Affaire Sarah Halimi : hier comme aujourd’hui on ne juge pas les fous.

Depuis Rome, on sait qu’on ne juge pas les fous. C’est un principe de civilisation qui veut que la responsabilité pénale repose précisément sur… LA RESPONSABILITÉ. La justice dans un cadre procédural normé doit établir la réalité des faits, les qualifier juridiquement et s’ils constituent des infractions PUNIR les auteurs, c’est-à-dire ceux qui en sont responsables. La responsabilité est donc directement corrélée à la CONSCIENCE. C’est-à-dire celle de commettre l’acte répréhensible en toute connaissance de cause. Le fou ne dispose plus de cette conscience.

C’est la raison pour laquelle on ne juge pas les fous.

Le spectacle de la clameur, qui agite les réseaux et la presse après l’arrêt de la Cour de cassation dans l’affaire Sarah Halimi, est simplement désespérant. On y trouve de la bonne foi souvent nourrie d’ignorance mais aussi de la mauvaise. Je dis désespérant parce qu’on a beau faire depuis des mois (avec d’autres) tous les efforts pour essayer de ramener un peu de raison, c’est peine perdue, la dictature de l’émotion l’emporte.

Quelques observations s’imposent cependant :

  • il est incontestable que Sarah Halimi a été victime d’un meurtre abominable, clairement antisémite. Que celui qui en est l’auteur est une épave humaine détruite par une surconsommation de drogue durant des années.
  • Antérieurement au premier code pénal, la règle selon laquelle on ne pouvait pas juger les fous existait, mais elle a été codifiée le 23 février 1810 : « Il n’y a ni crime ni délit, lorsque le prévenu était en état de démence au temps de l’action, ou lorsqu’il a été contraint par une force à laquelle il n’a pu résister. » C’était le fameux article 64 du code.
  • La loi du 15 août 2014 a modifié le code et introduit un article 121-1 qui prévoit une cause d’exonération de la responsabilité pénale : « l’abolition du discernement » au moment de la commission des faits empêchant les poursuites pénales. Et « l’altération du discernement » qui constitue une cause d’atténuation de la responsabilité.
  • Kobili Traoré a fait l’objet d’une instruction criminelle menée par plusieurs magistrats. En matière criminelle l’expertise psychiatrique est obligatoire. Sept experts psychiatres assermentés et inscrits sur la liste judiciaire ont été chargés de cette expertise. Un seul d’entre eux a conclu à « l’altération » du discernement chez Traoré, les six autres se déterminant pour « l’abolition ». Pour connaître certains d’entre eux, je sais que l’accusation d’antisémitisme dont ils ont été l’objet est simplement une ignominie.
  • C’est dans ces conditions que le collège des juges d’instruction a prononcé en application de l’article 121–1 du code pénal une ordonnance de non-lieu qui a été soumise à la chambre d’instruction qui l’a confirmée.
  • La Cour de cassation saisie d’un pourvoi, vérifiant que la procédure avait été régulière et contrôlant l’application du droit a rendu la seule décision possible à savoir le rejet du pourvoi en cassation donnant à la décision un caractère définitif.
  • Contrairement à ce que l’on entend ici et là, Kobili Traoré n’est pas en liberté, mais il a été interné dans une unité psychiatrique pour malades difficiles (où il a refait des bouffées délirantes). Ceux qui connaissent ce genre d’établissement savent de quoi il s’agit et qu’il vaut mieux être incarcéré dans une véritable prison.

Alors, cette affaire devrait nous rappeler une évidence, c’est que la justice n’est chargée (par nous) que d’une chose : juger. Elle doit le faire avec ses moyens et en particulier en respectant le droit tel qu’il existe.

Vouloir la mettre, en l’instrumentalisant, au service d’autres causes ne peut se faire qu’au détriment des principes et du respect du droit et des libertés fondamentales. Qui jusqu’à nouvel ordre nous protègent tous.

On trouvera ci-dessous les liens pour les trois articles déjà écrits sur cette affaire qui rentrent plus dans les détails.

Comme au moment de la publication de mes précédents articles, je vais me faire insulter, traiter de menteur évidemment d’antisémite, et de complice de l’islamisme.

Tant pis.

Régis de Castelnau

85 Commentaires

  1. Merci Maître de (re)faire un rappel toujours bienvenu.

    Le point majeur est évidemment celui de l’abolition du discernement et la loi n’exclut (malheureusement ?) aucune cause à cette abolition, quand bien même s’est-il provoqué lui-même cette bouffée délirante aiguë par une consommation massive de cannabis..

    Et il apparaît qu’il ne présente pas de pathologie psychiatrique sous-jacente.

    Donc pénalement irresponsable, mais sans réelle nécessité de soins.
    Il va sans doute rester interné dans le un service de psychiatrie « qui va bien », le temps que retombe la clameur publique, mais il sera assez vite rendu à la société …

    Il serait instructif de savoir s’il avait déjà connu de pareils épisodes auparavant. Parce que réunir « consciemment » les conditions pour abolir son discernement pourrait sans doute être poursuivi pénalement. Mais, compte tenu des peines encourues, ce serait ajouter du grotesque à ce qui est un drame terrible.

    • Cher Maître,
      En Suisse l’examen de la cause qui a entraîné l’irresponsabilité est examinée.
      En France, si j’ai bien compris, pas d’examen de la cause qui a produit l’abolition du discernement dans l’art.122. Donc ivre au volant je tue quelqu’un, je ne serai condamné que pour conduite en état d’ivresse ?!?

    • Cher Maître, on peut quand même constater que l’ivresse est une circonstance aggravante lors d’un délit, quand le cannabis serait donc, au contraire, un motif pour prendre en compte à décharge un délire ou un méfait quelconque. En l’occurrence, un crime abominable. Si je me fais arrêter en état d’ébriété, cela va me coûter cher. Si dans les mêmes circonstances je tue quelqu’un, plus encore. Et si en plus je prouve mon antisémitisme, en tant qu’européen blanc et athée, j’ai sans doute perpette. Mais sous l’emprise du cannabis je peux tout me permettre surtout quand je suis un bon musulman. C’est en tout cas ce que l’on peut penser. Trouvez vous cela normal même si dans votre argumentaire vous mettez en valeur des éléments logiques et judicieux? Parfois, le légal n’est pas le légitime. Ce salaud aurait dû être condamné PUIS hospitalisé. Car vous savez mieux que moi qu’il sera relâché un jour ou l’autre si les médecins en décident ainsi (un article de loi célèbre stipule cela, mais je n’en ai plus les détails). Et il pourra recommencer. Votre brillante plaidoirie ne m’a pas convaincu. Non. La légitimité de ce jugement ne paraît pas évidente. Confier un tel monstre au seul système hospitalier spécialisé est une folie.

  2. Bien entendu Me de Castelnau, la justice a été rendue.
    Cette personne était pénalement non responsable.
    Cependant, Mme Halimi a été assassinée. Comment qualifiez-vous la situations de Mme Halimi, celle de sa famille ?
    Comment un individu dont la sœur, la mère, l’épouse aurait été assassinée par Kobili Traoré pourraient se contenter d’une décision comme celle-là.
    Cet individu a eu sans doute un traitement de faveur de la part e la justice, et aussi une aide de toute cette communauté antifrançaise.
    Il savait ce qu’il faisait, il était conscient, simuler la folie est une voir encombrée comme l’autoroute de Normandie les veilles de weekends.

    • Savez vous au moins de quoi vous parlez, j’ai passé quinze ans en psychiatrie…croyez vous qu’on y fasse des heures de plaisance (oui je pense que c’est pire que la prison, alors même qu’on est malades)…croyez vous qu’un expert psychiatre qui en plus des dix ans d’études (12 pour les psychiatres formés hors territoire Français) qui sont demandées pour être psychiatre doit encore en faire un peu pour être expert n’est pas apte à juger qui est malade de qui ne l’est pas (si les autoroutes « du simulacres » sont bondées les autoroutes de l’ignorance le sont bien plus)…non vous ne vous intéresserez pas aux réalités de la psychiatrie (en quinze ans de maladie j’ai rarement vu du « hors contexte » venir découvrir notre milieu)….ps:je n’ai tué personne mais je suis gré à l’auteur de ce blog de remettre les choses dans leur contexte

      • D’après le psychiatre Paul bensussan c’est la vue du chandelier à 7 branches qui a déclanché l’étincelle (interview Marianne). On comprend qu’il faille des années d’étude pour arriver à une analyse aussi précise!

  3. Fort bien.
    Rappelez-moi donc, Maître, de m’injecter, fumer ou ingérer une quelconque substance illicite avant de passer à l’acte (de façon abjecte) contre un individu qui n’aura l’heur de me plaire. Et ils sont nombreux.

    • C’est exactement la seule vraie question, esquivée plus haut :
      comment justifier que, QUAND ELLE EST AUTO-PROVOQUÉE, l’abolaltération du discernement continue de déresponsabiliser ?

      • il aurait donc choisis de son altération du discernement pour préméditer un acte (on va dire dix ans plus tard)? comment l’altération du discernement permet la préméditation, il va falloir m’expliquer la suite logique là!

    • Abolition, altération…Conscience/inconscience, conscient/inconscient.

      C’est fou comme la psychanalyse Freudienne a pénétré toutes les disciplines !

      Donc le type qui se fait diagnostiquer que sa conscience a été altérée, ponctuellement ou pas, il bascule quasi automatiquement dans le champ Lacanien, avec un préjugé favorable quant à son irresponsabilité pénale, car objet d’étude de la psychanalyse.

      Lacan disait qu’il était fasciné par l’hystérique (femme) ou par le paranoïaque (homme) car, d’après lui, leurs délires démontraient qu’ils étaient en perpétuelle recherche de la vérité.

      Les familles des victimes apprécieront.

      • Cher guitariste,
        la psychanalyse n’a certainement pas pour objet l’irresponsabilité pénale. Tenter de comprendre la psyché humaine n’est en rien synonyme d’excuser les comportements délictueux ou criminels.
        Quant à Lacan, certains mauvais esprit (dont je suis) vous diraient qu’il a totalement perverti la pratique de la psychanalyse, suivi en cela par nombre de ses disciples (c’est le terme qui convient pour un gourou). Je rappelle qu’il a été exclu de l’association internationale de psychanalyse.

        • Je n’ai jamais affirmé que la psychanalyse avait pour objet l’irresponsabilité pénale.
          Je dis juste que le pénal a été influencé par la psychanalyse, ce qui n’est pas la même chose.
          Sans cette histoire de conscient/inconscient, de normotypie ou pas, jamais l’Homme ne se serait posé la question d’actes en conscience ou pas, en tout pas comme il le fait actuellement.

          Quant à Lacan, c’est un sujet à lui tout seul.

          Qu’il ait été viré de l’AIP ne m’étonne guère, il était considéré comme un charlatan par certains, ce qu’il n’était pas.
          En fait, tout le malentendu vient du fait que tout en se revendiquant Freudien (sans doute le sésame obligé) il ne l’était pas.
          D’ailleurs il se targuait de révéler ce que Freud avait oublié.

          Lacan était un kabbaliste doublé d’un psychanalyste, ce que peu savent, sauf ses héritiers les plus sérieux.

          Bien à vous.

      • La psychanalyse freudienne que vous citez n’a rien à voir avec un principe juridique(l’irresponsabilité pénale des fous ) qui existait bien avant la naissance de Freud

        • Oui, mais sur des bases a-scientifiques.
          Freud, que l’on veuille ou pas, a réussit à « scientifiser » les notions de conscient et d’inconscient, donc légitimer, quelque part, les verdicts des psys.

      • Bonjour

        La psychanalyse n’est pas de la psychiatrie, même si elle a pu lui emprunter des concepts (pour certaines écoles, pas toutes).

        Le psychiatre est un médecin qui pose un diagnostic en se fondant sur des symptômes connus et répertoriés. Son domaine est la maladie mentale, la vraie. Par ailleurs, cette discipline est bien plus ancienne que la psychanalyse : elle remonte à l’antiquité, notamment avec Hippocrate et son étude de divers troubles mentaux (manie, mélancolie, hystérie, etc). Nous n’avons pas attendu Freud pour constater l’existence de troubles mentaux handicapants et pour les prendre en charge comme nous le pouvions.

        Le psychanaliste, pour sa part, n’est pas forcément médecin, il peut être seulement psychologue et n’a dans ce cas pas le droit de prescrire des médicaments ou de traiter des psychoses, qui sont du domaine de la médecine psychiatrique et non, précisément, de la psychanalyse.

        Pour finir, un psychiatre peut être également psychanaliste (s’il souhaite ajouter cette corde à son arc), mais ce n’est en aucun cas une généralité. En résumé, la psychiatrie et la psychanalyse sont deux disciplines parallèles, mais distinctes.

        • Vous avez entièrement raison.

          Le psychologue et le psychiatre sont diplômés universitaire en psychologie, le psychanalyste, non.
          La différence entre psychologue et psychiatre, c’est que le psychologue ne peut pas délivrer d’ordonnance médicale.
          Le psychanalyste, lui, a également suivi un cursus en psychologie, comme le psychologue et le psychiatre.
          Ce qui le différencie des deux autres, c’est qu’il a lui même été en analyse, a donc été patient avant d’être analyste.

          On voit bien que c’est une différence de degré et non de nature.
          Psychanalyse > psychiatrie > psychologue.

          Aujourd’hui, des types comme Jacques Van Rillaer, ancien psychanalyste Lacanien si je ne m’abuse, est revenu à sa fonction de psychologue, non sans critique :
          https://www.youtube.com/watch?v=iPpRoSal-bs (plusieurs vidéos).

          Voici des anciens psychanystes « déconvertis » et qui expriment pourquoi : https://www.youtube.com/watch?v=WVtO3d-CqyE

          Bien à vous.

        • Vous avez parfaitement raison de souligner les différence de degré.

          Le couple psychologue/psychiatre est diplômé universitaire en psychologie, pas le psychanalyste.
          La différence entre le couple psychologue/psychanalyste et le psychiatre, c’est que le couple psychologue/psychanalyste ne peut pas délivrer d’ordonnance médicale, donc ne peut pas produire des diagnostics médicaux.

          Cependant, le psychanalyste a également suivi un cursus en psychologie, ce n’est donc pas une différence de nature.

          Ce qui le différencie du couple psychologue/psychiatre, c’est qu’il a lui même été en analyse, a donc été patient avant d’être analyste, c’est la différence fondamentale avec le couple psychologue/psychiatre.

          Dans la hiérarchie :

          psychanalyse > psychiatre > psychologue.

          Grâce à Freud.

          Maintenant, beaucoup de psychanalystes sont redevenus psychiatres ou psychologues, à l’image de
          Jacques Van Rillaer, on les nomme les « déconvertis » de la psychanalyse : https://www.youtube.com/watch?v=WVtO3d-CqyE

          Souvent très critiques avec l’approche Freudienne ou Lacanienne.

          Bien à vous.

          • Cher guitariste,
            Je vous suggère d’aller faire un tour sur le site de la société psychanalytique de Paris, à l’onglet formation :
            https://www.spp.asso.fr/les-instituts/#formation_psychanalyste

            Je peux vous affirmer que ce n’est pas une promenade de santé mais plutôt un parcours du combattant. Ce qui m’amène à votre vidéo : les trois analystes en question sont des lacaniens, Et Sophie Robert est bien connue pour ses prises de position antipsychanalytiques.
            Les lacaniens ne sont pas reconnus par l’association psychanalytique internationale en raison de l’absence de rigueur dans leur formation et surtout une pratique abusive peu respectueuse du patient et de la déontologie (séances courtes, entre autres aberrations).

          • Cher Dov Kravi, je suis assez bien au courant du conflit qui oppose la société psychanalytique de Paris à Lacan, donc par extension aux Lacaniens.

            De même, j’ai suivi pas mal de débats avec Sophie Robert, surtout quant aux raisons ayant poussées les « déconvertis » quant à revenir à des méthodes disons plus concrètes, en tous les cas venues des US dans le post Freudisme, notamment concernant le traitement des enfants autistes.

            Il me semble vous avoir déjà expliqué que Lacan, tout en se revendiquant Freudien, s’était vanté de révéler (très important la révélation chez Lacan) ce que Freud avait oublié.

            Son système (ISR) est d’ailleurs très inspiré par la kabbale.
            Je n’ai pas poussé le concept plus loin, un jour peut être, je m’intéresserai au rôle possiblement joué par sa première femme, Sylvia Bataille, dans son approche psychanalytique.

            Je le répète, Lacan est un sujet à lui tout seul (il était médecin de formation, neurologue).

    • S’ingérer une substance en vue de tuer une personne , cela s’appelle un meurtre avec premiditation.
      Ce n’est pas ce qui s’est passé dans l’affaire Sarah Halimi.

      • Vous voulez dire que comme il n’y avait pas intention première de tuer, le présumé coupable est juste responsable d’avoir ingérer des substances altérant sa conscience, au point de tuer ?

        Donc qui est coupable ? Les substances ? celui qui lui a fourni ses substances ? celui qui a produit les substances ?

        On arrive vire à « l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours », dans la dilution des responsabilités individuelles dans celle du collectif, à savoir la société.

    • Il y a quelques années j’ai été victime d’un ichtus amnesique, phenomene aujourd’hui encore inexpliqué, le neuro-chirurgien qui a assisté à mn « reveil » me disait en plaisantant (?) que j’aurais pu assassiner quelqu’un sans risquer une condamnation….

      • C’est exact. Mais, en cette occurrence, vous n’avez pas sciemment bouché votre artère cérébrale, et n’auriez pas assassiné l’objet préférentiel de vos ressentiments.
        Ici, la raclure a su s’imbiber d’un psychotrope et a pu, avec discernement, choisir précisément sa victime.

        • C’est vrai.
          Je propose donc de réouvrir tous les dossiers pour lesquels la présence de psychotropes ou de substances modifiant la conscience, ont participé à la déculpabilisation des « raclures », grâce aux psys.
          Même à titre posthume, il faut marquer le coup, n’est ce pas ?

          Ah, on me glisse dans l’oreillette que ce n’est pas possible, il y a prescription.

  4. Bonjour Mr de Castelnau.

    Vous avez raison de ramener de la raison dans ce débat. La justice a bien été la seule dans cette histoire à faire son travail correctement. Il n’est donc pas étonnant qu’elle soit aujourd’hui jetée en pâture par ceux qui ont le sang de Sarah Halimi sur les mains.

    Premièrement les médias qui ont d’abord caché l’information pour cause d’élection présidentielle. Rendez-vous compte, un petit caïd musulman multirécidiviste qui défenestre une juive en criant « Allah akbar » : voilà qui pourrait bien enflammer la « fachosphère » et faire-le-jeu-du-FN. Pour Laurent Joffrin, quand on peut faire preuve de servilité, le meurtre d’une juive ça ne compte pour rien.
    Par la suite, l’affaire ne pouvant plus être étouffée, on a sorti l’idéologie habituelle : pas d’amalgame, l’islam-religion-de-paix-de-tolérance-et-d’amour,etc. Un article ahurissant dans Libération titré « Démence ou antisémitisme ? » qui finalement sous-entend que l’antisémitisme caractérise les gens sains d’esprit… Pareil dans Le Monde qui après avoir jadis ouvert sa tribune à Faurisson, récidive avec un article titré « Sarah Halimi a-t-elle été tuée « parce qu’elle était juive ? » »
    Pour toute cette « gauche » boboïde, quand il faut se soumettre à l’islam, on s’acharne sur les cadavres de juifs.

    Deuxièmement les politiques, et notamment le premier d’entre eux, le machin qui nous sert de président de la République, qui a beau jeu de s’en prendre à la justice en violant au passage la séparation des pouvoirs, car cela permet de ne pas poser la question qui pourrait être embarrassante pour lui : quelles mesures politiques pour éviter que cela recommence ? Ingrat et cynique, il balance la justice qui a été le fer de lance de sa prise de pouvoir.

    Comme vous dites, pour eux ce sera la Camargue. Malheureusement, quand les psychiatres concluront sur l’abolition de leur discernement, on ne pourra que leur donner raison !

  5. Si je vous suis cher Maître concernant la « dictature de l’émotion » et de l’opinion, et l’antijuridisme qui se deploie de plus belle, il me semble qu’il y aurait toutefois grand intérêt à ouvrir, en regard d’une telle affaire, le questionnement plus avant.
    Praticien dans la sphère de la Justice des mineurs au titre d’une modeste fonction d’éducateur (aujourd’hui retraité en cet exercice), j’en suis peu à peu venu à saisir en quoi l’intervention d’un juge des enfants et les procédures mêmes peuvent avoir, sous certaines conditions, pour tous les protagonistes d’un cas effets des tiers et de limite très heureux, proprement cliniques et restructurant. Et cela, contre le cours naturel du subjectivisme et des transgressions, celui de l’émotion et de la Belle amen’est-ce pas, en référant chacun à sa propre place de droit. N’est-ce pas ce qu’avait en vue, d’une formule qui m’intrigua longtemps, Hegel, quand il soutient que la sanction judiciaire ne vise pas d’abord à amender le criminel ou à en protéger la société, mais  » à le rétablir à son propre droit »? La psychiatrie et la psychanalyse, malgré de grands mérites, ont je le crains perdu de vue cette dimension, celle de la fonction instituante du droit, dont participe pleinement le procès, dont sont garantes, comme vous le soutenez si bien de votre côté, les formes, les procédures. Les psys n’ont pas pris la mesure des enjeux du pénal (et du droit civil) en regard de la problématique clé justement de l’institution du sujet, de son accès à la Raison et à la responsabilité…

    Aussi, dans certains cas de passages à l’acte liés à des  » bouffées délirantes » qui dans l’après-coup laissent le criminel accessible à la raison (ce qui devait être bien sûr mesuré) , et donc à un procès, un jugement — je pense là au cas d’Althusser (qui lui-même, évoquant bien des années après le meurtre de son épouse,  » la pierre tombale du silence qui se referma » sur lui pour cause de non procès ; mais aussi au cas du caporal Lortie au Québec, qui lui, comme l’a analysé Legendre, bénéficia d’un procès – ne serait-il pas opportun d’ouvrir en droit pour de tels cas la possibilité du procès ?

    Daniel Pendanx

    • N’ayant pu corriger mon commentaire, je le redonne ici.

      Il y a fou et fou.

      Si je vous suis cher Maître en votre commentaire concernant la dictature de l’émotion, le poids fâcheux de l’opinion, avec à la clé un anti-juridisme qui se déploie de plus belle, il me semble qu’il y aurait toutefois grand intérêt à ouvrir, en regard d’une telle affaire, le questionnement plus avant.

      Praticien dans la sphère de la Justice des mineurs plus de trois décennies au titre d’une modeste fonction d’éducateur (aujourd’hui retraité en cet exercice), j’en suis peu à peu venu à saisir en quoi l’intervention d’un juge des enfants peut avoir, sous certaines conditions – conditions qui dans cette sphère de la Justice des mineurs sont profondément mises à mal, comme je l’ai analysé dans divers articles professionnels, dans un quasi désert – , des effets tiers et de limite très heureux pour tous les protagonistes du cas, des effets proprement cliniques et restructurant pour les sujets traités.

      Ce n’est sûrement pas à vous que j’e dois dire combien le cours de la dé-ritualisation de la justice est néfaste, et combien le procès, par le jeu des formes et des procédures, participe, a contrario du cours naturel du subjectivisme social et des transgressions, du processus de civilisation. Et cela, pour le poser rapidement, en référant tout un chacun à sa propre place de droit, autrement dit, en le divisant du tout, de la toute-puissance, et en le séparant ainsi de ces identifications imaginaires(plus ou moins inconscientes) qui portent tout un chacun à se faire le Justicier, l’Innocent…

      Cette fonction du droit et du procès, n’est-ce pas d’ailleurs ce qu’avait en vue, d’une formule qui m’intrigua longtemps, Hegel, quand il écrivit que la sanction judiciaire, la peine, ne visent pas d’abord à amender le criminel ou à protéger la société de celui-ci, mais « à le rétablir à son propre droit » ? La psychiatrie et la psychanalyse, malgré de grands mérites, ont perdu de vue cette dimension, celle de cette fonction anthropologique du droit – fonction clé sous nos cieux pour «instituer le sujet » – dont participe pleinement le procès, et dont sont garantes, comme vous le soutenez avec force de votre côté, les formes, les procédures. Les psys n’ont pas pris la mesure de cette facture symbolique du droit civil et du pénal (lequel, comme une sorte de rattrapage, a le même horizon d’humanisation que celui du droit civil). Et cela parce qu’ils ont une conception «insulaire du sujet » (P. Legendre) qui, dans le contexte culturel actuel, les entraîne à méconnaître la problématique clé de l’institution du sujet, soit ce qu’il en est des conditions institutionnelles et juridiques qui président à son accès subjectif à la Raison et à la responsabilité… Du coup si les psys repèrent fort justement, comme il semble en avoir été sous les termes de « bouffée délirante » dans cette affaire lors des expertises, qu’il y a si l’on peut dire fou et fou, la plupart d’entre eux ne voient pas l’intérêt du procès pour de tels sujets. Un intérêt qui d’ailleurs pourrait être double, pour le criminel et pour l’opinion publique.

      Aussi la question suivante me semble pouvoir être posée, à distance des fureurs diverses : Dans certains cas de passages à l’acte liés à des » bouffées délirantes », qui dans l’après-coup laissent le criminel accessible à la raison (ce qui devrait être bien sûr mesuré, en regard des antécédents et de l’état dans lequel se trouve le criminel les semaines qui suivent), et donc accessible à un procès, un jugement — je pense là au cas d’Althusser (qui lui-même, évoquant bien des années après le meurtre de son épouse, » la pierre tombale du silence qui se referma » sur lui pour cause de non procès ; mais aussi au cas du caporal Lortie au Québec, qui lui, comme l’a analysé Legendre, bénéficia d’un procès – ne serait-il pas opportun d’ouvrir en droit pour de tels cas la possibilité du procès ?

      • Ne peut-on donc, tout en demeurant respectueux de l’autorité de la chose jugée, à distances des fureurs justicieres, regretter dans un tel cas que les magistrats, libres de se prononcer en conscience sur l’interprétation médico-légale quant à la question clé de l’abolition ou de l’altération du discernement, n’ait pu prendre la mesure de l’intérêt potentiel, pour le criminel comme pour la société, du procès, et dès lors n’ait pu se prononcer pour l’interprétation, quoique « minoritaire », de Zagury ? Lequel Zagury, quoiqu’il lui en fut reproché parcertains, n’a pas selon moi (qui le lit depuis longtemps) été plus influencé par son philosémitisme, que les autres experts (ou les juges) par un quelconque anti-sémitisme. D’autres présupposés, portant sur la folie et le soin, et sur « l’utilité  » ou pas du procès, sont bien davantage me semble-t-il au principe de ce qui a pesé dans l’interprétation médico-légale des uns et des autres, et les suites à donner…

  6. Le black islamiste a été fou pendant un quart d’heure, alors tout va bien ! On touche le fond de l’auto-flagellation sur les colonies là, non ?

    • Non, c’est juste que sur 24H, il a été inconscient 15mn soit qu’il a été responsable de ses actes à 96% sur la journée du meurtre.

      Ca renforce la thèse de l’épiphénomène accidentel, donc il a le bénéfice du doute.

      Je suis ironique, bien sûr.

  7. A Marseille ,un homme sous l’effet d’une bouffée délirante à jeté son chien par la fenêtre !
    il a été condamné à un an de prison .

    • Un chien est un être que les écolos veulent élever au rang des humains, tout comme les punaises de lit (dixit le conseil municipal de Strasbourg)!
      La différence de jugement tient au tribunal; il y a en a qui sont plus ou durs ou laxistes dans l’interprétation de la loi!

      • C’est là que vous vous trompez.
        Tous les êtres vivants doués de sentience appartiennent à la communauté morale en vertu précisément de cette sentience et possèdent des droits fondamentaux inaliénables que nous leur nions arbitrairement.
        Il est aussi grave de torturer et d’assassiner un animal nonhumain qu’un humain. Les bourreaux sont les mêmes, les violences sont les mêmes, les souffrances des victimes sont les mêmes et nous n’avons pas à décréter que tels ou tels êtres sont inférieurs car c’est la définition même de la barbarie.
        Autrement, entièrement d’accord avec vous sur l’analyse Halimi.

        • Quelle est donc cette communauté morale qui serait en droit d’exiger des droits fondamentaux inaliénables pour les animaux ?

          La morale, les morales, en tant que systèmes de valeurs, elles se réfèrent justement à un ou plusieurs référentiels potentiellement différents.

          Je crois plutôt que c’est surtout un débat éthique qui pose également une réflexion sur certaines pratiques ou coutumes voire traditions dans certaines sociétés.

          Par exemple, on tue encore le cochon au couteau en France comme on égorge le mouton dans plusieurs pays ou qu’on assomme encore des bovins voire on leur tranche la gorge à la machette dans d’autres, exemples non exhaustifs.

          Bien pas bien ? L’arbitrage est impossible, eux considèrent que c’est efficace et ils veulent d’abord se nourrir, la grille de lecture n’est donc pas indentique.

          En revanche, on peut y introduire un débat éthique dans le sens qu’à finalité constante, d’autres méthodes existent, plus efficaces quant au « confort » de l’animal abattu.

    • A mon avis, ce n’est pas à cause du chien.
      C’est juste que dans sa chute mortelle, le chien aurait pu tuer un passant.

  8. Allons maître, vous n’allez pas nous faire croire que vous croyez encore en la justice en france?
    Lorsque le pouvoir en est réduit à passer son peuple à l’abattoir pour maintenir ses priviléges, la justice sert juste de paratonnerre. Il se trouve que cette fois ci il sera commode qu’elle prenne une ´decharge.
    Ca évitera de parler de l’ouverture à l’immigration pour faire croitre le nombre de chomeur et presser les salaires,
    Ca évitera aussi de parler de pourquoi tant de nos compatriotes se drogues plutot que de travailler. Aprés tout on risquerait de parler chomage, plotiqie sociale… Mon dieu que d’horreurs

  9.  » Alors que chaque islamiste hurlant Allah hou Akbar est considéré comme un malade mental ou un criminel de droit commun, le simple fait de crier “ Allah hou Akbar ” met en branle les autorités anti-terroristes et assure aux criminels une sorte de protection aberrante (rappelons le délai incroyable avant l’intervention des forces de l’ordre au Bataclan). Il y a beaucoup de chances que les assassins islamistes aient compris le processus.
    Puisqu’on nie l’existence des actes de terrorisme islamistes, on les laisse commettre. Pour aller au bout du déni, on efface ensuite l’ardoise en évitant un procès ; processus qui atteint sa limite avec l’assassinat de Sarah Halimi.
    Ce déni de l’islamisme radical et de l’antisémitisme, ce malaise politique chronique, était en phase aigüe lors de la campagne présidentielle. Toute reconnaissance des faits risquait de pousser Marine Le Pen à la première place du premier tour.
    L’Etat dépassé par le terrorisme et l’antisémitisme islamiste en est venu à le nier, tandis qu’un « fiché S » après l’autre passe à l’acte. La gestion monstrueuse de ce problème politique aboutit aujourd’hui à exonérer des assassins.
    On touche à l’un des pires aspects de la politique : la négation de l’humain au nom de la Realpolitik. Alors que celle-ci peut être justifiée dans des cas extrêmes, elle peut aussi servir de justification à des attitudes inacceptables éthiquement autant que politiquement. La négation de l’humain n’est alors qu’une solution de facilité. Au précepte selon lequel celui qui sauve une vie sauve l’humanité, ajoutons que celui qui sacrifie une vie perd l’humanité.
    On peut craindre jusqu’ici que Sarah Halimi ait été sacrifiée à l’honneur perdu de la Justice, comme Dreyfus l’a été à « l’honneur de l’Armée ». »

    « MALAISE D’ÉTAT : Pourquoi l’assassin de Sarah Halimi devait être couvert
    (Décembre 2019) Par Marc Reisinger

  10. Je pense que vous vous trompez. Lourdement. D’abord, il est rapporté que Traoré savait que sa voisine était juive et qu’il l’a terrorisait pour ce motif. Ensuite, dans son « expérience délirante », il a été capable de choisir sa victime parmi tous les habitants de l’immeuble, de la torturer, de crier «  Allah Ouakbar » avant de la défenestrer puis de se présenter aux policiers en reconnaissant immédiatement qu’il était bien l’auteur de cet assassinat. Allah Ouakbar est le cri de ralliement de tous les djihadistes juste avant ou pendant le passage à l’acte. Un « fou » pouvait-il avoir un tel comportement? Non, un fou, un vrai, ne sait pas qu il est ni de qu’il fait. Enfin, dans toutes les autres affaires, l’ivresse ou la consommation de stupéfiants sont considérées comme une circonstance aggravante, et non comme une cause de non-imputabilité. Les exemples foisonnent. Vous éludez enfin l’objection fondamentale: si abuser des stupéfiants permet d’échapper à la Justice, alors tout est permis à ceux qui sauront se « charger » avant de commettre l’irréparable. Le moyen est imparable. Consommateur de longue date de quantités importantes de produits stupéfiants, Traoré échappe donc à ses juges et ne répondra pas de son crime abject pour avoir violé la loi, et pas qu’une fois, puisque la consommation de produits stupéfiants reste théoriquement et dans le code pénal une infraction. J’imagine votre tête si un Traoré défenestre votre mère ou votre épouse en criant qu’il a tué un djnoun ( un démon en arabe) après avoir récité une sourate du Coran prescrivant de tuer les infidèles. Il arrive que les juges déraisonnent et que la justice déraille, à force de finasseries et de syllogismes. Nous y sommes.

  11. Bonjour Maître.
    Est-ce à dire qu’un individu conduisant en état alcoolique avancé sera jugé irresponsable dans le cas où il tue quelqu’un lors d’un accident ?
    Quelle est la différence entre une consommation massive de cannabis et une consommation massive d’alcool ?
    Sinon, j’admets bien entendu que l’on ne juge pas les fous. Mais il faut de la cohérence.

  12. Tout sonne faux dans cette histoire.
    Les protagonistes se connaissaient de longue date, et la victime en savait assez de son assassin pour s’en méfier comme de la peste.
    A 4 heures du matin, les voisins ont eu le temps de faire venir 3 policiers qui sont restés passifs devant l’urgence évidente, et le flagrant délit.
    L’assassin n’était pas sous l’emprise majeure de cannabis, et n’était pas tout seul, des membres de sa famille étaient là ? Personne ne semble l’avoir retenu dans son « délire » meurtrier.
    Autre drogue ? Crise psychotique aiguë? Il était en manque ?
    Avait-il besoin d’argent pour sa dose ?
    Il y a aussi un passif pénal et psy long comme le bras.
    Un fou fou violent, multirécidiviste en liberté, ça interroge.

    Alawakbar ? C’est comme crier « à Dieu vat ! ». Ni plus ni moins.

    Goldnadel, qui a suivi les choses de très près, rapport que la juge a refusé obstinément la reconstitution des événements . Pourquoi était-ci si évident et inutile ? ou gênant ?
    Je remarque aussi la cohabitation ou le voisinage de personnes que tout oppose.
    Age, religion, statut social, niveau de vie, etc…

    Politiquement ça tombait mal, judiciairement aussi apparemment. Jusqu’au bout.

    • J’ai lu l’article de france-info.
      recit-meurtre-de-sarah-halimi-autopsie-dun-fait-divers-devenu-affaire-detat
      Le problème, c’est la Police.
      Combien de témoins ont alerté la police, cette nuit là ? 2, 3 ou 10 ou plus ?
      Les policiers ont été présents très tôt, et donc apparemment avant même le drame Halimi, Incompréhensible !
      Je comprends peut-être mieux le refus obstiné de la reconstitution.
      https://www.francetvinfo.fr/societe/justice/recit-meurtre-de-sarah-halimi-autopsie-dun-fait-divers-devenu-affaire-detat_2292463.html

      • rappel historique : les haschichin (assassins), pour se préparer à accomplir leur mission d’assassiner un ennemi consommaient abondamment la fameuse herbe.
        La préméditation est là implicite.

        • Les « Daeshiens », eux, tournent au Captagon, ce qui pose question quant à leur fournisseur.
          « Daeshiens » qui n’ont rien à voir avec les haschichins, les premiers sont des wahhabites quand les seconds étaient d’origine Perse.

          • qu’importe le flacon, pourvu qu’on aie l’ivresse

          • Oui, sauf que les haschichins assasineraient aussi sûrement les « Daeshiens » que ces derniers tuent les mécréants.

      • Les témoins rapportent que l’assassin a prié longuement avant et après son acte.
        Avec ou sans hasch ou autre adjuvant, cette dévotion affichée et les mots de « l’auteur » disent le meurtre rituel d’un démon.
        Croire au diable et aux démons n’est pas l’apanage des fous.
        Sauf à classer toute croyance religieuse dans le registre psychiatrique.
        Mais les juges ne sont pas des spécialistes en exorcisme et démonologie…

  13. Cher Maître,
    En Suisse l’examen de la cause qui a entraîné l’irresponsabilité est examinée.
    En France, si j’ai bien compris, pas d’examen de la cause qui a produit l’abolition du discernement dans l’art.122. Donc ivre au volant je tue quelqu’un, je ne serai condamné que pour conduite en état d’ivresse ?!?

    • Il fut un temps où les règles en la matière n’étaient pas aussi bien définies qu’aujourd’hui, et où les tribunaux ne punissaient pas dans un tel cas. Comme quoi…

  14. Tout cela est vrai, surtout pour celui qui cherche à atteindre les conclusions que vous en tirées.
    Nonobstant ci-dessus, un homme ivré et sous cocaïne qui avait jeté le chien de sa voisine du 4ème étage, provocant sa mort, a été, lui, jugé et condamné à de la prison ferme.
    La conclusion telle que: » ce qui est bon pour les chiens ne s’applique pas forcément aux juifs. »
    Cette conclusion est elle aussi dénuée de droit d’exister.
    La réalité est qu’il n’existe ni valeur ni réalité qui soient absolues (sauf pour les fanatiques de tout genres). Tout est et doit être sujet aux contextes, aux conjonctures et même au temporel.
    Chaque cas et son/ses point(s) de vue. Et surtout pas de point de vue unique (serais le vôtre).

  15. Même si nous ne comprenons pas très bien, nous devons nous incliner devant le diagnostic d’abolition du discernement posé par les psychiatres. Le contraire reviendrait à accepter comme valable toute opinion de quiconque n’a ni suivi le long, difficile et onéreux parcours de formation de ces professionnels, ni examiné Traoré.

    Il y a des individus qui boivent un bon coup pour se donner le « courage » de faire ce qu’ils n’oseraient pas faire à jeun. On n’est pas dans ce type de cas ici, mais dans celui de l’individu devenu toxicomane au fil des années. On devient toxicomane par accident, sans vraiment le chercher, surtout pas en vue de se déglinguer l’esprit, encore moins dans un but précis, tel qu’un homicide. Même pas en pensant qu’on peut finir par constituer un danger pour soi-même ou autrui. La toxicomanie de Traoré l’a enfoncé dans son délire antisémite, jusqu’à le priver de tout ressort qui aurait pu l’empêcher de commettre l’homicide.

    « Même pas en pensant qu’on peut finir par constituer un danger … » dis-je. Sauf si on conduit ou, plus généralement, si on doit utiliser des machines présentant un certain danger, car on en est prévenu (examen du permis de conduire, formation professionnelle, consignes de sécurité affichées, etc). Il est rare qu’on s’intoxique en pensant que cela fera de soi un meurtrier. Tout au plus, dans le pire des cas pour lui, Traoré pourrait-il être condamné pour homicide par imprudence. Je ne pense pas que ce soit ce que certains ici voudraient.

  16. Le droit on peu le faire et le défaire sur un claquement de doigt .
    Le droit n’a aucune réalité existentiel , s’est juste un concept de malade
    La procédure comme blablacar , procédurier style gold et machou ; viens chez moi; s’est juste du racolage.
    Pauvre moi

    Hallucinant
    mark knopfler

    Les « Daeshiens », eux, tournent au Captagon, ce qui pose question quant à leur fournisseur.
    « Daeshiens » qui n’ont rien à voir avec les haschichins, les premiers sont des wahhabites quand les seconds étaient d’origine Perse.

    Vous parlez des esséniens sans savoir

    • « Vous parlez des esséniens sans savoir »

      Les hashishins ? pas vraiment, mais je vous écoute.

  17. (Les hashishins ? pas vraiment, mais je vous écoute.)
    Comment expliquez vous les reconnaissances alors qu’ils se cache
    Voyez les cathares rendu au silence
    Il n’y à pas de place pour deux sur cette planète
    La culture, du monothéisme pour captiver l’agora
    Le cloud
    Qui se nourri sur le polythéisme
    La singularité du regard est vu comme un schisme
    La fracture

    La lecture de comment se vie le monde.
    Le langage se nourri en s’inclinant
    LA SOUMISSION à soi
    Le silence des confréries d’où ismaélien

    Mais faut savoir même dans les confréries , il naît simultanément une confrérie singulièrement est réduite au silence
    Puisque dieu ne peu se partager en deux
    Mais rien nous empêche à croire à cette singularité.que Dieu construit son propre royaume sur le pilier de ses singuliers.

    Nous sommes véritablement libre mais garant de la vie qui nous soumet à la respectabilité de nous même
    Nous nous prions à nous même comme dieu
    Ma lecture est soufi , mais soufisme est juste ligne de démarcation comme solitaire.

    maintenant je vais vous dire ma lecture, alors que Dieu est en traîne de créer sa propre réalité, le transhumanisme s’installe crée sa propre réalité.

    S’est assez rigollot , mais pas rigollot .
    Vous pouvez remuer les cartes du jeu dans tous les sens

    En définitive
    Tout est programmé
    Et là vous n’allez pas être d’accord
    Depuis le début de la création, s’est un peuple élus; une famille avec sa maison.
    ça s’est sur
    J’imagine que s’est squatté
    D’où ou on se souvient ou on ne se se souvient pas
    S’est la seul clé pour se soustraire en dehors de pî

    S’est comme ça depuis la nuit des temps
    Et si vous vous imaginez votre cerveau , tout porte à croire que vous êtes un avatar

    • Difficile de vous suivre, je ne suis pas soufiste, mais êtes-vous en train de dire que ceux qui ont éradiqué les Cathares sont les même qui ont éradiqué les hashishins ?
      Parce que les premiers, c’est l’Eglise via les dominicains, principalement, alors que les seconds, ce furent les mongols et le suunisme.

      « Et si vous vous imaginez votre cerveau , tout porte à croire que vous êtes un avatar »

      Pas compris.

      • Je crains qu’il n’y ait pas grand chose à comprendre…

      • les Cathares il semblerait que s’est folklorique touristique, menteur
        derrière il y à « les parfaits » cette notion intéressante

        Ah oui aussi les hashishins
        Les assassins
        Tout n’est pas noir
        j’écris que les oiseaux depuis 5000 ans font les mêmes sons
        Et eux sont témoins

        • Les oiseaux, c’est la clé.
          Ils possèdent une propriété unique, une protéine occulaire qui leur permet de « lire » le spin des électrons dans le champ magnétique.
          Et comme le spin varie suivant les pôles ou l’équateur, ils « savent » ou ils sont et ou ils doivent aller (une vrai géolocalisation quantique).
          Qui sait, peut être même qu’ils sont capables de détecter des anomalies quantiques ? https://www.huffingtonpost.fr/2017/01/30/des-scientifiques-sont-parvenus-a-creer-un-cristal-temporel_a_21703197/

          • intéressant
            je connait très bien les cristaux
            faite la corrélation des cristaux et du corail s’est le même monde
            le monde calcaire
            S’est juste une question de température à un voile prêt
            Le drame est de voir que la mémoire fou le camps
            S’est dommage on est perdu sous certaine forme

          • le bec est calcaire ou alcalain , s’est un outil d’équilibre
            Et la queue de l’oiseau
            voir le corbeau et le renard
            Et on fait des drones pour tuer la vie alors que nous sommes garant du lieu dit.
            Que voulez vous que je dise ???
            S’est terrifiant

          • La quartz entouré de calcite…pour le cristal de roche.
            Les mycéniens l’utilisaient déjà et les Egyptiens lui donnaient une signification (symbolique mais pas seulement) via les obélisques, par exemple.
            Le bec, organe de la magnéto-réception des oiseaux, médiateur ou primaire, le débat n’est pas tranché.

            Un si petit cerveau alors qu’il est doté d’une mémoire visuelle et olfactive exceptionnelle, capable de topographier le terrain survolé et de se repérer.

            Nous sommes très très loin de tout comprendre.

  18. Si cela se trouve Lucifer est un singulier
    Des reliques il y en à plein le macadam
    9,99 et pi

    Voire moise qui aime le logarithme
    aucune formule magique
    Il y à les rapproché et le reste s’est de la merde.
    Et s’est mathématique , sans cela le monde s’écroule.

  19. Moi ce qui me paraît tout à fait désespérant, c’est que des gens dont on peut espérer qu’ils sont dotés d’un cerveau en état de marche, comme vous M. Castelnau, puissent aligner autant de sottises en si peu de mots. Plutôt que de vous réfugier derrière la citation des articles de loi en cause, peut-être devriez-vous commencer par RÉFLÉCHIR. Vous voyez que je n’en appelle pas le moins du monde à votre compassion ou à une autre émotion quelle qu’elle soit, mais simplement à votre intelligence.
    Alors, comme vous l’écrivez, quelques observations me paraissent en effet s’imposer :
    Vous écrivez que « Sarah Halimi a été victime d’un meurtre abominable, clairement antisémite » mais cet acte aurait été commis par un « fou » c’est-à-dire quelqu’un dont le discernement aurait été aboli au moment de son passage à l’acte. Ne voyez-vous pas qu’il y a là une contradiction ? Si l’on considère que l’acte commis par M. Traoré est antisémite, c’est-à-dire qu’il a CHOISI sa victime parce qu’elle était juive, alors on admet que son jugement n’était pas aboli puisque la notion même de choix exclut, par définition, la notion d’abolition du jugement. D’ailleurs, si l’on examine les faits, M. Traoré s’est introduit chez ses voisins dans un état de démence, si l’on en croit les psychiatres, et de là, est passé chez Mme Halimi pour l’assassiner. Si M. Traoré était bien l’antisémite au jugement aboli à la suite d’une surconsommation de cannabis qu’on nous présente, on comprendrait qu’il s’en soit pris à ses voisins, par exemple, en les accusant d’être juifs. Or, apparemment, son jugement n’était pas assez altéré ou aboli pour qu’il fasse cette erreur. À aucun moment, il n’a confondu ses voisins avec des Juifs, ce qui aurait été une marque indubitable de délire. En revanche, il était assez conscient pour se souvenir que Mme Halimi était juive et qu’elle habitait l’appartement d’à côté – ce qui, pour le coup, ne me semble pas particulièrement relever du délire. Le simple examen des faits semble donc invalider la thèse de la bouffée délirante.
    Je le répète : le propre de la bouffée délirante, c’est de conduire à faire n’importe quoi or M. Traoré n’a pas fait n’importe quoi.
    J’ajouterai quelques mots sur l’usage et les effets du cannabis. Le cannabis peut effectivement être la cause de bouffées délirantes mais il est très rare que cela survienne chez des consommateurs chevronnés. Le cannabis est en effet une drogue qui produit une très forte accoutumance. Il ne faut confondre l’accoutumance et la dépendance. On parle de dépendance quand une personne ne peut plus se passer d’un produit stupéfiant s’en en ressentir un trouble plus ou moins important, lequel peut aller, dans le cas de l’alcool, en particulier, jusqu’au décès lors d’une crise de manque. Le cannabis ne produit qu’une dépendance assez faible, si on la compare à celles causée par les opiacés ou l’alcool. En revanche, le cannabis produit une accoutumance très importante. Cela signifie que plus on en consomme, moins on en ressent les effets, jusqu’à ne ressentir que de très faibles effets de quantité pourtant importantes… Certains gros consommateurs de cannabis fument dix joints par jour et mènent une vie tout à fait normale : travail, et même travail intellectuel, famille, conduite ! Le tout en étant systématiquement, tous les jours, drogués. La réalité du cannabis, c’est cela. Alors quand vous écrivez que M. Traoré est une épave ruinée par sa consommation de cannabis, j’ai un peu de mal à le croire. C’est juste un gros fumeur qui doit avoir quelques difficultés à quitter son canapé. Il a peut-être fait une bouffée délirante mais pas suffisamment délirante apparemment pour oublier l’adresse de Mme Halimi.
    Bien à vous.

    • Ce n’est pas de Castelnau qui dit que Traoré a fait une bouffée délirante qui l’a privé de discernement, mais les psychiatres. Que des gens qui n’ont ni reçu la formation de ces professionnels, ni examiné Traoré, s’estiment tout de même qualifiés pour contester leur diagnostic me dépasse. Dès lors que Traoré ne savait plus ce qu’il faisait, peu importait qu’il voie en Mme Halimi une Juive ou n’importe quoi d’autre.

  20. ok
    (Ils possèdent une propriété unique, une protéine occulaire qui leur permet de « lire » le spin des électrons dans le champ magnétique.)

    D’où le merle ou la grive qui tape avec son becque sur le sol et trouve le vers en un moins de deux et le trouve comme da,ns un catalogue à ciel ouvert
    L’oiseau répond à son propre appel
    Qui nous renvoi à l’appel de la prière à l’aube dans le contre sens juste à la croisées du chemin
    Piaff avait donner l’adresse avec son manège

    Tout ça j’ai vu

    • La frappe frénétique du pivert semble accréditer que c’est plus une chasse par délogement sonore et vibratoire, mais oui, généralement, ils ne se trompent pas de branches ou de zones pour balancer ses fréquences de folie et dénicher sa proie.

      • Les merles font pareil , ils tapes le sol du bec, et le vers s’expose !!!
        Les grives faudrait pas les ignorer

        de solon l’histoire s’est hermes le point de départ , faudrait voir d’où ça vient cette lecture
        Tout ce qui est en haut est une projection du bas
        Faut savoir se que l’on cherche ;
        et par la suite il y à un effet ping pong ( avatars ) et tout s’enclenche comme d’un ordre qui avance à une vitesse fulgurante dans notre lecture , mais par contre très lentement dans notre lecture de histoire et du système solaire qui refroidi ; alors que la planète s’échauffe en recherche de chaleur.
        D’où les cérémonies depuis des lustres rituels reliques qui s’invite à ne pas se voir venir

        Alors aillant perdus la lecture du lifting de naviguer dans l’espace , terre ,mer, air,
        la France se la branle sur son astronaute péquest comme de tapas
        dans un autre registre
        D’où j’écris il n’y à pas de place pour deux canards sauf s’ils s’accouple(s(ent) ? inclusives
        mais !

        sauf dans la fenêtre d’entre deux mers qui circulent à gogo à ciel ouvert , style la mort et la séroprotection suivi du vaccin au où on se pers de lieu comme vaccin comme maison de famille.

        Le con de mule d’avatar qui à tué cette dame comme mule qui elle même était un avatar.
        ce qui les relies s’est la profession de foi dans leur club respectif.
        Appelons des éons

        Pour l’attentat s’était prévisible et d’autres en suivi
        Noam Anouar
        s’est un dormant et dans la même scène commandant de bord
        dans une information  » astronaute péquest comme de tapas
        dans un autre registre  »

        Dans un autre registre expulsions tous les musulmans sur Mars
        Il y à une guerre de 3
        Le transhumanisme serait le 3 qui se la joue père fils et , pd comme de nouveau sans esprits dixit ; sans salade
        Mars ne se réalisera jamais comme personne !! en fête comme seul
        Et l’humanité se colle sur la compagnie

        • « Les merles font pareil , ils tapes le sol du bec, et le vers s’expose !!!
          Les grives faudrait pas les ignorer  »

          Faute de grives, on mange des merles !!!!

          Vous avez fumé ? Hash ou opium ?

          Les paradis artificiels….Baudelaire. Un génie !

          “Tout mène à la récompense ou au châtiment, qui sont deux formes de l’éternité.”

          “Mais en Dieu il n’y a rien de fini : en Dieu, il n’y a rien de transitoire ; en Dieu il n’y a rien qui tende vers la mort. Il s’ensuit que pour Dieu le présent n’existe pas.”

          « Ceux qui savent s’observer eux-mêmes et qui gardent la mémoire de leurs impressions, ceux-là qui ont su, comme Hoffmann, construire leur baromètre spirituel, ont eu parfois à noter, dans l’observatoire de leur pensée, de belles saisons, d’heureuses journées, de délicieuses minutes. Il est des jours où l’homme s’éveille avec un génie jeune et vigoureux. Ses paupières à peine déchargées du sommeil qui les scellait, le monde extérieur s’offre à lui avec un relief puissant, une netteté de contours, une richesse de couleurs admirables. Le monde moral ouvre ses vastes perspectives, pleines de clartés nouvelles. L’homme gratifié de cette béatitude, malheureusement rare et passagère, se sent à la fois plus artiste et plus juste, plus noble, pour tout dire en un mot. Mais ce qu’il y a de plus singulier dans cet état exceptionnel de l’esprit et des sens, que je puis sans exagération appeler paradisiaque, si je le compare aux lourdes ténèbres de l’existence commune et journalière, c’est qu’il n’a été créé par aucune cause bien visible et facile à définir. Est-il le résultat d’une bonne hygiène et d’un régime de sage ? Telle est la première explication qui s’offre à l’esprit ; mais nous sommes obligés de reconnaître que souvent cette merveille, cette espèce de prodige, se produit comme si elle était l’effet d’une puissance supérieure et invisible, extérieure à l’homme, après une période où celui-ci a fait abus de ses facultés physiques. Dirons-nous qu’elle est la récompense de la prière assidue et des ardeurs spirituelles ? Il est certain qu’une élévation constante du désir, une tension des forces spirituelles vers le ciel, serait le régime le plus propre à créer cette santé morale, si éclatante et si glorieuse ; mais en vertu de quelle loi absurde se manifeste-t-elle parfois après de coupables orgies de l’imagination, après un abus sophistique de la raison, qui est à son usage honnête et raisonnable ce que les tours de dislocation sont à la saine gymnastique ? C’est pourquoi je préfère considérer cette condition anormale de l’esprit comme une véritable grâce, comme un miroir magique où l’homme est invité à se voir en beau, c’est-à-dire tel qu’il devrait et pourrait être ; une espèce d’excitation angélique, un rappel à l’ordre sous une forme complimenteuse. De même une certaine école spiritualiste, qui a ses représentants en Angleterre et en Amérique, considère les phénomènes surnaturels, tels que les apparitions de fantômes, les revenants, etc., comme des manifestations de la volonté divine, attentive à réveiller dans l’esprit de l’homme le souvenir des réalités invisibles. « 

          • Baudelaire lorsque j’ai lu  » au lecteur »au singulier dans les fleurs du mal , ça ma tuer.
            Donc ce n’était pas la peine de m’endormir sur la suite.
            De plus il y à plein de géniales du texte et de la peinture qui sans l’opium ou l’absinthe ils seraient inconnu
            Il y à toute une mythologie de l’histoire qui s’est invité comme prisme de lecture.
            Des fausse porte de la perception
            Le correcteur google me dit qu’il y à un lien entre absinthe et abstraction
            Comme quoi l’intelligence artificiel je peu encore naviguer dans le texte en sous marin

            Perso s’est juste de la mémoire et que je ne suis pas obligé de partager
            Avec un verre de bière je part en trip de lecture et puis j’ai des méthodes pour revenir sur terre
            Manger du steak haché , Stendael lisait le code civil au levé, en faite retrouver son axe et les pieds sur terre pour la statique
            Voir poil de carotte

            Picasso l’avait vu au bateau lavoir , s’étaient tous des camés d’avec un pendu et il est foutu le camps
            Le rouge et noir me renvoi à la litote

            Je n’ai pas besoin de produit , j’ai le privilège de naviguer dans le texte et de faire des sauts du mur dans mon propre texte .
            J’ai énormément de classique à lire , mais je n’ai pas le temps,quoique tous se valide ; alors je lis le texte en zap , titre début et fin voir une réaction forum.
            Bien plus intéressant que les algorithmes de penser.
            De toute façon le paradis s’est de la merde , s’est comme demander vos coordonnés bancaire

    • Mon chou , tu cherche le ralentit
      A couper le moteur
      20 minutes , tu va manquer d’air et d’eau dans ta disparition

      donc dans l’équation , chaque perte de vie est un con utile

      mark
      ceci dit La frappe frénétique du pivert semble accréditer que c’est plus une chasse par délogement sonore et vibratoire, mais oui, généralement, ils ne se trompent pas de branches ou de zones pour balancer ses fréquences de folie et dénicher sa proie.

      Il y à plein de gens qui change leur visage à chaque instant , alors que nous on nous contretire à croire ou s’inventer une autre vie

      En plus pour les réfractaires ils ont songer dans votre préparation .
      Le drame de l’humanité
      s’est que s’est dommage de vivre , hors s’est très inintéressant de voir qu’il y a d’autres monde en perdissions qui souhaite s’installer dans vos couilles par manque ping pong pour garder l’azimut

      Ils ont perdus l’oracle
      Pas la peine de’ s’inventer l’histoire
      de selon de mon avis combien de milligrade d’habitants sur la terre qui s’invite comme parasites ne se connaisse pas et ils se sont capté votre lieux d’accueil comme boutique

      Hors s’était juste un élément de langage ou de texte

  21. Lorsque un attentat s’actualise en France s’était complètement engager
    Expliqué moi cette lecture !!!!

    combien vaut l’œil de voir tout en sachant qu’ils sont morts.
    A chaque drame sur la planète ils s’invente notre œil
    Rappelez vous s’est toujours au cas ou on se perd , comme légitimité
    d’où le sauve qui

  22. la seul opportunité qui nous est faite dans cette apothéose s’est l’apoptose du suivit
    La contre lecture est dans le programme du gène ; comme monde à l’envers
    Comme quoi !!! les portes sont ouverte pour envoler toutes les croyances de la plante sur Mars
    Tout les engager s’est sans retour

    S’EST IMPOSSIBLE hors
    Puisque s’est des cons utiles comme beef
    En plus la frontière s’est inscrite , pour le con utile des mortels

  23. Un exemple flagrant
    https://francais.rt.com/france/86003-il-a-gros-defaut-danticipation-noam-anouar-reagit-attaque-rambouillet
    Le commanditaire s’invite comme invité à nous donné des leçons style salami
    Alors que mathématiquement le politique fait un appel au meurtre dans son discourt à multiples reprises
    On assigne à résidence tout les dealers dans dans le véhicules
    Ils se la jouent.

    Macron à fait une très mauvaise politiques étrangères
    Il s’est fait une taffe présidentiel d’avec une tête tombé
    Qui n’a rien a voir avec la scène

    dans un autre registre ! imaginons que je peut acheter m’a future élection sur le marché du crime
    Et que comme garantie , je suis inépuisable à être un sans emphatique à extraire le peuple français comme parasites
    Voir les gilets jaunes et la communauté des enfants de la patrie riot, ria, les bâtards

  24. Si on nous donne autant d’argent sur notre tête d’histoire sur les marchés , faut pas trop se la french comme pourriture
    La France s’est un gros spectacle de morts vivants qui fonctionne
    Dans le suivi les kgbt ouvres leurs culs
    Voir barcham en somalie; certes bientôt vue la dette inépuisable en France pour ramassez lvmh , il se faudra se la bouffer toute l’Afrique à 2 balles.

    Pour la dame qui à été tranché sur son poste travail
    Faite comme colombo , le premier qui s’invite sur le lieu du crime.
    Une zap s’est lui
    S’est dommage

    Aucun cerveau qui circule
    Dublin s’est pas mal
    La France sur le marché internationaliste , seul la Chine nous achète comme esclave
    La France s’est un investissement de merde sur l’avenir
    Le projet pilote du mélange des genres

  25. Il y à une offre d’appel international sur les marchés pour une élection en France
    D’où la tête lepen va tombé
    de selon macron il finira à la comédie franco-français et à défaut il se la jouera une télé réalité; comme PRALINE
    S’est un macaque, un étranger , il est paséo audelà des filtres de la longévité
    L’essentiel s’est de l’avoir écrit , que l’on la vu ; pour le prochain épisode
    Mais s’est de la merde ; pas la peine d’écrire

  26. S’il y à autant de monde qui s’invite en france
    La question se pose de quoi se défendre si l’on à été trop gentils comme invité.

    Il y à un énorme problème identitaire du lieu Français question territoire

    Voir la réactivité brexxit
    Revenons à la case de départ , Allemagne ou Angleterre ??

  27. Cette affaire halimi commence à prendre de l’ampleur …qui mérite de s’y attarder , vu qu’on parle de cinglé perdu dans l’azimut
    Voir cette autre dame d’avec l’autre affaire fonctionnaire de police qui viens juste d’arriver et puis le prof sans oublier le prêtre.
    Faut lire sur le visible
    halimi et Kobili Traoré
    kobili = coulibali (dieudonné en à fait ses frais et traorté.= Adama Traoré= black matter sous entendu je suis ta mère d’où la vierge pour les puristes et puis toutes la cavalcade les religions christiques au usa
    je m’explique
    (L’apoptose (ou mort cellulaire programmée) est le processus par lequel des cellules déclenchent leur autodestruction en réponse à un signal. C’est l’une des voies possibles de la mort cellulaire, qui est physiologique, génétiquement programmée, nécessaire à la survie des organismes multicellulaires. Elle est en équilibre constant avec la prolifération cellulaire.)

    Kobili Traoré et halimi on fait leur profession de foi
    Ils étaient sur le même parking et il n’y avait pas de place pour deux .
    Le clou du problème s’est que Kobili Traoré est encore vivant !!!
    J’imagine au vu des instances qui se reflètent dans notre monde du premier degrés question vision ou lecture

    Kobili Traoré s’est mort ou vif , il y à un énorme domino qui est en jeu
    Une fenêtre.
    Erdogan joue sur cette fenêtre.
    Comment Macro va composer ça ?
    En militant dans le texte « la séparation » de loi style séparatisme.

    Il y à bien une guerre
    De religions vu avec le regard intemporel
    Et contre l’islam aucune chance de s’en sortir si on est chrétien.
    pour aider dans le mobilier Kobili Traoré à fait ça profession de foi de grès ou de force ( héritage familiale)
     »
    Attaque au couteau de Rambouillet : le parquet national antiterroriste se saisit de l’enquête
    En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/france/85951-parquet-national-antiterroriste-se-saisit-enquete-attaque-couteau-rambouillet »
    Oui mais l’icône national ne s’est pas gêner pour faire un geste de provocation qui nous renvoi sur la cène du crime , le juda .
    Tout en s’invitant dans des hommages spectacles
    Alors que cognitivement s’est lui le provocateur

    La tête de Macron est mise à prix

  28. La Chine deviendra un modèle de penser très discipliné sur toute la planète terre
    Face au covid seul reste la Chine et Israél
    Sans oublier le spoutnik et le turc qui s’invite en illimité
    Reste le modèle de croyance
    Dans tout cela la France s’est un grains d’haricot qui spécule sur l’avenir DE LA PLANETE ENTIERE
    Et nos écologistes s’est fissible
    Faudrait poser la question à nicolat tesla

  29. L’affaire Grégory s’est le Crime de l’Orient-Express
    et Lelandais est un super tueur en série
    Et on ne la pas vu venir
    Normal s’est la même affaire comme de fourniret et dutrout
    Style club du siècle

    En faite ils ont trahis le club
    Ils se sont servis dans la caisse tout simplement.
    Donc ils sont au pilori sans aucune option de sortie.
    Ils auraient du faire un double des clès

    .

  30. et pour en finir

    baudelaire
    “Tout mène à la récompense ou au châtiment, qui sont deux formes de l’éternité.”

    “Mais en Dieu il n’y a rien de fini : en Dieu, il n’y a rien de transitoire ; en Dieu il n’y a rien qui tende vers la mort. Il s’ensuit que pour Dieu le présent n’existe pas.”

    je suis d’accord que le présent n’existe pas , puisque chacun s’est endormi dans son temps.
    La mémoire est très important pour revenir , encore faudrait il que l’adresse ne soit pas tronqué.
    Le mouvement lgbt ne s’en est jamais sorti dans l’histoire.
    S’est pas demain que je vais sucer mon chien dans le mélange des genres

    Peut être avions nous raison d’avoir des esclaves ; d’exterminer au vu de la crasse du langage qui s’invite
    dans 100 ans le tri centenaire de Napoléon , voyons voir.
    Ah oui!!!
    Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite. Any resemblance to real and actual names is purely coincidental. Toute ressemblance avec un nom de produit, d’organisation ou de personne existant serait purement fortuite.

    Qui scelle mon texte à moi même sans parasites

  31. je me disait, que je n’entendais plus parler d’assa traoré depuis qu’elle s’est prise une amende dans le parking de l’hôpital
    en ben neni
    Maintenant elle se la joue Zola

    Faut le faire voilà le lien
    faut payer ,pour lire l’info complète , manque de subside style Napoléon.

    « Assa Traoré poursuivie en diffamation par les gendarmes qui ont interpellé son frère Adama
    Le «J’accuse !» d’Assa Traoré, tribune publiée en juillet 2019, vaut à la sœur d’Adama, mort en 2016 après son arrestation, de comparaître pour diffamation ce jeudi et ce vendredi à Paris. Un rassemblement de soutien est prévu ce vendredi devant le tribunal.
    J’espère queCastaner et sa bande de biocop vont soutenir les gendarmes et en option les gilets jaunes et pourquoi à l’oeil les syndicats, fonctionnaires et la magistrature dans leur canap

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