30 avril 1975 : la grande leçon d’un grand peuple

Tous les 30 avril, je revois cette séquence des chars de l’Armée Populaire du Vietnam renversant les grilles du palais présidentiel de Saïgon. Mettant un terme à une guerre de libération de 30 ans où un petit peuple d’Asie avait mis en échec la France d’abord, puis la première puissance du monde, ainsi que le point final à l’ère des empires occidentaux initiée au XIXe siècle. Au prix de sacrifices inouïs et d’un courage sans faille le Vietnam, pays de vieille civilisation venait enfin de reconquérir son indépendance. La guerre du Vietnam a hanté ma jeunesse, et chaque fois que je me repasse l’ouverture du film de Coppola et la chanson de Jim Morrison, que je relis des pages du formidable «Putain de mort » de Michaël Herr, je replonge, ému, dans l’ambiance de folie qui baignait cette époque. Dont Morrison est pour moi probablement l’étrange fantôme principal. Lui dont le père amiral de l’U.S. Navy fut l’organisateur du faux drapeau nommé « incident du golfe du Tonkin », mensonge qui en août 1964, servit de prétexte au président américain Johnson pour officiellement déclarer la guerre au Nord Vietnam et faire basculer les États-Unis dans une intervention massive et destructrice. Il se trouve que ce fantôme, je l’ai côtoyé, puisque j’ai habité de longues années dans l’appartement parisien précédemment occupé par Morrison lui-même et où il fut retrouvé mort le 3 juillet 1971 au matin.

Vietnam : « petit à petit nous somme devenu fous »

Écoutons ce que disait Coppola en présentant son film : si « Apocalypse Now n’est pas un film sur le Viêt Nam, c’est le Viêt Nam. Et la façon dont nous avons réalisé Apocalypse Now ressemble à ce qu’étaient les Américains au Viêt Nam. Nous étions dans la jungle, nous étions trop nombreux, nous avions trop d’argent, trop de matériel et petit à petit, nous sommes devenus fous »

Tous les jours pendant ces années-là, les journaux télévisés commençaient par un point sur cette guerre filmée, photographiée comme jamais ne l’avait été un conflit. Et nous recevions ces images en temps réel, le paroxysme étant atteint au moment de l’offensive du Têt en février 1968. Dans cette année terrible qui vit l’assassinat de Martin Luther King, celui de Robert Kennedy, les révoltes étudiantes en Occident, le mai français, l’intervention soviétique à Prague, le premier tour de la lune d’Apollo 8, le spectacle de ces divisions blindées nord-vietnamiennes sortant soudain de la jungle à 10 km des grandes villes fut le plus grand choc.

Et il y eut la fin, l’effondrement et le spectacle de la panique et de la débandade qui saisit Saïgon, le ballet des hélicoptères, le pont des porte-avions d’où on les jetait à la mer pour faire de la place. Le symbole de cette terrible défaite fut l’image de l’ambassadeur américain montant dans un de ces hélicoptères son drapeau plié à la main. Je garde aussi de ce moment un souvenir personnel, celui de mon père rentré d’Indochine après la défaite française et plein de respect pour les nord-vietnamiens qu’il comparait aux prussiens et pour Giap leur chef militaire. Et anticommunisme ou pas, l’humiliation américaine, relativisant la défaite française, ne lui provoquait pas un chagrin fou. Lors de leur offensive du début 1975, les dirigeants nord-vietnamiens prévoyaient une victoire pour l’année suivante. Il suivait les opérations sur des cartes et lorsqu’il apprit la prise de Buôn Ma Thuột par l‘APV en mars, il me dit simplement : « c’est fini ».

Bizarrement, ce traumatisme est aujourd’hui enfoui, les pages sont tournées, et cette histoire n’intéresse plus grand monde. Je l’ai ressenti en 2015 au moment du 40e anniversaire. J’étais alors en Chine, et j’ai pu constater que, même là-bas, ce que nous avions vécu comme un événement majeur avait disparu des mémoires. Les États-Unis aussi, ont tourné la page et dès le début des années 80 avec Ronald Reagan retrouvé leur confiance. Et ce n’était pas l’effondrement de l’URSS quelques années plus tard qui allait l’entamer. Des vétérans qui avaient défilé contre la guerre du Vietnam et jeté leurs médailles ont pu, comme John Kerry, devenir vice-président ou secrétaire d’État. Le Vietnam, appliquant la stratégie de Deng Xiaoping, a pris son virage économique et entretient les meilleures relations avec les États-Unis, probablement aussi à cause de leur méfiance commune vis-à-vis de la Chine. On ne rencontre pas le ressentiment aigre qui hante souvent les relations de la France avec ses anciennes colonies. De la même façon, le Vietnam qui a pourtant payé le prix fort pour sa libération et subi une colonisation particulièrement dure, n’éprouve pas le besoin de se poser en permanence en victime, et il ne viendrait pas à l’idée de ses ressortissants en France, pourtant assez nombreux, de se prétendre victime d’un racisme colonial. Une des raisons de cette résilience, trouve probablement son origine dans le fait que le Vietnam est un pays de vieille civilisation et qu’il perçoit la tragédie dont il vient de sortir comme une péripétie d’une longue Histoire.

Le reniement des donneurs de leçons.

Ce qui me revient au moment de ce 50e anniversaire me renvoie, et cela ne va pas surprendre, à tous ces révolutionnaires purs et durs, trotskistes, maoïstes, anarchistes qui passaient leur temps à donner des leçons à la classe ouvrière et à cracher sur le PCF. Eh bien, tous ceux-là, à l’exception de l’unique Alain Krivine se sont renié et ont changé de camp. Pour peupler les conseils d’administration, les cabinets ministériels, et les comités de rédaction des chiens de garde.

La première manifestation de cette trahison, le Vietnam en fut victime. Comme me l’avait dit un vieil ami, haut magistrat vietnamien qui avait tout vécu : « nous n’imaginions pas qu’il serait à ce point plus difficile de construire la paix que de faire la guerre ».

Voilà un pays qui avait eu à déplorer près de 2 millions de morts, reçu sur son territoire, plus de bombes que tous les théâtres de la deuxième guerre mondiale réunis, vu ses campagnes ravagées par le napalm et l’agent orange, fut déchiré par ce qui fut aussi une guerre civile, devant se reconstruire dans un environnement hostile et soumis à un embargo sévère. Cela ne dissuada pas nos révolutionnaires de salon reconvertis, de lui tirer dans le dos. On assista au moment de la tragédie des boat-people fuyants leur pays dévasté à un déferlement de propagande haineuse qui culmina avec la sinistre pantalonnade organisée par Glucksmann père. Celui-ci spécialiste des mauvaises causes, et jamais en retard d’une abjection, conduisant les deux vieillards cacochymes, Sartre et Aron qui se réconcilièrent dans le bureau élyséen de Giscard sur le dos du peuple vietnamien.

Reconvertis dans le service des puissants, tous ces petits-bourgeois s’étaient mis avec aisance au service de l’empire américain. Ils avaient auparavant pris la pose en applaudissant la révolution culturelle, puis été d’une discrétion de violettes sur l’abomination « Khmers rouges ». Après la défaite américaine au Vietnam, on les vit relayer les campagnes contre le pays martyr, ne mégotant pas leur appui, en particulier au soutien occidental aux Khmers rouges pourtant chassés grâce à l’intervention vietnamienne qui avait mis fin au génocide.

50 ans après sa victoire sur la première puissance du monde, malgré le terrible prix payé, grâce à sa dignité et sa souveraineté retrouvées, force est de constater que le Vietnam s’est relevé.

Et que son peuple a donné au monde une sacrée leçon.

https://youtu.be/0yolsDCryYA

Régis de Castelnau

69 Commentaires

  1. Les Etats-Unis à la différence de la France ont été capables de reconnaître leurs atrocités. Reconnaissons les notres, simplement.

    • C’est totalement faux. Il y a seulement des gens aux USA qui ont été capable de ça. Comme en France.
      Je ne comprends pas ce French bashing permanent pas plus que cette idéalisation inepte des USA.

    • Est-ce que quelqu’un se demande pourquoi les US n’ont pas « terminé » la guerre au Vietnam comme ils avaient terminé – disaient-ils – la guerre avec le Japon, avec une bombe atomique, pour épargner la vie de leurs soldats, au lieu de s’enfuir la queue entre les jambes (voir Cruel Avril d’Olivier Todd) ?
      Et pourquoi pas de bombe atomique sur la Corée ? Ni sur l’Afghanistan ? Ni sur l’Irak ? Ni sur le Yémen ? etc
      À part servir d’épouvantail et de moyen de pression, existe-t’elle cette Arlésienne ? Et pourquoi parle-t’on d' »armes nucléaires » depuis, qui englobent les armes à propulsion nucléaire … à part pour « noyer le poisson » ? Hiroshima et Nagasaki étaient déjà rasées avant les « bombes atomiques », comme la soixantaine d’autres villes japonaises rasées par leurs bombes.
      Les États-Unis capables de reconnaître leurs atrocités ??? Les 60 et quelques millions de civils innocents tués sous leurs bombes depuis 1945 ? Les 500 000 Gazaouis, au moins, selon les estimations du Lancet ?

      • Danièle. Quelques précisions.
        Les Américains ont tué au moins deux fois plus de Vietnamiens que de japonnais dont la population était deux fois plus nombreuse. Donc proportionnellement, ils ont tué 4 fois plus de Vietnamiens. C’est pas assez? Vous pensez qu’une bombe atomique sur Hanoï qui les auraient placé définitivement au banc de l’humanité aurait changé quelque chose?
        Quant à la bombe, ce n’est pas elle qui a décidé les Japonnais à la rédition. Regardez la chronologie precise, elle parle d’elle même. C’est le désastre militaire face aux soviétiques et le début d’invasion, par eux, du territoire japonnais et la terreur de la perspective d’une occupation soviétique qui a décidé les Japonnais.
        Les deux bombed et le massacre subséquent n’ont été qu’un avertissement au monde et à l’URSS en particulier.
        Cordialement

    • « Les Etats-Unis à la différence de la France ont été capables de reconnaître leurs atrocités. Reconnaissons les nôtres, simplement. » Comment peut-on encore professer de pareilles platitudes ? Citez-moi un pays au monde, un peuple, qui soit exempt d’atrocités guerrières ? Citez-moi une guerre qui ne soit pas atroce ? Cet espèce de préchi-précha gauchiste n’a abouti qu’aux impasses décoloniales islamiques et africaines. Le Vietnam (comme la France après 1971) a amplement démontré qu’un pays peut se relever en quelques années. Mais pour cela il faut sortir de cette démagogie.

  2. A propos de Sartre, un enfant de 13 ans était capable de comprendre cette escroquerie et était étonné de voir le charme qui envoutait la toute petite bourgeoisie du corps enseignant de l’époque. Quelle pâtée de mots, quelles sentences à la con. Et tous les profs qui se pâmaient d’extase devant cette daube.
    Qui parle encore de Sartre une fois cette mode passée. Où sont ses fruits? Qui cite son enseignement?

    • les fruits pourris de Sartre sont dans le tiers-mondisme réactionnaire qui produit des ravages intellectuels et politiques.

  3. A propos des gauchistes.
    Au début des années 70, alors ado pre-pubere de banlieue, un militant communiste PCF à qui j’exprimais mon admiration pour les gauchistes célèbres du moment, m’a dit:
     » Un gauchiste est un bourgeois qui trouve le communisme à la mode et parle du peuple en permanence mais trouve que le populo ça pue sous les bras. Ils retourneront à leur gamelle »
    A l’époque j’avais trouvé ça scandaleux.
    Aujourd’hui, je constate que je n’ai jamais entendu ni lu une meilleure définition du gauchiste.
    Pour mémoire, les plus farouches criminels gardes rouges de la Révolution Culturelles sont devenus les plus farouches et impitoyables patrons après Deng.

  4. Pour la résistance vietnamienne au colosse US.
    Était ce la résistance héroïque d’un peuple en marche?
    Ou
    Était ce la résistance d’un système politique impitoyable qui a su imposer les sacrifices nécessaires ?
    Parce qu’aujourd’hui, les occidentaux, eux, louent » l’incroyable héroïsme du peuple ukrainien face à l’agression russe ».
    Et le fait est qu’il n’y a ni débandade, ni rédition de masse.
    Alors? Héroïsme pour le uns? Soumission pour les autres? Et vice versa suivant ses opinions politiques?

    • Bien entendu les russes qui ont vaincu héroiquement le nazisme c’est grâce au système impitoyable de Staline?
      Oui, la mitrailleuse dans le dos, ce qu’on enseigne aujourd’hui à SciencesPo…
      Vous étes démasqué mon cher D’Aras…
      Non, mon cher, les russes sont réellement des patriotes.
      Et les nazis réellement furent des salopards.
      Et c’est pour ça que les CONS ne vont pas saluer la victoire de l’URSS (Staline) la semaine prochaine, contre le fachisme, le nazisme, et divers crimes contre l’humanité.
      NAN! Le crime ultime c’est le communisme!
      NAN! L’ultime criminel c’est Poutine!
      Da! Da! Vous etes tous de sombres cons!

  5. Comme je suis plus jeune, ce qui m’a traumatisé dans cette histoire est l’épisode suivant. En décembre 1978, le Vietnam a envahit le Cambodge en réponse à des attaques venant de ce pays. Il a mis fin au génocide Khmer rouge. Mais dés janvier 1979, la France demandait le retrait immédiat des troupes vietnamienne à l’ONU. Le soutien des occidentaux au régime Khmer rouge devait durer jusqu’à la disparition de celui ci au début des années 90. Le Vietnam a été accusé par tout les ex maoistes reconvertis dans l’humanitaire de mener un génocide au Cambodge, alors qu’il a sauvé les cambodgiens. Cela a permis de justifier les sanctions, le refus de l’aide au cambodge libéré, le soutien aux Khmers rouges repliés en Thaïlande, l’agression chinoise contre le Vietnam. J’aimerai relire les journaux de cette époque 1978-1981 pour retrouver tous leurs mensonges. Si j’ai le temps un jour, j’aimerai faire un petit livre sur le sujet.

    • Bonjour, historiquement parlant il faut faire attention à ce que l’on écrit.
      Le régime khmer rouge, tel qu’il était connu n’a cessé d’exister qu’en 1996 quand il a enfin décidé d’arrêter ses exactions dans les coins plus ou moins retirés du pays. En 1994 , j’y étais, et les combats entre KR et troupes gouvernementales étaient fréquents. autour des villes provinciales, seules tenues par les forces gouvernementales.
      Il est faux de parler de la disparition du régime KR, ce dernier n’a jamais disparu. A l’issu des élections de 1994 il a réussi a faire pression sur l’ONU, par la peur, pour éliminer la faction royaliste (le prince Ranarridh) et se maintenir au pouvoir en la personne de Hun Sen , un criminel KR qui a continuer à régner, avec ses deux comparses, jusqu’à il y a peu et donner le pouvoir à son fils, Hun Manet. La dynastie KR est donc toujours vivante avec toutes ses exactions comme par le passé: élimination physique de l’opposition et de la presse, concussion , corruption, trafic de ressources- le bois en particulier, envahissement pas la Chine- casinos, bordels….Ce pays est un grand théâtre, mais derrière le rideau ce n’est pas brillant.

  6. Né en 1963, mes premiers souvenirs marquants d’images télévisées concernent la guerre du Vietnam.

    Mon père n’aimait pas le communisme (il m’interdisait de lire Pif Gadget), mais il avait fait la guerre d’Algérie comme appelé et m’a toujours présenté les communistes comme des personnes à respecter ( il reconnaissait du bon sens à Georges Marchais).

    Adolescent, j’ai croisé une famille de boat-people, que ma mère a reçu pour prendre le thé, après son arrivée en France : en raison de la barrière de la langue qui limitait les échanges, j’ai proposé une promenade dans un bois proche de la maison ; cette famille s’est mise à ramasser du bois pour nous l’offrir, ce qui m’a beaucoup ému.

    Plus tard j’ai vu le film « Indochine ».

    J’ai depuis tout ce temps une grande tendresse pour ce peuple, qui s’est si courageusement défendu pour préserver sa culture : si le peuple français, endormi dans son confort, pouvait se réveiller et prendre exemple sur lui !

    • Les Viet aimaient (aiment toujours?) la culture française.
      Une jour j’ai lu qu’une ancienne instit viet et soldat, même en pleine guerre, lisait des poémes français…Et agée les récitait encore par coeur…
      Giap, le généralissime Viet, a commençé sa carrière comme prof d’histoire, française bien sûr en Indochine française.
      Il adorait tellement Bonaparte et ses batailles, qu’on le surnommait « Napoléon »…
      De dire qu’en fait, Napoléon a vaincu les USA, ça me fait bien plaisir et bien rigoler!

  7. Relisons aussi Madeleine Riffaud en ces jours d’anniversaire.
    Ecrit sous les bombes par exemple

  8. Eh quelle époque les colonels grecs qui sont descendus Franco à l’agonie Allende assassiné et l’arret dramatique de l’expérience chilienne le 25 avril à Lisbonne et j’en oublie… le tout sur une période de 2 années qui dit mieux et voilà où nous en sommes au fait on attend toujours le vrai grand chambardement une chose est certaine c’est pour demain promis juré et certain, demain!

    • Il y a des familles qui ont l’argent et le pouvoir depuis des décennies, des siècles.
      Ancienne haute noblesse foncière, dynastie capitalistiques et bancaires.
      Elles ont tout vu, tout. Jacqueries, révolutions, guerres, occupations, réquisitions. Et elles ont survécu et se sont même enrichies voire renforcées malgré ou même grâce à ces cataclysmes.
      Vous imaginez ce qui se transmet de chef de famille à successeur depuis des siècles en terme de réseau de leviers de connaissance profonde de l’homme et des hommes?
      Ils ont été rejoints par des maffieux rangés ( ce qu’ils étaient à l’origine) et font croire que les nouveaux riches ont dû pouvoir car ils détestent la lumière.
      Les seuls qui ont renversé leur tables sont les Russes en 1917 et les Chinois en 1848.
      Vous vous étonnez que ces pays soient la terreur absolue de ce qui dirige notre civilisation depuis plus de 1000 ans?
      Pas que la nôtre, l’Inde aussi, les monarchie du Golfe, les magnats brésiliens et autres sud Américains. Sans compter tous les nouveaux riches russes et chinois qui rêvent d’appartenir à cette aristocratie mondiale et sont prêts à vendre pays et peuple pour ça.
      Vous croyez qu’un petit pet révolutionnaire ici ou là peut vaincre cette hydre?
      1789, 1830, 48, 70, 1936, 44, 68, 81 ne vous ont pas encore édifié ?

        • En Chine, il n’y a pas eu de révolution
          Ce sont toujours les mêmes familles de lettrés qui gouvernent

          Ce qui invalide la notion même de révolution

          C’est d’ailleurs ce même constat que Marcel Pagnol rapporte de son père dans « le château de ma mère »

          « La révolution c’est faire un tour complet et revenir au même point »

          • Faire un tour de manège pour faire chier les riches, ça vaut le coup. C’est la lutte des classes.

          • Barbarov
            Ha ouaiiii, super les tours de manège avec bottage de cul des prolos par les maîtres provisoires, dizaines de millions de morts de guerre civile, de famine ou d’oppression.
            Super la lutte des classes à Barbarov.
            Quel dommage qu’il ai gâché sa vie dans l’enfer capitaliste français. Il aurait été tellement plus heureux à voyager de manèges révolutionnaires en paradis de la lutte des classes.
            Et oui, la super lutte des classes au Barbarov c’est celle où il n’est surtout pas.

      • Monsieur D’Aras,
        avez-vous conscience que dans votre diatribe vous incluez la maison de Curières de Castelnau ?

        • Ce n’est pas une diatribe. Ce n’est même pas une critique, juste un état de fait.
          Je ne sache pas que la maison de Castelnau gère un réseau de plusieurs millers de personnes et quelques milliers de milliards d’euros de patrimoine , et ce depuis des siècles.
          J’ai eu un patron dont le nom vous serait totalement inconnu, homme d’affaire très affûté et assis sur un patrimoine énorme. Je parle en milliards d’euro. Du côté de sa mère, Lady anglaise, l’ancêtre était compagnon de Guillaume de Normandie et du côté du père, un ancêtre commandait un carré suisse contre le Téméraire et plus haut encore un autre était de la Croisade.
          Et bien il me confiait qu’il n’etait qu’un nain par rapport aux familles princières et royales d’Europe.
          On parle de famille à la tête de centaines, voire de milliers de milliards d’euro de patrimoine. Et ce depuis des siècles.
          Il ne me semble pas que Castelnau , aussi illustre soir ce nom, en fasse partie.

          • Pour vivre heureux, vivons cachés, devises des riches familles et la famille Curières de Castelnau alliée Monnoyeur est bien cachée et très riche. Tant mieux pour eux tant que ça dure.

          • Pzorba75
            Et selon vous, on parle là d’une fortune qui s’évalue en dizaines, centaines de millions d’euro, de milliards, de dizaines de milliards.
            Parce que moi je vous parle des familles qui gèrent des centaines voire des milliers de milliards de dollars.
            Je vous parle de gens pour qui Musk, Gate, Zuckerberg , Bezos et autres Abramovitch, ne sont que des nains et des gueux.
            Je crois que le commun ne perçoit pas bien un tel niveau de richesse et de puissance.
            Et ces gens là payent des fortunes pour qu’on ne parle d’eux que le moins et le mieux possible.
            Regardez rien que le club Bildenberg pour ce qui concerne l’Europe et l’Amerique du Nord. Rien n’est caché. Vous y voyez aisément les maîtres et les larbins en plaqué platine.
            A part Rockefeller, vous noterez qu’il ne s’agit que de têtes royales et princières.
            Et ça n’inclue pas les dynasties du Golfe ou orientales.
            La famille régnante d’Arabie possède en propre plus de 10 000 milliards d’euros de patrimoine.
            Ne vous leurrez pas, on est sur les même niveaux avec le Gotha européen ou les grandes dynasties US.
            Les « plus riches du monde » affichés par Forbes sont des nains à côté avec leurs misérables centaines de milliards de patrimoine boursier.

  9. Voici un témoignage de 2005 :
    Ce furent les dernières bottes américaines à quitter le sol ce jour-là, la dernière paire de pieds militaires à grimper à bord du dernier hélicoptère américain hors de Saigon le 30 avril 1975.
    Et alors que l’oiseau mécanique quittait enfin le Vietnam ravagé par la guerre, John Valdez regarda l’endroit qu’il venait de quitter, l’ambassade américaine à Saigon. Certaines personnes pillaient le bâtiment. D’autres restaient assises à discuter. Quelques-unes levèrent la tête pour regarder l’armée américaine s’envoler.
    Près de 58 000 Américains et des milliers d’autres Vietnamiens étaient morts là-bas, sur la terre que ses pieds avaient touchée pour la dernière fois. Le bilan de plus d’une décennie de combats s’était étendu des jungles du Vietnam aux salons et aux pompes funèbres d’Amérique, déclenchant un mouvement anti-guerre et divisant la nation.
    Valdez, alors sergent-chef de 37 ans dans les Marines et garde à l’ambassade de Saigon, a perdu un certain nombre d’amis sur ce terrain, dont les deux derniers Américains tués pendant la guerre.
    Et il y a 30 ans aujourd’hui, alors que les chars nord-vietnamiens se dirigeaient vers ce qui était alors Saigon, Valdez savait que tout était fini.
    Aujourd’hui, Valdez, 67 ans, vit à Vista, dans la même maison qu’il a achetée trois ans après avoir quitté Saigon, aujourd’hui Ho Chi Minh-Ville.
    Il est aujourd’hui à la retraite, après 30 ans de carrière dans les Marines. Il suit des cours dans les universités MiraCosta et Palomar. En le croisant dans la rue ou à l’épicerie, nombreux sont ceux qui ne connaissent pas son rôle ce jour fatidique, il y a 30 ans.
    Une semaine avant que la ville ne tombe aux mains des Nord-Vietnamiens, Valdez ordonna aux 52 Marines sous son commandement de quitter leurs quartiers dans la ville et de s’installer dans l’ambassade du centre-ville de Saigon. Ils dormaient sur des lits de camp.
    En quelques jours, a déclaré Valdez, les Sud-Vietnamiens, désespérés de recevoir de l’aide, désireux de quitter le pays avant d’être envahis par l’armée venue du Nord, ont afflué aux portes de l’ambassade américaine.
    « Il y avait foule et confusion », se souvient Valdez. Les gens qui se trouvaient aux portes n’étaient pas dangereux. Mais ils étaient désespérés.
    Bientôt, la foule se pressait devant les portes de l’ambassade fortifiée. Des Marines d’infanterie, appelés en renfort, montèrent au sommet du mur pour les retenir. Des enfants furent hissés au sommet de la foule tandis que les parents suppliaient les soldats de prendre les plus petits et de les faire prendre un vol pour partir.
    « Les enfants étaient dévastés », se souvient Valdez. « Ils vous confiaient des enfants et vous saviez que vous ne pouviez pas les prendre. C’était vraiment émouvant. »
    Seuls les Vietnamiens « à risque », ceux qui avaient aidé les Américains, purent franchir le mur. Valdez a déclaré qu’il en avait aidé huit ou dix.
    Pendant ce temps, à la base aérienne de Tan Son Nhut, à dix kilomètres de là, des Américains et des Sud-Vietnamiens sélectionnés quittaient le pays.
    Valdez envoya une vingtaine de Marines pour aider. Aux premières heures du 29 avril 1975, dans l’obscurité, deux d’entre eux moururent.
    Le caporal Charles McMahon Jr. et le caporal suppléant Darwin Judge furent les deux derniers militaires américains tués au Vietnam par des tirs ennemis.
    Judge était arrivé à l’ambassade environ six semaines plus tôt ; McMahon n’était là que depuis une semaine.
    Valdez les envoya à la base aérienne, pensant que c’était l’endroit le plus sûr pour les débutants.
    Des tirs de roquettes aléatoires effectués par les Nord-Vietnamiens tuèrent les deux Marines, touchant le poste de Marines le plus proche de la porte principale de Tan Son Nhut. Un coup direct.
    Les bombardements sur la base aérienne rendirent les évacuations par avion impossibles. L’opération se déplaça vers le vaste complexe de l’ambassade.
    Des hélicoptères américains atterrissaient à l’ambassade, les plus petits sur le toit, les plus grands dans la cour. Des vagues d’hélicoptères. En vol stationnaire, en train de charger. Des milliers de personnes embarquèrent et s’envolèrent vers les navires américains qui les attendaient.
    « Je ne pense pas que nous ayons eu peur », a déclaré Valdez. « Votre sang bat à tout rompre, vous êtes excité. »
    C’était juste avant l’aube du 30 avril 1975, lorsque Valdez reçut l’ordre de son supérieur : « C’est fini. Plus personne. Partez. »
    Les Marines postés aux portes et aux murs formèrent trois groupes en demi-cercle, firent face à la foule et reculèrent petit à petit vers l’ambassade. Le but : boucler le bâtiment, atteindre le toit, sauter dans un hélicoptère.
    Ils reculèrent de 400 mètres. La première ligne de Marines se glissa à l’intérieur des portes de l’ambassade. La deuxième entra. Au moment où le troisième groupe de Marines reculait, la foule commença à comprendre.
    « Ils ont commencé à envahir les portes », se souvient Valdez. « Nous avons dû les bousculer pour pouvoir fermer les portes (de l’ambassade). »
    Les Marines qui formaient le troisième demi-cercle, y compris Valdez, repoussèrent les mains griffantes des personnes qui avaient sauté les murs de l’ambassade et se précipitèrent vers les portes.
    Pousser. Bousculer. Claquer. Ils fermèrent la porte. Cogner. Les soldats frappèrent la barre de bois destinée à barricader les portes. Bruit métallique. Ils laissèrent tomber la grille métallique à l’intérieur.
    Certains Marines se précipitèrent alors vers les ascenseurs pour monter au sixième étage. D’autres Marines grimpèrent les escaliers jusqu’au sommet du bâtiment de six étages. Valdez prit les marches, lui et ses copains s’arrêtant pour claquer et verrouiller les grilles métalliques qui se trouvaient à chaque étage dans les cages d’escalier.
    Ils étaient là. Sur le toit, environ 150 Marines.
    Bientôt, Valdez entendit un bruit sourd en contrebas et jeta un œil par-dessus le bord. Des Sud-Vietnamiens désespérés avaient propulsé un camion de pompiers dans les portes du hall de l’ambassade.
    D’une manière ou d’une autre, la foule paniquée avait réussi à grimper l’escalier et à pénétrer dans la salle de l’incinérateur au dernier étage. La dernière pièce jusqu’au toit.
    Valdez a déclaré qu’on pouvait voir 30, peut-être 40 Vietnamiens à travers la petite fenêtre de la porte. Il posta un garde armé à la porte du toit. Personne n’essaya d’entrer.
    Par vagues d’une vingtaine de soldats, les Marines montèrent dans les hélicoptères au fur et à mesure de leur arrivée. Les Sud-Vietnamiens présents dans la salle de l’incinérateur ont dû les entendre, a déclaré Valdez.
    Finalement, il ne resta que 11 hommes sur le toit.
    Et puis, plus rien.
    De longues minutes d’anxiété suivirent, les 11 hommes scrutant le ciel à la recherche de bouffées, de fumée révélatrice d’un hélicoptère venant les chercher.
    Jusqu’alors, les hélicoptères faisaient des allers-retours depuis les navires américains de façon assez constante, toutes les demi-heures environ, planant, atterrissant dans la cour de l’ambassade ou sur le toit, se remplissant de personnes évacuées.
    Mais maintenant, presque le silence régnait. Une demi-heure passa. Puis une autre. Et encore une autre.
    « On commençait à avoir des démangeaisons », a déclaré Valdez. « On s’est plongé dans nos pensées. C’était calme, à part les coups de feu des cow-boys. »
    Les tirs de cow-boys étaient des coups de feu tirés au hasard en l’air par des Sud-Vietnamiens au sol.
    Valdez n’a jamais douté de l’arrivée de l’hélicoptère. Mais que lui est-il passé par la tête, quelles pensées lui sont venues en attendant les secours ?
    Il pensa aux horreurs d’une capture par l’ennemi. Il pensa à McMahon, à Judge. Il revoyait les bombardements sur la piste d’atterrissage et craignait que les roquettes ne soient dirigées vers l’ambassade.
    « Nous étions des cibles faciles là-haut », a déclaré Valdez.
    Puis ils le virent. Des bouffées au loin, qui se rapprochaient. L’hélicoptère de secours.
    Valdez dit au Marine qui gardait la porte du toit de faire trois ou quatre passages devant la porte pendant que tout le monde montait à bord.
    Puis il dit au Marine de monter aussi.
    Valdez s’assura que tout le monde était à bord, puis il monta à bord.
    La rampe d’accès à l’hélicoptère était toujours ouverte au moment du décollage. Quelqu’un dit aux Marines de se débarrasser de leurs grenades fumigènes avant de partir. Mais l’un des Marines avait retiré la goupille avant de lancer sa grenade, ce qui était une mauvaise manœuvre. Les pales tourbillonnantes aspirèrent la fumée dans l’hélicoptère, aveuglant le pilote.
    L’hélicoptère dut atterrir sur le toit. En quelques secondes, la fumée se dissipa et l’oiseau décolla. Il était 7h53.
    En route vers le navire, l’USS Okinawa, le voyant de carburant s’alluma. Mais bientôt, l’équipage fit atterrir l’hélicoptère sur le navire.
    Après 70 heures, Valdez s’endormit enfin.

    • Qu’est ce qu’on en a à foutre de vos interminables jérémiades nostalgiques Yankees???
      Vous vous croyez chez Titelman ?
      Donnez nous des témoignages vietnamiens .

      • C’est un point de vue sur ce que ne montrent pas, ou mal, les abondantes images de ces événements.

        • Pour info, l’article de RdC est une dithyrambe du peuple vietnamien dans sa lutte contre l’occupant US.
          Que vient foutre le point de vue de l’occupant là dedans?
          Est ce que vous imaginez un blog pro americanistes à mort qui ferait un article sur ce jour là, à la gloire des « héros » et « martyrs » US qui se sont « sacrifiés » pour que le peuple vietnamien puisse connaître le bonheur de la liberté capitaliste? Et un mec qui viendrait y mettre le copier coller de l’adjudant-chef Tranh Van Phong qui explique sa joie, en ce jour béni de botter le cul aux occupants Yankees et à leurs collabos?
          Oui?

      • C’est un point de vue sur ce que ne montrent pas, ou mal, les abondantes images de ces événements.

    • Un témoignage sur le vif du côté américain; c’est plutôt pas mal d’avoir un autre point de vue.
      D’autant que celui là est très personnel, très technique et ne porte pas de jugement de valeur.

      • C’est juste une question de décence et de pertinence. Mais ça n’engage que moi et je ne prétends pas détenir la vérité. Seulement, ça m’agace. Limite, ça me scandalisé.
        Voyez, on est bientôt le 8 mai. Imaginez ce jour là, un article sur le blog d’un militant communiste, un texte enflammé saluant la mémoire des plus de 20 millions de soviétique (dont 11 millions de civils et 4 millions de soldats prisonniers ) morts pour abattre la bête nazi avec sa soldatesque surgie d’un autre âge, ses troupes entières d’assassins et ses abominations sans nom. Imaginez un tel article saluant quasi religieusement le sacrifice de tous les martyrs des résistances communistes (90% des résistances armées) européennes victimes des tortionnaires de la Gestapo et des flicailles et magistratures collabos.
        Imaginez l’apothéose de cet article parlant du jour héroïque où les soldats soviétiques plantèrent leur drapeau sur le Reichstag en point final de cette ignominie nazie.
        Imaginez.
        Et là, vous avez un gugusse qui vient vous foutre un copier-coller des mémoires du 8 mai 45 par l’obersharfuhrer Müller, sous-off des SS qui etait chef de la garde du bunker ce jour là et qui nous décrirait les affres des pauvres chtites dignitaires nazis et collabos en tout genre horrifiés à l’idée de tomber dans les mains de cette « affreuse » Armée Rouge.
        Sans déconner.

          • XC
            Oui, j’ai vu ce film et j’ai été apoplectique face à cette véritable apologie d’Hitler. Une véritable ordure de film.

  10. Alors qu’il est tout à fait juste de saluer la grande victoire du peuple vietnamien contre l’impérialisme U$ et tous leurs va$$aux occidentaux qui l’ont soutenu dans cette guerre impérialiste, pourquoi s’en prendre à ceux qui ont soutenu cette résistance héroïque, par des manifestations souvent réprimées violemment, fussent-ils «maoïstes, trotskistes, marxistes-léninistes,etc.»?
    J’en parle sans gêne, ayant moi-même été brutalisé pour y avoir participé sous une bannière maoïste.

    Me de Castelnau, dans ces moments de réjouissances qu’occulte systématiquement la propagande démagogique de la dictature de la bourgeoisie, ne conviendrait-il pas de promouvoir l’unité de toutes les forces anti-impérialistes plutôt que leur division?

    Alors que le courageux et héroïque peuple palestinien martyr subit les agressions génocidaires des mercenaires israéliens et de leurs maîtres occidentaux et que leurs alliés au sein des gouvernements européens s’acharnent à réprimer toutes formes de résistance sous le fallacieux prétexte d’antisémitisme et de soutien au «terrorisme», le temps est à l’unité de tous les opposants, peu importe leur obédience politique.

  11. Cet article a un manque. Cette fin, le 30 avril 1975, n’était qu’un début. La leçon, s’il en a une, que le Vietnam a donné, est moins dans sa victoire que dans la gestion de sa victoire.
    Le plus important dans ces histoires, au fond, ce n’est pas la victoire, c’est ce que le vainqueur en fait.
    paix par la paix (concorde avec l’ancien ennemi) ou paix par la force (extermination d’icelui)
    réconciliation nationale ou génocide
    réconciliation internationale ou poursuite du combat sans fin
    Et toute la gamme entre les deux

    C’est cette leçon qui devrait être retenue, surtout si on regarde vers Gaza ou vers Kiev.

    • Bonjour,
      Oui ce n’était que le début d’une triste période qui a duré jusqu’en 1986 et qui s’est traduite par des vols de propriétés foncières et immobilières, d’un « goulag vietnamien pour tous ceux qui n’étaient pas de leur bord, de la mise en coupe réglée de l’économie, des vexations permanentes de la société du Sud……le paradis communiste. Et puis en 1986, les autorités se sont rendu compte que tout cela ne fonctionnait pas, en particulier par les producteurs de riz qui refusaient de planter et de vendre leur récolte; ce fût donc la période du Doï Moï et un assouplissement de certaines règles, la poigne de fer dans un gant de velours. Il y a eu depuis des avancées notables , en particulier en économie, mais la mentalité pourrie du communisme est toujours bien en place avec en arrière-plan une corruption bien établie.

      • C’est vrai que la corruption est la propre du communisme. C’est pas dans les systèmes capitalistes qu’on en verrait. Pas plus que des expropriations pour des clous et des accaparements fonciers.
        Sacré,Jacques56 qu’est jamais sorti de Pontivy et de la lecture du Figaro. 😂

        • Bonjour, de vous je m’attendais bien à une remarque aussi stupide. Pour votre gouverne j’ai passé mes deux carrières à l’étranger et ne suis revenu dans ce pays qu’en 2014. De plus mon épouse est vietnamienne, un père général de police, c’est dire si je connais bien le pays.

          • Sur la forme ça change, mais sur le fond…. c’est la même chose.

          • C’est à se demander ce que vous venez faire sur le blog d’un avocat farouche militant communiste.

          • @ DARRAS
            …/… C’est à se demander ce que vous venez faire sur le blog d’un avocat farouche militant communiste. …/…

            Ne sommes nous pas sur un site de réinformation ? Ce qui ne veut pas dire prendre pour argent comptant un point de vue dérangeant, mais le laisser en discussion.

            Perso je ne sais rien du Viet-Nam vu de l’intérieur et ne vais pas m’apitoyer sur « des vols de propriétés foncières et immobilières » qu’en bon campiste je renomme automatiquement en réforme agraire et donc redistribution des terres. Mais il faudrait piocher (ah ah) le sujet pour être sérieux !

          • RV
            Vous cherchez trop loin mon ami.
            Je partage juste un étonnement.
            Que peut bien venir chercher un vieux réac sur le blog d’un avocat communiste notoire.
            Personnellement, je n’ai pas de temps à perdre à aller sur des sites dont j’ai identifié les tauliers comme complètement contraire à mes valeurs.
            Je n’irai pas sur un blog d’un néolibéral convaincu, pas plus que d’un americanistes qu’il soit pompom-girl ou au contraire à faux nez comme votre maître à penser, ou encore sur un site communautaire religieux ou woke.
            Je laisse chacun libre d’aimer ce qu’il veut et de professer ce qu’il veut, mais je me demande bien ce que je pourrais aller y faire à part troller ou alors assouvir une perversion particulière masochiste.
            Voilà, je me demande ce qu’un réac bien confit peut venir chercher sur le blog d’un avocat notoirement communiste.
            Rien de plus. Il suffit de répondre à cette question, pas de commettre des digressions vicelardes dont vous avez le secret pour noyer les poissons qui vous dérangent. Bonne méthode de trotsko-centriste.

          • @ Darras
             » je me demande bien ce que je pourrais aller y faire  »
            Confronter votre expérience, vos certitudes à des discours que vous réfutez, instiller le doute chez vos interlocuteurs, tester votre argumentation, etc.

          • RV
            D’une part, si on peut discuter avec des arguments, on ne peut pas avec des valeurs ni des impregnations culturelles qui remontent à l’enfance.
            C’est comme de confronter des goûts.
            Sinon, je n’ai pas l’âme missionnaire. Mais si je comprends bien, vous, par contre, vous êtes en mission 😂.
            Perso, c’est un trollage comme un autre.
            Ceci dit, votre copain Jorion censure comme un dingue dès que ça le contredit ou que ça souligne ses contradictions et incohérences. Comme la quasi totalité des blogs. Alors à quoi bon?
            Au moins, vous je comprends.
            Mais Jacques56 , ou d’autres, beaucoup moins.

          • @ DARRAS
            J’ai mis longtemps à comprendre la signification de ce terme de troll. Votre appréciation me parait un peu réductrice.

  12. Aujourd’hui, 1 mai, fête internationale des prolétaires, initiée par les valeureux combats des ouvrières et des ouvriers américains afin d’obtenir la journée de 8 heures d’esclavage salarié, proclamée en 1889: «Journée internationale de lutte pour les droits des travailleuses et les travailleurs» par la IIè Internationale communiste, qu’en rapportent les merdias mainstream des milliardaires?

    Au mieux, un entrefilet insignifiant entre 2 publicités de produits pour la lessive afin de s’assurer de bien laver la mémoire collective du prolétariat de son passé glorieux et de l’insignifier.

    Pour la majorité de ces merdias, l’ignorer et publiciser un match de hockey, de foot, un spectacle décadent, de ces millionnaires collabos de la propagande abrutissante du «pain et des jeux».

    Au pire, et ils sont légions, vomir sur l’histoire révolutionnaire de prolétariat au service de leurs maîtres milliardaires comme les infâmes KAPOS du camp de concentration idéologique dans lequel sont enfermées les classes laborieuses en salissant leurs luttes et leurs héros: Marx, Engels et tous ceux qui ont livré les combats héroïques pour l’émancipation des classes laborieuses.

    Dans ce matraquage idéologique réactionnaire, QUE FAIRE?

    Joindre les rangs des manifestants, ce soir, cesser de consommer totalement les merdias mainstream des milliardaires et promouvoir les organes d’information et de réinformation du prolétariat et de ses alliés de toutes allégeances car hors de l’unité prolétarienne, point de salut.

  13. je suis allé au Vietnam en 2019, a Hanoï, en passant devant le palais présidentiel on a vu sortir une armada de véhicules neufs et imposants (les gueux vietnamiens sommés de s’arrêter)
    et en passant place Ba Dinh, on a vu une vielle femme protestant en vietnamien, ses revendications écrites également sur un vieux tissus accroché au cadre de son vélo
    2 gardes l’ont fait circuler en l’emmenant par le bras et nous ont intimés l’ordre de partir.

      • C’est vrai que c’est pas en France qu’on empêcherait des gueux de passer lors d’une sortie de véhicule du palais présidentiel.
        C’est pas non plus en France qu’on arrêterait des gens qui manifestent pacifiquement leur opposition.
        A moins d’être gilet jaune, agriculteur, anti-sioniste ou autres. En France on se contente de vous arracher l’oeil, la mâchoire ou la main. C’est qu’on est en démocratie nous. Pas comme ces salops de communistes vietnamiens.
        C’est quand même étrange, RdC fait une apologie du peuple vietnamien et ça fait sortir du bois tous les vieux cons anti-communistes primaires.

  14. Les Vietnamiens, comme les Chinois (idem les Russes), ont fini par se rendre compte que le communisme ne fonctionne pas. Leur lutte fut donc, en réalité, une lutte de libération nationale. Aujourd’hui, ces peuples ont gardé des gouvernements autoritaires mais ont mis en place une économie capitaliste. Le simple bon sens… Et une grosse différence avec les pays de « moins ancienne civilisation » définitivement incapables de sortir de leur démagogie tiersmondo-marxiste et de leurs rancoeurs racistes anti-occidentales improductives. Oui, les pays d’Asie de l’est ont administré une leçon à tous les chenapans gauchistes et autres pleurnichards créolistes.

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