
Du plus loin que je me souvienne, Noël a toujours été quelque chose d’important. Au début c’était la fête du petit Jésus, la nativité prenant le pas sur tout le reste. Au point que pour expliquer la féerie des cadeaux aux petits-enfants, étant une idole païenne, le Père Noël était exclu. C’était le petit Jésus lui-même qui les apportait la nuit, sans avoir besoin de passer par la case cheminée. Et le fait qu’il m’offre à l’occasion des maquettes de char AMX, de Jeep et autres engins blindés mortifères ne me troublait pas, au contraire. Une fois le complot parental et la fable éventés, il fut question de respect des traditions, avec des cadeaux certes, mais la commémoration de la naissance du Sauveur restait primordiale. Cela changea un peu par la suite, avec la sécularisation de la fête. Saint-Paul, théologien génial, et véritable fondateur du christianisme nous a appris que « l’événement Christ », c’est-à-dire la victoire sur la mort, ne se prouvait pas. C’était de l’ordre de la foi, une grâce quoi. Le problème, c’est que quand la question de la preuve te semble importante, tu as vite fait de te retrouver sur les positions de Simon Laplace le grand mathématicien. Il avait remis à Napoléon un traité de mécanique céleste et lorsque celui-ci, après lecture, lui fit remarquer, « je n’ai pas vu Dieu dans tout cela », il répondit « je n’ai pas eu besoin de cette hypothèse ». Matérialisme philosophique oblige, ce fut mon cas, l’hypothèse devint inutile et la foi disparut.
Avant de partir, merci de m’offrir un café.

Saint Paul a dû resoudre un probleme qui menzaçait l’existence même du christianisme : fallait-il être d’abord juif pour devenir chretien ? et donc etait-il necessaire d’être circoncis ?
« naissance du Christ, d’un 25 décembre à l’autre… »nous dit Régis de Castelnau; pas tout à fait exact : 25 décembre, naissance de Jésus de Nazareth de la famille de Nathan (Noël); 6 janvier: Epiphanie; descente du Christ en Jésus de Nazareth lors du Baptême de Jésus dans le Jourdain par Jean le Baptiste…