à l’augmentation du tropisme « Orange mécanique » en République) est donc différent de celui qui le vit au quotidien.

      Vous pouvez témoignez de tout ce que vous voudrez, la notion d’espace sociale Bourdieusien commande tout.

      Au sein de cette classe sociale, si clivage sociétal sur la question des violences et leur incarnation, à l’image de l’ingérierie racialiste actuelle, vous avez surtout une convergence d’intérêt quant au Capital, d’ou l’échec du Frexit souligné par l’élection de Macron.
      Les autres, ceux confrontés directement au ras-le-bol, iront dans les bras de l’opposition controlée.

      Vous obtenez les duels Chirac/JMLP ou Macron/MLP et peut être, qui sait, demain, Macron/Mélenchon.

      Le plafond de verre est un mythe sondagier et politique chargé d’instiller l’idée que le RN ne peut pas accéder au pouvoir pour des raisons morales et que donc, il faut voter utile, il est consubstantiel à cette stratégie de clivages, comprendre de manipulaitions des opinions.

      Votre conclusion n’est possible que dans un accident industriel aux élections qui, par définition, ne peut pas se produire, sauf validation par le système.
      Auquel cas, il n’y aura pas d’appel à la résistance contre la Bête Immonde.

  15. -Il y à peu une usine à explosé ( A Toulouse, la catastrophe de Beyrouth rappelle l’explosion de l’usine AZF)
    -un avion va tomber s’il y à du français , faudra des victimes dans le tour de France
    – un scandale est en attente
    – le sapin de noël les ventes seront explosives en 2020
    – Les abandons 2020 seront punies , transfère sur dixit( les animaux ) 2020 doit resté un marqué page cérébral, style AVC
    Ect …. bouche du rhone , Rhone avec un R majuscule et un accent , A du wc est aussi avec un A majuscule AVC,
    LES bouches du Rhône s’est au pluriel , avec des extases d’entretoises (Bouches-du-Rhône) et les chouquettes qui vont avec pour tendre la toile

    Une zap michel jonas avec l’embarras du choix musicalement
    https://www.youtube.com/watch?v=kKN7nlsfVuY
    L’info fait le tour du monde et la France est un épiphénomène
    Style planquer de blanquer du banquier
    « Jean-Michel Blanquer annonce un « Grenelle des professeurs » pour « revaloriser » le métier »
    …… Le « cercle vertueux du bien-être » ……, et dont le point d’orgue sera « une conférence internationale sur le professeur du 21ème siècle » en décembre.

    Le nouveau sapin de noel

  16. cop 21 education de la nation
    « transformation profonde du système éducatif, de la gestion des ressources humaines à la place des enseignants dans la société ».
    Voir les retraités pourront s’investir dans l’enseignement à l’oeil.

    Fait de citation

    • Cette volonté de réforme structurelle est synonyme de transformation de l’éducation de masse, comprendre changement de paradigme entre l’ancien et le nouveau monde.
      A standardisation constante de la pensée, le peuple doit croire en d’autres valeurs que celles de l’ancien monde, c’est une recharge matricielle décidée par les mondialistes afin d’assurer la pérennité du progressisme, donc du Capital, dans la dialectique du NOM et de la gouvernance mondiale.

      La fabrication des crises y aidera.
      C’est un virage brutal et réalisé dans l’urgence, révoltes sociales obligent.
      Bref, c’est un projet totalitaire, financé par l’argent public.

  17. Et comme dit le monsieur

    « Violences de rue : quand le réel s’impose. »
    en début de lecture
    et en fin de lecture
    « Et compte tenu de ce qui s’est passé cette année, ce sera un sujet majeur. »

    Voir le discourt du pape dans son attribut
    Bénédiction urbi et orbi dans le style Spoutnik ( en plus le son est revenu NR 2, le vaccin
    Il y à de quoi s’inquiéter dans les rues questions extra terrestre hithch cox
    Donc même spectacle avec la bénédiction du monde à l’envers , en famille avec des cadeaux de noël et du foi gras
    J’avais vu l’obscénité, mais pas l’abject .
    Cette année 2021 , ( oui !!! à venir) sera très riche d’espoir pour les zombis

  18. Suffit de voir François-Augustin de Paradis de Moncrif

    Né en 1687 , , increvable et soutenant voltaire , lors de ses miasmes de vie comme rédemption

    Un aperçus de ses livres wiki de ce personnage obscur

    -Les Aventures de Zeloïde et d’Amanzarifdine, contes indiens, 1715

    -La Fausse magie, comédie en 3 actes, en prose, créée au Théâtre-Italien en 1719

    -L’Oracle de Delphes, comédie en 3 actes, en vers, créée à la Comédie-Française en 1722 : Tirée du conte de La Fontaine Le Mari confesseur, la pièce fut interdite à la quatrième représentation en raison d’allusions satiriques contre le paganisme qui parurent pouvoir s’appliquer à n’importe quelle religion.

    Ect
    -Histoire des Chats : dissertation sur la prééminence des chats dans la société, sur les autres animaux d’Égypte, sur les distinctions et privilèges dont ils ont joui personnellement, 1727

    (Comme pédant )

    -Les Abdérites, comédie en 1 acte, en vers, 1732
    -L’Empire de l’Amour, ballet en vers libres, 1733
    -Essais sur la Nécessité et sur les Moyens de Plaire, 1738 : Dans cet ouvrage, Moncrif soutient que rien n’est plus important que plaire et que chacun a les moyens d’y parvenir à condition de savoir utiliser les passions et les travers de son interlocuteur.
    -Les Ames rivales, roman, 1738 : Ce roman de mœurs repose sur la doctrine indienne de la transmigration des âmes.
    -Œuvres mêlées, 1743
    -Zélindor, roi des Sylphes, ballet, musique de François Francœur et François Rebel, représenté à Versailles le 17 mars 1745
    -Poésies chrétiennes composées par ordre de la Reine, 1747
    -Almasis, ballet, 1748
    -Ismène, pastorale héroïque, 1748
    -Observations pour servir à l’histoire des gens de lettres qui ont vécu dans ce siècle, 1751
    -La Sybille, ballet en un acte, musique d’Antoine Dauvergne, représenté à Fontainebleau le 13 novembre 1753
    -Enée et Lavinie, tragédie lyrique en 5 actes, avec Bernard le Bovier de Fontenelle, musique d’Antoine Dauvergne, représentée à l’Académie royale de musique le 14 février 1758
    -Les Fêtes d’Euterpe, opéra-ballet, avec Charles-Simon Favart, musique d’Antoine Dauvergne, représenté à l’Académie royale de musique le 8 août 1758
    -Erosine, pastorale héroïque, 1765

  19. Étonnant que daech n’a pas revendiqué les attentats du covid 19
    c’était facile , pourtant !!!

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